France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
17-06-2013
17-06-2013
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 17/06/2013
Dénomination du médicament
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
Docétaxel
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. QU'EST-CE QUE DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ET DANS QUELS CAS EST-IL
UTILISE ?
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D'UTILISER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution
à diluer pour perfusion ?
3. COMMENT UTILISER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
5. COMMENT CONSERVER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
1. QU'EST-CE QUE DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ET DANS QUELS CAS EST-IL
UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
Le nom de ce médicament est DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion. Sa dénomination
commune est docétaxel. Le docétaxel est une substance extraite des aiguilles d'if. Le docétaxel appartient à la famille des
médicaments anti-cancéreux appelés taxoïdes.
Indications thérapeutiques
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion a été prescrit par votre médecin pour le traitement du
cancer du sein et de certaines formes de cancer bronchique (cancer du poumon non à petites cellules), du cancer de la
prostate, du cancer gastrique ou du cancer des voies aéro-digestives supérieures:
Pour le traitement du cancer du sein à un stade avancé, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
peut être administré soit seul, soit en association à la doxorubicine, au trastuzumab ou à la capecitabine.
Pour le traitement du cancer du sein à un stade précoce avec ou sans atteinte des ganglions lymphatiques, DOCETAXEL
SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion peut être administré en association à la doxorubicine et au
cyclophosphamide.
Pour le traitement du cancer du poumon, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion peut être
administré soit seul, soit en association au cisplatine.
Pour le traitement du cancer de la prostate, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est
administré en association avec la prednisone ou la prednisolone.
Pour le traitement du cancer gastrique au stade métastatique, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion est administré en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile.
Pour le traitement du cancer des voies aéro-digestives supérieures, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer
pour perfusion est administré en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D'UTILISER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution
à diluer pour perfusion?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
N'utilisez jamais DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion:
Si vous êtes allergique (hypersensible) au docétaxel ou à l'un des autres composants contenus dans DOCETAXEL
SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion.
Si le nombre de vos globules blancs est trop bas.
Si vous avez une insuffisance hépatique sévère.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion:
Vous aurez avant chaque traitement par DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion des examens
sanguins pour vérifier que vous avez assez de globules sanguins et une fonction hépatique suffisante pour pouvoir recevoir
du DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion. En cas de modifications du nombre de vos globules
blancs, vous pourrez présenter de la fièvre ou des infections.
Il vous sera demandé de prendre une prémédication orale par un corticostéroïde comme la dexaméthasone, un jour avant
l'administration de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion et de continuer 1 ou 2 jours après
l'administration afin de minimiser certains effets non souhaités qui peuvent survenir après la perfusion de DOCETAXEL
SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, particulièrement réactions allergiques et rétention hydrique (gonflement
des mains, des pieds, des jambes ou prise de poids).
Pendant le traitement, il se peut que d'autres médicaments vous soient administrés pour maintenir le nombre de vos cellules
sanguines.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion contient de l'alcool.
Veuillez informer votre médecin si vous soufrez d'alcoolisme ou de problème hépatique. Voir également la rubrique «
Informations importantes concernant certains composants de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion » ci-dessous.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments :
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien hospitalier, si vous prenez ou avez pris récemment un autre
médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
En effet, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ou l'autre médicament pourrait ne pas agir de la
même façon et pourrait entraîner plus facilement des effets indésirables
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse
Demandez conseil à votre médecin avant de prendre tout médicament.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion NE DOIT PAS vous être administré si vous êtes enceinte
sauf si votre médecin vous l'a clairement indiqué.
Vous ne devez pas devenir enceinte pendant le traitement avec ce médicament et devez utiliser une méthode contraceptive
efficace pendant le traitement parce que DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion peut être
dommageable pour le bébé à venir.
Si vous veniez à être enceinte pendant le traitement, vous devez en informer immédiatement votre médecin.
Si vous êtes un homme traité part DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, il vous est déconseillé
de procréer pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après. Il est conseillé de vous renseigner sur la conservation du sperme
avant le traitement parce que le docétaxel peut altérer la fertilité masculine.
Allaitement
Vous NE DEVEZ PAS allaiter pendant la durée du traitement par DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il n'y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas conduire entre deux cures de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml,
solution à diluer pour perfusion sauf si vous avez des vertiges ou si vous ne vous sentez pas sûr de vous ;
Liste des excipients à effet notoire
Informations importantes concernant certains composants de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer
pour perfusion : éthanol.
Ce médicament contient 75 % vol d'éthanol (alcool), i.e 1 ml de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion contient jusqu'à 0,591 g (0,75 ml) d'alcool, équivalent à 15 ml de bière ou 6 ml de vin par ml.
Précaution pour les patients soufrant d'alcoolisme.
Prendre en compte les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les populations à risque tels que les patients soufrant
d'insuffisance hépatique ou d'autres affections touchant le système nerveux central (ex epilepsie).
Cette quantité d'alcool dans ce médicament peut altérer l'effet d'autres médicaments.
Cette quantité d'alcool dans le médicament peut avoir une influence sur la capacité de conduire des véhicules ou à utiliser
des machines.
3. COMMENT UTILISER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion?
Instructions pour un bon usage
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion vous sera administré par un professionnel de santé.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion vous sera administré par un professionnel de santé.
Posologie recommandée
La dose dépendra de votre poids et de votre état général. Votre médecin calculera votre surface corporelle en mètres carrés
) et déterminera la dose qu'il convient de vous administrer.
Mode et voie d'administration
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion vous sera administré en perfusion dans une de vos
veines. La perfusion durera environ 1 heure pendant laquelle vous serez à l'hôpital.
Fréquence d'administration
Vous recevrez habituellement votre perfusion toutes les 3 semaines.
Votre médecin pourra changer la posologie et la fréquence d'administration en fonction des résultats des analyses
sanguines, de votre état général et de votre réponse au DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion.
Veuillez informer votre médecin notamment en cas de diarrhées, de plaies dans la bouche, de sensation
d'engourdissements, de picotements ou de fourmillements, de fièvre et rapportez-lui vos résultats d'analyse sanguine. Ces
informations lui permettront de déterminer si une réduction de posologie doit être envisagée.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre
pharmacien hospitalier.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Sans objet.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Sans objet.
Risque de syndrome de sevrage
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est susceptible d'avoir des
effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
Votre médecin vous en parlera et vous expliquera les risques et bénéfices potentiels de votre traitement.
La fréquence des effets indésirables possibles listés ci-dessous est définie selon la convention suivante: très fréquent
(affecte plus d'1 patient sur 10); fréquent (affecte de 1 à 10 patients sur 100); peu fréquent (affecte de 1 à 10 patients sur
1000); rare (affecte de 1 à 10 patients sur 10 000); très rare (affecte moins de 1 patient sur 10000); fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés lors de l'administration du DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution
à diluer pour perfusion utilisé seul, sont: la diminution du nombre des globules rouges ou des globules blancs, la perte de
cheveux, les nausées, les vomissements, des plaies dans la bouche, des diarrhées et de la fatigue.
La sévérité des effets indésirables du DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion peut être majorée
en cas d'association avec d'autres médicaments anticancéreux.
A l'hôpital, pendant la perfusion de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, les réactions
allergiques suivantes peuvent survenir (chez plus d'un patient sur 10):
bouffées de chaleur, réactions cutanées, démangeaisons,
oppression thoracique, difficulté respiratoire,
fièvre ou frissons,
douleurs dorsales,
hypotension.
Des réactions plus sévères peuvent survenir.
Vous ferez l'objet d'une surveillance attentive par l'équipe médicale lors de la perfusion. Signalez immédiatement si vous
constatez l'un de ces effets indésirables.
Entre les perfusions de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, les effets suivants peuvent
survenir avec une fréquence variable en fonction des autres médicaments anticancéreux associés:
Très fréquent (survenant chez plus d'1 patient sur 10):
infections, diminution du nombre de globules rouges (anémie) ou de globules blancs (qui jouent un rôle important contre les
infections) et des plaquettes,
fièvre: en cas de fièvre, vous devez appeler votre médecin immédiatement,
réactions allergiques décrites ci-dessus,
perte de l'appétit (anorexie),
insomnie,
sensation d'engourdissement ou de picotements ou douleurs des articulations ou des muscles,
maux de tête,
altération du goût,
inflammation des yeux ou augmentation de la production de larmes (larmoiement),
gonflement par dysfonctionnement du drainage lymphatique,
respiration courte,
écoulement nasal; inflammation de la gorge et du nez; toux,
saignement du nez,
plaies de la bouche,
troubles de la digestion, incluant nausées, vomissements et diarrhée, constipation,
douleur abdominale,
indigestion,
perte temporaire des cheveux (dans la plupart des cas, les cheveux repousseront normalement, à l'arrêt du traitement),
rougeur et gonflement des paumes de vos mains ou des plantes de vos pieds (mais également, des bras, du visage ou du
corps), qui peuvent faire peler votre peau,
changement de la couleur de vos ongles qui ensuite peuvent se décoller,
douleurs musculaires, dorsales et osseuses,
modification ou absence des règles,
gonflement des mains, pieds et jambes,
fatigue ou syndrome pseudo-grippal,
prise ou perte de poids.
Fréquent (survenant chez plus de 1 patient sur 100 mais moins de 1 patient sur 10):
infection buccale à champignons (muguet),
déshydratation,
vertiges,
troubles de l'audition,
diminution de la pression artérielle, battements du cœur rapides ou irréguliers,
insuffisance cardiaque,
œsophagite,
sécheresse de la bouche,
difficultés à avaler ou douleur à l'ingestion,
hémorragie,
augmentation des enzymes du foie (nécessitant la réalisation de tests sanguins réguliers).
Peu fréquent (survenant chez plus de 1 patient sur 1000 mais moins de 1 patient sur 100):
évanouissement,
réactions cutanées au site d'injection, phlébite (inflammation de la veine) ou gonflement,
inflammation du colon, de l'intestin grêle, perforation intestinale,
caillots sanguins.
Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent
graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
5. COMMENT CONSERVER DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion?
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion après la date de péremption mentionnée
sur le flacon et la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
Ne pas conserver à une température dépassant 25°C ou inférieure à 2°C. Ne pas congeler.
Après première ouverture, avant dilution:
Le produit doit être utilisé immédiatement après première ouverture. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et les
conditions de conservation avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur.
D'un point de vue microbiologique, la dilution doit être réalisée dans des conditions d'asepsie dûment contrôlées et validées.
Après dilution:
Le produit doit être utilisé immédiatement après ajout dans la poche de perfusion. En cas d'utilisation non immédiate, les
durées et les conditions de conservation avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient
pas dépasser 4 heures à une température ne dépassant pas 25°C (incluant une heure de perfusion).
La solution à perfuser de docétaxel est sursaturée, par conséquent, elle peut se cristalliser dans le temps. Si des cristaux
apparaissent, la solution ne doit plus être utilisée et doit être jetée.
Jeter tout produit non utilisé ou déchet conformément aux recommandations locales.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ?
La substance active est: docétaxel.
Un ml de solution à diluer pour perfusion contient 10 mg de docétaxel.
Chaque flacon de 2 ml contient 20 mg de docétaxel (10 mg/ml)
Chaque flacon de 8 ml contient 80 mg de docétaxel (10 mg/ml)
Les autres composants sont:
Ethanol anhydre, acide citrique anhydre et polysorbate 80.
