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MONOGRAPHIE DE PRODUIT
Pr
RECLIPSEN
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21 et
Pr
RECLIPSEN
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Comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol, USP
Contraceptif oral
Actavis Pharma Company
6733 Mississauga Road, Suite 400,
Mississauga (Ontario)
Canada, L5N 6J5
Date de révision :
le 20 mai 2015
Numéro de contrôle : 184338
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Table des matières
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ ............... 3
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ................................................. 3
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE ............................................................................. 3
CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................... 3
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ........................................................................... 4
EFFETS INDÉSIRABLES ................................................................................................. 13
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ....................................................................... 18
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ............................................................................. 24
SURDOSAGE..................................................................................................................... 28
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ............................................... 28
CONSERVATION ET STABILITÉ .................................................................................. 30
PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT .................................... 31
PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES ............................................................ 32
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES ................................................................ 32
ESSAIS CLINIQUES ......................................................................................................... 34
PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE ................................................................................... 38
TOXICOLOGIE ................................................................................................................. 39
RÉFÉRENCES ................................................................................................................... 46
PARTIE III: RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR .................................... 52
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Comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol, USP
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie
d’administration
Forme posologique /
teneur
Ingrédients non médicinaux d’importance
clinique
Orale
Comprimés / 0,150 mg
de désogestrel et 0,030
mg d’éthinylestradiol
Les ingrédients inactifs comprennent: lactose
anhydre, povidone, silice colloïdale, amidon
de maïs, acide stéarique et vitamine E.
Comprimés de placebo (pour
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28 seulement) : lactose
anhydre, cellulose microcristalline, stéarate
de magnésium, jaune soleil F.C.F. sur laque
d'aluminium et carmin d'indigo sur laque
d'aluminium.
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE
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(comprimés de désogestrel/éthinylestradiol, USP) est indiqué pour :
la prévention de la grossesse
CONTRE-INDICATIONS
Les contraceptifs hormonaux combinés ne devraient pas être utilisés en présence de l’une des
conditions de santé énumérées ci-dessous. Si l’une de ces conditions devait survenir pour la
première
fois
pendant
l’administration
contraceptifs
hormonaux
combinés,
faut
immédiatement cesser de les prendre.
Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie
pulmonaire);
Antécédents ou épisodes actuels de troubles vasculaires cérébraux;
Présence ou antécédents de thrombose artérielle (infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral) ou d’états prodromiques (p. ex., accident ischémique transitoire, angine de poitrine);
Cardiopathie valvulaire accompagnée de complications;
Présence ou antécédents de maladie hépatique grave, et ce, tant que les valeurs de la fonction
hépatique ne sont pas revenues à la normale;
Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes);
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Cancers, connus ou soupçonnés, influencés par les stéroïdes sexuels (p. ex., des organes
génitaux ou du sein);
Saignement vaginal anormal de cause inconnue;
Ictère d’origine stéroïdienne ou ictère cholestatique ou antécédents d’ictère gravidique;
Toute lésion oculaire causée par une maladie vasculaire ophtalmique, telle que perte partielle
ou totale de la vue ou anomalie des champs visuels;
Grossesse certaine ou soupçonnée;
Épisodes ou antécédents de migraines avec aura focale;
Antécédents ou épisodes de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie grave;
Présence de facteurs de risque graves ou multiples de thrombose artérielle ou veineuse :
Hypertension grave (tension artérielle systématiquement ≥ 160/100 mm Hg)
Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle que la
mutation du facteur V de Leiden et une résistance à la protéine C activée, un déficit en
antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, une
hyperhomocystéinémie (p. ex. en raison des mutations C677T et A1298 du gène
MTHFR), la mutation G20210A du gène de la prothrombine, et des anticorps
antiphospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique)
Dyslipoprotéinémie grave
Tabagisme et âge > 35 ans
Diabète sucré avec atteinte vasculaire
Chirurgie majeure associée à un risque élevé de thromboembolie postopératoire (voir la
section
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Immobilisation prolongée (voir la section
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Hypersensibilité à ce médicament, à l’un de ses ingrédients ou des composants du contenant.
Voir la section
PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
pour
connaître la liste complète des ingrédients.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions graves
Le tabagisme augmente le risque d’effets indésirables graves au niveau du cœur et des vaisseaux
sanguins.
risque
augmente
avec
l’âge
devient
significatif
chez
utilisatrices
contraceptifs oraux de plus de 35 ans et en fonction du nombre de cigarettes fumées. Pour cette
raison, les contraceptifs oraux combinés, y compris RECLIPSEN™, ne devraient pas être utilisés
par des femmes âgées de plus de 35 ans et qui fument (voir la section
Cardiovasculaire
dessous).
Les patientes doivent être informées du fait que les contraceptifs oraux
NE PROTÈGENT PAS
contre les maladies sexuellement transmissibles (MST), y compris le VIH/SIDA. Pour se protéger
contre les MST, les patientes devraient utiliser des condoms en latex
EN ASSOCIATION
AVEC
des contraceptifs oraux.
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Généralités
Interrompre la médication dès le premier signe de l'une ou l'autre des manifestations
suivantes :
A. Troubles thromboemboliques et cardiovasculaires
tels que thrombophlébite, embolie
pulmonaire, troubles vasculaires cérébraux, ischémie myocardique, thrombose
mésentérique et thrombose rétinienne.
B. États qui prédisposent à la stase veineuse et à la thrombose vasculaire
(p. ex.
immobilisation après un accident ou alitement au cours d’une maladie de longue durée).
D'autres méthodes non hormonales de contraception devraient être utilisées jusqu'à ce
que l'utilisatrice reprenne ses activités normales. Quant à l'utilisation des contraceptifs
oraux lorsqu'on envisage une intervention chirurgicale, voir la rubrique
Considérations
péri-opératoires
C. Troubles visuels - partiels ou complets.
D. Œdème papillaire ou lésions vasculaires ophtalmiques.
E. Céphalée intense d'origine inconnue ou aggravation d’une céphalée migraineuse.
F. Augmentation du nombre de crises d’épilepsie
Tout au long de cette section, le terme général « contraceptifs hormonaux combinés » est utilisé
quand des données existent pour les contraceptifs oraux et non oraux. Le terme « contraceptifs
oraux combinés » (COC) est utilisé quand des données n’existent que pour les contraceptifs
oraux.
Les renseignements qui suivent proviennent d’essais sur les contraceptifs oraux combinés (COC).
La prise d’un COC est associée à une hausse du risque de plusieurs troubles graves, dont
l'infarctus du myocarde, la thromboembolie, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), une
néoplasie hépatique et une affection de la vésicule biliaire; les risques de morbidité grave et de
mortalité sont toutefois faibles chez les femmes en bonne santé qui ne présentent pas de facteurs
de risque sous-jacents. Le risque de morbidité et de mortalité augmente considérablement en
présence d’autres facteurs de risque comme l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’obésité et le
diabète. Les autres troubles médicaux qui ont été associés à des événements indésirables sur la
circulation sont le lupus érythémateux disséminé (1), le syndrome hémolytique et urémique (2-4),
les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse) (5), la
drépanocytose (6), la cardiopathie valvulaire et la fibrillation auriculaire (7, 8).
On a signalé que les troubles suivants pouvaient survenir ou s’aggraver tant pendant la grossesse
que pendant la prise d’un COC, bien qu’un lien direct avec les COC n'ait pas été nettement établi :
ictère et/ou prurit associé à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie (9), lupus
érythémateux disséminé (10), syndrome hémolytique et urémique (11), chorée de Sydenham (12,
13),
herpes gestationis
(14, 15) et baisse de l’acuité auditive liée à l’otospongiose (16),
angioedème héréditaire.
Les renseignements dans cette section proviennent principalement d’essais menés chez des
femmes qui prenaient des COC ayant une teneur en œstrogènes et progestatifs plus élevée que
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ceux qui sont couramment utilisés de nos jours. L’effet de la prise prolongée de COC contenant
moins d’œstrogènes et de progestatifs reste à déterminer.
Carcinogenèse et mutagenèse
Cancer du sein
Le vieillissement et les antécédents familiaux marqués sont les principaux facteurs de risque dans
la survenue du cancer du sein. Les autres facteurs de risque établis comprennent l’obésité, la
nulliparité et une première grossesse à terme tardive. Les groupes de femmes reconnus comme
pouvant être à risque élevé pour le cancer du sein avant la ménopause sont les utilisatrices de
longue date (plus de huit ans) de contraceptifs oraux ou celles qui en ont commencé l’utilisation à
un âge précoce. Chez un petit nombre de femmes, l'usage des contraceptifs oraux peut accélérer la
croissance d'un cancer du sein existant, mais non diagnostiqué. Étant donné que l’augmentation
potentielle du risque lié à l'utilisation de contraceptifs oraux est faible, il n'y a pas lieu pour
l'instant de modifier les règles de prescription.
Les femmes qui reçoivent des contraceptifs oraux devraient être instruites sur la façon de
pratiquer l'auto-examen des seins. Elles devraient prévenir leur médecin dès qu'elles détectent une
masse quelconque. Un examen clinique annuel des seins est également recommandé, car si un
cancer du sein apparaît, la prise de médicaments contenant des œstrogènes peut provoquer une
progression rapide de celui-ci.
Cancer du col de l’utérus
Le plus important facteur de risque de cancer du col de l’utérus est l’infection persistante par le
virus du papillome humain (VPH). Certaines études épidémiologiques ont montré que l’utilisation
à long terme de COC pourrait contribuer davantage à l’augmentation de ce risque, mais la mesure
dans laquelle cette constatation est attribuable à des facteurs de confusion, par exemple l’examen
systématique du col de l’utérus et les comportements sexuels y compris l’utilisation de méthodes
de contraception dites de barrière, demeure controversée.
Carcinome hépatocellulaire
Le carcinome hépatocellulaire pourrait être associé aux contraceptifs oraux. Le risque semble
augmenter avec la durée d’utilisation. Toutefois, le risque de cancer du foie attribuable (soit
l’incidence excédentaire) à l’utilisation de contraceptifs oraux est très faible.
Cardiovasculaire
Facteurs prédisposant à la coronaropathie
La cigarette augmente le risque d’effets indésirables cardiovasculaires graves et la mortalité. Les
contraceptifs oraux augmentent ce risque, surtout avec l’âge. Des données scientifiques
convaincantes permettent d'établir à 35 ans la limite supérieure d'âge pour l'utilisation des
contraceptifs oraux chez les fumeuses.
D'autres femmes présentent indépendamment un risque élevé de maladies cardiovasculaires. Ce
sont les femmes atteintes de diabète, d'hypertension ou d'anomalies du métabolisme des lipides,
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ou qui ont des antécédents familiaux de ces affections. On ignore si les contraceptifs oraux
augmentent ce risque.
Chez les femmes non fumeuses et à faible risque, quel que soit leur âge, les avantages de
l'utilisation des contraceptifs oraux l'emportent sur les risques cardiovasculaires liés aux
préparations à faible teneur hormonale. Par conséquent, on peut prescrire à ces femmes des
contraceptifs oraux jusqu'à l'âge de la ménopause.
Hypertension
Les patientes qui présentent une hypertension essentielle maîtrisée peuvent prendre un
contraceptif hormonal, mais seulement sous surveillance médicale étroite. Si au cours du
traitement, il survient une élévation significative de la tension artérielle chez une femme dont la
tension artérielle initiale était normale ou chez une femme initialement hypertendue, il faut
interrompre le traitement.
Fonction endocrinienne et métabolisme
Diabète
Les contraceptifs oraux à faible teneur hormonale actuels ont un effet minime sur le métabolisme
du glucose. Les patientes diabétiques ou celles ayant des antécédents familiaux de diabète doivent
faire l’objet d’une surveillance attentive afin de déceler toute détérioration du métabolisme
glucidique. Les femmes prédisposées au diabète peuvent utiliser les contraceptifs oraux à
condition qu'elles puissent faire l'objet d'une surveillance médicale étroite. Les jeunes patientes
diabétiques dont la maladie est récente, bien maîtrisée et non associée à une hypertension ou à
d’autres atteintes vasculaires, comme des altérations du fond d’œil, doivent être examinées plus
souvent si elles prennent un contraceptif oral.
Effets sur les lipides et autres effets métaboliques
Chez une petite proportion des femmes, les contraceptifs oraux entraînent des modifications
indésirables des taux de lipides. Les femmes qui présentent une dyslipidémie non maîtrisée
doivent utiliser une méthode de contraception différente (voir aussi la section
CONTRE-
INDICATIONS
). La hausse des taux plasmatiques de triglycérides peut entraîner une pancréatite
et d’autres complications.
Gastro-intestinal
Selon les études épidémiologiques publiées, il se peut qu’il y ait un lien entre la prise d’un COC
et la survenue de la maladie de Crohn ainsi que celle de la colite ulcéreuse, bien que ce lien ne
soit pas nettement établi (17-22).
Génito-urinaire
Saignements vaginaux
Les saignements vaginaux irréguliers persistants doivent faire l’objet d’une investigation pour
exclure la possibilité d’affection sous-jacente.
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Fibromes
Les patientes qui présentent des fibromes (léiomyomes) doivent être surveillées attentivement.
Une augmentation soudaine de la taille des fibromes, une douleur et une sensibilité au toucher
nécessitent l'interruption du traitement aux contraceptifs oraux.
Hématologique
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de contraceptifs
hormonaux combinés et une augmentation du risque de maladies thrombotiques et
thromboemboliques artérielles et veineuses, comme l’infarctus du myocarde, l’AVC, la
thrombose veineuse profonde et l’embolie pulmonaire.
Des études épidémiologiques ont démontré que l’incidence de la thromboembolie veineuse (TEV)
chez les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinésà faible teneur en œstrogène
(< 50 mcg d’éthinylestradiol) est d’environ 3 à 12 cas pour 10 000 femmes-années, mais cette
estimation varie en fonction du progestatif. L’incidence est d’un à cinq cas pour 10 000 femmes-
années chez les femmes qui ne prennent pas de contraceptifs hormonaux combinés (59).
La prise de contraceptifs hormonaux combinés accroît le risque de TEV, comparativement à la
non-utilisation. L’augmentation du risque de TEV est maximale au cours de la première année
d’utilisation. Le risque augmenté de TEV associé à la prise de contraceptifs hormonaux combinés
est inférieur au risque de TEV associé à la grossesse, qui est évalué à 5 à 20 cas pour
10 000 années-femmes ou associé au post-partum, qui est estimé à 40 à 65 cas pour 10 000
annéesfemmes. Le risque est également augmenté suivant l’initiation de contraceptifs hormonaux
combinés ou suivant la reprise des mêmes ou de différents contraceptifs hormonaux combinés
après une interruption de quatre semaines ou plus. La TEV est mortelle dans 1 à 2 % des cas (23)
(59).
Plusieurs études épidémiologiques indiquent que les contraceptifs oraux de troisième génération,
y inclus ceux contenant le désogestrel, sont associés à un plus grand risque de thromboembolie
veineuse que certains contraceptifs oraux de deuxième génération. Ces études indiquent un risque
environ deux fois plus élevé, ce qui correspond à 1 à 2 cas de thromboembolie veineuse pour un
taux d’utilisation de 10 000 femmes-années. Cependant, des données provenant d’études
supplémentaires n'ont pas démontré cette différence au niveau du risque.
Très rarement, des cas de thromboses ont été signalés dans d’autres vaisseaux sanguins, comme
les veines et les artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes chez des
utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés.
Les symptômes des événements thrombotiques / thromboemboliques veineux ou artériels ou
d’accident vasculaire cérébral peuvent inclure une douleur et/ou une enflure à une seule jambe,
une douleur thoracique intense et soudaine (qu’elle irradie ou non dans le bras gauche), un
essoufflement soudain, un début soudain d’une toux, tout mal de tête inhabituel intense prolongé,
une perte soudaine partielle ou totale de la vision, une diplopie, un trouble de l’élocution ou une
aphasie, des vertiges, un collapsus avec ou sans convulsions partielles, une faiblesse ou des
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engourdissements très marqués affectant soudainement un côté ou une partie du corps, des
troubles moteurs, abdomen « aigu ».
Autres facteurs de risque de thromboembolie veineuse
D'autres facteurs de risque généraux de TEV comprennent, sans toutefois s’y limiter :
des antécédents personnels
des antécédents familiaux (comme un membre de la famille directe ayant présenté une TEV à
un âge relativement précoce). Dans les cas où une prédisposition héréditaire ou acquise à la
TEV est soupçonnée chez une femme, il faut l’adresser à un spécialiste avant de lui prescrire
des contraceptifs hormonaux combinés.
obésité grave (indice de masse corporelle > 30 kg/m
lupus érythémateux disséminé.
Le risque de TEV augmente aussi avec l’âge et le tabagisme.
Le risque de TEV peut être temporairement plus élevé en cas d’immobilisation prolongée, de
chirurgie majeure, de chirurgie à la jambe ou de traumatisme majeur. Dans de tels cas, il est
recommandé d’interrompre la prise du CHC(au moins quatre semaines avant une chirurgie
élective) et de ne le reprendre que deux semaines suivant la remobilisation complète (voir la
section
CONTRE-INDICATIONS
De plus, les patientes ayant des thrombophlébites superficielles, des varices ou qui ont une jambe
dans le plâtre doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Il n’y a pas de consensus quant au
rôle possible de ces conditions sur l’étiologie de la thromboembolie veineuse
Autres facteurs de risque de thromboembolie artérielle
Le risque de complications thromboemboliques artérielles augmente dans les cas suivants :
augmentation en âge
tabagisme (le risque augmente davantage chez les gros fumeurs qui avancent en âge, surtout
chez les femmes de plus de 35 ans)
dyslipoprotéinémies
obésité (indice de masse corporelle > 30 kg/m2)
hypertension
migraine
cardiopathie valvulaire
fibrillation auriculaire
antécédents familiaux (par exemple, une thrombose artérielle chez un membre de la famille à
un âge relativement précoce). Dans les cas où une prédisposition héréditaire est soupçonnée
chez une femme, il faut l’adresser à un spécialiste avant de lui prescrire des contraceptifs
hormonaux combinés.
Hépatique/biliaire/pancréatique
En cas de perturbations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique, la patiente peut devoir
cesser de prendre le contraceptif oral combiné jusqu’à la normalisation des marqueurs de la
fonction hépatique.
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Ictère
Chez les femmes qui ont des antécédents d’ictère, les contraceptifs oraux doivent être prescrits
avec grande prudence et sous une surveillance médicale étroite. Une cholestase liée à la prise de
contraceptifs oraux a été décrite chez des femmes qui avaient déjà présenté une cholestase liée à
la grossesse. Les femmes qui ont des antécédents de cholestase peuvent voir leur affection
réapparaître avec la prise subséquente d’un contraceptif hormonal.
L'apparition d'un prurit généralisé grave ou d'un ictère requiert l'interruption de la prise des
contraceptifs oraux jusqu'à ce que le problème soit résolu.
Si une patiente présente un ictère de type cholestatique, elle ne devrait pas recommencer l’usage
de contraceptifs oraux. Chez les femmes qui prennent un contraceptif hormonal, des
modifications de la composition de la bile peuvent survenir et une augmentation de l’incidence
des calculs biliaires a été signalée.