Forme pharmaceutique et contenu
Qu'est-ce que DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion et contenu de l'emballage extérieur
?
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est une solution limpide jaune pâle.
Le produit est présenté en flacon verre incolore avec un bouchon en caoutchouc (bromobutyl).
Flacon de 20 mg: chaque flacon contient 2 ml de solution à diluer pour perfusion.
Flacon de 80 mg: chaque flacon contient 8 ml de solution à diluer pour perfusion.
Boîte de 1 flacon.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
FRANCE
Exploitant
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
FRANCE
Fabricant
SALUTAS PHARMA GmbH
OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1,
39179 BARLEBEN
ALLEMAGNE
LEK PHARMACEUTICALS D.D.
VEROVSKOVA 57,
1526 LJUBLJANA
SLOVENIE
EBEWE PHARMA GES.M.B.H. NFG.KG
MONDSEESTRASSE 11,
4866 UNTERACH
AUTRICHE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}..
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Instructions pour utilisation
CYTOSTATIQUE
Formulation
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est une solution à diluer pour perfusion qui peut être
utilisée directement pour préparer la solution pour perfusion. Chaque flacon est à usage unique et doit être utilisé
immédiatement après ouverture. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation relèvent de
la seule responsabilité de l'utilisateur.
Recommandation pour une utilisation sure des agents cytotoxiques
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est un agent antinéoplasique et, comme tous les autres
composés potentiellement toxiques, doit être manipulé et préparé avec précautions. L'utilisation de gants est recommandée.
En cas de contact cutané avec la préparation à diluer ou la solution à perfuser, il convient de rincer immédiatement et
soigneusement la surface concernée à l'eau et au savon. En cas de contact d'une muqueuse avec la préparation à diluer ou
la solution à perfuser, il convient de laver immédiatement la région souillée, à grande eau.
Préparation de la solution à perfuser
Plus d'un flacon peut être nécessaire pour obtenir la dose prescrite à un patient. En tenant compte de la posologie requise
pour le patient exprimée en mg, extraire de façon aseptique, le volume correspondant de la solution contenant 10 mg/ml de
docétaxel du nombre approprié de flacons à l'aide d'une seringue graduée munie d'une aiguille. Par exemple une posologie
de 140 mg en docétaxel demandera 14 ml de solution de docétaxel, solution à diluer pour perfusion.
Injecter la quantité de volume ainsi prélevé dans une poche pour perfusion de 250 ml contenant soit une solution glucosée à
5 % soit une solution de chlorure de sodium à 0,9 %. Si une dose supérieure à 200 mg en docétaxel est nécessaire, utiliser
une quantité importante de vecteur de perfusion de sorte qu'une concentration en docétaxel de 0,74 mg/ml ne soit pas
dépassée.
Mélanger manuellement la poche par rotation manuelle.
D'un point de vue microbiologique, la dilution doit être effectuée dans des conditions aseptiques et contrôlées et la solution à
perfuser doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation
relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur.
Une fois ajoutée dans la poche de perfusion en suivant les recommandations, la solution pour perfusion de docétaxel est
stable pendant 4 heures. La solution à perfuser doit être administrée dans les 4 heures (incluant une heure de perfusion).
Comme pour tous les médicaments administrés par voie parentérale, Docetaxel Sandoz 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion et la solution à perfuser doivent être contrôlées visuellement avant toute utilisation et les solutions contenant un
précipité doivent être éliminées.
Elimination
Tout le matériel utilisé pour la dilution ou l'administration doit être éliminé selon les recommandations standards.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/06/2013
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un ml de solution à diluer pour perfusion contient 10 mg de docétaxel (anhydre).
Chaque flacon de 2 ml contient 20 mg de docétaxel (anhydre).
Chaque flacon de 8 ml contient 80 mg de docétaxel (anhydre).
Excipient :
Un ml de solution à diluer pour perfusion contient 0,75 ml d'éthanol anhydre (591 mg).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion.
Solution limpide jaune pâle.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Cancer du sein
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association à la doxorubicine et au cyclophosphamide
est indiqué dans le traitement adjuvant du cancer du sein opérable, chez des patients présentant ou ne présentant pas un
envahissement ganglionnaire.
Pour des patients avec cancer du sein opérable sans envahissement ganglionnaire, le traitement adjuvant devra être
restreint aux patients éligibles à une chimiothérapie selon les critères internationalement établis pour le traitement initial du
cancer du sein au stade précoce (voir rubrique 5.1).
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association à la doxorubicine est indiqué dans le
traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique chez les patientes n'ayant pas reçu de chimiothérapie
cytotoxique antérieure dans cette affection.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en monothérapie est indiqué dans le traitement des
patientes atteintes d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d'une chimiothérapie cytotoxique
ayant comporté une anthracycline ou un agent alkylant.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association au trastuzumab est indiqué dans le
traitement du cancer du sein métastatique avec sur-expression tumorale de HER2, chez les patients non prétraités par
chimiothérapie pour leur maladie métastatique.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association à la capecitabine est indiqué dans le
traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d'une chimiothérapie cytotoxique ayant
comporté une anthracycline.
Cancer du poumon non à petites cellules
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est indiqué dans le traitement du cancer du poumon non
à petites cellules localement avancé ou métastatique après échec d'une chimiothérapie antérieure.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association au cisplatine est indiqué dans le traitement
du cancer bronchique non à petites cellules non résécable, localement avancé ou métastatique, chez les patients n'ayant
pas reçu de chimiothérapie antérieure dans cette indication.
Cancer de la prostate
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association à la prednisone ou à la prednisolone est
indiqué dans le traitement du cancer de la prostate métastatique hormono-résistant.
Cancer gastrique
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile est
indiqué dans le traitement de l'adénocarcinome gastrique métastatique, y compris l'adénocarcinome de la jonction
œsogastrique, chez les patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique.
Cancer des voies aéro-digestives supérieures
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile est
indiqué dans le traitement d'induction des carcinomes épidermoïdes localement avancés des voies aéro-digestives
supérieures.
4.2. Posologie et mode d'administration
L'utilisation du docétaxel doit être réservée aux unités spécialisées dans l'administration de cytotoxiques et le docétaxel doit
être administré sous contrôle d'un médecin qualifié dans l'utilisation des chimiothérapies anticancéreuses (voir rubrique 6.6).
Posologie recommandée:
Dans les cancers du sein et du poumon non à petites cellules, gastrique et des voies aérodigestives supérieures et sauf
contre-indication, une prémédication par un corticoïde oral peut être utilisée, tel que la dexaméthasone à la dose de 16 mg
par jour (par exemple 8 mg 2 fois par jour) pendant 3 jours en commençant la veille de la perfusion du docétaxel (voir
rubrique 4.4). Une prophylaxie par G CSF peut être utilisée pour diminuer le risque de toxicité hématologique.
Dans le cancer de la prostate, compte tenu de l'utilisation concomitante de prednisone ou de prednisolone, la prémédication
orale de dexaméthasone recommandée est de 8 mg, 12 heures, 3 heures et 1 heure avant la perfusion de docétaxel (voir
rubrique 4.4).
Docétaxel est administré en une perfusion d'une heure, toutes les trois semaines.
Cancer du sein
Dans le traitement adjuvant du cancer du sein opérable avec ou sans envahissement ganglionnaire, la posologie
recommandée de docétaxel est de 75 mg/m
administrée 1 heure après 50 mg/m
de doxorubicine et 500 mg/m
cyclophosphamide, toutes les 3 semaines pendant 6 cycles (schéma TAC) (voir également « Ajustement posologique »).
Pour le traitement des patientes atteintes d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique, la posologie
recommandée du docétaxel en monothérapie est de 100 mg/m
. En première ligne, le docétaxel à la dose recommandée de
75 mg/m
est associé à la doxorubicine (50 mg/m
En association au trastuzumab, la posologie recommandée de docétaxel est de 100 mg/m
toutes les 3 semaines, associé
au trastuzumab administré toutes les semaines. Dans l'étude pivotale, la première perfusion de docétaxel a été effectuée le
lendemain de la première administration de trastuzumab. Les cures suivantes de docétaxel ont été administrées
immédiatement après la fin de la perfusion du trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab avait été bien tolérée. Pour
la posologie et le mode d'administration du trastuzumab, voir le résumé des caractéristiques du produit.
En association à la capécitabine, la posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m
toutes les trois semaines,
associé à 1250 mg/m
de capécitabine deux fois par jour (dans les 30 minutes qui suivent un repas) pendant deux semaines
suivi d'une période sans traitement d'une semaine. Pour le calcul de la dose de capécitabine en fonction de la surface
corporelle, voir le résumé des caractéristiques du produit de la capécitabine.
Cancer du poumon non à petites cellules
Chez les patients traités pour un cancer bronchique non à petites cellules et n'ayant reçu aucune chimiothérapie antérieure,
les doses recommandées sont de 75 mg/m
de docétaxel suivi immédiatement par 75 mg/m
de cisplatine en 30-60 minutes.
Après échec d'une chimiothérapie à base de sels de platine, la dose recommandée est de 75 mg/m
de docétaxel en
monothérapie.
Cancer de la prostate
La posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m
. La prednisone ou la prednisolone orale est, administrée en
continu, à raison de 5 mg deux fois par jour (voir rubrique 5.1).
Cancer gastrique
La posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m
suivi le même jour par une perfusion de 1 à 3 heures de
cisplatine à la posologie de 75 mg/m
. Immédiatement après la fin de la perfusion de cisplatine, débute la perfusion continue
sur 5 jours de 5 fluorouracile à la posologie de 750 mg/m
/jour. Le traitement est répété toutes les 3 semaines. Une
prémédication par des antiémétiques et une hydratation adéquate préalable à l'administration de cisplatine devront être
réalisées.
Une prophylaxie par G CSF devrait être utilisée pour diminuer le risque de toxicité hématologique (Voir aussi les
ajustements de doses pendant le traitement).
Cancer des voies aéro-digestives supérieures
Les patients doivent recevoir une prémédication par des anti-émétiques et une hydratation adéquate (avant et après
administration du cisplatine). Une prophylaxie par G-CSF peut être utilisée pour diminuer le risque de toxicité
hématologique. Tous les patients du bras docétaxel des études TAX323 et TAX324 ont reçu une prophylaxie antibiotique.
Chimiothérapie d'induction suivie de radiothérapie (TAX323)
Dans le traitement d'induction des carcinomes épidermoïdes localement avancés et inopérables des voies aéro-
digestives supérieures, la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m
en perfusion de 1 heure, suivi de
cisplatine à la posologie de 75 mg/m
en perfusion de 1 heure à J1, suivi de 5 fluorouracile à la posologie de 750
mg/m
/jour en perfusion continue sur 5 jours. Ce schéma est répété toutes les 3 semaines pendant 4 cycles
Après la chimiothérapie, les patients doivent être traités par radiothérapie.
Chimiothérapie d'induction suivie de chimioradiothérapie (TAX324)
Dans le traitement d'induction des patients présentant un carcinome épidermoïde localement avancé des voies aéro-
digestives supérieures (VADS) (non résécable techniquement, faible probabilité de curabilité chirurgicale ou
préservation d'organe), la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m
en perfusion intraveineuse de 1 heure
à J1, suivi de cisplatine à la posologie de 100 mg/m
en perfusion de 30 minutes à 3 heures, suivi de 5-fluorouracile
1000 mg/m
/jour en perfusion continue de J1 à J4. Ce schéma est administré toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles.