Affection de la vésicule biliaire
Les patientes sous contraceptifs oraux présentent un plus grand risque de présenter une affection
de la vésicule biliaire exigeant une chirurgie, au cours de la première année d’utilisation. Ce
risque peut doubler après quatre ou cinq ans d’utilisation.
Nodules hépatiques
Des nodules hépatiques (adénomes et hyperplasie nodulaire focale) ont été signalés, surtout chez
les utilisatrices de longue date des contraceptifs oraux. Bien que ces lésions soient extrêmement
rares, elles ont causé des hémorragies intra-abdominales fatales et il s’agit d’un facteur à prendre
en considération en présence d’une masse abdominale, d’une douleur abdominale aiguë ou de
signes d’hémorragie intra-abdominale.
Immunitaire
Œdème de Quincke
Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou exacerber des symptômes d’œdème de Quincke,
en particulier chez les femmes qui présentent un œdème de Quincke héréditaire (24-26).
Neurologique
Migraine et céphalée
L’apparition ou l’exacerbation d’une migraine ou la survenue de céphalées inhabituelles qui sont
récurrentes, persistantes ou intenses nécessitent l’arrêt de la prise du contraceptif hormonal et
l’évaluation de la cause. Les femmes souffrant de céphalées migraineuses qui prennent des
contraceptifs oraux pourraient présenter un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral (voir
CONTRE-INDICATIONS
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Ophtalmologique
Les femmes enceintes ou qui prennent un contraceptif oral peuvent présenter un œdème de la
cornée, ce qui peut entraîner des troubles de la vision ou diminuer la tolérance aux verres de
contact, surtout de type rigide. Les lentilles souples ne posent habituellement pas de difficulté. En
présence de changement de la vision ou d'une tolérance réduite à l'égard des lentilles, leur port
pourrait être arrêté temporairement ou de façon permanente.
Considérations péri-opératoires
Chez les femmes qui prennent un contraceptif oral, le risque de complications
thromboemboliques après une intervention chirurgicale majeure est plus élevé. Il faudrait, si
possible, interrompre l’utilisation du contraceptif oral et recourir à autre méthode de contraception
au moins un mois avant une intervention chirurgicale
MAJEURE
non urgente. Après
l’intervention chirurgicale, le retour aux contraceptifs oraux ne devrait pas se faire avant la
première menstruation qui suit la sortie de l’hôpital.
Psychiatrique
Les patientes qui ont des antécédents de troubles émotionnels, surtout de type dépressif,
pourraient être plus sujettes à des rechutes lorsqu’elles prennent un contraceptif oral. En cas de
rechute grave, le recours à une méthode alternative de contraception devrait aider à déterminer
l’existence d’un rapport de causalité. Les femmes atteintes du syndrome prémenstruel peuvent
avoir une réaction variable aux contraceptifs oraux, allant de l'atténuation des symptômes à leur
aggravation.
Rénal
Rétention hydrique
Les contraceptifs hormonaux peuvent causer un certain degré de rétention hydrique. En présence
de troubles pouvant être aggravés par la rétention hydrique, ils doivent être prescrits avec
prudence, et seulement sous surveillance étroite.
Fonction sexuelle/reproduction
Retour de la fécondité
Après l’arrêt de la contraception orale, la conception devrait être différée au moins jusqu’à ce
qu’un cycle menstruel normal soit survenu spontanément, afin que la date du début de la
grossesse puisse être déterminée. Durant cette période, une autre méthode de contraception
devrait être utilisée.
Aménorrhée
Certaines femmes peuvent ne pas présenter de saignement de retrait pendant l’intervalle sans
hormone. Si les directives de prise du contraceptif oral combiné ont été respectées, une grossesse
est peu probable. Toutefois, si une femme n’a pas respecté ces directives durant la période
précédant la première absence de saignement de retrait, ou si elle ne présente pas de saignement
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de retrait deux mois de suite, il faut écarter la possibilité d’une grossesse, avant de poursuivre la
prise du contraceptif oral combiné.
Les femmes qui ont des antécédents d’oligoménorrhée, d’aménorrhée secondaire ou de cycle
menstruel irrégulier pourraient continuer d’avoir des cycles anovulatoires ou devenir
aménorrhéiques après l’interruption du traitement à base d’œstro-progestatifs.
L’aménorrhée, surtout si elle est associée à la galactorrhée, qui persiste pendant six mois ou plus
après l’arrêt de la contraception orale, nécessite un examen attentif de la fonction hypothalamo-
hypophysaire.
Réduction de l’efficacité
L’efficacité des contraceptifs oraux combinés peut être réduite si la femme oublie de prendre des
comprimés, présente des troubles gastro-intestinaux ou prend d’autres médicaments (voir
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Peau
La prise d’un contraceptif oral combiné peut parfois causer un chloasma, surtout chez les femmes
qui ont des antécédents de masque de grossesse. Les femmes prédisposées au chloasma doivent
éviter de s’exposer au soleil ou au rayonnement ultraviolet lorsqu’elles prennent un COC.
Populations particulières
Femmes enceintes
Les femmes enceintes ne devraient pas prendre de contraceptifs oraux. Si une femme devient
enceinte pendant le traitement par RECLIPSEN
, elle doit cesser de le prendre. Toutefois, s'il y
a conception au cours de l'utilisation des contraceptifs oraux, il n'y a pas de données concluantes
indiquant que les œstrogènes et les progestatifs contenus dans les contraceptifs oraux affecteront
le développement du fœtus.
Femmes qui allaitent
Chez les femmes qui allaitent, l'utilisation des contraceptifs oraux provoque l'excrétion des
constituants hormonaux dans le lait maternel, ce qui peut en réduire la qualité et la quantité.
Certains essais publiés ont révélé que, durant l'allaitement, 0,1 % de la dose maternelle
quotidienne de lévonorgestrel (27) et 0,02 % de la dose maternelle quotidienne d'éthinylestradiol
(28) pouvaient être transférées au nouveau-né par le lait. Des effets indésirables ont été signalés
chez le nourrisson, y compris la jaunisse et l'augmentation du volume des seins (29). Il faut
recommander à la femme qui allaite d’utiliser une méthode de contraception autre que les
contraceptifs oraux jusqu’au sevrage complet de son enfant.
Enfants
L’innocuité et l’efficacité de 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol n’ont pas été
établies chez les femmes de moins de 18 ans.
L’utilisation de ce produit avant l’apparition des premières menstruations n’est pas indiquée.
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Personnes âgées
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n’est pas indiqué chez les femmes ménopausées.
Surveillance et épreuves de laboratoire
Examen physique et suivi
Avant toute utilisation de contraceptifs oraux, on doit effectuer une anamnèse et un examen
physique complets comprenant la mesure de la tension artérielle et prendre soigneusement note
des antécédents familiaux. De plus, il faut éliminer la possibilité de troubles de la coagulation si
un membre de la famille de la femme a présenté une maladie thromboembolique (p. ex.
thrombose veineuse profonde, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde) tôt dans sa
vie. Il faut aussi examiner les seins, le foie, les membres et les organes pelviens de la patiente et
faire un test de Papanicolaou (PAP) si celle-ci est sexuellement active.
Le premier examen de contrôle doit avoir lieu trois mois après le début de l'utilisation du
contraceptif oral. Par la suite, un examen doit être effectué au moins une fois par an, ou plus
fréquemment si nécessaire. L'examen annuel doit comporter les mêmes vérifications et examens
effectués au moment de l'examen initial (décrit ci-dessus) ou être conforme aux recommandations
du Groupe de travail canadien sur l'examen médical périodique.
EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu des effets indésirables du médicament
Une augmentation du risque de survenue des effets indésirables graves suivants a été associée à la
prise de contraceptifs hormonaux combinés:
anomalies congénitales
embolie pulmonaire
hémorragie cérébrale
hypertension
infarctus du myocarde
lésions neuro-oculaires (p. ex. thrombose rétinienne)
maladie de la vésicule biliaire
thromboembolie artérielle ou veineuse
thrombophlébite
thrombose cérébrale
thrombose mésentérique
tumeurs hépatiques bénignes ou malignes
Les effets indésirables suivants ont également été signalés chez les patientes qui prennent des
contraceptifs hormonaux combinés : des nausées et des vomissements, qui sont les effets
indésirables les plus fréquents, surviennent chez environ 10 % ou moins des femmes au cours du
premier cycle. En règle générale, les autres effets indésirables surviennent moins fréquemment ou
occasionnellement et comprennent :
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aménorrhée pendant et après le traitement
augmentation de la taille des léiomyomes utérins
perte de l’audition liée à l’otospongiose
candidose vaginale
cataractes
céphalées
chloasma ou mélasma qui peut persister
chorée
chorée de Sydenham
chute des cheveux
colite ulcéreuse
diarrhée
diminution de la tolérance aux glucides
diminution possible de la lactation si le contraceptif hormonal est donné immédiatement post-
partum
douleurs abdominales
dysménorrhée
éruption cutanée (allergique)
éruption hémorragique
érythème noueux
érythème polymorphe
état dépressif
étourdissements
formation de calculs biliaires
herpes gestationis
hirsutisme
hyperplasie endocervicale
hypersensibilité
hypertension
hypertriglycéridémie (augmentation du risque de pancréatite chez les utilisatrices de COC)
ictère cholestatique
ictère lié à une cholestase
insuffisance rénale
intolérance aux verres de contact
lupus érythémateux disséminé
maladie de Crohn
microrragies
migraine
modification de l’appétit
modification de la courbure de la cornée (accentuation)
modification de la tolérance au glucose ou effet sur la résistance périphérique à l’insuline
modification du flux menstruel
modifications de la libido
modifications mammaires (sensibilité, augmentation du volume des seins, sécrétion)
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nervosité
névrite optique
œdème
angioedème (les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou exacerber des symptômes
d’angioedème chez les femmes qui présentent un angioedème héréditaire)
pancréatite
troubles auditifs
pertes vaginales
phénomène de Raynaud
porphyrie
prise ou perte de poids
prurit lié à une cholestase
rhinite
saignements intermenstruels
infertilité temporaire à l’arrêt du traitement
symptômes gastro-intestinaux (tels que crampes abdominales et ballonnement)
syndrome évoquant une cystite
syndrome hémolytique et urémique
syndrome prémenstruel
thrombose rétinienne
troubles de la fonction hépatique
urticaire
vaginite
Survenue ou aggravation de conditions pour lesquelles le lien avec la prise d’un COC est
incertain
Effets indésirables du médicament observés au cours des essais cliniques
Les essais cliniques étant menés dans des conditions très particulières, les taux de survenue des
effets indésirables qui y sont observés peuvent ne pas refléter les taux observés dans la pratique
et ne doivent pas être comparés à ceux qui sont observés dans le cadre d’essais cliniques portant
sur d’autres médicaments. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui
sont tirés d’essais cliniques sont utiles pour déterminer des événements indésirables liés aux
médicaments et pour en estimer les incidences approximatives.
Parmi les 1 195 sujets, 86 % ont signalé un ou plusieurs effets indésirables. Selon les
investigateurs, la plupart de ces effets (64 %) n'étaient pas attribuables à l'utilisation de
comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol. Environ 12 % de la
population totale des participantes ont abandonné le traitement en raison d'un effet indésirable.
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RÉPARTITION GLOBALE DES EFFETS INDÉSIRABLES (EI) CLINIQUES CHEZ LES
PARTICIPANTES, TOUS LES GROUPES CONFONDUS
CATÉGORIE D'EI CLINIQUES
NOUVELLES
UTILISATRICES
n (%)
CHANGEMENT DE
CONTRACEPTIF
n (%)
TOTAL
n (%)
Total des patientes ayant participé
(100,0)
(100,0)
1194
(100,0)
Patientes ayant présenté un EI
clinique
(83,4)
(88,2)
1027
(86,0)
Patientes ayant présenté un EI
clinique grave
(3,6)
(2,7)
(3,1)
Participantes ayant présenté un EI
clinique contribuant à l’abandon du
traitement
(13,8)
(10,9)
(12,2)
Patientes ayant présenté un EI
clinique raisonnablement,
possiblement, probablement ou
définitivement lié au traitement
(35,8)
(36,5)
(36,2)
Les pourcentages sont exprimés par rapport au nombre total de patientes ayant participé.
La catégorie de participante (nouvelles utilisatrices/changement de contraceptif) n'a pu être déterminée avec
précision chez un sujet.
En tout, 145 participantes ont évoqué un EI clinique comme principale raison justifiant leur abandon du traitement.
À l'exception d’effets indésirables liés aux menstruations, aucune modification significative quant
à l'incidence des effets indésirables dans le temps n'a été signalée. Aucun effet indésirable lié au
médicament n'a été observé au cours d'examens physiques généraux ou d'examen gynécologique.
À l'examen des seins, on a constaté une diminution des nodules. Aucun changement en ce qui a
trait à l'indice de masse corporelle ou à la tension artérielle n'a été observé. La répartition des
anomalies observées lors des cytologies du col de l’utérus avant l'essai était comparable à celle
obtenue lors de la dernière visite médicale. Aucune patiente n'a obtenu des résultats d'analyses de
routine de laboratoire anormaux au point de justifier l'arrêt précoce du traitement ou
l'hospitalisation.
Des examens ophtalmologiques détaillés, y compris l'utilisation de la lampe à fente, ont été
effectués chez un sous-groupe de 28 femmes en bonne santé, avant l'essai et après 12 cycles.
Aucune baisse d'acuité visuelle n'a été signalée. Un examen ophtalmologique complet n'a pas
permis de lier quelque changement que ce soit à l’utilisation de comprimés contenant 0,150 mg de
désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol.
PRÉVALENCE DES EFFETS INDÉSIRABLES LES PLUS FRÉQUENTS
a
AU COURS DES
CYCLES
INCIDENCE AU COURS D’UN ESSAI CLINIQUE; N = 1 195 AU TOTAL (%)
-Appareil ou
système-
Cycle
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Effet indésirable
Nombre de patientes par cycle
1095
1064
1001
– Organisme en général –
Douleurs
abdominales
115 (10,5)
71 (6,7)
58 (5,8)
42 (4,9)
20 (4,3)
4 (3,5)
1 (3,3)
Asthénie
27 (2,5)
18 (1,7)
11 (1,1)
11 (1,3)
2 (0,4)
1 (0,9)
1 (3,3)
Malaise
26 (2,4)
13 (1,2)
10 (1,0)
6 (0,7)
4 (0,9)
2 (1,7)
0 (0,0)
– Système digestif –
Diarrhée
40 (3,6)
29 (2,7)
23 (2,3)
26 (3,0)
3 (0,6)
2 (1,7)
0 (0,0)
Dyspepsie
13 (1,2)
12 (1,1)
9 (0,9)
10 (1,2)
5 (1,1)
0 (0,0)
0 (0,0)
Nausées
99 (9,0)
66 (6,2)
55 (5,5)
26 (3,0)
8 (1,7)
3 (2,6)
0 (0,0)
Vomissements
25 (2,3)
22 (2,1)
21 (2,1)
16 (1,8)
4 (0,9)
0 (0,0)
1 (3,3)
– Appareil musculo-squelettique –
Douleurs dorsales
78 (7,1)
47 (4,4)
30 (3,0)
27 (3,1)
14 (3,0)
3 (2,6)
1 (3,3)
– Système nerveux / état psychiatrique –
Dépression
25 (2,3)
20 (1,9)
18 (1,8)
10 (1,2)
4 (0,9)
1 (0,9)
0 (0,0)
Étourdissements
18 (1,6)
16 (1,5)
8 (0,8)
18 (2,1)
3 (0,6)
1 (0,9)
0 (0,0)
Céphalées
389 (35,5)
286 (26,9)
220 (22,0)
191 (22,1)
87 (18,7)
19 (16,5)
5 (16,7)
Migraine
21 (1,9)
23 (2,2)
13 (1,3)
11 (1,3)
3 (0,6)
0 (0,0)
0 (0,0)
– Appareil respiratoire –
Rhinite allergique
9 (0,8)
11 (1,0)
13 (1,3)
9 (1,0)
12 (2,6)
1 (0,9)
0 (0,0)
Toux
26 (2,4)
17 (1,6)
17 (1,7)
16 (1,8)
5 (1,1)
2 (1,7)
0 (0,0)
Grippe
25 (2,3)
27 (2,5)
11 (1,1)
11 (1,3)
4 (0,9)
1 (0,9)
0 (0,0)
Pharyngite
65 (5,9)
45 (4,2)
42 (4,2)
27 (3,1)
11 (2,4)
5 (4,4)
0 (0,0)
Infection des voies
respiratoires
supérieures
93 (8,5)
86 (8,1)
63 (6,3)
52 (6,0)
20 (4,3)
7 (6,1)
1 (3,3)
– Appareil génito-urinaire –
Douleur aux seins
75 (6,8)
55 (5,2)
51 (5,1)
15 (1,7)
4 (0,9)
1 (0,9)
0 (0,0)
Dysménorrhée
323 (29,5)
155 (14,6)
121 (12,1)
88 (10,2)
49 (10,5)
8 (7,0)
5 (16,7)
Candidose vaginale
11 (1,0)
12 (1,1)
7 (0,7)
14 (1,6)
9 (1,9)
3 (2,6)
0 (0,0)
Cystite
9 (0,8)
11 (1,0)
7 (0,7)
5 (0,6)
4 (0,9)
1 (0,9)
0 (0,0)
Effets indésirables signalés chez plus de 5 % des patientes.
Effets indésirables du médicament signalés après la commercialisation du produit
Les effets indésirables les plus graves liés à l'utilisation de contraceptifs oraux combinés sont
indiqués dans la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS. D'autres effets indésirables
ayant été signalés chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés mais pour lesquels
l'association avec le produit n'a été ni confirmé ni réfuté sont
Appareil ou système
Courant / peu courant
(plus de 1/1 000)
Rare
(moins de 1/1 000)
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Appareil ou système
Courant / peu courant
(plus de 1/1 000)
Rare
(moins de 1/1 000)
Troubles du système
immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Gain pondéral, rétention hydrique
Perte pondérale
Troubles du système
nerveux
Céphalées, migraines, baisse de la libido,
état dépressif, altération de l'humeur
Augmentation de la libido
Troubles oculaires
Intolérance aux lentilles cornéennes
Troubles gastro-intestinaux
Nausées, vomissement, douleur
abdominale, diarrhées
Troubles de la peau et des
tissus sous-cutanées
Éruption cutanée, urticaire
Érythème noueux, érythème
polymorphe
Troubles du système
reproducteur et de la poitrine
Douleur aux seins, sensibilité des seins,
hypertrophie des seins
Pertes vaginales, écoulement des seins
Le terme MedDRA (version 6.1) le plus approprié a été utilisé pour décrire un effet indésirable. Quoique les synonymes et les
affections liées n’aient pas été énumérés, ils devraient également être pris en considération.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Aperçu
La prise concomitante d’un contraceptif oral et d’autres médicaments peut entraîner des
saignements intermenstruels ou modifier l’effet de l’un ou l’autre des médicaments (voir
Tableau 1 et Tableau 2). Une réduction de l'efficacité des contraceptifs oraux est plus susceptible
de se produire avec les préparations à faible teneur hormonale. Il est important de vérifier tous les
médicaments, délivrés sur ordonnance ou non, que prend une patiente avant de lui prescrire des
contraceptifs oraux.