Après la chimiothérapie, les patients doivent être traités par chimioradiothérapie.
Pour les ajustements posologiques du cisplatine et du 5-fluorouracile, se référer au résumé des caractéristiques du produit
correspondant.
Ajustement posologique :
Généralités
Le docétaxel ne doit pas être administré tant que le nombre de neutrophiles est inférieur à 1500/mm
. Chez les patientes
ayant présenté, pendant le traitement par le docétaxel, une neutropénie fébrile, un nombre de polynucléaires neutrophiles
<500/mm
pendant plus d'une semaine, des réactions cutanées sévères ou répétées ou une neuropathie périphérique
sévère, la dose de docétaxel doit être réduite de 100 mg/m
à 75 mg/m
et/ou de 75 à 60 mg/m
. Si ces réactions persistent à
60 mg/m
, le traitement doit être interrompu.
Traitement adjuvant du cancer du sein
Une prophylaxie primaire par G-CSF doit être envisagée chez les patientes recevant un traitement adjuvant du cancer du
sein à base de docétaxel, doxorubicine et cyclophosphamide (TAC).
Pour les patientes présentant une neutropénie fébrile et/ou une infection neutropénique, la dose de docétaxel doit être
réduite à 60 mg/m
Pour les cycles suivants, voir les rubriques 4.4 et 4.8.
Pour les patientes présentant une stomatite de Grade 3 ou 4, la dose de docétaxel devrait être diminuée à 60 mg/m
En association avec le cisplatine
Chez les patients ayant reçu une dose initiale de docétaxel à 75 mg/m
en association au cisplatine, pour lesquels le nadir
du nombre des plaquettes lors de la cure précédente était < 25000/mm
, ou présentant une neutropénie fébrile, ou des
toxicités sévères non hématologiques, la dose de docétaxel doit être réduite à 65 mg/m
lors des cycles suivants. Pour
l'ajustement posologique du cisplatine, se reporter au résumé des caractéristiques du produit correspondant.
En association avec la capécitabine
Pour l'ajustement posologique de la capécitabine, voir son résumé des caractéristiques du produit.
Chez les patients qui présentent une première apparition de toxicité de Grade 2, qui persiste jusqu'à l'administration
suivante de docétaxel/capécitabine, retarder le traitement jusqu'au retour au Grade 0-1, puis continuer à 100 % des
posologies initiales.
Chez les patients qui présentent une 2
ème
apparition de toxicité de Grade 2 ou une 1
ère
apparition de toxicité de Grade 3,
quel que soit le stade du cycle de traitement, retarder le traitement jusqu'au retour au Grade 0-1, et puis reprendre le
traitement avec 55 mg/m
de docétaxel.
Pour toute apparition ultérieure de toxicité, ou toute toxicité de Grade 4, arrêter le traitement par docétaxel.
Pour les modifications de posologie du trastuzumab, voir le résumé des caractéristiques du produit.
En association avec le cisplatine et le 5 fluorouracile
Si un épisode de neutropénie compliquée (fébrile, prolongée ou infection neutropénique) survient malgré l'utilisation de G-
CSF, la posologie de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m
. Si d'autres épisodes de neutropénie compliquée
surviennent, la posologie de docétaxel devra être réduite de 60 à 45 mg/m
. En cas de thrombopénie de Grade 4, la
posologie de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m
. Les administrations suivantes de docétaxel ne devront
reprendre que si le nombre de polynucléaires neutrophiles est >1500/mm
et le nombre de plaquettes est >100 000/mm
. Si
ces toxicités hématologiques persistent le traitement devra être arrêté (voir rubrique 4.4).
En cas de toxicités, les ajustements posologiques des patients recevant du docétaxel en association avec le cisplatine et le
5-fluorouracile (5-FU) sont les suivantes:
Toxicité - Grade
Ajustements posologiques
Diarrhée - Grade 3
épisode: réduction de 20 % de la dose de 5-
ème
épisode: réduction de 20 % de la dose de
docétaxel.
Diarrhée - Grade 4
épisode: réduction de 20 % de la dose de
docétaxel et de 5-FU
ème
épisode: arrêt du traitement.
Stomatites/mucites - Grade 3
épisode: réduction de 20 % de la dose de 5-
ème
épisode: arrêt définitif du 5-FU seulement.
ème
épisode: réduction de 20 % de la dose de
docétaxel.
Stomatites/mucites - Grade 4
épisode: arrêt définitif du 5-FU seulement.
ème
épisode: réduction de 20 % de la dose de
docétaxel.
Pour les ajustements posologiques du 5-fluorouracile et du cisplatine, se référer aux résumés des caractéristiques des
produits.
Dans les études pivotales chez les patients traités par chimiothérapie d'induction pour un cancer des VADS, et ayant
présenté une neutropénie compliquée (incluant neutropénie prolongée, neutropénie fébrile ou infection), une prophylaxie par
G-CSF (ex: du 6
ème
au 15
ème
jour) était recommandée pour les cycles suivants.
Populations à risque :
Patients avec insuffisance hépatique:
D'après les données pharmacocinétiques relatives au docétaxel à 100 mg/m
administré en monothérapie, la dose de
docétaxel recommandée chez les patients ayant des transaminases (ALAT et/ou ASAT) supérieures à 1,5 fois la limite
supérieure de la normale (LSN), ainsi que des phosphatases alcalines supérieures à 2,5 fois la LSN, est de 75 mg/m
(voir
rubriques 4.4 et 5.2). Chez les patients ayant une bilirubinémie >LSN et/ou des ASAT et ALAT 3,5 fois supérieures à la LSN
ainsi que des phosphatases alcalines supérieures à 6 fois la LSN, aucune réduction de dose ne peut être recommandée et
le docétaxel ne doit pas être administré sauf s'il est strictement indiqué.
Dans le traitement de l'adénocarcinome gastrique, en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile, l'étude pivotale a
exclu les patients présentant un taux de transaminases (ASAT et/ou ALAT) >1,5 fois la LSN associé à des phosphatases
alcalines >2,5 fois la LSN et un taux de bilirubine >1 fois la LSN: en conséquence pour ces patients, aucune réduction de
dose ne peut être recommandée et le docétaxel ne doit pas être administré sauf si il est strictement indiqué. On ne dispose
d'aucune donnée sur les insuffisants hépatiques traités par le docétaxel en association dans les autres indications.
Enfants et adolescents :
La tolérance et l'efficacité de Docétaxel Sandoz dans le carcinome nasopharyngé chez des enfants âgés de plus d'un mois
et de moins de 18 ans n'a pas encore été établi.
L'utilisation de Docétaxel Sandoz dans les populations pédiatriques dans le cancer du sein, le cancer du poumon non à
petites cellules, le cancer de la prostate, le cancer gastrique, le cancer des voies aéro-digestives supérieures, n'incluant pas
les cancers nasopharyngés type II et III peu différenciés, n'est pas pertinent.
Sujets âgés :
Au vu des données de pharmacocinétique de population, aucune précaution particulière n'est à prendre chez le sujet âgé.
En association avec la capécitabine, il est recommandé de réduire à 75 % la dose initiale de capécitabine chez les sujets
âgés de 60 ans ou plus (se reporter au résumé des caractéristiques du produit de capécitabine).
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Le docétaxel ne doit pas être utilisé chez les patients dont le nombre initial de neutrophiles est <1500/mm
En l'absence de données disponibles, le docétaxel ne doit pas être administré aux patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Tenir compte également des contre-indications des spécialités associées au docétaxel.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Pour les cancers du sein et du poumon non à petites cellules, une prémédication par un corticoïde oral tel que la
dexaméthasone à raison de 16 mg par jour (par exemple: 8 mg 2 fois par jour) pendant 3 jours, en commençant la veille de
la perfusion de docétaxel, sauf contre-indication, peut réduire l'incidence et la sévérité de la rétention hydrique et la sévérité
des réactions d'hypersensibilité.
Pour le cancer de la prostate, la prémédication orale par la dexaméthasone est de 8 mg, 12 heures, 3 heures et 1 heure
avant la perfusion de docétaxel (voir rubrique 4.2).
Hématologie
La neutropénie est l'effet indésirable le plus fréquent observé avec le docétaxel. Le nadir a été observé en médiane 7 jours
après le traitement, mais cet intervalle peut être plus court chez les patients prétraités. Une surveillance fréquente de la
formule sanguine doit être exercée chez tous les patients traités par le docétaxel. Le traitement par le docétaxel ne doit pas
être repris tant que le nombre de neutrophiles n'est pas remonté à un niveau ≥1500/mm
(voir rubrique 4.2).
En cas de neutropénie sévère (<500/mm
durant 7 jours ou plus) pendant une cure de docétaxel, il est recommandé de
réduire la dose lors des cures suivantes ou de prendre les mesures symptomatiques appropriées (voir rubrique 4.2).
Chez les patients traités par docétaxel en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile (protocole TCF), l'administration
de G-CSF en prophylaxie permet de réduire la fréquence des neutropénies fébriles et des infections neutropéniques. Les
patients traités selon le protocole TCF devront recevoir du G-CSF en prophylaxie pour diminuer le risque de survenue de
neutropénies compliquées (neutropénie fébrile, prolongée ou infection neutropénique).
Les patients traités selon le protocole TCF devront faire l'objet d'une surveillance attentive (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Chez les patients traités par docétaxel en association avec la doxorubicine et le cyclophosphamide (TAC), l'administration
de G-CSF en prophylaxie primaire permet de réduire la fréquence des neutropénies fébriles et/ou des infections
neutropéniques. La prophylaxie primaire par l'administration de G-CSF doit être recommandée chez les patients recevant un
traitement adjuvant du cancer du sein selon le protocole TAC afin de diminuer le risque de survenue de neutropénies
compliquées (neutropénie fébrile, prolongée ou infection neutropénique). Les patients traités selon le protocole TAC devront
faire l'objet d'une surveillance attentive (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Réactions d'hypersensibilité
Les patients doivent être strictement surveillés en raison du risque de réactions d'hypersensibilité, particulièrement pendant
la première et la seconde perfusion. Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir dans les minutes qui suivent le début
d'une perfusion de docétaxel; pour cette raison, le matériel médical approprié doit être disponible pour traiter l'hypotension et
le bronchospasme. Les manifestations mineures, comme les bouffées vasomotrices ou les réactions cutanées localisées ne
justifient pas l'interruption du traitement. En revanche, les réactions sévères, telles qu'une hypotension sévère, un
bronchospasme ou un rash/érythème généralisé, imposent l'arrêt immédiat du docétaxel et l'instauration d'un traitement
symptomatique. Le docétaxel ne doit pas être réadministré aux patients ayant présenté des réactions d'hypersensibilité
sévères.
Réactions cutanées
Des cas d'érythèmes cutanés localisés aux extrémités (paumes des mains et plantes des pieds), accompagnés d'œdème et
suivis de desquamation ont été observés. Des symptômes sévères, tels que des éruptions suivies de desquamation
conduisant à l'interruption temporaire ou définitive du traitement par le docétaxel, ont été rapportés (voir rubrique 4.2).
Rétention hydrique
Les patients présentant une rétention hydrique sévère, telle que pleurésie, péricardite et ascite, devront être particulièrement
surveillés.
Patients avec insuffisance hépatique
Chez les patients traités par le docétaxel à 100 mg/m
en monothérapie et présentant des taux de transaminases (ALAT
et/ou ASAT) supérieurs à 1,5 fois la LSN ainsi que des taux sériques de phosphatases alcalines supérieurs à 2,5 fois la
LSN, le risque de développer des effets indésirables sévères tels que décès toxiques incluant septicémies et hémorragies
gastro-intestinales qui peuvent être fatales, neutropénie fébrile, infections, thrombocytopénies, stomatites et asthénie, est
augmenté. En conséquence, la dose recommandée de docétaxel chez les patients ayant un bilan de la fonction hépatique
élevé (BFH) est de 75 mg/m
, et un bilan de la fonction hépatique (BFH) doit être fait en début du traitement et avant chaque
cure (voir rubrique 4.2).
Chez les patients avec une bilirubinémie supérieure à la LSN et/ou des ALAT et ASAT 3,5 fois supérieures à la LSN avec
des phosphatases alcalines supérieures à 6 fois la LSN, aucune réduction de dose ne peut être recommandée et le
docétaxel ne devrait pas être administré, sauf s'il est strictement indiqué.
Dans le traitement de l'adénocarcinome gastrique en association avec le cisplatine et le 5 fluorouracile, l'étude pivotale a
exclu les patients présentant un taux de transaminases (ASAT et/ou ALAT) >1,5 fois la LSN associé à des phosphatases
alcalines >2,5 fois la LSN et un taux de bilirubine > 1 fois la LSN: en conséquence pour ces patients, aucune réduction de
dose ne peut être recommandée et le docétaxel ne devrait pas être administré sauf si il est strictement indiqué. On ne
dispose d'aucune donnée sur les insuffisants hépatiques traités par le docétaxel en association dans les autres indications.
Patients avec insuffisance rénale
Il n'existe aucune donnée disponible chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère traités par docétaxel.
Système nerveux
L'apparition d'une neurotoxicité périphérique sévère impose une réduction de la dose (voir rubrique 4.2).
Toxicité cardiaque
Une insuffisance cardiaque a été observée chez des patientes recevant du docétaxel en association avec du trastuzumab,
en particulier après une chimiothérapie contenant une anthracycline (doxorubicine ou épirubicine). Celle-ci peut être
modérée à sévère, voire même d'issue fatale (voir rubrique 4.8).
Quand les patientes sont susceptibles d'être traitées par le docétaxel en association avec le trastuzumab, elles doivent
bénéficier d'une évaluation cardiaque avant traitement. La fonction cardiaque doit être surveillée pendant le traitement (ex:
tous les trois mois) pour permettre d'identifier les patientes susceptibles de développer un dysfonctionnement cardiaque.
Pour plus de détails, voir le résumé des caractéristiques du produit de trastuzumab.
Divers
Des mesures contraceptives doivent être prises en cours de traitement et poursuivies au moins trois mois après la fin de la
cure (voir rubrique 4.6).
Précautions particulières pour l'utilisation en traitement adjuvant du cancer du sein
Neutropénie compliquée
Chez les patientes ayant présenté une neutropénie compliquée (une neutropénie prolongée, une neutropénie fébrile ou une
infection), l'utilisation de G-CSF et une réduction de dose devraient être envisagées (rubrique 4.2).
Effets gastro-intestinaux
Des symptômes tels que douleurs et sensibilité abdominales précoces, fièvre, diarrhée, avec ou sans neutropénie, peuvent
être des manifestations précoces d'une toxicité gastro-intestinale sévère et doivent être évalués et traités rapidement.
Insuffisance cardiaque congestive
Les patientes doivent être surveillées pour des symptômes d'insuffisance cardiaque congestive pendant le traitement et
pendant la période de suivi.
Leucémie
Chez les femmes traitées par docétaxel, doxorubicine et cyclophosphamide (TAC), le risque de développer une
myelodysplasie secondaire ou une leucémie myeloïde nécessite un suivi hématologique.
Patientes présentant au moins 4 ganglions envahis
Le rapport bénéfice/risque de TAC chez les patientes ayant au moins 4 ganglions envahis n'a pas été complètement
déterminé par l'analyse intermédiaire (voir rubrique 5.1.)
Sujets âgés
Il existe des données limitées disponibles sur l'utilisation du docétaxel en association avec la doxorubicine et le
cyclophosphamide chez des patientes de plus de 70 ans.
Dans une étude dans le cancer de la prostate sur les 333 patients traités avec docétaxel toutes les 3 semaines, 209 patients
étaient âgés de 65 ans ou plus et 68 patients étaient âgés de plus de 75 ans. Chez les patients traités par docétaxel toutes
les trois semaines, le taux d'incidence d'altérations des ongles attribués au médicament était supérieur d'au moins 10 %
chez les patients âgés de 65 ans ou plus, au taux observé chez les sujets plus jeunes. Les taux d'incidence des cas de
fièvre, diarrhée, anorexie et œdème périphérique attribués au médicament étaient supérieurs d'au moins 10 % chez les
patients de 75 ans et plus, aux taux observés chez les sujets de moins de 65 ans.
Dans une étude sur le cancer gastrique, sur les 300 patients (221 patients en phase III et 79 patients en phase II) traités par
docétaxel en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile, 74 patients étaient âgés de 65 ans ou plus et 4 patients
étaient âgés de 75 ans ou plus. L'incidence des effets indésirables graves était supérieure chez les patients âgés comparés
aux patients plus jeunes. L'incidence des effets indésirables suivants (quel que soit le Grade) léthargie, stomatites, infections
était supérieure d'au moins 10 % chez les patients âgés de 65 ans ou plus par rapport à celle observée chez les sujets plus
jeunes.
Les patients âgés traités avec le protocole TCF feront l'objet d'une surveillance attentive.
Excipients
Ce médicament contient 75 % vol d'éthanol (alcool), i.e 1 ml de DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour
perfusion contient jusqu'à 0,591 g (0,75 ml) d'alcool, équivalent à 15 ml de bière ou 6 ml de vin par ml.
Précaution pour les patients soufrant d'alcoolisme.
Prendre en compte les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les populations à risque tels que les patients soufrant
d'insuffisance hépatique ou d'autres affections touchant le système nerveux central (ex épilepsie).
Cette quantité d'alcool dans ce médicament peut altérer l'effet d'autres médicaments.
Cette quantité d'alcool dans le médicament peut avoir une influence sur la capacité de conduire des véhicules ou à utiliser
des machines.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Des études in vitro ont montré que le métabolisme du docétaxel peut être modifié par l'administration concomitante de
composés qui induisent, inhibent, ou sont métabolisés par (et ceux inhibant de manière compétitive) le cytochrome P450-3A
tels que la ciclosporine, la terfénadine, le kétoconazole, l'érythromycine et la troléandomycine. La prudence s'impose donc
en cas de traitement simultané par le docétaxel et l'un de ces composés du fait de la possibilité d'interactions significatives.
Le docétaxel se lie fortement aux protéines plasmatiques (>95 %). Bien que les interactions éventuelles in vivo du docétaxel
et de médicaments administrés simultanément n'aient pas été étudiées formellement, les interactions in vitro avec des
agents fortement liés aux protéines, comme l'érythromycine, la diphénhydramine, le propranolol, la propafénone, la
phénytoïne, les salicylés, le sulfaméthoxazole et le valproate de sodium, n'ont pas affecté la liaison du docétaxel aux
protéines plasmatiques. La dexaméthasone n'a pas davantage affecté la liaison du docétaxel aux protéines plasmatiques.
Le docétaxel n'a pas eu d'influence sur la liaison de la digitoxine.
Les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel, de la doxorubicine et du cyclophosphamide ne sont pas modifiés par leur
coadministration. Des données limitées d'une étude non contrôlée ont suggéré une interaction entre le docétaxel et le
carboplatine. Associé au docétaxel, la clairance du carboplatine est supérieure de 50 % par rapport aux valeurs observées
précédemment pour le carboplatine en monothérapie.
La pharmacocinétique du docétaxel en présence de prednisone a été étudiée chez les patients atteints de cancer de la
prostate métastatique. Le docétaxel est métabolisé par le cytochrome CYP3A4 et la prednisone est connue pour induire le
CYP3A4. Aucun effet statistiquement significatif de la prednisone sur la pharmacocinétique du docétaxel n'a été observé.
Le docétaxel doit être administré avec prudence chez les patients recevant simultanément de puissants inhibiteurs du
CYP3A4 (par exemple des inhibiteurs de protéases tels que le ritonavir, des antifongiques azolés tels que la kétoconazole
ou l'itraconazole). Une étude d'interactions médicamenteuses réalisée chez des patients recevant du kétoconazole et du
docétaxel a démontré que la clairance du docétaxel était réduite de moitié par le kétoconazole, probablement parce que le
métabolisme du docétaxel implique le CYP3A4 comme principale (unique) voie métabolique. Une diminution de la tolérance
au docétaxel peut se produire, même à des doses plus faibles
4.6. Grossesse et allaitement
L'innocuité du docétaxel n'a pas été établie chez la femme enceinte. Le docétaxel s'est révélé à la fois embryotoxique et
fœtotoxique chez le lapin et le rat et réduit la fertilité chez le rat. Comme d'autres médicaments cytotoxiques, le docétaxel
peut entraîner des dommages fœtaux quand il est administré à la femme enceinte. Par conséquent, le docétaxel ne doit pas
être administré chez la femme enceinte sauf s'il est clairement indiqué.
Femmes en âge de procréer/ contraception:
Les femmes en âge de procréer sous docétaxel doivent éviter toute grossesse et informer immédiatement le médecin si elles
venaient à être enceintes.
Une méthode de contraception efficace doit être utilisée pendant le traitement.
Les études précliniques montrent que le docétaxel a des effets génotoxiques et peut altérer la fertilité masculine (voir
rubrique 5.3).
Par conséquent, il est déconseillé aux hommes traités par docétaxel de procréer pendant le traitement et jusqu'à 6 mois
après. Il est conseillé de se renseigner sur la conservation du sperme avant le traitement.
Allaitement
Le docétaxel est une substance lipophile mais le passage du docétaxel dans le lait maternel n'est pas connu. Par
conséquent, étant donné les risques d'effets indésirables chez le nourrisson, l'allaitement devra être arrêté, durant le
traitement par le docétaxel.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Cette quantité d'alcool
dans le médicament peut avoir une influence sur la capacité de conduire des véhicules ou des machines.
4.8. Effets indésirables
Des réactions indésirables considérées comme étant liées de façon possible ou probable à l'administration de docétaxel ont
été rapportées chez:
1312 et 121 patients ayant reçu respectivement 100 mg/m
et 75 mg/m
de docétaxel en monothérapie
258 patients ayant reçu du docétaxel en association avec la doxorubicine.
406 patients ayant reçu du docétaxel en association avec le cisplatine.
92 patientes ayant reçu du docétaxel en association avec le trastuzumab.
255 patients ayant reçu du docétaxel en association avec la capecitabine.
332 patients ayant reçu du docétaxel en association avec la prednisone ou la prednisolone (les effets indésirables
cliniquement important et reliés au traitement sont présentés).
1276 patientes (744 et 532 respectivement dans les études TAX 316 et GEICAM 9805) ayant reçu du docétaxel en
association avec la doxorubicine et le cyclophosphamide (les effets indésirables cliniquement importants et reliés au
traitement sont présentés ci-dessous).