Interactions médicament-médicament
Tableau 1 : Médicaments qui peuvent réduire l’efficacité des contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Mécanisme proposé
Prise en charge proposée
Antiacides
Réduction de l'absorption
intestinale des progestatifs.
Deux heures doivent séparer la
prise des médicaments.
Antibiotiques (30)
Ampicilline
Cotrimoxazole
Pénicilline
Trouble de la circulation
entérohépatique, accélération du
transit intestinal.
Pour un traitement de courte
durée, employer une méthode
additionnelle ou un autre
médicament. Pour un
traitement de longue durée,
utiliser une autre méthode.
Rifabutine
Rifampicine
Augmentation du métabolisme
des progestatifs. Accélération
présumée du métabolisme des
œstrogènes.
Utiliser une autre méthode.
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Tableau 1 : Médicaments qui peuvent réduire l’efficacité des contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Mécanisme proposé
Prise en charge proposée
Chloramphénicol
Métronidazole
Néomycine
Nitrofurantoïne
Sulfamides
Tétracyclines
Induction des enzymes
microsomales hépatiques.
Également, trouble de la
circulation entérohépatique.
Pour un traitement de courte
durée, utiliser une méthode
additionnelle ou un autre
médicament. Pour un
traitement de longue durée,
utiliser une autre méthode
Troléandomycine
Peut retarder le métabolisme des
contraceptifs oraux, ce qui accroît
le risque d’ictère cholostatique.
Anticonvulsivants (31-
Carbamazépine
Éthosuximide
Felbamate
Lamotrigine
Oxcarbazépine
Phénobarbital
Phénytoïne
Primidone
Topiramate
Induction des enzymes
microsomales hépatiques:
accélération du métabolisme des
œstrogènes et intensification de la
fixation du progestatif et de
l’éthinylestradiol à la protéine de
liaison des stéroïdes sexuels
(SHBG).
Utiliser un contraceptif oral à
plus forte teneur hormonale
(50 μg d’éthinylestradiol), un
autre médicament ou une autre
méthode.
Antifongiques
Griséofulvine
Stimulation possible du
métabolisme hépatique des
stéroïdes contraceptifs.
Utiliser une autre méthode.
Hypocholestérolémiants
Clofibrate
Réduction des taux sériques
élevés de triglycérides et de
cholestérol, ce qui réduit
l’efficacité des contraceptifs
oraux.
Utiliser une autre méthode.
Inhibiteurs de la
protéase du VHC
Bocéprévir
Télaprévir
À confirmer
Utiliser un autre médicament
ou une autre méthode de
contraception non hormonale.
Inhibiteurs de la protéase
du VIH (34)
Ritonavir
Induction des enzymes
microsomales hépatiques.
Utiliser un autre médicament
ou une autre méthode.
Inhibiteurs non
nucléosidiques de la
transcriptase inverse (29,
Névirapine
Induction des enzymes
microsomales hépatiques.
Utiliser un autre médicament
ou une autre méthode.
Sédatifs et hypnotiques
Barbituriques
Benzodiazépines
Hydrate de chloral
Glutéthimide
Méprobamate
Induction des enzymes
microsomales hépatiques.
Pour un traitement de courte
durée, utiliser une méthode
supplémentaire ou un autre
médicament. Pour un
traitement de longue durée,
utiliser une autre méthode ou
augmenter la dose du
contraceptif oral.
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Tableau 1 : Médicaments qui peuvent réduire l’efficacité des contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Mécanisme proposé
Prise en charge proposée
Divers médicaments
Analgésiques
Antihistaminiques
Antimigraineux
Phénylbutazone
Vitamine E
Réduction possible de l’efficacité
des contraceptifs oraux, laquelle
reste à confirmer.
Les contraceptifs oraux peuvent entraver le métabolisme d’autres médicaments, ce qui peut en
faire augmenter (p. ex. cyclosporine) ou diminuer (p. ex. lamotrigine) les concentrations
plasmatiques et tissulaires.
Tableau 2 : Modification de l’action d’autres médicaments par les contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Modification de l’action du
médicament
Prise en charge proposée
Alcool
Augmentation possible des
concentrations d'éthanol ou
d'acétaldéhyde.
À prendre avec modération
Agonistes des
récepteurs
adrénergiques
alpha-2
Clonidine
Augmentation de l’effet sédatif.
Utiliser avec prudence
Anticoagulants
Tous
Les contraceptifs oraux augmentent les
facteurs de coagulation et réduisent
l’efficacité des anticoagulants. Les
contraceptifs oraux peuvent toutefois
potentialiser l’action des anticoagulants
chez certaines patientes.
Utiliser une autre méthode.
Anticonvulsivants
Tous
Les œstrogènes peuvent accroître le
risque de convulsions.
Utiliser une autre méthode.
Lamotrigine
Des convulsions peuvent survenir par
suite de la réduction des concentrations
de lamotrigine.
Utiliser une autre méthode.
Antidiabétiques
Hypoglycémiants
oraux et insuline
Les contraceptifs oraux peuvent altérer la
tolérance au glucose et augmenter la
glycémie.
Utiliser un contraceptif oral à
faible dose d’œstrogène et de
progestatif ou une autre
méthode. Surveiller la
glycémie.
Antihypertenseurs
Guanéthidine et
méthyldopa
L’œstrogène cause une rétention sodique
et le progestatif n’a pas d’effet.
Utiliser un contraceptif oral à
faible teneur en œstrogène ou
une autre méthode.
Bêta-bloquants
Augmentation de l'effet du médicament
(réduction du métabolisme).
Adapter au besoin la dose du
médicament. Surveiller l’état
cardiovasculaire.
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Tableau 2 : Modification de l’action d’autres médicaments par les contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Modification de l’action du
médicament
Prise en charge proposée
Antipyrétiques
Acétaminophène
Augmentation du métabolisme et de la
clairance rénale.
Il se peut qu’on doive
augmenter la dose du
médicament.
Antipyridine
Troubles du métabolisme.
Réduire la dose du
médicament.
Les effets de l’AAS peuvent être réduits
par la prise à court terme d’un
contraceptif oral.
Il pourrait être nécessaire
d’augmenter la dose d’AAS
en cas de traitement prolongé
par l’AAS.
Acide
aminocaproïque
En théorie, une hypercoagulabilité peut
survenir parce que les contraceptifs
oraux augmentent les facteurs de
coagulation.
Éviter la prise concomitante.
Bêta-mimétiques
Isoprotérénol
Les œstrogènes réduisent la réponse à
ces médicaments.
Adapter au besoin la dose du
médicament. La suspension
de la prise du médicament
peut entraîner une activité
excessive du médicament.
Caféine
Les effets de la caféine peuvent être
potentialisés car les contraceptifs oraux
peuvent altérer le métabolisme hépatique
de la caféine.
À prendre avec modération
Hypocholestérolém
iants
Clofibrate
Leur action peut être bloquée par les
contraceptifs oraux. Les contraceptifs
oraux peuvent aussi augmenter le
métabolisme du clofibrate.
Il pourrait être nécessaire
d’augmenter la dose du
clofibrate.
Corticostéroïdes
Prednisone
Augmentation marquée des
concentrations sériques.
Il pourrait être nécessaire de
réduire la dose.
Cyclosporine
Peut mener à une augmentation des
concentrations de cyclosporine et à
l'hépatotoxicité.
Surveiller la fonction
hépatique. Il pourrait être
nécessaire de diminuer la
dose de cyclosporine.
Acide folique
Il a été signalé que les contraceptifs
oraux pouvaient altérer le métabolisme
des folates.
La patiente pourrait nécessiter
un apport alimentaire
additionnel ou prendre un
supplément.
Mépéridine
Augmentation possible de l'analgésie et
de la dépression du SNC en raison de la
baisse du métabolisme de la mépéridine.
Utiliser cette association avec
prudence
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Tableau 2 : Modification de l’action d’autres médicaments par les contraceptifs oraux
Classe du composé
Médicament
Modification de l’action du
médicament
Prise en charge proposée
Tranquillisants à
base de
phénothiazine
Toutes les
phénothiazines, la
réserpine et tous les
médicaments
semblables
Les œstrogènes potentialisent l’effet
hyperprolactinémiant de ces
médicaments.
Utiliser d’autres médicament
ou un contraceptif oral à plus
faible dose. En cas de
galactorrhée ou
d’hyperprolactinémie, utiliser
une autre méthode.
Sédatifs et
hypnotiques
Chlordiazépoxide
Lorazépam
Oxazépam
Diazépam
Augmentation de l’effet (augmentation
du métabolisme).
Utiliser avec prudence
Théophylline
Tous
Réduction de l’oxydation pouvant
entraîner une toxicité.
Utiliser avec prudence.
Surveiller les concentrations
de théophylline.
Antidépresseurs
tricycliques
Clomipramine
(possiblement
d’autres)
Augmentation des effets indésirables (p.
ex., dépression).
Utiliser avec prudence
Vitamine B
On a signalé que les contraceptifs oraux
pouvaient réduire les concentrations
sériques de vitamine B
La patiente pourrait nécessiter
un apport supplémentaire ou
prendre un supplément.
Plusieurs inhibiteurs de la protéase du VIH ou du VHC (p. ex. le ritonavir, le télaprévir et le
bocéprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p. ex. la névirapine) ont
été étudiés dans le cadre d’une administration concomitante par voie orale avec des contraceptifs
hormonaux combinés. Dans certains cas, on a noté des changements (augmentation et diminution)
significatifs de l’ASC (aire sous la courbe) moyenne de l’œstrogène et du progestatif et l’atteinte
potentielle du métabolisme hépatique. L’efficacité et l’innocuité des contraceptifs oraux
pourraient être altérées. Les professionnels de la santé doivent consulter la monographie de
chaque inhibiteur de la protéase du VIH et du VHC pour en savoir davantage sur les interactions
médicament-médicament.
Interactions médicament-aliment
Aucune interaction avec des aliments n'a été établie.
Interactions médicament-herbes médicinales
Les produits contenant du millepertuis (
Hypericum perforatum
) peuvent produire une induction
des enzymes hépatiques (cytochrome P
) et de la glycoprotéine p, un transporteur membranaire,
et réduire l’efficacité des stéroïdes contraceptifs. Des saignements intermenstruels peuvent aussi y
être associés.
Effets du médicament sur les épreuves de laboratoire
Les résultats des épreuves de laboratoire doivent être interprétés en tenant compte du fait que la
patiente prend des contraceptifs oraux. Ces derniers peuvent modifier les résultats des épreuves de
laboratoire suivantes :
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Épreuves de la fonction hépatique
Aspartate aminotransférase (ASAT) sérique : augmentations variables signalées.
Phosphatase alcaline et gamma-glutamyl transférase (GGT) : légère augmentation.
Tests de coagulation
Une augmentation légère des valeurs obtenues a été rapportée pour certains paramètres comme la
prothrombine et les facteurs VII, VIII, IX et X.
Épreuve de la fonction thyroïdienne
La liaison aux protéines de la thyroxine augmente comme en témoigne l'augmentation de la
concentration sérique totale de thyroxine et la diminution du T
capté sur résine.
Lipoprotéines
On peut observer de petites modifications de la fraction lipoprotéique du cholestérol; la
signification clinique n’a pas été démontrée.
Gonadotrophines
La production de LH et de FSH est supprimée par l’utilisation de contraceptifs oraux. Attendre
deux semaines après l’arrêt de la prise des contraceptifs oraux avant de mesurer ces paramètres.
Tolérance au glucose
Les résultats de l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale sont demeurés inchangés ou
ont présenté une réduction légère.
Prélèvements de tissus
Les pathologistes doivent être informés de la prise de contraceptifs oraux avant l’examen de
prélèvements obtenus par suite d’une intervention chirurgicale ou de frottis vaginaux provenant
d’un test Pap.
Bienfaits non contraceptifs des contraceptifs oraux
Outre la contraception, plusieurs bienfaits sur la santé ont été rapportés avec les contraceptifs
oraux.
1. Les contraceptifs oraux combinés réduisent l'incidence du cancer de l'endomètre et des ovaires.
2. Les contraceptifs oraux réduisent la probabilité de présenter une affection bénigne du sein, ce
qui résulte en une réduction du nombre de biopsies du sein.
3. Les contraceptifs oraux réduisent la probabilité d’apparition de kystes ovariens
fonctionnels.
4. Les utilisatrices des contraceptifs oraux perdent moins de sang au cours de leurs menstruations
et ont des cycles plus réguliers, ce qui réduit les risques d'anémie ferriprive.
5. Les contraceptifs oraux peuvent réduire la gravité de la dysménorrhée et du syndrome
prémenstruel et atténuer l'acné commune, l'hirsutisme et d'autres affections liées aux
androgènes.
6. Les contraceptifs oraux contribuent à faire diminuer l'incidence des inflammations pelviennes
aiguës et, par ce fait même, celle des grossesses ectopiques.
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7. Les contraceptifs oraux peuvent avoir des effets bénéfiques sur l'endométriose.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Les patientes doivent être avisées de lire la notice d'emballage avant de commencer le traitement
par RECLIPSEN
et toutes les fois qu'un doute survient quant à l'administration. Si des
questions supplémentaires subsistent, les patientes devraient communiquer avec leur médecin ou
le personnel de leur clinique.
Les comprimés RECLIPSEN
sont offerts selon un schéma posologique de 21 jours ou de
28 jours. Les comprimés RECLIPSEN
doivent être pris chaque jour, à peu près à la même
heure, jusqu'à ce que la plaquette soit vide. La patiente peut commencer à prendre RECLIPSEN
le jour 1 de son cycle menstruel (soit le premier jour de l’écoulement menstruel), ou le premier
dimanche après le début de ses menstruations. Si ses menstruations commencent un dimanche, la
patiente doit prendre le premier comprimé le jour même.
Posologie
RECLIPSEN
TM
21 (schéma de 21 jours) :
La patiente prend un comprimé blanc par jour
pendant 21 jours consécutifs (trois semaines), puis aucun comprimé pendant les sept jours (une
semaine) suivants. La période ne correspondant à la prise d’aucune pilule ne doit pas dépasser
sept jours consécutifs. La patiente commencera une nouvelle plaquette le huitième jour. Les
menstruations seront présentes probablement pendant les 7 jours correspondant à l’arrêt de la
prise de comprimé (il est possible que les saignements soient moins abondants et durent moins
longtemps que d’habitude).
RECLIPSEN
TM
28 (schéma de 28 jours) :
La patiente prend un comprimé blanc par jour
pendant 21 jours (trois semaines) consécutifs, puis un comprimé vert pendant les sept jours (une
semaine) suivants. La patiente commencera une nouvelle plaquette (les comprimés blancs) le
huitième jour, après avoir pris tous les comprimés verts. Elle aura probablement ses menstruations
durant la période où elle prendra les comprimés verts. Avec ce schéma, la patiente ne doit pas
passer une journée sans prendre de comprimé.
Comprimés oubliés :
La patiente devrait être avisée d'utiliser le tableau ci-dessous si elle oublie de prendre un
comprimé contraceptif ou plus. Les directives sont données en fonction du nombre de comprimés
oubliés et du moment du début de la prise des comprimés.
Cycle débutant le dimanche
Cycle débutant le Jour 1
Oubli d'un comprimé
Oubli d'un comprimé
Prenez-le aussitôt que vous vous apercevez de l'omission et
prenez le comprimé suivant à l'heure habituelle. Cela signifie
que vous pourriez prendre 2 comprimés le même jour.
Prenez-le
aussitôt
vous
vous
apercevez
l'omission et prenez le comprimé suivant à l'heure
habituelle. Cela signifie que vous pourriez prendre
2 comprimés le même jour.
RECLIPSEN
TM
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Oubli de deux comprimés de suite
Oubli de deux comprimés de suite
Deux premières semaines
Prenez deux comprimés le jour où vous constatez l'oubli et
deux comprimés le jour suivant.
Prenez ensuite un comprimé par jour jusqu’à ce que la
plaquette soit vide.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire si vous avez
des relations sexuelles au cours des sept jours après l'oubli.
Deux premières semaines
Prenez deux comprimés le jour où vous
constatez l'oubli et deux comprimés le jour
suivant.
Prenez ensuite un comprimé par jour jusqu’à ce
que la plaquette soit vide.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire
si vous avez des relations sexuelles au cours des
sept jours après l'oubli.
Troisième semaine
Continuez de prendre un comprimé par jour jusqu’au
dimanche.
Le dimanche, débarrassez-vous du reste de la plaquette de
façon sécuritaire et commencez une nouvelle plaquette le jour
même.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire si vous avez
des relations sexuelles au cours des sept jours après l'oubli.
Vous pourriez ne pas avoir de menstruations ce mois-là.
Si vous n’avez pas de menstruations deux mois de suite,
téléphonez à votre médecin ou à votre clinique.
Troisième semaine
Débarrassez-vous du reste de la plaquette de
façon sécuritaire et commencez une nouvelle
plaquette le jour même.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire
si vous avez des relations sexuelles au cours des
sept jours après l'oubli.
Vous pourriez ne pas avoir de menstruations ce
mois-là.
Si vous n’avez pas de menstruations deux mois
de suite, t
éléphonez à votre médecin ou à votre
clinique.
Oubli de trois comprimés de suite ou plus
Oubli de trois comprimés de suite ou plus
N’importe quand au cours du cycle
Continuez de prendre un comprimé par jour jusqu’au
dimanche.
Le dimanche, débarrassez-vous du reste de la plaquette de
façon sécuritaire et commencez une nouvelle plaquette le jour
même.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire si vous avez
des relations sexuelles au cours des sept jours après l'oubli.
Vous pourriez ne pas avoir de menstruations ce mois-là.
Si vous n’avez pas de menstruations deux mois de suite,
téléphonez à votre médecin ou à votre clinique.
N’importe quand au cours du cycle
Débarrassez-vous du reste de la plaquette de
façon sécuritaire et commencez une nouvelle
plaquette le jour même.
Utilisez une méthode de contraception auxiliaire
si vous avez des relations sexuelles au cours des
sept jours après l'oubli.
Vous pourriez ne pas avoir de menstruations ce
mois-là.
Si vous n’avez pas de menstruations deux mois
de suite, téléphonez à votre médecin ou à votre
clinique.
Oublier de prendre des pilules peut entraîner des microrragies ou saignements légers, même si les
pilules oubliées sont reprises plus tard. La patiente peut également avoir de légers maux
d’estomac les jours où elle prend deux comprimés pour rattraper les doses oubliées.
Si la femme oublie de prendre sa pilule à n’importe quel moment du cycle, elle pourrait devenir
enceinte. Le risque de grossesse est plus élevé lorsque la boîte est commencée en retard ou qu’une
ou plusieurs pilules sont oubliées au début ou à la fin du cycle.
RECLIPSEN
TM
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La patiente doit être avisée de toujours avoir une méthode auxiliaire de contraception (comme des
condoms en latex et un spermicide en mousse ou en gel) qu'elle peut utiliser si elle oublie de
prendre sa pilule, ainsi qu'une boîte supplémentaire, pleine.
Si la patiente oublie plus d'une pilule deux mois de suite, elle doit en aviser son médecin ou le
personnel de sa clinique. Il se pourrait qu'il faille discuter avec elle des moyens pour faciliter la
prise des pilules ou de l'utilisation d'un autre moyen de contraception.
NOTE aux patientes qui suivent le schéma thérapeutique de 28 jours (RECLIPSEN
TM
28) :
S'il leur arrive d'oublier une ou plusieurs des sept pilules vertes (sans hormones) au cours de la
quatrième semaine, elles n'ont qu'à jeter de manière sécuritaire les pilules oubliées et à continuer
de prendre une pilule chaque jour jusqu'à ce que la boîte soit vide. Il n’y a pas lieu d’utiliser une
méthode de contraception auxiliaire.
Administration
Il est recommandé de prendre RECLIPSEN
à la même heure chaque jour. On peut
recommander à la patiente d'associer la prise du comprimé avec une activité régulière comme
prendre un repas ou se coucher.
Les nouvelles utilisatrices devraient utiliser une deuxième méthode de contraception (p. ex. des
condoms en latex et un spermicide en mousse ou en gelée) durant les sept premiers jours de leur
premier cycle d'utilisation de la pilule. Elles auront ainsi une protection supplémentaire en cas
d’oubli de pilules, en attendant de s’y habituer.
La patiente doit être avisée de ne pas abandonner le traitement si des microrragies, de légers
saignements ou des maux d’estomac surviennent au cours des trois premiers mois de la prise du
contraceptif. Habituellement, la situation se corrige d'elle-même. Si tel n'est pas le cas, la patiente
devrait consulter son médecin ou le personnel de sa clinique.
Le schéma posologique ne doit pas être modifié (la patiente ne devrait pas interrompre la pilule)
même si elle n'a pas souvent de relations sexuelles.
Au moment de recevoir un traitement médical, quel qu'il soit, elle doit mentionner à son médecin
qu'elle prend des contraceptifs oraux.
En cas de vomissements
En cas de trouble gastro-intestinal grave, il se peut que le médicament ne soit pas complètement
absorbé et une méthode de contraception auxiliaire doit être utilisée. Si des vomissements
surviennent de trois à quatre heures après la prise de la pilule, respecter la marche à suivre qui est
indiquée ci-dessus. Si l'utilisatrice ne veut pas changer son horaire habituel de prise du comprimé,
elle doit prendre les comprimés supplémentaires nécessaires d'une autre plaquette.
RECLIPSEN
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Remarques particulières concernant l'administration du médicament
Quand commencer RECLIPSEN
Pas de contraceptif hormonal au cours du cycle précédent :
L'utilisatrice doit commencer à
prendre les comprimés le Jour 1 de son cycle menstruel ou le premier dimanche après le début de
ses menstruations.
En remplacement d’une autre méthode de contraception hormonale combinée (contraceptif
oral combiné [COC], anneau vaginal ou timbre transdermique) :
L'utilisatrice devrait
commencer RECLIPSEN
préférablement le jour suivant la prise de la dernière pilule active de
son COC, ou, au plus tard, le jour suivant la dernière journée sans pilule ou la prise de la dernière
pilule inactive de son cycle précédent. Si la patiente utilisait jusque-là un anneau vaginal ou un
timbre transdermique, elle doit commencer à prendre RECLIPSEN
de préférence le jour où elle
le retire, mais pas plus tard que le moment auquel elle aurait dû insérer un autre anneau ou
appliquer un autre timbre.
En remplacement d’une méthode uniquement progestative (pilule microdosée, injection,
implant contraceptif) ou d’un dispositif intra-utérin (DIU) libérant un progestatif :
patiente peut passer de la pilule microdosée à RECLIPSEN
n’importe quel jour du cycle. Les
patientes qui reçoivent des injections de progestatifs doivent commencer à prendre
RECLIPSEN
le jour prévu de l’injection suivante. Les patientes qui utilisent un implant
contraceptif ou un DIU doivent commencer RECLIPSEN
la journée du retrait du dispositif.
Dans tous les cas, on doit aviser la patiente d’utiliser une méthode de contraception
supplémentaire (méthode de barrière) pendant les sept premiers jours de la prise de
RECLIPSEN
Après un avortement au premier trimestre :
La patiente peut immédiatement commencer à
prendre RECLIPSEN
. Elle n’a ainsi pas besoin d’utiliser une méthode de contraception
supplémentaire.
Après un accouchement ou un avortement au deuxième trimestre :
Après avoir consulté son
médecin, la patiente peut commencer RECLIPSEN
de 21 à 28 jours après un accouchement ou
un avortement survenu au deuxième trimestre. Si elle commence plus tard, elle doit employer une
méthode de contraception supplémentaire (méthode de barrière) pendant les sept premiers jours
d’utilisation de RECLIPSEN
. Toutefois, si elle a déjà eu des relations sexuelles, il faut exclure
l’éventualité d’une grossesse ou attendre qu’elle ait eu ses prochaines menstruations avant de
commencer RECLIPSEN
L’augmentation du risque de TVE pendant la période postpartum doit être prise en compte quand
on recommence à prendre RECLIPSEN™
(voir la section
MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS
Pour les femmes qui allaitent, voir
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS – Femmes qui
allaitent
RECLIPSEN
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SURDOSAGE
Traitement du surdosage ou d’une ingestion accidentelle
Pour la prise en charge des cas de surdosage présumés, communiquer avec le centre antipoison
régional.
On n'a pas rapporté d'effets graves ou néfastes à la suite de l'ingestion de fortes doses de
contraceptifs oraux par de jeunes enfants. Un surdosage peut causer des nausées et provoquer des
saignements de retrait chez la femme. Il n’existe pas d’antidote et le traitement doit être
symptomatique.
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
Les contraceptifs hormonaux combinés agissent en supprimant les gonadotrophines. Ils agissent
principalement en inhibant l'ovulation, mais entraînent d’autres modifications, notamment une
diminution de la mobilité des spermatozoïdes par la modification de la consistance de la glaire
cervicale et des changements au niveau de l'endomètre pour réduire les chances d'implantation.
Des études de liaison aux récepteurs ainsi que des études chez les animaux et les humains ont
révélé que l'étonogestrel, métabolite biologiquement actif du désogestrel, combine une importante
activité progestative et une faible androgénicité intrinsèque. Le désogestrel (DSG) en association
avec l'éthinylestradiol (EE) ne compense pas l'augmentation de la SHBG (globuline se liant aux
hormones sexuelles) induite par les œstrogènes, ce qui a pour résultat des taux sériques de
testostérone libre plus faibles.
Pharmacodynamie
L'effet contraceptif des COC est le résultat d’interactions entre divers facteurs, les plus importants
étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications au niveau de la sécrétion cervicale.
Le désogestrel, composant progestatif de RECLIPSEN
, a une faible activité androgénique en
lien avec son activité progestogénique et il peut augmenter le rapport HDL/LDL et le rapport
apolipoprotéine A-1/B sans modifier le taux de HDL
. Comme pour les autres contraceptifs
oraux, ces changements du profil lipidique peuvent être associés à une augmentation des
triglycérides.
Pharmacocinétique
Le désogestrel (DSG) est rapidement et presque totalement absorbé, puis converti en 3-kéto-
désogestrel, (3-K-DSG) son métabolite biologiquement actif. À la suite d'une dose unique de
comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol, la concentration
maximale de 3-K-DSG, d'environ 6 pmol/mL, est obtenue après 1,6 heure, et l'aire sous la courbe
(ASC
0-∞
) est d’environ 59 pmol/mL.h. À l’état d'équilibre, atteint à partir du 19
jour, la
concentration maximale est d'environ 18 pmol/mL après 1,4 heure. La concentration plasmatique
minimale du 3-K-DSG à l’état d’équilibre est d’environ 4 pmol/mL et l'ASC
0-24
à l'état d’équilibre
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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s'établit à environ 161 pmol/mL
h. La biodisponibilité relative du 3-K-DSG se situe autour de
84 % et sa demi-vie d’élimination est d'environ 38 heures à l'état d’équilibre.
Les principaux métabolites, en phase I, sont le 3α-OH-désogestrel, le 3ß-OH-désogestrel et le 3α-
OH, 5α-OH-désogestrel. Ces produits de dégradation sont en partie conjugués en métabolites
polaires (métabolisme de phase II), surtout des sulfates et des glucuronides. Au bout de 24 heures,
environ 48 % du 3-K-DSG est retrouvé non modifié dans les urines.
L'éthinylestradiol (EE) est absorbé rapidement et presque complètement. Après une dose unique
de comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol, une
concentration maximale d'environ 0,3 pmol/mL d'EE est obtenue après 1,6 heure et l'ASC
0-∞
d’environ 4,9 pmol/mL.h. À l’état d'équilibre, atteint à partir du 19
jour, la concentration
maximale d'EE est d'environ 0,5 pmol/mL, et cela après approximativement 1,4 heure. La
concentration sérique minimale d'EE à l'état d’équilibre est alors d’environ 0,08 pmol/mL et
l'ASC
0-24
à l'état d’équilibre s'établit à environ 4,6 pmol/mL
.h. À l’état d'équilibre, la
biodisponibilité relative du produit se situe autour de 83 % et sa demi-vie d’élimination est
d'environ 26 heures.
L'EE est sujet à une importante conjugaison présystémique (métabolisme de phase II). La portion
qui échappe à la conjugaison au niveau de la paroi du tractus gastro-intestinal subit un
métabolisme de phase I et une conjugaison dans le foie (métabolisme de phase II). Les principaux
métabolites de phase I sont le 2-OH-éthinylestradiol et le 2-métoxy-éthinylestradiol. Les
composés conjugués (sulfates et glucuronides) de l'EE et des métabolites de phase I, excrétés dans
la bile, peuvent passer ensuite dans la circulation entérohépatique.
Absorption
Le désogestrel (DSG) est rapidement et presque totalement absorbé, puis converti en étonogestrel
(ENG), son métabolite biologiquement actif. À la suite d'une administration par voie orale, la
biodisponibilité relative du désogestrel, comparativement à la solution, telle que mesurée selon les
taux sériques d'étonogestrel, est d'environ 100 %. L'éthinylestradiol est absorbé rapidement et
presque complètement. Lorsque les produits à teneur plus faible et plus forte en désogestrel
(0,100 mg de désogestrel/0,025 mg d'éthinylestradiol et 0,150 mg de désogestrel/0,025 mg
d'éthinylestradiol) étaient comparées à la solution, la biodisponibilité relative de l'éthinylestradiol
était de 92 % et 98 % respectivement. L'effet des aliments sur la biodisponibilité des comprimés
contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol après administration par voie
orale n'a pas été évalué.
Distribution
L'étonogestrel, le métabolite actif du désogestrel, s'est lié à 98 % aux protéines, principalement à
la SHBG (globuline se liant aux hormones sexuelles). L'éthinylestradiol se lie principalement à
l'albumine plasmatique. L'éthinylestradiol ne se lie pas à la SHBG, mais induit sa synthèse. Le
désogestrel en association avec l'éthinylestradiol ne compense pas l'augmentation de la SHBG
induite par les œstrogènes, ce qui a pour résultat des taux sériques de testostérone libre plus
faibles.
RECLIPSEN
TM
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Métabolisme
Désogestrel :
Le désogestrel est rapidement et totalement métabolisé en étonogestrel par
hydroxylation dans la muqueuse intestinale et par premier passage dans le foie. Des données
résultant d'essais
in vitro
semblent indiquer que l’isoenzyme CYP2C9 du cytochrome P
joue un
rôle important dans la bioactivation du désogestrel. La métabolisation additionnelle de
l'étonogestrel en ses principaux métabolites 6β-hydroxy, étonogestrel et 6β-13éthyl-dihydroxylé
est catalysée par le CYP3A4. D'autres métabolites (p. ex., 3α-OH-désogestrel, 3β-OH-désogestrel,
et 3α-OH-5α-H-désogestrel) ont également été identifiés; ces métabolites peuvent être
transformés par conjugaison en dérivés glucuronides et sulfates.
Éthinylestradiol :
L'éthinylestradiol subit une conjugaison présystémique importante
(métabolisme de phase II). La portion qui échappe à la conjugaison au niveau de la paroi du
tractus gastro-intestinal subit un métabolisme de phase I et une conjugaison dans le foie
(métabolisme de phase II). Les principaux métabolites de phase I sont le 2-OH-éthinylestradiol et
le 2-métoxy-éthinylestradiol. Les composés conjugués (sulfates et glucuronides) de
l'éthinylestradiol et des métabolites de phase I, excrétés dans la bile, peuvent passer ensuite dans
la circulation entérohépatique.
Excrétion
L'étonogestrel et l'éthinylestradiol sont principalement éliminés dans l’urine, la bile et les fèces. À
l'état d'équilibre, au Jour 21, la demi-vie d’élimination de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol est
de 37,1 ± 14,8 heures et de 28,2 ± 10,5 heures, respectivement.
Populations particulières et états pathologiques
Race
Il n'y a aucune information indiquant les effets de l'origine ethnique sur la pharmacocinétique de
comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol.
Insuffisance hépatique
Aucune étude formelle n'a été menée dans le but d'évaluer l'effet d’atteintes hépatiques sur
l'élimination de comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol.
Toutefois, les hormones stéroïdiennes pourraient être faiblement métabolisées chez les patientes
présentant une altération de la fonction hépatique (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
–Hépatique/biliaire/pancréatique).
Insuffisance rénale
Aucune étude formelle n'a été menée dans le but d'évaluer l'effet d’atteintes rénales sur
l'élimination de comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol.
CONSERVATION ET STABILITÉ
Conservez à des températures se situant entre 15
C et 30
Gardez le produit dans un endroit sécuritaire, hors de la portée des enfants et des animaux
domestiques.
RECLIPSEN
TM
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DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION
Toute portion non utilisée du produit ainsi que tout déchet doivent être jetés selon les exigences
locales.
PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Présentation
RECLIPSEN
TM
21 :
Chaque sachet contient un distributeur thermoformé contenant
21 comprimés blancs de forme ronde. Chaque comprimé pour administration orale
renferme 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol.
RECLIPSEN
TM
28 :
Chaque sachet contient un distributeur thermoformé contenant
21 comprimés blancs de forme ronde et 7 comprimés verts, de forme ronde. Chaque
comprimé blanc pour administration orale renferme 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg
d'éthinylestradiol. Les comprimés verts pour administration orale contiennent des
ingrédients inactifs.
Composition
RECLIPSEN
21 et RECLIPSEN
28 contiennent tous deux 21 comprimés blancs, de forme
ronde, à 0,15 mg de désogestrel et 0,03 mg d'éthinylestradiol. Les ingrédients inactifs
comprennent : lactose anhydre, povidone, silice colloïdale, amidon de maïs, acide stéarique et
vitamine E.
RECLIPSEN
28 contient aussi 7 comprimés verts renfermant les ingrédients inactifs suivants :
lactose anhydre
,
cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, jaune soleil F.C.F. sur laque
d'aluminium et carmin d'indigo sur laque d'aluminium.
Conditionnement
RECLIPSEN
TM
21
Emballage à bandes operculées contenant 21 comprimés blancs renfermant des hormones. Les
comprimés sont ronds, convexes, à bords biseautés, portant l'inscription gravée en creux
« WATSON » d'un côté et « 954 » de l'autre.
RECLIPSEN
TM
28
Emballage à bandes operculées contenant 21 comprimés blancs et 7 comprimés verts. Les
comprimés renfermant des hormones sont blancs, ronds, convexes, à bords biseautés, portant
l'inscription gravée en creux « WATSON » d'un côté et « 954 » de l'autre. Les comprimés
dépourvus d'hormone sont verts, ronds, convexes, à bords biseautés, portant l'inscription gravée
en creux « WATSON » d'un côté et « P » de l'autre.
RECLIPSEN
TM
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PARTIE II: RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Substance pharmaceutique
I. Progestogène
Dénomination commune :
désogestrel
Nom chimique :
17 (α)- 13- éthyle-11-méthylène 18, 19-dinor-pregna-4-en-
20-yn-17-ol
Formule moléculaire :
Poids moléculaire :
310,48 g/mol
Formule développée :
Forme physique :
Poudre cristalline blanche
Solubilité :
Pratiquement insoluble dans l'eau, légèrement soluble dans
l'éthanol (96 %) et dans l'acétate d'éthyle, modérément
soluble dans le n-hexane
Point de fusion :
109ºC à 110ºC
Rotation spécifique :
D
est de +53º à +57º (substance desséchée)
II. Œstrogènes
Dénomination commune :
Éthinylestradiol
Nom chimique :
19-nor-17α-prégna-1,3,5(10)-triène-20-yne-3,17
-diol
9-nor-17α-prégna-1,3,5(10)-triène-20-yne-3,17-diol
19-norprégna-1,3,5(10)-triène-20-yne-3,17-diol, (17α)
Formule moléculaire :
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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Poids moléculaire :
296,41 g/mol
Formule développée :
Forme physique :
Poudre cristalline blanche à blanc crémeux.
Solubilité :
Insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool, le chloroforme,
l'éther, les huiles végétales, et dans les solutions
d'hydroxydes alcalins stabilisés.
Point de fusion :
180ºC à 186ºC
Rotation spécifique :
D
est de -28,0º à -29,5º
Constante
de dissociation (PKa) :
10,4
Coefficient de partage :
Log P = 3,7
pH :
RECLIPSEN
TM
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ESSAIS CLINIQUES
Études comparatives de biodisponibilité
Une étude randomisée, à double insu, à dose unique, portant sur deux traitements administrés
selon deux séquences et étalés sur deux périodes avec inversion de traitement, visant à comparer
la biodisponibilité de deux comprimés de désogestrel/éthinylestradiol 0,15 mg/0,03 mg d'Actavis
Pharma Company à celles de comprimés Marvelon
(désogestrel/éthinylestradiol
0,15 mg/0,03 mg) de Merck Canada Inc. a été réalisée auprès de femmes en bonne santé à jeun.
Un résumé des données sur la biodisponibilité est présenté dans les tableaux suivants.
3-kéto-désogestrel
(2 x 0,15 mg)
À partir de valeurs mesurées
Moyenne géométrique
Moyenne arithmétique (CV en %)
Paramètre
Test
Référence
(T/R) % Rapport des moyennes
géométriques
Intervalle de confiance
(h.ng/mL)
39,4
45,4 (54,3 %)
39,2
43,7 (45,6 %)
100,6
91,9-110,0
(ng/mL)
4,4 (43,6 %)
4,3 (36,7 %)
102,6
91,7-114,9
1,59 (1,00-
4,00)
2,00 (1,00-
4,00)
N=30
Produit testé : Comprimés de désogestrel/éthinylestradiol, 0,15 mg/0,03 mg, Lot n° 449724A (Watson Laboratories, Inc, USA
pour Actavis Pharma Company)
Le produit de référence:
Marvelon
(Comprimés de désogestrel/éthinylestradiol, 0,15 mg/0,03 mg), Lot n° 832708B,
commercialisés par Merck Canada Inc., acheté au Canada.