300 patients présentant un adénocarcinome gastrique (221 patients en phase III et 79 patients en phase II) ayant reçu du
docétaxel en association avec le cisplatine et le 5 fluorouracile (les effets indésirables cliniquement importants et reliés au
traitement sont présentés ci-dessous).
174 et 251 patients présentant un cancer des voies aéro-digestives supérieures et traités par docétaxel en association avec
le cisplatine et le 5-fluorouracile (les effets indésirables cliniquement importants et reliés au traitement sont présentés ci-
dessous).
Ces événements ont été décrits en utilisant les Critères Communs de Toxicité NCI (Grade 3 = G3; Grade 3-4 = G3/4; Grade 4
= G4) ainsi que les termes COSTART et MedRA. Les fréquences sont définies comme: très fréquent (≥1/10), fréquent
(≥1/100 à <1/10); peu fréquent (≥1/1000 à <1/100); rare (≥1/10 000 à <1/1000); très rare (<1/10000); fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés lors de l'utilisation du docétaxel en monothérapie sont: neutropénie
(réversible et non cumulative; la médiane d'apparition du nadir ainsi que la durée médiane de neutropénie sévère
(<500/mm
) ont été de 7 jours), anémie, alopécie, nausées,, vomissements, stomatites, diarrhées et asthénie.
La sévérité des effets indésirables du docétaxel peut être majorée lors de l'association avec d'autres cytotoxiques.
Pour l'association avec le trastuzumab, sont présentés les effets indésirables (tous Grades) rapportés dans au moins 10 %
des cas. Une augmentation de l'incidence des effets indésirables graves (40 % vs. 31 %) et des effets indésirables de Grade
4 (34 % vs. 23 %) a été observée pour l'association avec le trastuzumab par rapport au docétaxel en monothérapie.
Pour l'association avec la capécitabine, les effets indésirables le plus fréquemment rapportés (≥5 %) dans un essai de phase
III chez des patientes traitées pour un cancer du sein après échec d'un traitement avec une anthracycline sont présentés
(voir résumé des caractéristiques de la capécitabine).
Les effets indésirables suivants ont été fréquemment observés avec docétaxel :
Affections du système immunitaire :
Des réactions d'hypersensibilité sont généralement survenues dans les minutes qui suivaient le début d'une perfusion de
docétaxel et étaient habituellement légères à modérées. Les symptômes les plus fréquemment rapportés ont été des flushs,
des éruptions avec ou sans prurit, une sensation de constriction thoracique, des lombalgies, une dyspnée et une fièvre ou
des frissons. Des réactions intenses étaient caractérisées par une hypotension et/ou un bronchospasme ou un
rash/érythème généralisé (rubrique 4.4).
Affections du système nerveux :
L'apparition d'une neurotoxicité périphérique sévère nécessite une réduction de dose (voir rubriques 4.2 et 4.4). Les signes
neurosensoriels légers à modérés sont caractérisés par des paresthésies, des dysesthésies ou des sensations
douloureuses à type de brûlure. Les manifestations neuromotrices sont principalement caractérisées par une faiblesse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Des réactions cutanées réversibles ont été observées et étaient généralement considérées comme légères à modérées. Les
réactions ont été caractérisées par un rash avec des éruptions localisées principalement au niveau des pieds et des mains
(incluant des syndromes mains-pieds sévères) mais également au niveau des bras, du visage ou du thorax, et fréquemment
associées à un prurit. Ces éruptions sont généralement survenues dans la semaine suivant la perfusion du docétaxel. Des
symptômes sévères tels que des éruptions suivies d'une desquamation, conduisant rarement à l'interruption provisoire ou
définitive du traitement par le docétaxel, ont été moins fréquemment rapportés (voir rubriques 4.2 et 4.4). Des troubles
unguéaux sévères sont caractérisés par une hypo ou une hyperpigmentation des ongles et parfois une douleur et une
onycholyse.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Les réactions au site d'injection étaient généralement mineures et se manifestaient par une hyperpigmentation, une
inflammation, une rougeur ou une sécheresse de la peau, une phlébite ou une extravasation et une tuméfaction de la veine.
La rétention hydrique peut se traduire par un œdème périphérique et, moins fréquemment, un épanchement pleural, un
épanchement péricardique, une ascite et une prise de poids. L'œdème périphérique débute généralement au niveau des
membres inférieurs et peut se généraliser avec une prise de poids de 3 kg ou plus. La rétention hydrique est cumulative en
incidence et en sévérité (voir rubrique 4.4).
Docétaxel 100 mg/m
2
en monothérapie
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et infestations
Infections (G3/4: 5,7
%; incluant septicémie
et pneumonie,
d'évolution fatale dans
1,7 % des cas)
Infection associée à
une neutropénie de
Grade (G3/4: 4,6 %)
Affections hématologiques
et du système
Neutropénie (G4: 76,4
%) Anémie
Thrombocytopénie
(G4: 0,2 %)
lymphatique
(G3/4:8,9%)
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4: 5,3 %)
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 4,1
%) ; Neuropathie
motrice périphérique
(G3/4: 4 %)
Dysgueusie (sévère
0,07 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,7 %)
Insuffisance
cardiaque
Affections vasculaires
Hypotension;
Hypertension;
Hémorragie
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Dyspnée (sévère: 2,7
Affections gastro-
intestinales
Stomatite (G3/4: 5,3
%); Diarrhée (G3/4: 4
%) ; Nausées (G3/4: 4
%) ; Vomissements
(G3/4 : 3 %)
Constipation (sévère:
0,2 %);
Douleur abdominale
(sévère : 1
%);Hémorragies
gastrointestinales
(sévère : 0,3 %)
Œsophagite (sévère:
0,4 %)
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie; Réactions
cutanées (G3/4: 5,9
%) ;
Altération des ongles
(sévère: 2,6 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (sévère: 1,4
Arthralgie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Rétention hydrique
(sévère: 6,5 %);
Asthénie (sévère: 11,2
%) ;
Douleurs
Réaction au site
d'injection; Douleur
thoracique d'origine
non cardiaque
(sévère: 0,4 %)
Investigations
Elévation de la
bilirubine (G3/4 <5 %)
Elévation des
phosphatases
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et infestations
Infections (G3/4: 5,7
%; incluant septicémie
et pneumonie,
d'évolution fatale dans
1,7 % des cas)
Infection associée à
une neutropénie de
Grade (G3/4: 4,6 %)
Affections hématologiques
et du système
lymphatique
Neutropénie (G4: 76,4
%) Anémie
(G3/4:8,9%)
Neutropénie fébrile
Thrombocytopénie
(G4: 0,2 %)
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4: 5,3 %)
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 4,1
%) ; Neuropathie
motrice périphérique
(G3/4: 4 %)
Dysgueusie (sévère
0,07 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,7 %)
Insuffisance
cardiaque
Affections vasculaires
Hypotension;
Hypertension;
Hémorragie
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Dyspnée (sévère: 2,7
Affections gastro-
intestinales
Stomatite (G3/4: 5,3
%); Diarrhée (G3/4: 4
%) ; Nausées (G3/4: 4
%) ; Vomissements
(G3/4 : 3 %)
Constipation (sévère:
0,2 %);
Douleur abdominale
(sévère : 1
%);Hémorragies
gastrointestinales
(sévère : 0,3 %)
Œsophagite (sévère:
0,4 %)
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie; Réactions
cutanées (G3/4: 5,9
%) ;
Altération des ongles
(sévère: 2,6 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (sévère: 1,4
Arthralgie
Troubles généraux et
Rétention hydrique
Réaction au site
alcalines (G3/4 <4 %) ;
Elévation des ASAT
(G3/4 <3 %);Elévation
des ALAT (G3/4 <2 %)
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et infestations
Infections (G3/4: 5,7
%; incluant septicémie
et pneumonie,
d'évolution fatale dans
1,7 % des cas)
Infection associée à
une neutropénie de
Grade (G3/4: 4,6 %)
Affections hématologiques
et du système
lymphatique
Neutropénie (G4: 76,4
%) Anémie
(G3/4:8,9%)
Neutropénie fébrile
Thrombocytopénie
(G4: 0,2 %)
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4: 5,3 %)
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 4,1
%) ; Neuropathie
motrice périphérique
(G3/4: 4 %)
Dysgueusie (sévère
0,07 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,7 %)
Insuffisance
cardiaque
Affections vasculaires
Hypotension;
Hypertension;
Hémorragie
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Dyspnée (sévère: 2,7
Affections gastro-
intestinales
Stomatite (G3/4: 5,3
%); Diarrhée (G3/4: 4
%) ; Nausées (G3/4: 4
%) ; Vomissements
(G3/4 : 3 %)
Constipation (sévère:
0,2 %);
Douleur abdominale
(sévère : 1
%);Hémorragies
gastrointestinales
(sévère : 0,3 %)
Œsophagite (sévère:
0,4 %)
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie; Réactions
cutanées (G3/4: 5,9
%) ;
Altération des ongles
(sévère: 2,6 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (sévère: 1,4
Arthralgie
Troubles généraux et
Rétention hydrique
Réaction au site
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Rare : épisodes hémorragiques associés à des thrombopénies de Grade 3/4.
Affections du système nerveux :
Les données sur la réversibilité sont disponibles pour 35,3 % des patients ayant eu des manifestations neurotoxiques à la
suite du traitement par docétaxel en monothérapie à la dose de 100 mg/m
. Ces effets ont été spontanément réversibles
dans les 3 mois.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très rare: 1 cas d'alopécie non réversible à la fin de l'étude. 73 % des réactions cutanées ont été réversibles dans les 21
jours.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Pour la rétention hydrique, la dose cumulative médiane à l'arrêt du traitement était supérieure à 1 000 mg/m
et le temps
médian de réversibilité était de 16,4 semaines (intervalle de 0 à 42 semaines). L'apparition de la rétention hydrique modérée
à sévère est retardée (dose cumulative médiane: 818,9 mg/m
) chez les patients ayant reçu une prémédication par rapport
aux patients qui n'en ont pas reçu (dose cumulative médiane: 489,7 mg/m
); toutefois, cette manifestation a été rapportée
chez certains patients pendant les premiers cycles de traitement.