Pour T
la médiane (intervalle) est présentée
Les paramètres
et T
ne peuvent pas être estimés précisément et par conséquent ne sont pas rapportés dans le tableau ci-
dessus.
Éthinylestradiol
(2 x 0,03 mg)
À partir de valeurs mesurées
Moyenne géométrique
Moyenne arithmétique (CV en %)
Paramètre
Test
Référence
(T/R) % Rapport des moyennes
géométriques
Intervalle de
confiance
(h.pg/mL)
2396,2
2478,9 (27,7 %)
2284,1
2356,2 (24,6 %)
104,9
99,7-110,4
(ng*h/mL)
2611,9
2719,4 (28,7 %)
2489,6
2568,6 (36,1 %)
104,9
98,2 – 110,0
(pg/mL)
227,7
235,1 (25,1 %)
221,3
225,2 (19,9 %)
102,9
95,8-110,5
19,3 (30,8 %)
19,9 (30,5 %)
1,50 (0,75-2,00)
1,75 (1,00 -
3,50)
N=29
Produit testé : Comprimés de désogestrel/éthinylestradiol, 0,15 mg/0,03 mg, Lot n° 449724A (Watson Laboratories, Inc, USA
pour Actavis Pharma Company)
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Le produit de référence:
Marvelon
(Comprimés de désogestrel/éthinylestradiol, 0,15 mg/0,03 mg), Lot n° 832708B,
commercialisés par Merck Canada Inc., acheté au Canada.
Moyenne arithmétique (CV en %) seulement
Pour T
la médiane (intervalle) est présentée
Essais clinique sur l'innocuité et l'efficacité
Une vaste expérience clinique (de plus de 125 000 cycles dans le seul cadre de rapports publiés) a
permis de documenter l'efficacité des comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg
d'éthinylestradiol.
NOMBRE D'ESSAIS, NOMBRE DE PARTICIPANTES, ESTIMATION MINIMALE DE L’EXPOSITION
AU MÉDICAMENT ET NOMBRE DE GROSSESSES OBSERVÉES POUR CHAQUE GROUPE
ENVER-
GURE DE
L'ESSAI
NOMBRE
D'ESSAIS
NOMBRE TOTAL DE
PARTICIPANTES ADMISES
EXPOSITION MINIMALE
CALCULÉE AU MÉDICAMENT
de CYCLES)
NOMBRE TOTAL DE
GROSSESSES
OBSERVÉES
> 500
53 773
106 399
201 à 500
2 514
11 380
101 à 200
51 à 100
2 174
26 à 50
1 762
1 à 25
1 058
2 804
Total
59 456
125 208
Pour évaluer l’étendue de l’exposition au médicament, on a réparti de façon uniforme les participantes qui ont abandonné en
cours de route (si 60 sujets avaient abandonné au bout de six mois, on estimait 10 abandons/mois). Plusieurs essais contenaient des
données imprécises quant au nombre de participantes lors de visites subséquentes. Par conséquent, le nombre véritable de cycles
considérés est probablement plus grand.
En outre, plusieurs essais bien contrôlés ont été effectués pour évaluer l'efficacité et l’innocuité de
comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol. L'un de ces essais
comprenait 1 195 patientes et portait sur un total de 11 426 cycles menstruels.
Indice de Pearl
La valeur de l'indice de Pearl calculée chez les utilisatrices de comprimés contenant 0,150 mg
de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol se compare avantageusement à celle rapportée
pour les autres contraceptifs oraux administrés à faible dose. Dans le cadre de cette étude,
neuf participantes sont devenues enceintes. Toutes ces grossesses étaient liées à un échec
attribuable à l'utilisatrice. La valeur de l'indice de Pearl s'établit donc à 0,00.
NOMBRE DE CYCLES
INDICE DE PEARL
MÉTHODE
TOTAL
1,195
11,656
0.00
0.92
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Estimation basée sur la table de survie
Le taux cumulatif annuel des grossesses basé sur la table de survie est évalué à 1,0/100
femmes-années.
CYCLE
PATIENTES
NOMBRE DE
GROSSESSES
TAUX CUMULATIF DE
GROSSESSES/100 FEMMES
1037
0,39
0,82
0,82
1,00
1,00
1,00
1,00
Maîtrise du cycle menstruel
Au cours de l’étude, 18 participantes (1,5 %) ont abandonné le traitement à cause de
problèmes menstruels. Une absence de saignement de retrait a été notée dans 1,7 % des
cycles et des saignements intermenstruels sont survenus dans 8,0 % du total des cycles.
L'absence de saignement de retrait et les saignements intermenstruels sont survenus plus
souvent au cours des premiers cycles d'utilisation, comparativement aux cycles subséquents.
On a de plus observé plus souvent des microrragies que des métrorragies (5,6 % des cycles
vs
2,5 % des cycles).
INCIDENCE PAR CYCLE DES SAIGNEMENTS INTERMENSTRUELS (SIM) ET DE
L'ABSENCE DE SAIGNEMENT DE RETRAIT (ASR)
NOUVELLES UTILISATRICES
CHANGEMENT DE CONTRACEPTIF
Cycle
SIM (%)
ASR (%)
SIM (%)
ASR (%)
19,3
12,3
10,7
10,3
-
On définit un saignement intermenstruel (SIM) comme étant un saignement ou une microrragie qui commence
pendant la période de prise des contraceptifs et qui ne constitue pas un saignement de retrait précoce ou
prolongé;
- On définit l’absence de saignement de retrait comme étant un épisode sans saignement ou microrragie qui
commence ou se poursuit dans l’intervalle sans prise de contraceptif.
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INCIDENCE PAR CYCLE DE MÉTRORRAGIES ET DE MICRORRAGIES
NOUVELLES UTILISATRICES
CHANGEMENT DE CONTRACEPTIF
Cycle
Métrorragies (%)
Microrragies (%)
Métrorragies (%)
Microrragies (%)
17,8
11,1
- On définit une métrorragie comme étant un épisode de saignement qui se produit pendant la période de prise
des contraceptifs et qui n'est pas un saignement de retrait précoce ou prolongé.
- On définit une microrragie comme étant une faible perte sanguine qui se produit pendant la période de prise des
contraceptifs et qui n'est pas un saignement de retrait précoce ou prolongé.
Les résultats indiquent que les comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg
d'éthinylestradiol offrent généralement une excellente maîtrise des cycles et que très peu de
femmes abandonnent le traitement en raison de saignements irréguliers ou d'absence de
saignement de retrait; ces résultats sont très semblables à ceux d'autres contraceptifs oraux.
(d) Métabolisme des lipides
Des données épidémiologiques, biochimiques et autres ont permis d'établir un lien causal
largement accepté entre la maladie cardiaque ischémique et un profil lipidique/
lipoprotéinique plasmatique défavorable, spécifiquement un rapport LDL/HDL élevé. Il a
aussi été démontré que les androgènes ont un effet défavorable sur le rapport lipides/
lipoprotéines, mais que les œstrogènes ont un effet bénéfique, principalement en augmentant
le taux de HDL
et, de façon moins importante, en réduisant le taux des LDL. Les principaux
effets indésirables ou contraires à l’action bénéfique des estrogènes ont donc une importance
cruciale dans toute contraception à long terme.
Les comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol ont entraîné une
augmentation du taux de HDL-C et une réduction du taux de LDL-C, sans toutefois modifier les
taux de HDL
et d'apo B. Ils n'affectent donc pas de façon significative le rapport HDL
/LDL-C.
Comme pour les autres contraceptifs oraux, les comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et
0,030 mg d'éthinylestradiol peuvent être associés à une augmentation du taux plasmatique de
triglycérides.
NOMBRE D'ESSAIS DÉMONTRANT UN EFFET PARTICULIER SUR LE
MÉTABOLISME DES LIPOPROTÉINES APRÈS 2 À 4 MOIS D'UTILISATION
Comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et
0,030 mg d'éthinylestradiol
Cholestérol total
Aucun changement
Augmentation
Triglycérides
Aucun changement
Augmentation
LDL-C
Aucun changement
Augmentation
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NOMBRE D'ESSAIS DÉMONTRANT UN EFFET PARTICULIER SUR LE
MÉTABOLISME DES LIPOPROTÉINES APRÈS 2 À 4 MOIS D'UTILISATION
Comprimés contenant 0,150 mg de désogestrel et
0,030 mg d'éthinylestradiol
HDL-C
Réduction
Aucun changement
Augmentation
PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE
Pharmacologie chez l’animal et in vitro
Les études pharmacologiques chez l'animal et les études
in vitro
portant sur la liaison aux
récepteurs ont montré que le 3-k-désogestrel, métabolite biologiquement actif du désogestrel, est
un progestatif hautement sélectif (voir le tableau suivant), n'ayant pas d'effet œstrogénique et
n'exerçant qu'une androgénicité résiduelle.
COMPARAISON DE L’AFFINITÉ RELATIVE DU DÉSOGESTREL, DU 3-K-
DÉSOGESTREL ET DE LA PROGESTÉRONE POUR LES RÉCEPTEURS DE LA
PROGESTÉRONE DANS LE CYTOSOL UTÉRIN*
MYOMÈTRE (LAPIN)
MYOMÈTRE (HUMAIN)
Désogestrel
3-k-désogestrel
Progestérone
*Les affinités ont été établies à 4NC, en utilisant le standard de référence 16α-éthyle-21-hydroxy-9-nor-pregn-4-ene-3,20-dione
Le désogestrel et ses métabolites, autres que le 3-k-désogestrel et le 3-k-5α-H-désogestrel,
présentent une affinité minimale pour les récepteurs androgéniques, comparativement à la
dihydrotestostérone, telle qu’évaluée dans des cellules MCF-7 intactes. L’affinité du 3-k-
désogestrel et du 3-k-5α-H-désogestrel est d’environ 1/10 de celle de la 5α-dihydrotestostérone,
suggérant une faible activité androgénique. L’affinité du 3-k-désogestrel pour les récepteurs
androgéniques dans les cellules MCF-7 intactes, était également significativement inférieure à
celle des autres progestogènes.
« L'indice de sélectivité » (rapport d’affinité pour les récepteurs progestogènes/androgènes) du 3-
k-désogestrel dans les cellules MCF-7 intactes est plus élevé que celui des autres progestogènes.
Administré oralement à des rats orchidectomisés, le désogestrel a une activité androgénique
faible, équivalant à un rapport d’environ 0,05 par rapport à celle de la 17α-méthyl-testostérone, si
on utilise le test de Herschberger.
Pharmacologie chez l'humain
Après une administration orale de désogestrel, on peut observer les principaux effets anti-
gonadotrophiques et progestatifs du produit, notamment la suppression de l'axe hypothalamo-
hypophyso-gonadique, la transformation à l’état sécrétoire de l’endomètre sensibilisé par des
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œstrogènes, l’altération du taux de pénétration du sperme et la modification de la glaire cervicale
(filance).
L'endomètre
femme
ayant
utilisé
comprimés
contenant
0,150
désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol
pendant de longues périodes conserve son homogénéité
et présente les caractéristiques d'un tissu en phase lutéale du cycle menstruel.
TOXICOLOGIE
Études de toxicité aiguë
On a mené des études de toxicité aiguë chez des rats et des souris en utilisant des doses uniques
de désogestrel seul ou de désogestrel en association avec de l'éthinylestradiol afin de déterminer
les limites supérieures de tolérance chez ces animaux et d'y observer les signes spécifiques de
toxicité. Les deux composés étaient administrés oralement par gavage ou par voie intrapéritonéale
sous forme de suspensions aqueuses. La dose orale de 2 000 mg/kg était environ 6 x 10
fois
supérieure à la dose clinique prévue chez l'humain. Quant à la dose intrapéritonéale, elle était de
500 mg/kg. Pour les expériences combinant le désogestrel et l'éthinylestradiol, on a utilisé des
groupes de dix mâles et de dix femelles et pour celles avec le désogestrel seul, des groupes de six
mâles et de six femelles. La réaction des animaux a été observée pendant sept jours avant de
procéder à des nécropsies.
Aucun animal n'est mort au cours des études effectuées par voie orale ou intrapéritonéale. Les
souris et les rats qui avaient reçu le ou les produits par voie orale ont présenté de façon temporaire
une activité réduite, un certain manque de coordination motrice, une consommation réduite
d’aliments, ainsi que d'autres signes non spécifiques liés à la forte dose administrée. On a observé
les mêmes effets chez les souris et les rats qui avaient reçu les produits par voie intrapéritonéale.
L'apparition de sérites (irritations péritonéales localisées) qui a pu être associée à ces produits a
été observée.
Ces résultats sont en accord avec les données qui ont déjà été publiées concernant d’autres
contraceptifs stéroïdiens, indiquant que les contraceptifs stéroïdiens présentent généralement un
faible taux de toxicité, au cours des études de toxicité aiguë avec des doses uniques chez les
animaux.
Études de toxicité avec doses multiples
Les études de toxicité avec doses multiples avaient pour but de déterminer si l'administration
orale à long terme de désogestrel seul ou en association avec l'éthinylestradiol à des souris, à des
rats, à des chiens et à des singes entraînait des effets indésirables réversibles ou non et si elle
provoquait l'apparition de néoplasies bénignes ou malignes. Le désogestrel et l'éthinylestradiol ont
été utilisés dans un rapport 2,5/1 dans la plupart des études de toxicité et de tumorigénicité avec
doses multiples et dans un rapport de 5/1 pour les études de 52 semaines, 104 semaines et 3 ans
chez les chiens et les singes. Les composés évalués étaient administrés par gavage chez les souris
et les rats, sous forme de comprimés ou de capsules chez les chiens, et sous forme de boisson
gazeuse ou par intubation chez les singes.
Le protocole de chacune de ces études était typique de ceux utilisés pour les études de toxicité
avec doses multiples en général. Les doses administrées dans la plupart des études avec doses
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multiples et de tumorigénicité chez les souris, rats et chiens étaient de 2 fois, 20 fois et 200 fois
supérieures à la dose prévue chez l'humain. Dans les études de courte durée, la durée du
traitement est de 26 ou 52 semaines, avec une période de récupération de 4 à 13 semaines prévue
dans le protocole de l’étude. Pour les études s'étendant sur 52 semaines, 104 semaines et 3 ans
chez les chiens et les singes, les doses administrées étaient 1, 10 ou 25 fois supérieures et 2, 10 et
50 fois supérieures, respectivement, à la dose chez l'humain.
Le tableau suivant décrit la durée de l’étude, les espèces animales utilisées et les composés évalués.
Études de toxicité avec doses multiples
Durée
Espèce
Médicaments
Dose (mg/kg)
n
52 semaines
rat, chien
DSG + EE*
0,005 + 0,002
0,05 + 0,02
0,5 + 0,2
70,14
chien
DSG + EE
0,003 + 0,0006
0,03 + 0,006
0,075 + 0,015
singe
DSG + EE
0,006+0,0012
0,03 +0,006
0,15 +0,03
80 semaines
souris
DSG + EE
voir
104 semaines
chien
singe
DSG + EE
DSG + EE
DSG + EE
voir
voir
voir
3 ans
chien
singe
DSG + EE
DSG + EE
voir
voir
26 semaines
rat, chien
0,00625
0,0625
0,625
64,14
52 semaines
rat, chien
0,005
0,05
60,12
81 semaines
souris
voir
104 semaines
voir
*DSG = désogestrel EE = éthinylestradiol
L’étude de 52 semaines combinant le désogestrel et l'éthinylestradiol chez le rat n’a révélé aucun
effet direct sur la mortalité, associé au traitement. Les signes cliniques dus au traitement
comprenaient l'alopécie et une réduction de la taille des testicules, surtout chez les animaux qui
avaient reçu la dose élevée. Ces effets étaient réversibles à l’arrêt du traitement. Le gain de poids
et/ou la diminution de la consommation d’aliments étaient présents dans les deux sexes, chez les
animaux qui recevaient la dose intermédiaire ou la dose la plus élevée. Une altération du temps de
céphaline activée, de l’hémoglobine et de l’hématocrite a été observée, ainsi qu’une diminution
du nombre de neutrophiles et de lymphocytes. De tels changements se produisent souvent dans ce
type d’études et ils sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Aucun changement
inhabituel n’a été observé au niveau des épreuves sanguines et urinaires. Une diminution des
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protéines urinaires proportionnelle aux doses administrées chez les mâles qui pourrait être
imputable à l'atrophie des organes sexuels secondaires a été observée.
Le changement de poids de certains organes était conforme à ce qui a été observé avec d'autres
contraceptifs oraux combinés. Le poids du foie avait augmenté après 26 et 52 semaines, surtout
chez les animaux ayant reçu la dose intermédiaire ou la dose élevée; les testicules, les épididymes,
la prostate, les vésicules séminales, les ovaires, l'utérus, les surrénales et l'hypophyse ont été
également affectés par le traitement.
Les changements microscopiques au niveau des tissus comprenaient : la vacuolisation
hépatocytaire avec, parfois des foyers d'hyperplasie hépatocellulaire surtout dans le cas des doses
élevées; une augmentation de la pigmentation jaunâtre de l'épithélium tubulaire du cortex rénal
liée à la dose et une augmentation des concrétions minéralisées chez les mâles ayant reçu des
doses élevées; atrophie des testicules, des épididymes, de la prostate et des vésicules séminales;
diminution ou absence du corps jaune dans les ovaires; hyalinisation ou hyperplasie de
l'endomètre utérin; kératinisation accélérée au niveau du vagin chez les femelles ayant reçu des
doses élevées; hypertrophie ou hyperplasie du cortex surrénalien avec télangiectasies
sinusoïdales; hypertrophie/hyperplasie du lobe antérieur de l'hypophyse, surtout après
52 semaines chez les animaux ayant reçu des doses élevées.
Un temps de retrait de huit semaines a permis d'observer une réversibilité partielle des principaux
effets enregistrés. Si la durée avait été plus longue, on aurait probablement assisté à un retour à la
normale de tous les paramètres modifiés. On a noté une augmentation de l'incidence de néoplasies
mammaires bénignes chez tous les groupes d'animaux traités.
Dans l’étude de 52 semaines chez les chiens, le désogestrel et l'éthinylestradiol ont été administrés
par voie orale dans une proportion de 2,5/1 sous forme de comprimés. Dans trois cas, une
mortalité liée à la dose élevée est survenue. En effet, deux femelles sont mortes et une autre a dû
être euthanasiée
in extremis
. La cause de décès ou de morbidité était une péritonite consécutive à
une pyométrite perforante. Les signes cliniques observés comprenaient un épaississement et un
repliement typiques de la peau avec alopécie, une interruption du cycle œstral avec tuméfaction
des organes génitaux externes chez les femelles, un écoulement vaginal chez celles qui recevaient
des doses élevées, un relâchement de l'enveloppe pénienne avec réduction du volume des
testicules chez les mâles, un tissu mammaire augmenté et/ou sécrétoire chez les femelles, la
présence de deux nodules temporaires (un cas, dose intermédiaire), puis d'un nodule temporaire et
d'un nodule persistant (un cas, dose élevée) dans les glandes mammaires. Le nodule persistant
était présent dans une zone hyperplasique.
Les changements de certains paramètres hématologiques, paramètres de la coagulation,
paramètres biochimiques sanguins et urinaires, correspondaient à ceux qu'on relève généralement
avec ce type de composés. Les modifications du poids ou des caractéristiques
histomorphologiques du foie et des organes sexuels primaires et secondaires ont surtout été
observées chez les animaux qui recevaient les doses élevées. Tous ces changements étaient
attribuables aux propriétés hormonales du médicament.
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Chez les singes, les études de toxicité avec doses multiples ont utilisé des doses de désogestrel et
d'éthinylestradiol dans un rapport de 5/1 pendant 21 jours, suivies d'une période sans médicament
de 7 jours. Les données de 12 mois n’ont révélé aucun résultat clinique, clinicopathologique et
histomorphologique inattendu. Des changements hormonaux typiques liés aux doses administrées
sont apparus, par exemple : diminution de la taille du corps jaune, glandes mammaires de type
sécrétoire, augmentation du mucus endocervical, diminution de l'épaisseur de l'endomètre avec
changements au niveau de l'activité sécrétoire, diminution liée à la dose de l'épaisseur de
l'épithélium vaginal et augmentation du poids de l'hypophyse.
Les études portant sur l'administration du désogestrel seul en doses multiples à des rats et à des
chiens ont révélé moins d'altérations des organes sexuels primaires et secondaires ainsi que des
autres tissus périphériques hormono-sensibles.
Chez les rats, en l'absence d'éthinylestradiol dans le composé administré, on a obtenu les effets
progestatifs escomptés après 26 et 52 semaines, notamment : modification sécrétoire de
l'endomètre utérin, mucification de l'épithélium vaginal, hyperplasie glandulaire légère des
glandes mammaires et réduction du poids de l'hypophyse. Dans la portion de l’étude qui a duré
52 semaines, on a noté un faible nombre de cas de néoplasies bénignes ou malignes, mais aucune
de celles-ci n’avait un lien de causalité avec le composé évalué.
Les études de toxicité de doses multiples de désogestrel seul effectuées chez des chiens n'ont
donné aucun changement inhabituel ou inattendu après 26 semaines. Chez ceux d'entre eux qui
avaient reçu la dose élevée, le poids du foie avait augmenté, mais cela était surtout dû à l'effet
progestogénique, soit l’accroissement de la réserve de glycogène. Chez les femelles, l'utérus avait
également augmenté de volume et de poids, du fait de la stimulation de l'endomètre par les
hormones et il n’y avait pas de follicules matures, ni de corps jaune dans les ovaires. Le poids de
la prostate avait légèrement diminué chez les mâles qui avaient reçu la dose élevée. Le
développement lobulaire des glandes mammaires était accéléré chez les femelles recevant la dose
intermédiaire ou la dose élevée.
Dans le segment de 52 semaines de l’étude chez les chiens ayant reçu du désogestrel seul, les
changements observés étaient comparables à ceux observés après 26 semaines; cependant, de
petits nodules mammaires (5 mm ou moins) occasionnels ont été détectés chez un sujet témoin,
chez un chien qui recevait une faible dose, chez un autre qui recevait une dose intermédiaire et
chez quatre des chiens qui recevaient la dose élevée. Ces nodules ont disparus chez le sujet
témoin, de même que chez deux des quatre chiens ayant reçu la dose élevée. Les nodules
persistants se sont révélés non néoplasiques et étaient soit de petits ganglions lymphatiques
superficiels, soit des canaux dilatés. La stimulation utérine avait augmenté après 52 semaines,
sans toutefois provoquer la mort d'aucun animal.
Quatre études de toxicité avec doses multiples d’une durée pouvant atteindre deux ans ont été
menées chez des rats, des chiens et des singes. L’association désogestrel + éthinylestradiol a été
évaluée chez des rats, des singes et des chiens, alors que le désogestrel seul a été évalué chez des
rats.
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On n'a noté aucun indice de réaction néoplasique chez les rats lorsque le désogestrel était
administré seul. Cependant, on a remarqué la présence accrue de néoplasies mammaires bénignes
dans tous les groupes ayant reçu l'association désogestrel + éthinylestradiol. Les autres
changements cliniques, clinicopathologiques et histopathologiques observés étaient attribuables
aux effets hormonaux du désogestrel seul ou du désogestrel en association à l'éthinylestradiol.
Dans l'étude de deux ans chez le chien, le désogestrel et l'éthinylestradiol ont été administrés dans
un rapport de 5/1. Le composé évalué a été administré à des doses 1, 10 et 25 fois supérieures à la
dose normale chez l'humain pendant 21 jours, suivi d'une période d’arrêt de 7 jours. On a ainsi
noté les changements suivants : suppression du cycle œstral chez les animaux recevant la dose
intermédiaire ou la dose élevée, incidence accrue de développement des glandes mammaires et
activité sécrétoire analogue à celle observée en phase metœstrus normale d'un cycle, diminution
de la phosphatase alcaline chez les animaux recevant la dose élevée et foyer unique d'hyperplasie
épithéliale ductale chez un de ceux qui recevaient la dose faible. Aucun effet tumorigénique n'a
été observé.
L’étude de deux ans avec le désogestrel + l'éthinylestradiol chez les singes a produit les
changements hormonaux normalement attendus. L'activité menstruelle et ovarienne était réduite
chez les animaux recevant la dose élevée. L'activité sécrétoire des glandes mammaires a
augmenté de façon proportionnelle à la dose chez les animaux qui recevaient la dose intermédiaire
ou la dose élevée. Les autres changements hormonaux comprenaient : augmentation du
fibrinogène et du temps de céphaline activée, diminution de la PPT et de la phosphatase alcaline;
augmentation des taux de triglycérides et de cholestérol; diminution de l'albumine chez les singes
recevant la dose intermédiaire ou la dose élevée; stimulation (dose intermédiaire et élevée) ou
inhibition de l'endomètre (quelques animaux recevant la dose élevée); augmentation des
acidophiles et diminution des basophiles dans l'hypophyse des animaux recevant la dose
intermédiaire ou la dose élevée. Toutes ces observations correspondent aux effets des
contraceptifs stéroïdiens décrits chez les singes.
Des études de tumorigénicité des doses multiples ont aussi été réalisées chez la souris (80 et
81 semaines) et le rat (2 ans), avec respectivement, le désogestrel + l'éthinylestradiol et le
désogestrel seul. Le traitement associant le désogestrel + l'éthinylestradiol chez la souris a
entraîné un taux de mortalité plus élevé dû principalement à une incidence accrue de tumeurs
hypophysaires chez les souris traitées, surtout observables chez celles qui avaient reçu la dose
élevée. D'autres modifications non néoplasiques sont survenues et restaient en-deçà des limites
observées pour ce type de composé. Le désogestrel administré seul chez la souris n'a pas
remarquablement affecté le taux de mortalité et n’a pas affecté la tumorigénicité.
On a également observé chez les rats ayant reçu le désogestrel + l'éthinylestradiol une légère
augmentation du taux de mortalité à dose élevée et une augmentation du nombre de néoplasies
hypophysaires et mammaires proportionnelle à la dose; cette augmentation était surtout
attribuable à la composante éthinylestradiol.
Le désogestrel administré seul chez le rat n'a pas augmenté le taux de mortalité et pourrait même
l'avoir abaissé légèrement. L'incidence des tumeurs mammaires et hypophysaires a également
quelque peu diminué avec la dose élevée. Ces résultats contredisent ceux obtenus au terme de
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l’étude de 104 semaines chez les rats avec le désogestrel + l'éthinylestradiol où les écarts observés
avaient été considérés comme attribuables à la composante éthinylestradiol.
Des études de trois ans ont été menées chez des chiens beagle et des singes Rhésus ayant reçu
l’association désogestrel + éthinylestradiol. Au cours de l’étude, des singes ont été euthanasiés
après un et deux ans et des chiens après deux ans. Aucune réaction tumorigénique n'a été
observée. Le traitement a entraîné un développement lobulo-alvéolaire des glandes mammaires
chez les chiens, avec peu de changement quant à leur activité sécrétoire; ce qui est un effet
hormonal attendu. Les autres changements tissulaires, décrits dans le rapport intérimaire de deux
ans, qui se limitait aux organes sexuels primaires et secondaires, étaient liés aux effets hormonaux
de contraceptifs oraux combinés.
L'étude de 3 ans chez les singes, au cours de laquelle des animaux ont été sacrifiés après un an et
deux ans, n’a révélé aucun effet tumorigène. Les changements observés, décrits dans le rapport
intérimaire de deux ans, correspondaient aux effets hormonaux des contraceptifs oraux combinés
et comprenaient des effets sur le cycle menstruel, la glaire cervicale et la morphologie de
l'endomètre.
Études de toxicité sur la reproduction
Les études non cliniques de toxicité sur la reproduction comprenaient 11 études chez le rat et
2 études chez le lapin. Le désogestrel a été étudié seul ou en association avec l'éthinylestradiol.
Ces études avaient pour objectif d'évaluer si la substance testée avait un effet, quel qu’il soit, sur
la fonction de reproduction, y compris : la fertilité et le rendement reproductif, la tératogénicité et
l'embryotoxicité, de même que les effets périnataux et postnataux observés chez la progéniture.
Quatre études de toxicité (segment I) sur la reproduction ont été effectuées chez les rats; dont une
portait sur l’association désogestrel + éthinylestradiol et trois sur le désogestrel seul. L’étude
associant les deux composantes et menée avec des doses de 0,5 mg/kg/jour de désogestrel et de
0,2 mg/kg/jour d'éthinylestradiol n’a permis d’observer aucun effet indésirable sur la fréquence
d'accouplement et sur le rendement de grossesse chez les femelles de la génération F
, ni sur le
nombre, les caractéristiques anatomiques, le développement et la fertilité des membres de la
génération suivante.
Les effets du désogestrel seul ont été examinés chez des rats Sprague Dawley et des rats CFY. On
a dû effectuer une étude supplémentaire avec des rats Sprague Dawley après avoir observé une
augmentation de la microphtalmie dans la progéniture des rates de la lignée CFY ayant reçu le
désogestrel. Aucune augmentation de la microphtalmie n’a été observée dans la deuxième étude
chez les rats Sprague Dawley. La déficience semblait donc plutôt liée à la souche. Dans les trois
études, l'effet contraceptif du désogestrel s'est avéré réversible. Le traitement à des doses
contraceptives ou inférieures à la dose contraceptive n'a entraîné aucun effet ultérieur grave sur
les femelles, ni sur leur progéniture.
Une étude de fertilité et d'embryotoxicité suite à l'administration du désogestrel +
d'éthinylestradiol à des doses entraînant une infertilité complète, partielle ou nulle a été menée
chez les rats. L'administration quotidienne, ininterrompue, avant et pendant la gestation, de
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désogestrel + d'éthinylestradiol, à des doses inférieures à la dose contraceptive, a réduit le nombre
de ratons mais n'a pas affecté la qualité de la progéniture F
Des études (segment II) sur l'embryotoxicité du produit suivant le protocole classique, avec une
administration exclusivement lors de la gestation et de l'organogenèse ont été réalisées chez des
rats et des lapins. Au total, 5 études ont été réalisées dont 3 portaient sur le désogestrel seul et 2
sur l’association désogestrel + éthinylestradiol.
L'association désogestrel + éthinylestradiol évaluée à dose élevée chez le rat et le lapin a entraîné
une toxicité maternelle et une embryolétalité; par contre, à des doses plus faibles, on n'a pas noté
de réaction indésirable chez les femelles gestantes, ni d'effet décelable quant au déroulement de la
gestation, à la mortalité embryonnaire ou à la morphologie fœtale.
Le désogestrel seul a été évalué chez des rats Sprague Dawley et CFY, et des lapins. Les fortes
doses (2 à 8 mg/kg) de désogestrel ont entraîné une toxicité maternelle chez les rats et des doses
de 2 à 4 mg/kg ont provoqué des avortements chez les lapins. Des doses plus faibles n'ont eu
aucun effet décelable sur le déroulement de la gestation, la mortalité embryonnaire et la
morphologie fœtale, chez les rats comme chez les lapins.
Les effets du désogestrel seul, lorsqu'administré plus tard durant la grossesse, ont été évalués chez
les rats. L'administration de doses pouvant atteindre 4 mg/kg/jour entre le 14
et le 20
jour de
gestation n'a causé ni masculinisation des fœtus femelles, ni féminisation des fœtus mâles.
Des études de segment III, visant à évaluer l’effet possible du produit sur le développement péri-
et postnatal en raison du passage du médicament dans le lait maternel, ont été menées avec le
désogestrel, seul ou en association avec l’éthinylestradiol. Le traitement associant le désogestrel +
l’éthinylestradiol a entraîné une baisse de la consommation d’aliments par les femelles ayant reçu
la dose intermédiaire ou la dose élevée. Il y a eu un retard de croissance de la progéniture qui a
persisté jusqu'au sevrage, dans le groupe de celles qui ont reçu la dose élevée, mais il n’y a eu
aucun effet particulier sur le développement physique des rejetons, ni avant ni après leur sevrage.
La fertilité de la progéniture F
n'a pas été affectée. Le désogestrel seul n'a eu aucun effet chez les
femelles traitées, ni sur le gain de poids ou le développement physique des petits. La fertilité des
animaux de la génération F
était comparable à celle des sujets témoins appartenant à cette
génération.
Études de mutagénicité
Le test d’Ames et le test du micronucleus chez le rat ont été réalisés avec le désogestrel, seul ou
en association avec l’éthinylestradiol. Les résultats de ces épreuves ont démontré que ni le
désogestrel seul, ni l’association avec l’éthinylestradiol n'entraînaient d’effet mutagène.
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septembre 2011
.
http://www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm299305.htm
RECLIPSEN
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Monographie de produit
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Monographie de produit de MARVELON
21 et MARVELON
28 (0,15 mg désogestrel et
0,03 mg d’éthinylestradiol),
Merck Canada Inc., Québec. Numéro de contrôle de la
présentation : 177986; Date de révision : le 10 février 2015.
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
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Monographie de produit
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PARTIE III: RENSEIGNEMENTS POUR LE
CONSOMMATEUR
Pr
RECLIPSEN
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21 et
Pr
RECLIPSEN
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28
Comprimés de désogestrel et d'éthinylestradiol, USP
(0,150 mg de désogestrel et 0,030 mg d'éthinylestradiol)
Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie
d’une « monographie de produit » publiée par suite de
l’approbation pour la vente au Canada de RECLIPSEN
TM
,
et s’adresse tout particulièrement au consommateur. Le
présent dépliant est un résumé et ne donne pas tous les
renseignements au sujet de RECLIPSEN
TM
. Pour toute
question au sujet de ce médicament, communiquez avec
votre médecin ou votre pharmacien.
AU SUJET DE CE MÉDICAMENT
Les raisons d’utiliser ce médicament :
Pour prévenir la grossesse.
Les effets de ce médicament :
RECLIPSEN
est un contraceptif hormonal combiné en
raison du fait qu’il contient deux hormones sexuelles
féminines (désogestrel et éthinylestradiol). Il est présenté
sous forme de comprimé; c'est donc une pilule
anticonceptionnelle ou un contraceptif oral. Il s’est révélé
très efficace pour prévenir la grossesse lorsqu’il est utilisé
conformément aux directives du médecin. Une grossesse
comporte toujours plus de risques que la prise de pilules
anticonceptionnelles, sauf chez les fumeuses de plus de
35 ans.
Les contraceptifs hormonaux combinés agissent de deux
façons :
ils inhibent la libération mensuelle d’un ovule par les
ovaires;
ils modifient le mucus produit par le col de l’utérus, ce
qui ralentit le déplacement des spermatozoïdes dans le
mucus et au niveau de l’utérus.
Efficacité des pilules anticonceptionnelles
L’efficacité des pilules anticonceptionnelles combinées
dans la prévention de la grossesse est de plus de 99 pour
cent si :
la pilule est
PRISE CONFORMÉMEMENT AUX
DIRECTIVES DU MÉDECIN
, et
elle contient 20 microgrammes ou plus d’œstrogène
Un taux d’efficacité de 99 pour cent veut dire que si
100 femmes prenaient des pilules anticonceptionnelles
pendant un an, une femme deviendrait enceinte.
Si la pilule n’est pas prise correctement, le risque de
grossesse est plus élevé.
Autres moyens de prévenir la grossesse
Il existe d’autres méthodes de contraception, mais elles
sont en général moins efficaces que les pilules
anticonceptionnelles. Quand elles sont utilisées
correctement, ces autres méthodes sont toutefois
suffisamment efficaces pour beaucoup de femmes.
Le tableau ci-dessous donne les taux de grossesse observés
pour diverses méthodes de contraception ainsi que
l’absence de méthode de contraception. Les taux indiqués
représentent le nombre de femmes sur 100 qui
deviendraient enceintes au cours d’une période d’un an.
Nombre de grossesses pour 100 femmes par année :
Pilule combinée
moins de 1 à 2
Dispositif intra-utérin (DIU)
moins de 1 à 6
Condom avec mousse ou gel spermicide
1 à 6
Pilule microdosée
3 à 6
Condom
2 à 12
Diaphragme avec mousse ou gel spermicide 3 à 18
Spermicide
3 à 21
Éponge avec spermicide
3 à 28
Cape cervicale avec spermicide
5 à 18
Abstinence périodique
2 à 20
Aucune contraception
60 à 85
Les taux de grossesse varient grandement parce que toutes
les femmes n’utilisent pas les diverses méthodes avec
autant de soin ni de régularité (cette observation ne
s’applique pas aux DIU, qui sont implantés dans l’utérus).
Les femmes qui utilisent leurs contraceptifs de façon
régulière peuvent s’attendre à des taux de grossesse se
situant vers la limite inférieure, tandis que les autres auront
des taux se situant vers le milieu de l’intervalle.
L’utilisation efficace de méthodes de contraception autres
que les pilules anticonceptionnelles et les DIU exige plus
d’efforts que la prise d’un seul comprimé tous les jours. De
nombreux couples utilisent toutefois ces autres méthodes
avec succès.
Les circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce
médicament :
Les contraceptifs hormonaux combinés ne conviennent pas
à toutes les femmes. Chez un petit nombre de femmes, des
effets secondaires graves peuvent survenir. Votre médecin
peut vous conseiller si vous souffrez d’un trouble
quelconque qui vous exposerait à un risque. La pilule
anticonceptionnelle doit toujours être prise sous
surveillance médicale.