Docétaxel 75 mg/m
2
en monothérapie :
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquents
≥ 10 % des patients
Fréquents ≥ 1 % à <10 % des
patients
Infections et infestations
Infections (G3/4: 5 %)
Affections hématologiques
et du système lymphatique
Neutropénie (G4: 54,2 %)
Anémie (G3/4: 10,8 %)
Thrombopénie (G4: 1,7 %)
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité (jamais sévère)
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,8 %)
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 2,5 %)
Affections cardiaques
Arythmie (jamais sévère)
Affections vasculaires
Hypotension
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 3,3 %);
Stomatite (G3/4: 1,7 %);
Vomissements (G3/4: 0,8 %);
Diarrhée (G3/4: 1,7 %)
Constipation
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie ;
Réactions cutanées (G3/4: 0,8
Altération des ongles (sévère: 0,8
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (sévère : 12,4%);
Rétention hydrique (sévère: 0,8
%) ;
Douleurs
Investigations
Elévation de la bilirubine (G3/4
<2 %)
Docétaxel 75 mg/m
2
en association avec la doxorubicine
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 7,8 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G4: 91,7
%) ;
Anémie (G3/4: 9,4 %) ;
Neutropénie fébrile ;
Thrombopénie (G4: 0,8
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4: 1,2 %)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 0,4 %)
Neuropathie
motrice
périphérique (G3/4
: 0,4 %)
Affections cardiaques
Insuffisance
cardiaque ;
Arythmie (jamais
sévère)
Affections vasculaires
Hypotension
Affections
gastrointestinales
Nausées (G3/4: 5 %) ;
Stomatite (G3/4: 7,8 %) ;
Diarrhée (G3/4: 6,2 %) ;
Vomissements (G3/4: 5
Constipation
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie;
Altération des ongles
(sévère: 0,4 %) ;
Réactions cutanées
(jamais sévères)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (sévère: 8,1 %)
Rétention hydrique
(sévère: 1.2 %);Douleurs
Réactions au site
d'injection
Investigations
Augmentation de la
bilirubine
(G3/4<2,5 %);
Augmentation des
phosphatases
alcalines (G3/4<2,5
Augmentation des
ASAT (G3/4<1 %);
Augmentation des
ALAT (G3/4<1 %)
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 7,8 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G4: 91,7
%) ;
Anémie (G3/4: 9,4 %) ;
Neutropénie fébrile ;
Thrombopénie (G4: 0,8
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4: 1,2 %)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 0,4 %)
Neuropathie
motrice
périphérique (G3/4
: 0,4 %)
Affections cardiaques
Insuffisance
cardiaque ;
Arythmie (jamais
sévère)
Affections vasculaires
Hypotension
Affections
gastrointestinales
Nausées (G3/4: 5 %) ;
Stomatite (G3/4: 7,8 %) ;
Diarrhée (G3/4: 6,2 %) ;
Vomissements (G3/4: 5
Constipation
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie;
Altération des ongles
(sévère: 0,4 %) ;
Réactions cutanées
(jamais sévères)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (sévère: 8,1 %)
Rétention hydrique
(sévère: 1.2 %);Douleurs
Réactions au site
d'injection
Investigations
Augmentation de la
bilirubine
(G3/4<2,5 %);
Augmentation des
phosphatases
Augmentation des
ASAT (G3/4<1 %);
Augmentation des
ALAT (G3/4<1 %)
Docétaxel 75 mg/m
2
en association avec le cisplatine
Base de données
MeDRA des classes
de système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 5,7 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G4: 51,5 %) ;
Anémie (G3/4: 6,9 %) ;
Thrombopénie (G4:0,5 %)
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité (G3/4: 2,5
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3: 3,7 %);
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4:2 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,7
Insuffisance cardiaque
Affections vasculaires
Hypotension (G3/4:
0,7 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 9,6 %) ;
Vomissements (G3/4: 7,6
%) ; Diarrhée (G3/4: 6,4 %)
Stomatite (G3/4: 2 %)
Constipation
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie; Altération des
ongles (sévère: 0,7
%);Réactions cutanées
(G3/4: 0,2 %)
Affections
musculosquelettiques
et systémiques
Myalgie (sévère: 0,5 %)
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (sévère: 9,9 %) ;
Rétention hydrique (sévère
: 0,7 %);Fièvre (G3/4: 1,2
Réactions au site
d'injection;
Douleurs
Investigations
Augmentation de la
bilirubine (G3/4:
%);Augmentation
des ALAT (G3/4:
1,3 %)
Augmentation des
ASAT (G3/4: 0,5%) ;
Augmentation des
phosphatases
alcalines (G3/4: 0,3 %)
Docétaxel 100 mg/m
2
en association avec le trastuzumab
Base de données MeDRA des
classes de système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des patients
Affections hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G3/4: 32 %);
Neutropénie fébrile (incluant la
neutropénie associée à de la
fièvre et à l'utilisation
d'antibiotiques) ou neutropénie
avec sepsis
Troubles du métabolisme et de la
nutrition
Anorexie
Affections psychiatriques
Insomnie
Affections du système nerveux
Paresthésie; Céphalée;
Dysgueusie; Hypoesthésie
Affections oculaires
Augmentation du larmoiement;
Conjonctivite
Affections cardiaques
Insuffisance cardiaque
Affections vasculaires
Lymphœdème
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Epistaxis; Douleurs
pharyngolaryngée;
Rhinopharyngite ; Dyspnée;
Toux; Rhinorrhée
Affections gastro-intestinales
Nausées; Diarrhée;
Vomissements; Constipation;
Stomatite; Dyspepsie; Douleurs
abdominales
Affections de la peau et du tissu
sous-cutané
Alopécie; Erythème; Rash;
Altération des ongles
Affections musculosquelettiques
et systémiques
Myalgie; Arthralgie; Douleurs des
extrémités; Douleurs osseuses,
Douleurs dorsales
Troubles généraux et anomalies
au site d'administration
Asthénie; Œdème périphérique;
Fièvre; Fatigue; Inflammation des
muqueuses; Douleurs; syndrome
pseudo-grippal; Douleur
thoracique; Frissons
Léthargie
Investigations
Augmentation du poids
Affections hématologiques et du système lymphatique:
Très fréquent: la toxicité hématologique a été plus élevée chez les patientes recevant du trastuzumab et du docétaxel que
chez celles recevant du docétaxel seul (neutropénie G 3/4: 32 % vs.22 %, selon les critères NCI-CTC). Il est possible que
ces chiffres soient sous-estimés puisque selon la formule sanguine au nadir, le docétaxel en monothérapie à la dose de 100
mg/m
est connu pour provoquer une neutropénie chez 97 % des patients, 76 % de Grade 4. L'incidence des neutropénies
fébriles/ neutropénie avec sepsis était également augmentée chez les patientes traitées par le trastuzumab en association
au docétaxel par rapport à celles traitées par le docétaxel seul (23 % vs. 17 %).
Affections cardiaques:
Une insuffisance cardiaque symptomatique a été rapportée chez 2,2 % des patientes ayant reçu du docétaxel associé au
trastuzumab, par rapport à 0 % des patientes ayant reçu du docétaxel seul. Dans le bras docétaxel associé au trastuzumab,
64 % des patientes avaient reçu auparavant une anthracycline en traitement adjuvant, par rapport à 55 % dans le bras
docétaxel seul.
Docétaxel 75 mg/m
2
en association avec la capécitabine
Base de données MeDRA des
classes de système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥1 % à <10 % des patients
Infections et infestations
Candidoses buccales
(G3/4: <1 %)
Affections hématologiques et
du système lymphatique
Neutropénie (G3/4: 63 %) ;
Anémie (G3/4: 10 %)
Thrombopénie (G3/4: 3 %)
Troubles du métabolisme et de
la nutrition
Anorexie (G3/4: 1 %);
Diminution de l'appétit
Déshydratation (G3/4: 2 %)
Affections du système nerveux
Dysgueusie (G3/4 : <1 %) ;
Paresthésie (G3/4: <1 %)
Vertiges;
Céphalées (G3/4: <1 %) ;
Neuropathie périphérique
Affections oculaires
Augmentation du larmoiement
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Douleurs pharyngo-laryngées
(G3/4: 2 %)
Dyspnée (G3/4: 1 %) ;
Toux (G3/4: <1 %) ;
Epistaxis (G3/4: <1 %)
Affections gastro-intestinales
Stomatite (G3/4: 18 %);Diarrhée
(G3/4: 14 %) ;
Nausées (G3/4: 6 %) ;
Vomissements (G3/4: 4 %) ;
Constipation (G3/4: 1 %) ;
Douleurs
abdominales (G3/4: 2 %) ;
Dyspepsie
Douleurs épigastriques ;
Sécheresse de la bouche
Affections de la peau et du tissu
sous-cutané
Syndrome main-pieds (G3/4: 24
%) ;
Alopécie (G3/4: 6 %) ;
Altération des ongles (G3/4: 2 %)
Dermatites; Eruption
érythémateuse (G3/4: <1 %)
Décoloration des ongles ;
Onycholyse (G3/4: 1 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (G3/4: 2 %) ;
Arthralgie (G3/4: 1 %) ;
Douleurs des extrémités
(G3/4 : <1 %) ;
Douleurs dorsales (G3/4: 1
%) ;
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (G3/4: 3 %) ;
Fièvre (G3/4: 1 %) ;
Fatigue/ faiblesse (G3/4: 5 %) ;
Œdème périphérique (G3/4: 1 %)
Léthargie; Douleurs
Investigations
Diminution du poids ;
Augmentation de la
bilirubine (G3/4: 9 %)
Docétaxel 75 mg/m
2
en association avec la prednisone ou la prednisolone
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des patients
Infections et infestations
Infection (G3/4: 3,3 %)
Affections hématologiques
et du système lymphatique
Neutropénie (G3/4: 32 %) ;
Anémie (G3/4: 4,9 %)
Thrombopénie; (G3/4: 0,6 %) ;
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité (G3/4: 0,6 %)
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Anorexie (G3/4: 0,6 %)
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 1,2 %) ;
Dysgueusie (G3/4: 0 %)
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 0 %)
Affections oculaires
Augmentation du larmoiement
(G3/4: 0,6 %)
Affections cardiaques
Diminution de la fraction
d'éjection ventriculaire gauche
(G3/4: 0,3 %)
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Epistaxis (G3/4: 0 %) ;
Dyspnée (G3/4: 0,6 %) ;
Toux (G3/4: 0 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 2,4 %) ;
Diarrhée (G3/4: 1,2 %) ;
Stomatite/Pharyngite (G3/4: 0,9
%) ; Vomissements (G3/4: 1,2 %)
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie ;
Altération des ongles (jamais