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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Vous ne devez pas prendre RECLIPSEN
TM
si vous
présentez ou avez déjà présenté un des troubles suivants :
caillots de sang dans les jambes, les poumons, les yeux
ou ailleurs ou thrombophlébite (inflammation des
veines);
accident vasculaire cérébral (AVC), crise cardiaque ou
maladie coronarienne (p. ex., angine de poitrine), ou
trouble qui pourrait être un signe avant-coureur d’AVC
(comme un accident ischémique transitoire ou un léger
AVC réversible);
maladie des valvules cardiaques accompagnée de
complications;
hypertension grave;
diabète accompagné de complications;
anomalies connues du système de coagulation sanguine
qui accroissent le risque de formation de caillots de
sang;
taux très élevé de cholestérol ou de triglycérides dans le
sang;
vous fumez;
migraines;
chirurgie majeure prévue;
nécessité de garder le lit pendant une longue période;
jaunisse (coloration jaune des yeux ou de la peau),
maladie grave du foie et votre foie ne fonctionne pas
encore normalement;
tumeur(s) au foie;
cancer du sein ou de l’utérus ou autre cancer
œstrogénodépendant connu ou soupçonné;
saignement vaginal inhabituel et inexpliqué;
perte de la vue causée par une maladie des vaisseaux
sanguins des yeux;
vous êtes enceinte ou croyez l’être;
pancréatite (inflammation du pancréas) associée à des
taux élevés de matières grasses dans le sang;
allergie (hypersensibilité) à l’éthinylestradiol, au
désogestrel ou à l’un des autres ingrédients de
RECLIPSEN
(voir
Les
ingrédients médicinaux
Les ingrédients non médicinaux
Les ingrédients médicinaux :
désogestrel et éthinylestradiol
Les ingrédients non médicinaux:
Les ingrédients inactifs comprennent :
lactose anhydre,
povidone, silice sublimée, amidon de maïs, acide stéarique
et vitamine E.
RECLIPSEN
28 renferme également 7 comprimés verts
contenant les ingrédients inactifs suivants : lactose anhydre,
cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, jaune
soleil F.C.F. sur laque d'aluminium et carmin d’indigo sur
laque d’aluminium.
La présentation :
RECLIPSEN
21 : Chaque plaquette alvéolée contient
21 comprimés blancs de forme ronde. Chaque comprimé
blanc destiné à la voie orale renferme 0,15 mg de
désogestrel et 0,03 mg d'éthinylestradiol.
RECLIPSEN
28 : Chaque plaquette alvéolée contient
21 comprimés blancs de forme ronde et 7 comprimés verts
de forme ronde. Chaque comprimé blanc pour
administration orale renferme 0,15 mg de désogestrel et
0,03 mg d'éthinylestradiol. Les comprimés verts
contiennent des ingrédients inactifs.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantes
La cigarette augmente le risque d’effets indésirables graves
sur le cœur et les vaisseaux sanguins. Ce risque augmente
avec l’âge et devient important chez les utilisatrices de
contraceptifs hormonaux âgées de plus de 35 ans et en
fonction du nombre de cigarettes fumées. C’est pourquoi
les fumeuses de plus de 35 ans ne doivent pas utiliser de
contraceptifs oraux combinés, y compris RECLIPSEN™.
Les contraceptifs hormonaux combinés
NE CONFÈRENT
AUCUNE PROTECTION
contre les infections
sexuellement transmissibles (IST), y compris le VIH/sida.
Pour la protection contre les IST, on recommande
l’utilisation de condoms en latex
EN MÊME TEMPS
les contraceptifs oraux.
AVANT d’utiliser RECLIPSEN
TM
, consultez votre
médecin ou un pharmacien dans les cas suivants :
vous êtes fumeuse;
vous avez un excès de poids;
vous avez déjà eu une maladie des seins (p. ex., bosses
dans les seins) ou avez des antécédents familiaux de
cancer du sein;
vous êtes atteinte d’hypertension;
vous avez un taux de cholestérol élevé;
vous êtes atteinte de diabète;
vous avez une maladie du cœur ou des reins;
vous avez des antécédents de convulsions/d’épilepsie;
vous avez des antécédents de dépression;
vous avez des antécédents de maladie du foie ou de
jaunisse;
vous portez des verres de contact;
vous avez des fibromes utérins (tumeurs bénignes de
l’utérus);
vous pourriez être enceinte ou vous allaitez;
vous souffrez de lupus érythémateux disséminé;
vous souffrez d’une maladie inflammatoire de l’intestin
telle que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse;
vous souffrez du syndrome hémolytique et urémique;
vous êtes drépanocytaire;
vous avez des problèmes des valvules cardiaques et (ou)
un rythme cardiaque irrégulier;
on vous a dit que vous souffrez d’un trouble appelé
œdème de Quincke héréditaire ou avez déjà présenté
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
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une enflure de parties du corps comme les mains, les
pieds, le visage ou les voies respiratoires.
vous avez récemment accouché
Si vous avez des antécédents familiaux de caillot de sang,
de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral, vous
devez le dire à votre médecin.
Si vous consultez un autre médecin, dites-lui que vous
prenez RECLIPSEN
Si vous devez subir des épreuves de laboratoire, vous devez
le dire à votre médecin, car les contraceptifs hormonaux
peuvent modifier les résultats de certaines épreuves
sanguines.
Si vous devez subir une chirurgie
MAJEURE
ou si votre
capacité à vous déplacer est limitée pendant une longue
période, vous devez aussi en aviser votre médecin. Il vous
dira de cesser de prendre RECLIPSEN
quatre semaines
avant la chirurgie et de ne pas prendre RECLIPSEN
pendant un certain temps après la chirurgie ou pendant la
période où vous devrez garder le lit.
RECLIPSEN
ne doit être pris que sous la surveillance
d’un médecin et un suivi régulier s’impose pour que les
effets secondaires qui y sont associés puissent être détectés.
Au cours des consultations, le médecin pourrait prendre
votre pression sanguine et vous faire un examen des seins
et un examen gynécologique, y compris un test Pap.
Consultez votre médecin dans les trois mois suivant
l’examen initial et, par la suite, au moins une fois par
année. Ne prenez RECLIPSEN
que sur l’avis de votre
médecin et suivez attentivement toutes ses directives. Il est
important que vous preniez la pilule anticonceptionnelle tel
que prescrit, sans quoi vous pourriez devenir enceinte.
Si votre médecin et vous décidez que, dans votre cas, les
avantages de RECLIPSEN
TM
l’emportent sur les
risques liés à son utilisation, vous devez tenir compte de
ce qui suit.
RISQUES LIÉS À L'UTILISATION DE
CONTRACEPTIFS HORMONAUX COMBINÉS
1. Troubles circulatoires (y compris caillots de sang
dans les jambes, les poumons, le cœur, les yeux ou le
cerveau)
La formation de caillots de sang est l’effet secondaire
grave le plus courant des pilules anticonceptionnelles.
Le risque de formation de caillots de sang est
particulièrement élevé au cours de la première année de
la prise d’un contraceptif hormonal. Le risque est aussi
plus élevé si vous recommencez à prendre un
contraceptif hormonal (le même produit ou un produit
différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.
Des caillots peuvent se former dans de nombreuses
régions du corps.
Soyez vigilantes et téléphonez sans tarder à votre
médecin si un des signes et symptômes ci-dessous
d’effets indésirables graves survient :
Douleur vive à la poitrine, toux avec expectoration de
sang ou essoufflement soudain, symptômes pouvant
témoigner de la présence d’un caillot de sang dans un
poumon.
Douleur et (ou) enflure d’un mollet, symptômes
pouvant témoigner de la présence d’un caillot de
sang dans une jambe.
Douleur thoracique constrictive ou sensation
d’oppression, symptômes pouvant témoigner d’une
crise cardiaque.
Mal de tête intense et soudain ou qui s’aggrave,
vomissements, étourdissements ou évanouissement,
troubles de la vue ou de la parole ou faiblesse ou
engourdissement d’un bras ou d’une jambe,
symptômes pouvant témoigner d’un accident
vasculaire cérébral.
Perte soudaine de la vue, partielle ou totale,
symptôme pouvant témoigner d’un caillot de sang
dans un œil.
Tous les troubles ci-dessus peuvent être mortels ou
invalidants. Il arrive aussi dans de rares cas qu’un caillot
se forme dans un vaisseau sanguin de l’œil, entraînant la
cécité ou une diminution de l’acuité visuelle, ou dans un
vaisseau sanguin qui alimente un bras ou une jambe,
entraînant une atteinte au membre ou une perte de son
usage.
Les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux
ont un risque plus élevé de développer un caillot de
sang. Ce risque n’est toutefois pas aussi élevé que
durantla grossesse. Le risque de caillot semble
augmenter lorsque la dose d’œstrogènes utilisée est plus
élevée.
Il est donc important de prendre la plus faible
dose d’œstrogènes possible.
2. Cancer du sein
Les plus importants facteurs de risque de cancer du sein
sont le vieillissement et les antécédents familiaux
marqués de cancer du sein (mère ou sœur). Les autres
facteurs de risque établis comprennent l’obésité, le fait
de n’avoir pas eu d’enfant et une première grossesse à
un âge avancé.
Certaines femmes qui prennent une pilule
anticonceptionnelle courent un risque accru de présenter
un cancer du sein avant la ménopause, laquelle survient
vers l’âge de 50 ans. Cela peut être le cas des femmes
qui prennent la pilule anticonceptionnelle depuis
longtemps (plus de huit ans) ou qui ont commencé tôt à
prendre la pilule anticonceptionnelle. Chez certaines
femmes, la pilule anticonceptionnelle peut accélérer la
progression d’un cancer du sein existant non
diagnostiqué. Quand il est diagnostiqué tôt, cependant,
l’effet du cancer du sein sur l’espérance de vie de la
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
Page 55 of 61
femme peut être réduit. Les risques liés à la prise de
pilules anticonceptionnelles semblent toutefois faibles;
un examen annuel des seins est recommandé pour toutes
les femmes.
INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DE VOTRE
MÉDECIN POUR DES CONSEILS ET DES
INSTRUCTIONS SUR L’AUTO-EXAMEN
RÉGULIER DES SEINS.
3. Cancer du col de l’utérus
Certaines études font état d’une augmentation de la
fréquence du cancer du col de l’utérus chez les femmes
qui prennent un contraceptif hormonal, bien que cela ait
pu être attribuable à d’autres facteurs que la prise d’un
contraceptif oral. Cependant, il existe un nombre
insuffisant de données à ce sujet pour exclure la
possibilité que les contraceptifs oraux puissent causer ce
type de cancer.
On pense que le plus important facteur de risque de
cancer du col de l’utérus serait une infection chronique
au virus du papillome humain (VPH). Chez les femmes
qui utilisent des contraceptifs oraux combinés (COC)
pendant longtemps, le risque de cancer du col de l'utérus
est légèrement plus élevé. Ce résultat pourrait ne pas
être attribuable à la pilule elle-même, mais à certains
comportements sexuels et à d'autres facteurs.
4. Tumeurs au foie
La prise à court et à long terme de pilules
anticonceptionnelles a aussi été associée à la croissance
de tumeurs du foie et de lésions hépatiques (p. ex.,
hépatite, anomalie de la fonction hépatique). Ces
tumeurs sont
extrêmement
rares.
Communiquez sans tarder avec votre médecin en cas de
nausées, de vomissements, de douleur abdominale
intense ou de masse abdominale.
5. Affection de la vésicule biliaire
Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux courent un
plus grand risque d’avoir une affection de la vésicule
biliaire nécessitant une chirurgie au cours de la première
année d’utilisation. Le risque peut doubler après quatre
ou cinq années d’utilisation.
6. Utilisation pendant la grossesse
Les femmes enceintes ne doivent pas prendre de pilules
anticonceptionnelles. Les pilules n'empêcheront pas la
grossesse de suivre son cours. Rien ne donne toutefois à
penser que la pilule anticonceptionnelle puisse porter
atteinte au fœtus. Votre médecin pourra vous renseigner
sur les risques pour le fœtus de la prise de tout
médicament pendant la grossesse.
7. Utilisation après une grossesse, une fausse-couche ou
un avortement
Dans votre cas, le risque de formation de caillots
sanguins sera plus élevé. Votre médecin vous
conseillera quant au délai à respecter avant de
commencer à prendre RECLIPSEN
après un
accouchement, une fausse-couche ou un avortement
thérapeutique.
8. Grossesse après l’arrêt de la prise de
RECLIPSEN
TM
Vous aurez vos menstruations quand vous cesserez de
prendre RECLIPSEN
. Vous devez attendre les
menstruations suivantes, soit quatre à six semaines,
avant de devenir enceinte. Ainsi, la date du début de la
grossesse pourra être déterminée avec plus d’exactitude.
Votre médecin pourra vous recommander une méthode
de contraception à utiliser dans l’intervalle.
9. Utilisation pendant l’allaitement
Si vous allaitez, consultez votre médecin avant de
commencer à prendre la pilule anticonceptionnelle. Des
effets indésirables ont été signalés chez le nourrisson, y
compris une coloration jaune de la peau (jaunisse) et
l’augmentation du volume des seins. Vous devez utiliser
une autre méthode de contraception. Généralement,
l’utilisation de contraceptifs oraux n’est pas
recommandée tant que la mère n'a pas complètement
sevré son enfant.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Certains médicaments peuvent interagir avec
contraceptifs hormonaux combinés
et les empêcher de
fonctionner correctement, les rendant ainsi moins
efficaces à prévenir la grossesse ou causant des
saignements inattendus (microrragies ou saignements
intermenstruels)
. Si vous prenez ou avez récemment pris
d’autres médicaments, même des médicaments en vente
libre ou des produits à base d’herbes médicinales, vous
devez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
Vous devez aussi prévenir tout médecin ou dentiste qui
vous prescrit un autre médicament (ou le pharmacien qui en
exécute l’ordonnance) que vous prenez RECLIPSEN
. Ils
pourront vous dire si vous devez utiliser une méthode de
contraception supplémentaire et, le cas échéant, pendant
combien de temps.
Les médicaments qui peuvent interagir avec
RECLIPSEN
TM
comprennent :
les médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie (p. ex.,
primidone, phénytoïne, barbituriques, carbamazépine,
oxcarbazépine, topiramate, felbamate);
les médicaments utilisés pour traiter la tuberculose ;
(p. ex., rifampicine, rifabutine);
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
Page 56 of 61
les médicaments utilisés pour traiter l’infection à VIH
ou le SIDA (p. ex., ritonavir) et le virus de l’hépatite C
(p. ex., bocéprévir, télaprévir);
les antibiotiques (p. ex., pénicillines, tétracyclines,
métronidazole) utilisés pour traiter les maladies
infectieuses;
les antifongiques (p. ex., griséofulvine);
les hypocholestérolémiants (p. ex., clofibrate);
les anticoagulants (médicaments pour fluidifier le
sang);
le millepertuis, un remède de phytothérapie;
les antihypertenseurs (pour réduire la tension artérielle
élevée);
les antidiabétiques et l’insuline (contre le diabète);
la prednisone;
les sédatifs et les hypnotiques (p. ex., benzodiazépines,
barbituriques, hydrate de chloral, glutéthimide,
méprobamate);
les antidépresseurs (p. ex., clomipramine);
d'autres médicaments, comme la phénylbutazone, les
antihistaminiques, les médicaments contre la douleur,
les antimigraineux
certains suppléments nutritionnels (p. ex., vitamine E
et vitamine B
la cyclosporine;
les antiacides (prenez-les deux heures avant ou après la
prise de RECLIPSEN
RECLIPSEN
peut aussi entraver l’action d’autres
médicaments.
Cette liste d’interactions médicamenteuses avec
RECLIPSEN
TM
n’est pas complète. Adressez-vous à votre
médecin pour obtenir d’autres renseignements sur les
interactions médicamenteuses.
UTILISATION APPROPRIÉE DE CE
MÉDICAMENT
Dose habituelle :
COMMENT PRENDRE RECLIPSEN
TM
–
INFORMATION DESTINÉE AUX UTILISATRICES :
LISEZ LES PRÉSENTES DIRECTIVES :
avant de commencer à prendre les comprimés, et
chaque fois que vous n’êtes pas sûre de savoir
quoi faire.
2
VÉRIFIEZ LA PLAQUETTE
pour savoir si elle
contient 21 ou 28 comprimés :
PLAQUETTE DE 21 COMPRIMÉS : prise d’un
des 21 comprimés actifs (contenant des hormones)
chaque jour pendant trois semaines, puis aucun
comprimé pendant une semaine.
PLAQUETTE DE 28 COMPRIMÉS : prise d’un
des 21 comprimés actifs (contenant des hormones)
chaque jour pendant trois semaines, puis d’un des
7 comprimés « aide-mémoire » (ne contenant pas
d’hormones) chaque jour pendant une semaine.
EXAMINEZ AUSSI
la plaquette pour savoir : 1) où
commencer et 2) l’ordre dans lequel les comprimés doivent
être pris.
3
. Vous devriez utiliser une deuxième méthode de
contraception (p. ex., des condoms en latex et un
spermicide en mousse ou en gel) pour les 7
premiers jours du premier cycle d’utilisation du
contraceptif. Il s’agit là d’une méthode d’appoint, au
cas où vous oublieriez de prendre les comprimés, le
temps de vous y habituer
4
. Lorsque vous devez recevoir un traitement médical,
quel qu’il soit, assurez-vous de dire à votre médecin
que vous prenez des contraceptifs oraux.
5
AU COURS DES TROIS PREMIERS MOIS
D’UTILISATION, DE NOMBREUSES FEMMES
ONT DE LÉGERS SAIGNEMENTS OU
PEUVENT AVOIR DES MAUX D’ESTOMAC.
Si vous vous sentez mal, n’arrêtez pas de prendre vos
comprimés; habituellement, la situation se corrige
d’elle-même. Si la situation ne s’améliore pas,
consultez votre médecin ou le personnel de votre
clinique.
6
LE FAIT D’OMETTRE DE PRENDRE DES
COMPRIMÉS PEUT ÉGALEMENT CAUSER
DE LÉGERS SAIGNEMENTS,
même si vous
prenez plus tard les comprimés oubliés. Vous pourriez
également avoir de légers maux d’estomac les jours
où vous prenez deux comprimés pour compenser un
oubli.
7
SI VOUS OUBLIEZ DE PRENDRE UN
COMPRIMÉ À UN MOMENT QUELCONQUE
DU CYCLE, VOUS POURRIEZ DEVENIR
ENCEINTE. LE RISQUE DE GROSSESSE EST
PLUS ÉLEVÉ :
lorsque vous commencez une plaquette en retard; ou
lorsque vous oubliez de prendre des comprimés au
début ou à la toute fin de la plaquette.
8.
ASSUREZ-VOUS DE TOUJOURS AVOIR SOUS
LA MAIN :
UNE MÉTHODE AUXILIAIRE DE
CONTRACEPTION
(comme des condoms en
latex et un spermicide en mousse ou en gel) que
vous pourrez utiliser si vous omettez de prendre
vos comprimés, et
UNE PLAQUETTE NON ENTAMÉE DE
COMPRIMÉS ADDITIONNELS.
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
Page 57 of 61
9
SI VOUS AVEZ DES VOMISSEMENTS OU DE
LA DIARRHÉE, OU SI VOUS PRENEZ DES
MÉDICAMENTS,
comme des antibiotiques, vos
comprimés pourraient ne pas être aussi efficaces qu’ils
le devraient. Utilisez une méthode auxiliaire, comme
des condoms en latex et un spermicide en mousse ou
en gel, jusqu’à ce que vous puissiez consulter votre
médecin ou le personnel de votre clinique.
10
SI VOUS OUBLIEZ PLUS D’UN COMPRIMÉ
DEUX MOIS DE SUITE,
parlez à votre médecin ou
au personnel de votre clinique de moyens qui
pourraient vous faciliter la prise des comprimés ou de
l’utilisation d’une autre méthode de contraception.
11
SI VOUS AVEZ D’AUTRES QUESTIONS,
TÉLÉPHONEZ À VOTRE MÉDECIN OU AU
PERSONNEL DE VOTRE CLINIQUE.
QUAND COMMENCER LA PREMIÈRE
PLAQUETTE DE COMPRIMÉS
LISEZ ATTENTIVEMENT LES DIRECTIVES
SUIVANTES
avant de commencer à prendre vos comprimés et
chaque fois que vous ne savez pas quoi faire.
Consultez votre médecin ou le personnel de votre clinique
pour décider avec eux de la meilleure journée pour
commencer à prendre votre première plaquette de
comprimés. Vous prendrez vos comprimés selon un schéma
de 21 jours ou selon un schéma de 28 jours.
A.
RECLIPSEN
TM
21 – SCHÉMA
THÉRAPEUTIQUE DE 21 JOURS
Avec ce type de contraceptif oral, vous prenez des
comprimés pendant 21 jours, puis vous ne prenez aucun
comprimé pendant sept jours. Il est indispensable que vous
n’interrompiez pas la prise de comprimés pendant plus de
sept jours d’affilée.
1.
LE PREMIER JOUR DE VOS
MENSTRUATIONS (SAIGNEMENTS) EST
LE JOUR 1 DE VOTRE CYCLE.
Votre
médecin peut vous conseiller de commencer à
prendre
vos comprimés le Jour 1 de votre cycle ou
le premier dimanche après le début de vos
menstruations. Si vos menstruations commencent
un dimanche, commencez
vos comprimés ce jour-
là.
2.
La plaquette alvéolée se présente sous forme pré-
imprimée pour commencer le dimanche. Si votre
médecin vous a indiqué de commencer à prendre
vos comprimés le DIMANCHE suivant le début
de vos menstruations ou vous a indiqué de
commencer à prendre vos comprimés le premier
jour de vos menstruations et que ce jour est un
DIMANCHE, allez aux directives numéro 4.
3.
Pour un début le Jour 1 : Si vous commencez à
prendre vos comprimés un autre jour que le
DIMANCHE, une autre bande d’étiquettes
journalières vous a été fournie. Choisissez la
bande d'étiquettes journalières qui commence par
le premier jour de vos menstruations et placez-la
sur le distributeur, à l’endroit où les jours de la
semaine sont pré-imprimés.
4.
Le premier comprimé blanc que vous prendrez est
indiqué par la flèche noire DÉBUT.
5.
Poussez sur le premier comprimé blanc avec votre
pouce et votre index. Le comprimé sortira par une
alvéole à l’arrière de la plaquette.
6.
Prenez un comprimé à peu près à la même heure
chaque
jour pendant 21 jours;
ENSUITE, NE
PRENEZ PAS DE COMPRIMÉS PENDANT
SEPT JOURS
. Le huitième jour, commencez une
nouvelle plaquette de comprimés.
Vous aurez
probablement des menstruations durant les sept
jours sans comprimés. (Il se peut que vos
saignements soient alors moins abondants et
durent moins longtemps que vos menstruations
habituelles.)
B.
RECLIPSEN
TM
28 – SCHÉMA
THÉRAPEUTIQUE DE 28 JOURS
Ce schéma prévoit la prise de 21 comprimés qui
contiennent des hormones et de 7 comprimés qui n’en
contiennent pas.
Aucun contraceptif hormonal utilisé au cours du dernier
mois
LE PREMIER JOUR DE VOS
MENSTRUATIONS (SAIGNEMENTS) EST LE
JOUR 1 DU CYCLE. Votre médecin peut vous
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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conseiller de commencer à prendre le comprimé le
premier jour ou le premier dimanche qui suit le
début de vos menstruations. Si vos menstruations
commencent un dimanche, commencez à prendre
vos comprimés ce jour-là.
La plaquette alvéolée se présente sous forme pré-
imprimée pour débuter le dimanche. Si votre
médecin vous a indiqué de commencer à prendre
vos comprimés le DIMANCHE suivant le début
de vos menstruations, ou vous a indiqué de
commencer à prendre vos comprimés le premier
jour de vos menstruations et que ce jour est un
DIMANCHE, allez aux directives numéro 4.
Pour un début le Jour 1 : Si vous commencez à
prendre les comprimés un autre jour que le
DIMANCHE, une autre bande d’étiquettes
journalières vous a été fournie. Choisissez la
bande d’étiquettes journalières qui commence par
le premier jour de vos menstruations et placez-la
sur le distributeur, à l’endroit où les jours de la
semaine sont pré-imprimés.
Le premier comprimé blanc que vous prendrez est
indiqué par la flèche noire DÉBUT.
Poussez sur le premier comprimé blanc avec votre
pouce ou votre index. Le comprimé sortira par une
alvéole à l’arrière de la plaquette.
Continuez à prendre les comprimés blancs en
ordre (suivez les flèches).
Une fois que vous avez pris tous les 21 comprimés
blancs, prenez un comprimé vert par jour pendant
7 jours. Pendant ce temps, vos menstruations
devraient commencer.
Prenez un comprimé à peu près à la même heure
chaque jour pendant 28 jours.
Une fois que vous avez pris tous les comprimés
verts, commencez une nouvelle plaquette de
comprimés le jour suivant, SANS OMETTRE
D’EN PRENDRE CHAQUE JOUR, même si vos
menstruations ne sont pas encore terminées.
Remplacement d’un autre contraceptif hormonal combiné
(contraceptif oral combiné ou COC, anneau vaginal ou
timbre transdermique)
L’utilisatrice devrait commencer RECLIPSEN
préférence le jour suivant la prise du dernier comprimé actif
de son COC, ou, au plus tard, le jour suivant la dernière
journée sans comprimé ou de la prise du dernier comprimé
inactif de son cycle précédent. Si la patiente utilisait
jusque-là un anneau vaginal ou un timbre transdermique,
elle doit commencer à prendre
RECLIPSEN
TM
préférence le jour où elle le retire, mais pas plus tard que le
moment auquel elle aurait dû insérer un autre anneau ou
appliquer un autre timbre.
Remplacement d’une méthode uniquement progestative
(pilule microdosée, injection, implant contraceptif) ou
d’un dispositif intra-utérin (DIU) libérant un progestatif
L'utilisatrice peut remplacer la pilule microdosée par
RECLIPSEN
n’importe quel jour du cycle; un implant
contraceptif ou un DIU peut être remplacé la journée de son
retrait, un contraceptif injectable au jour prévu de la
prochaine injection. Dans tous ces cas, il faut aviser
l’utilisatrice d’utiliser une méthode de contraception
auxiliaire, dite barrière, pendant les sept premiers jours de
la prise du nouveau contraceptif par voie orale.
Après un avortement au premier trimestre
L’utilisatrice peut commencer immédiatement. Elle n’a
ainsi pas besoin d’utiliser une méthode de contraception
supplémentaire.
Après un accouchement ou un avortement au deuxième
trimestre
Pour les femmes qui allaitent, voir la rubrique MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS – Femmes qui allaitent.
Les femmes doivent être avisées de commencer entre 21 et
28 jours après l’accouchement ou l’avortement du
deuxième trimestre. Lorsqu’elle commence plus tard, la
femme doit être avisée d'utiliser en plus une méthode de
barrière pendant les 7 premiers jours après avoir commencé
la prise des comprimés. Toutefois, si elle a déjà eu des
relations sexuelles, il faut confirmer l’absence de grossesse
avant de commencer à prendre le contraceptif oral combiné
ou attendre d’avoir ses prochaines menstruations pour
commencer le traitement.
PENDANT LE CYCLE
PRENEZ UN COMPRIMÉ À PEU PRÈS À LA
MÊME HEURE CHAQUE JOUR JUSQU’À CE
QUE LA PLAQUETTE SOIT VIDE.
Essayez d’associer la prise de votre comprimé à
une activité régulière comme un repas ou le fait
d’aller au lit.
Ne sautez pas de comprimés même si vous avez
des saignements entre les menstruations ou que
vous avez des nausées.
Ne sautez pas de comprimés même si vous n’avez
pas de relations sexuelles fréquentes.
LORSQUE VOUS AVEZ PRIS TOUS LES
COMPRIMÉS D’UNE PLAQUETTE
21 COMPRIMÉS
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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ATTENDEZ SEPT JOURS
avant de commencer la
prochaine plaquette de comprimés. Vous aurez vos
menstruations durant cette semaine-là.
28 COMPRIMÉS
Commencez la prochaine plaquette
LE JOUR
SUIVANT
. Prenez un comprimé par jour. Ne laissez
passer aucun jour entre les plaquettes.
Surdosage :
Un surdosage peut causer des nausées, des vomissements,
une sensibilité des seins, des étourdissements, des douleurs
abdominales et de la fatigue ou de la somnolence. Des
saignements de retrait peuvent survenir chez certaines
femmes.
En cas de surdosage, communiquez immédiatement avec
votre médecin, votre pharmacien ou le centre antipoison de
votre région.
Dose oubliée :
Le tableau qui suit résume les mesures à prendre en cas
d’oubli d’une ou de plusieurs pilules anticonceptionnelles.
Faites correspondre le nombre de comprimés oubliés et le
moment où vous commencez à prendre le comprimé en
fonction du type de distributeur que vous avez (21 ou 28
pilules).
DÉBUT LE DIMANCHE
DÉBUT LE JOUR 1
OUBLI D’UN
COMPRIMÉ
OUBLI D’UN
COMPRIMÉ
Prenez-le aussitôt que vous
vous apercevez de l’oubli et
prenez le comprimé suivant
à l’heure habituelle. Cela
signifie que vous pourriez
prendre 2 comprimés le
même jour.
Prenez-le aussitôt que vous
vous apercevez de l’oubli et
prenez le comprimé suivant
à l’heure habituelle. Cela
signifie que vous pourriez
prendre 2 comprimés le
même jour.
OUBLI DE DEUX
COMPRIMÉS DE SUITE
OUBLI DE DEUX
COMPRIMÉS DE SUITE
DÉBUT LE DIMANCHE
DÉBUT LE JOUR 1
Deux premières semaines
1. Prenez deux comprimés
le jour où vous constatez
l’oubli et deux
comprimés le jour
suivant.
2. Prenez ensuite un
comprimé par jour
jusqu’à ce que le
distributeur soit vide.
3. Utilisez une méthode de
contraception auxiliaire si
vous avez des relations
sexuelles au cours des
sept jours après l’oubli.
Deux premières semaines
1. Prenez deux comprimés
le jour où vous constatez
l’oubli et deux
comprimés le jour
suivant.
2. Prenez ensuite un
comprimé par jour
jusqu’à ce que le
distributeur soit vide.
3. Utilisez une méthode de
contraception auxiliaire si
vous avez des relations
sexuelles au cours des
sept jours après l’oubli.
Troisième semaine
1. Continuez de prendre un
comprimé par jour
jusqu’au dimanche.
2. Le dimanche, jetez la
plaquette de façon
sécuritaire et entamez-en
une autre.
3. Utilisez une méthode de
contraception auxiliaire si
vous avez des relations
sexuelles au cours des
sept jours après l’oubli.
4. Vous pourriez ne pas
avoir de menstruations ce
mois-là.
SI VOUS N’ÊTES PAS
MENSTRUÉE 2 MOIS
DE SUITE,
COMMUNIQUEZ AVEC
VOTRE MÉDECIN OU
LE PERSONNEL DE
VOTRE CLINIQUE.
Troisième semaine
1. Jetez la plaquette de
façon sécuritaire et
entamez-en une autre le
jour même.
2. Utilisez une méthode de
contraception auxiliaire si
vous avez des relations
sexuelles au cours des
sept jours après l’oubli.
3. Vous pourriez ne pas
avoir de menstruations ce
mois-là.
SI VOUS N’ÊTES PAS
MENSTRUÉE 2 MOIS
DE SUITE,
COMMUNIQUEZ AVEC
VOTRE MÉDECIN OU
LE PERSONNEL DE
VOTRE CLINIQUE.
REMARQUE : PLAQUETTE DE 28 JOURS –
Si vous
oubliez de prendre certains des sept comprimés « aide-
mémoire » (qui ne contiennent pas d’hormones) pendant la
quatrième semaine, jetez-les de façon sécuritaire. Continuez
ensuite de prendre un comprimé par jour jusqu’à ce que la
plaquette soit vide. Vous n’avez pas besoin de recourir à
une méthode de contraception auxiliaire.
Assurez-vous de toujours avoir sous la main :
une méthode auxiliaire de contraception (comme des
condoms en latex et un spermicide en mousse ou en
gel) que vous pourrez utiliser si vous oubliez de
prendre vos comprimés, et
un distributeur additionnel, non entamé.
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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SI VOUS OUBLIEZ PLUS D’UN COMPRIMÉ 2 MOIS
DE SUITE, PARLEZ-EN AVEC VOTRE MÉDECIN
OU LE PERSONNEL DE VOTRE CLINIQUE.
Discutez des moyens qui pourraient faciliter la prise du
comprimé ou de l’utilisation d’une autre méthode de
contraception.
Avantages non contraceptifs des contraceptifs
hormonaux combinés
Plusieurs bienfaits pour la santé ont été liés à la prise de
contraceptifs hormonaux.
Diminution de l’incidence du cancer de l’utérus et des
ovaires.
Réduction du risque de maladies bénignes des seins (non
cancéreuses) et de kystes des ovaires.
Moins de perte de sang au cours des menstruations et
cycles plus réguliers, ce qui réduit le risque d’anémie
ferriprive.
Atténuation possible des douleurs menstruelles et du
syndrome prémenstruel (SPM).
Réduction de l’acné, de la pousse excessive de poils et
d’autres troubles liés aux hormones mâles.
Grossesses ectopiques (tubaires) pouvant être moins
fréquentes.
Maladie inflammatoire pelvienne aiguë pouvant être
moins fréquente.
EFFETS SECONDAIRES ET MESURES À PRENDRE
Les effets secondaires suivants ont été observés chez des
femmes prenant des contraceptifs hormonaux combinés en
général, y compris RECLIPSEN
maux de tête;
dysménorrhée (crampes menstruelles douloureuses);
douleur abdominale (au ventre);
nausées;
infections des voies respiratoires supérieures (bronchite,
écoulement nasal, nez bouché, mal de gorge, etc.);
maux de dos;
sensibilité des seins;
pharyngite (mal de gorge);
diarrhée;
vomissements;
asthénie (diminution de la force, faiblesse, fatigue);
malaise (sentiment d’inconfort ou gêne);
toux;
grippe (symptômes ressemblant à ceux de la grippe,
fièvre);
dépression;
migraine, maux de tête intenses;
étourdissements;
dyspepsie (indigestion);
irritation ou infections vaginales;
cystite (infections ou inflammation des voies urinaires);
aménorrhée (absence de menstruations ou métrorragies,
saignements entre les menstruations);
prise de poids;
difficulté à porter des verres de contact;
acné;
insomnie, nervosité;
allergies.
EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE
ET MESURES À PRENDRE
Symptôme/effet
Consultez votre
médecin ou votre
pharmacien
Cessez de
prendre le
médicament
et téléphonez
à votre
médecin ou à
votre
pharmacien
Seuleme
nt
pour les
effets
secondai
res
graves
Dans
tous
les
cas
Peu fréquent
Douleur vive à la poitrine,
toux avec expectoration de
sang ou essoufflement
soudain / caillot de sang
dans un poumon
Douleur dans un mollet /
caillot de sang dans une
jambe
Douleur thoracique
constrictive ou sensation
d’oppression / crise
cardiaque
Mal de tête intense et
soudain ou qui s’aggrave,
vomissements,
étourdissements ou
évanouissement, troubles de
la vue ou de la parole ou
faiblesse ou
engourdissement d’un bras
ou d’une jambe / accident
vasculaire cérébral
Perte partielle ou totale
soudaine de la vue ou vision
double / caillot de sang dans
un œil
Anomalie des tests
hépatiques et (ou) nausées,
vomissements, douleur
abdominale intense ou
masse abdominale / tumeurs
au foie
Humeur triste persistante
Coloration jaune de la
peau / jaunisse
Enflure inhabituelle des
membres
Bosses dans les seins /
cancer du sein
Saignement vaginal
(anormal) de cause
inconnue
Cette liste d’effets secondaires n’est pas complète. Si des
effets inattendus surviennent pendant la prise de
IMPORTANT: VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
RECLIPSEN
TM
Monographie de produit
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RECLIPSEN
TM
, communiquez avec votre médecin ou un
pharmacien.
COMMENT CONSERVER LE MÉDICAMENT
Conservez-le à des températures se situant entre 15 et
30 °C.
Laissez les comprimés dans la plaquette jusqu'à leur
utilisation.
Gardez le produit dans un endroit sécuritaire, hors de la
portée des enfants et des animaux domestiques.
DÉCLARATION DES EFFETS INDÉSIRABLES
SOUPÇONNÉS
Afin de surveiller l’innocuité des médicaments, Santé
Canada recueille des renseignements sur les effets
inattendus et graves des médicaments par l’entremise du
Programme Canada Vigilance. Si vous croyez que vous
avez eu une réaction inattendue ou grave à ce
médicament, vous pouvez en faire mention à Canada
Vigilance :
Vous pouvez déclarer les effets indésirables soupçonnés
associés à l’utilisation des produits de santé au
Programme Canada Vigilance de l’une des 3 façons
suivantes :
________________________________________________
En ligne : www.santecanada.gc.ca/medeffet
;
Par téléphone (numéro sans frais) : 1-866-234-2345;
En remplissant un formulaire de déclaration de Canada
Vigilance et en le faisant parvenir :
1. Par télécopieur (numéro sans frais) : 1-866-678-6789
2. Par la poste: Programme Canada Vigilance
Santé Canada
Indice postal 0701E
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Les étiquettes affranchies, le formulaire de déclaration
de Canada Vigilance ainsi que les lignes directrices
concernant la déclaration d’effets indésirables sont
disponibles sur le site Web de MedEffet
TM
Canada à
www.santecanada.gc.ca/medeffet.
________________________________________________
REMARQUE: Pour obtenir des renseignements relatifs à
la prise en charge des effets secondaires, veuillez
communiquer avec votre professionnel de la santé. Le
Programme Canada Vigilance ne fournit pas de conseils
médicaux.
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
Le présent dépliant ainsi que la monographie de produit
complète préparée pour les professionnels de la santé peuvent
être obtenus en communiquant avec le commanditaire,
Actavis Pharma Company, en composant le :
1-866-254-6111
Ce dépliant a été rédigé par :
Actavis Pharma Company
6733 Mississauga Road, Suite 400
Mississauga (Ontario)
Canada L5N 6J5
Dernière révision : Le 20 mai 2015