sévère)
Eruption avec desquamation
(G3/4 : 0,3 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Arthralgie (G3/4: 0,3 %);
Myalgie (G3/4: 0,3 %)
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Fatigue (G3/4: 3,9 %) ;
Rétention hydrique (sévère: 0,6
Traitement adjuvant avec docétaxel 75 mg/m
2
en association avec la doxorubicine et le cyclophosphamide chez des
patients avec cancer du sein avec envahissement ganglionnaire (TAX 316) et sans envahissement ganglionnaire
(GEICAM 9805) - données poolées
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
≥ 10 % des patients
≥ 1 % à <10 % des
patients
≥ 0,1 % à <1 %
des patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 2,4 %) ;
Infection neutropénique
G3/4: 2,7 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Anémie (G3/4: 3 %) ;
Neutropénie (G3/4: 59,2 %)
Thrombocytopénie
(G3/41,6%) ;
Neutropénie fébrile (G3/4 :
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4 : 0,6 %)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 1,5 %)
Affections du système
nerveux
Dysgueusie (G3/4 :
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,1 %)
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 0
Syncope (G3/4: 0
Neurotoxicité
(G3/4: 0 %) ;
somnolence
(G3/4:0 %)
Affections oculaires
Conjonctivite (G3/4: < 0,1
Augmentation du
larmoiement (G3/4 :<
0,1 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,2
Affections vasculaires
Vasodilatation (G3/4: 0,5
Hypotension (G3/4: 0
%) ;
Phlébite (G3/4: 0 %)
Lymphœdème
(G3/4: 0 %)
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux (G3/4: 0 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 5 %) ;
Stomatite (G3/4: 6 %) ;
Vomissements (G3/4: 4,2
%) ; Diarrhées (G3/4: 3,4 %)
; Constipation (G3/4: 0,5 %)
Douleurs
abdominales (G3/4:
0,4 %)
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 0,1 %) ;
Toxicité cutanée (G3/4: 0,6
%) ;
Altération des ongles (G3/4:
0,4 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (G3/4: 0,7 %) ;
Arthralgie (G3/4: 0,2 %) ;
Affections des organes
de reproduction et du
sein
Aménorrhée (G3/4: NA ;
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Asthénie (G3/4: 10 %) ;
Fièvre (G3/4: NA) ;
Œdème périphérique (G3/4:
0,2 %);
Investigations
Prise de poids (G3/4:
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
≥ 10 % des patients
≥ 1 % à <10 % des
patients
≥ 0,1 % à <1 %
des patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 2,4 %) ;
Infection neutropénique
G3/4: 2,7 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Anémie (G3/4: 3 %) ;
Neutropénie (G3/4: 59,2 %)
Thrombocytopénie
(G3/41,6%) ;
Neutropénie fébrile (G3/4 :
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4 : 0,6 %)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 1,5 %)
Affections du système
nerveux
Dysgueusie (G3/4 :
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,1 %)
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 0
Syncope (G3/4: 0
Neurotoxicité
(G3/4: 0 %) ;
somnolence
(G3/4:0 %)
Affections oculaires
Conjonctivite (G3/4: < 0,1
Augmentation du
larmoiement (G3/4 :<
0,1 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,2
Affections vasculaires
Vasodilatation (G3/4: 0,5
Hypotension (G3/4: 0
%) ;
Phlébite (G3/4: 0 %)
Lymphœdème
(G3/4: 0 %)
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux (G3/4: 0 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 5 %) ;
Stomatite (G3/4: 6 %) ;
Vomissements (G3/4: 4,2
%) ; Diarrhées (G3/4: 3,4 %)
; Constipation (G3/4: 0,5 %)
Douleurs
abdominales (G3/4:
0,4 %)
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 0,1 %) ;
Toxicité cutanée (G3/4: 0,6
%) ;
Altération des ongles (G3/4:
0,4 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (G3/4: 0,7 %) ;
Arthralgie (G3/4: 0,2 %) ;
0 %) ;
Perte de poids (G3/4:
0,2 %);
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
≥ 10 % des patients
≥ 1 % à <10 % des
patients
≥ 0,1 % à <1 %
des patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 2,4 %) ;
Infection neutropénique
G3/4: 2,7 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Anémie (G3/4: 3 %) ;
Neutropénie (G3/4: 59,2 %)
Thrombocytopénie
(G3/41,6%) ;
Neutropénie fébrile (G3/4 :
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(G3/4 : 0,6 %)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 1,5 %)
Affections du système
nerveux
Dysgueusie (G3/4 :
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,1 %)
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 0
Syncope (G3/4: 0
Neurotoxicité
(G3/4: 0 %) ;
somnolence
(G3/4:0 %)
Affections oculaires
Conjonctivite (G3/4: < 0,1
Augmentation du
larmoiement (G3/4 :<
0,1 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 0,2
Affections vasculaires
Vasodilatation (G3/4: 0,5
Hypotension (G3/4: 0
%) ;
Phlébite (G3/4: 0 %)
Lymphœdème
(G3/4: 0 %)
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux (G3/4: 0 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 5 %) ;
Stomatite (G3/4: 6 %) ;
Vomissements (G3/4: 4,2
%) ; Diarrhées (G3/4: 3,4 %)
; Constipation (G3/4: 0,5 %)
Douleurs
abdominales (G3/4:
0,4 %)
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 0,1 %) ;
Toxicité cutanée (G3/4: 0,6
%) ;
Altération des ongles (G3/4:
0,4 %)
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Myalgie (G3/4: 0,7 %) ;
Arthralgie (G3/4: 0,2 %) ;
Affections du système nerveux:
Sur 83 patientes ayant présenté une neuropathie sensitive périphérique à la fin de la chimiothérapie, les troubles
neurosensoriels persistaient encore chez 12 patientes après le suivi.
Affections cardiaques:
Une insuffisance cardiaque congestive (ICC) a été rapportée chez 18 des 1276 patientes pendant la période de suivi. Dans
l'étude des cancers avec envahissement ganglionnaire (TAX 316), une patiente dans chaque bras est décédée à cause
d'une insuffisance cardiaque.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Sur les 736 patientes ayant présenté une alopécie à la fin de la chimiothérapie, l'alopécie persistait encore chez 25 patientes
après le suivi.
Affections des organes de reproduction et du sein:
Sur les 251 patientes ayant présenté une aménorrhée à la fin de la chimiothérapie, l'aménorrhée persistait encore chez 140
patientes après le suivi.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Sur les 112 patientes ayant présenté un œdème périphérique à la fin de la chimiothérapie, l'œdème périphérique persistait
encore chez 18 patientes après le suivi dans l'étude TAX 316, alors que, sur les 5 patientes ayant présenté un lymphœdème
à la fin de la chimiothérapie, le lymphœdème persistait encore chez 4 patientes après le suivi dans l'étude GEICAM 9805.
Leucémie aigüe / Syndrome myélodysplasique:
Après un suivi médian de 77 mois, sur 532 patientes, une a présenté une leucémie aigue sur 532 patients (0,2 %) ayant reçu
l'association docétaxel, doxorubicine et cyclophosphamide dans l'étude GEICAM 9805. Aucun cas n'a été rapporté chez des
patientes ayant reçu l'association fluouracile, doxorubicine et cyclophosphamide. Aucun syndrome myélodysplasique n'a été
diagnostiqué dans l'un des deux groupes de traitement.
Le tableau ci-dessous montre que l'incidence des neutropénies de Grade 4, des neutropénies fébriles et des infections
neutropéniques diminue chez des patientes ayant reçu une prophylaxie primaire par G-CSF après amendement du
protocole, rendant cette prophylaxie obligatoire dans le groupe TAC - Etude GEICAM.
Les complications neutropéniques chez des patientes recevant le protocole TAC avec ou sans prophylaxie primaire par G-
CSF (GEICAM 9805).
Sans prophylaxie primaire par
G-CSF
(n=111) n(%)
Avec prophylaxie primaire par
G-CSF
(n=421) n(%)
Neutropénie (Grade 4)
104 (93,7)
135 (32,1)
Neutropénie fébrile
Infection neutropénique
28 (25,2)
14 (12,6)
23 (5,5)
21 (5,0)
Infection neutropénique
(Grade 3-4)
2 (1,8)
5 (1,2)
Docétaxel 75 mg/m
en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile dans l'adénocarcinome gastrique
Base de données MeDRA
des classes de système
d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des patients
Infections et infestations
Infection neutropénique ;
Infection (G3/4: 11,7 %)
Affections hématologiques
et du système lymphatique
Anémie (G3/4: 20,9 %) ;
Neutropénie (G3/4: 83,2 %) ;
Thrombopénie (G3/4: 8,8 %) ;
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité (G3/4: 1,7 %)
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Anorexie (G3/4: 11,7 %)
Affections du système
nerveux
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 8,7 %)
Vertiges (G3/4: 2,3 %) ;
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 1,3 %)
Affections oculaires
Augmentation du larmoiement
(G3/4: 0 %)
Affections de l'oreille et du
labyrinthe
Troubles de l'audition (G3/4: 0 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 1,0 %)
Affections gastro-
intestinales
Diarrhée (G3/4: 19,7 %) ;
Nausées (G3/4: 16 %) ;
Stomatite (G3/4: 23,7 %) ;
Vomissements (G3/4: 14,3 %)
Constipation (G3/4: 1.0 %) ;
Douleurs gastro-intestinales
(G3/4 : 1,0 %) ;
Œsophagite/dysphagie/
odynophagie (G3/4: 0,7 %)
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 4,0 %)
Rash, démangeaison (G3/4: 0,7
%) ; Altération des ongles (G3/4:
0,7 %) ; Desquamation (G3/4: 0
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Léthargie (G3/4: 19,0 %) ;
Fièvre (G3/4: 2,3 %) ;
Rétention hydrique
(sévère/menaçant le pronostic
vital : 1 %)
Affections hématologiques et du système lymphatique
La neutropénie fébrile et l'infection neutropénique surviennent respectivement chez 17,2 % et 13,5 % des patients sans tenir
compte de l'utilisation du G-CSF. Le G-CSF a été utilisé en prophylaxie secondaire chez 19,3 % des patients (10,7 % des
cycles de chimiothérapie). La neutropénie fébrile et l'infection neutropénique surviennent respectivement chez 12,1 % et 3,4
% des patients ayant reçu du G-CSF en prophylaxie et chez 15,6 % et 12,9 % des patients n'ayant pas reçu de G-CSF (voir
rubrique 4.2).
Docétaxel 75 mg/m
en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile dans les cancers des voies aéro-digestives
supérieures
Chimiothérapie d'induction suivie de radiothérapie (TAX323)
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et
investigations
Infections (G3/4: 6,3 %)
Infections
neutropéniques
Tumeurs bénignes et
malignes (incluant
kystes et polypes)
Douleur cancéreuse
(G3/4: 0,6 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G3/4:
76,3 %) ;
Anémie (G3/4: 9,2 %) ;
Thrombopénie (G3/4:
5,2 %)
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(jamais sévère)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 0,6 %)
Affection du système
nerveux
Dysgueusie/Parosmie ;
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,6
Vertige
Affections oculaires
Augmentation du
larmoiement ;
Conjonctivite
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Troubles de l'audition
Affections cardiaques
Ischémie myocardique
(G3/4: 1,7 %)
Arythmie (G3/4: 0,6 %)
Affections vasculaires
Troubles veineux
(G3/4: 0,6 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 0,6 %) ;
Stomatite (G3/4: 4,0 %)
; Diarrhées (G3/4: 2,9
%) ; Vomissements
(G3/4: 0,6 %)
Constipation ;
Œsophagite/dysphagie/
odynophagie (G3/4: 0,6
%) ;
Douleur abdominale ;
Dyspepsie ;
Hémorragie gastro-
intestinale (G3/4 : 0,6
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 10,9 %)
Rash avec prurit; Peau
sèche; Desquamation
(G3/4: 0,6 %)
Affections
musculosquelettiques
et systémiques
Myalgies (G3/4: 0,6 %)
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Léthargie (G3/4: 3,4 %)
; Fièvre (G3/4: 0,6 %);
Rétention hydrique ;
Œdème
Investigations
Augmentation du poids
Base de données
MeDRA des classes de
système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des
patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 % des
patients
Infections et
investigations
Infections (G3/4: 6,3 %)
Infections
neutropéniques
Tumeurs bénignes et
malignes (incluant
kystes et polypes)
Douleur cancéreuse
(G3/4: 0,6 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G3/4:
76,3 %) ;
Anémie (G3/4: 9,2 %) ;
Thrombopénie (G3/4:
5,2 %)
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
(jamais sévère)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 0,6 %)
Affection du système
nerveux
Dysgueusie/Parosmie ;
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4: 0,6
Vertige
Affections oculaires
Augmentation du
larmoiement ;
Conjonctivite
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Troubles de l'audition
Affections cardiaques
Ischémie myocardique
(G3/4: 1,7 %)
Arythmie (G3/4: 0,6 %)
Affections vasculaires
Troubles veineux
(G3/4: 0,6 %)
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4: 0,6 %) ;
Stomatite (G3/4: 4,0 %)
; Diarrhées (G3/4: 2,9
%) ; Vomissements
(G3/4: 0,6 %)
Constipation ;
Œsophagite/dysphagie/
odynophagie (G3/4: 0,6
%) ;
Douleur abdominale ;
Dyspepsie ;
Hémorragie gastro-
intestinale (G3/4 : 0,6
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Alopécie (G3/4: 10,9 %)
Rash avec prurit; Peau
sèche; Desquamation
(G3/4: 0,6 %)
Affections
musculosquelettiques
et systémiques
Myalgies (G3/4: 0,6 %)
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Léthargie (G3/4: 3,4 %)
; Fièvre (G3/4: 0,6 %);
Rétention hydrique ;
Œdème
Chimiothérapie d'induction suivie de chimioradiothérapie (TAX324)
Base de données
MeDRA des classes
de système d'organe
Très fréquent
≥ 10 % des patients
Fréquent
≥ 1 % à <10 % des patients
Peu fréquent
≥ 0,1 % à <1 %
des patients
Infections et
investigations
Infection (G3/4: 3,6 %)
Infection avec neutropénie
Tumeurs bénignes et
malignes (incluant
kystes et polypes)
Douleur cancéreuse (G3/4:
1,2 %)
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Neutropénie (G3/4: 83,5 %) ;
anémie (G3/4: 12,4 %);
thrombopénie (G3/4: 4,0 %) ;
Neutropénie fébrile
Affections du système
immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie (G3/4: 12,0 %)
Affection du système
nerveux
Dysgueusie/parosmie (G3/4:
0,4 %) ;
Neuropathie sensitive
périphérique (G3/4 : 1,2 %)
Vertiges (G3/4: 2,0 %) ;
Neuropathie motrice
périphérique (G3/4: 0,4 %)
Affections oculaires
Augmentation du
larmoiement
Conjonctivite
Affections de l'oreille
et du labyrinthe
Trouble de l'audition (G3/4 :
1,2 %)
Affections cardiaques
Arythmie (G3/4: 2,0 %)
Ischémie
myocardique
Affections vasculaires
Troubles veineux
Affections gastro-
intestinales
Nausées (G3/4:13,9 %) ;
Stomatite (G3/4:20,7 %) ;
Vomissements (G3/4:8,4 %)
Diarrhées (G3/4:6,8 %) ;
Œsophagite/dysphagie /
odynophagie (G3/4: 12,0 %)
; Constipation (G3/4:0,4 %)
Dyspepsie (G3/4:0,8 %) ;
Douleurs gastro-intestinales
(G3/4: 1,2 %)
Hémorragie gastro-
intestinale (G3/4:0,4 %)
Affections de la peau
et du tissu sous-
cutané
Alopécie (G3/4:4,0 %) ;
Rash avec prurit
Peau sèche ;
Desquamation
Affections
musculosquelettiques
et systémiques
Myalgies (G3/4: 0,4 %)
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Léthargie (G3/4:4,0 %) ;
Fièvre (G3/4: 3,6 %) ;
Rétention hydrique (G3/4:
1,2 %) ;
Œdèmes (G3/4: 1,2 %)
Investigations
Perte de poids
Augmentation du
poids
Autres effets indésirables observés après la mise sur le marché :
Tumeurs bénignes et malignes (incluant kystes et polypes) :
De très rares cas de leucémies myéloïdes aigües et de syndromes myélodysplasiques ont été rapportés avec le docétaxel
en association avec d'autres antinéoplasiques et/ou une radiothérapie.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Une myelosuppression et d'autres effets indésirables hématologiques ont été rapportés. Des cas de coagulation
intravasculaire disséminée (CIVD), souvent associés à un sepsis ou une défaillance multiviscérale, ont été rapportés.
Affections du système immunitaire :
Quelques cas de chocs anaphylactiques parfois fatals ont été rapportés.
Affections du système nerveux :
De rares cas de convulsion ou de perte transitoire de conscience ont été observés à la suite de l'administration du docétaxel.
Ces réactions apparaissent parfois au cours de la perfusion du médicament.
Affections oculaires :
De très rares cas de troubles visuels transitoires (flashs, scintillements, scotomes), se produisant typiquement au cours de la
perfusion du produit et en association avec des réactions d'hypersensibilité, ont été rapportés. Ces effets sont réversibles à
l'arrêt de la perfusion. De rares cas de larmoiement, avec ou sans conjonctivite, et d'obstruction du canal lacrymal avec
larmoiement intempestif ont été rapportés.
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
De rares cas d'ototoxicité, de troubles de l'audition et/ou de perte auditive ont été rapportés.
Affections cardiaques :
De rares cas d'infarctus du myocarde ont été rapportés.
Affections vasculaires:
Des effets thrombo-emboliques veineux ont rarement été rapportés.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
De rares cas de syndrome de détresse respiratoire aiguë, de pneumopathie interstitielle et une fibrose pulmonaire ont été
rarement rapportés. De rares cas de pneumopathie radique ont été rapportés chez les patients recevant une radiothérapie
concomitante.
Affections gastro-intestinales :
De rares cas de déshydratation suite à des événements gastro-intestinaux, de perforations gastro-intestinales, de colites
ischémiques, de colites et d'entérocolites en période de neutropénie ont été signalés. De rares cas d'iléus et d'occlusion
intestinale ont été rapportés.
Affections hépato-biliaires :
De très rares cas d'hépatites, parfois fatales, ont été rapportés, essentiellement chez les patients avec des atteintes
hépatiques préexistantes.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
De très rares cas de lupus érythémateux cutané et d'éruptions bulleuses tels qu'un érythème polymorphe, un syndrome de
Stevens-Johnson, un syndrome de Lyell, ont été rapportés avec le docétaxel. Dans certains cas, d'autres facteurs
concomitants peuvent avoir contribué au développement de ces effets. Des modifications de type sclérodermie
habituellement précédées d'un lymphœdème périphérique ont été rapportées avec le docétaxel.
Troubles généraux et conditions au site d'administration :
Des phénomènes de réactivation de réaction radique ont été rarement rapportés.
Les cas de rétention hydrique n'étaient pas accompagnés d'épisodes aigus d'oligurie ou d'hypotension.
Une déshydratation et un œdème pulmonaire ont rarement été rapportés
4.9. Surdosage
Quelques cas de surdosage ont été rapportés. Il n'existe pas d'antidote connu en cas de surdosage par le docétaxel. En cas
de surdosage, le patient doit être admis dans une unité spécialisée afin de surveiller étroitement ses fonctions vitales. En cas
de surdosage, une majoration des effets indésirables pourra être observée. Les principales complications prévisibles d'un
surdosage se traduiraient par une myélosuppression, une neurotoxicité périphérique et une mucite. Les patients doivent
recevoir du G-CSF à titre thérapeutique dès que possible après la découverte du surdosage. D'autres mesures
symptomatiques appropriées doivent être prises, si besoin.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agent antinéoplasique, Taxanes ; Code ATC: L01CD02.
Données précliniques
Le docétaxel est un agent antinéoplasique qui agit en favorisant l'assemblage de la tubuline en microtubules stables et en
inhibant leur dépolymérisation conduisant à une diminution marquée de la tubuline libre. La fixation du docétaxel aux
microtubules ne modifie pas le nombre de protofilaments.
In vitro, le docétaxel désorganise le réseau intracellulaire des microtubules, qui est essentiel aux fonctions vitales de la
mitose et de l'interphase.
Le docétaxel s'est révélé cytotoxique in vitro sur plusieurs lignées cellulaires tumorales murines et humaines ainsi que sur
des cellules tumorales humaines fraichement excisées, lors des essais clonogéniques qui ont été effectués. Le docétaxel
pénètre dans les cellules à des concentrations élevées et y persiste pendant une durée prolongée. Le docétaxel s'est par
ailleurs révélé actif sur beaucoup mais pas sur toutes les lignées cellulaires surexprimant la glycoprotéine p codée par le
gène de multirésistance. In vivo, l'activité du docétaxel est indépendante des modalités d'administration et les
expérimentations ont révélé un large spectre antitumoral vis-à-vis de tumeurs greffées avancées, d'origine murine ou
humaine.
Données cliniques
Cancer du sein
Docétaxel en association avec la doxorubicine et le cyclophosphamide: traitement adjuvant
Patientes présentant un cancer du sein opérable avec envahissement ganglionnaire (TAX 316)
L'utilisation de docétaxel en traitement adjuvant chez des patientes présentant un cancer du sein opérable avec
envahissement ganglionnaire et un indice de performance de Karnofsky supérieur ou égal à 80 %, ayant entre 18 et 70 ans,
s'appuie sur une étude randomisée multicentrique ouverte. Après stratification selon le nombre de ganglions lymphatiques
envahis (1-3,4+), 1491 patientes ont été randomisées et ont reçu soit docétaxel 75 mg/m
administré une heure après 50
mg/m
de doxorubicine et 500 mg/m
de cyclophosphamide (bras TAC), soit 50 mg/m
de doxorubicine suivie par 500
mg/m
de fluorouracile et 500 mg/m
de cyclophosphamide (bras FAC). Les deux traitements ont été administrés toutes les 3
semaines pendant 6 cycles. Le docétaxel a été administré en perfusion d'une heure, les autres médicaments ayant été
administrés en bolus intraveineux le premier jour. Du G-CSF a été administré en prophylaxie secondaire chez les patientes
ayant présenté une neutropénie compliquée (une neutropénie fébrile, une neutropénie prolongée ou une infection). Les
patientes du bras TAC ont reçu une prophylaxie antibiotique par 500 mg de ciprofloxacine par voie orale deux fois par jour
pendant 10 jours, en commençant le 5
ème
jour de chaque cycle, ou équivalent. Dans les deux bras, après le dernier cycle de
chimiothérapie, les patientes présentant des récepteurs positifs aux estrogènes et/ou à la progestérone ont reçu 20 mg par
jour de tamoxifène pendant 5 ans. Une radiothérapie adjuvante a été prescrite suivant les recommandations en vigueur dans
les centres participants et a été administré à 69 % des patientes du bras TAC et 72 % des patientes du bras FAC.
Une analyse intermédiaire a été réalisée après un suivi médian de 55 mois. Une survie sans rechute significativement plus
longue dans le bras TAC par rapport au bras FAC a été démontrée. L'incidence des rechutes à 5 ans a été diminuée dans le
bras TAC par rapport au bras FAC (25 % versus 32 % respectivement), soit une réduction du risque absolu de rechute de 7
% (p = 0,001). La survie globale à 5 ans a été significativement augmentée dans le bras TAC par rapport au bras FAC (87 %
versus 81 % respectivement), soit une réduction du risque absolu de décès de 6 % (p = 0,008). Des sous-groupes des
patientes traitées par TAC, stratifiés selon des facteurs pronostics majeurs définis prospectivement ont été analysés.
Survie sans rechute
Survie globale
Sous-groupe
de patientes
Nombre
patientes
Risque
relatif*
IC 95 %
Risque
relatif*
IC 95 %
Nombre de
ganglions
envahis
Total
0,72
0,59-0,88
0,001
0,70
0,53-0,91
0,008
0,61
0,46-0,82
0,0009
0,45
0,29-0,70
0,0002
0,83
0,63-1,08
0,17
0,94
0,66-1,33
0,72
*Un risque relatif inférieur à 1 signifie que TAC est associé à une survie sans rechute et une survie globale plus longue que
FAC.
Le bénéfice de l'utilisation de TAC n'a pas été démontré par l'analyse intermédiaire chez les patientes présentant 4
ganglions envahis ou plus (37 % de la population). L'effet du traitement TAC semble moins prononcé que chez les patientes
présentant 1 à 3 ganglions envahis. Le rapport bénéfice/risque n'a pas été complètement déterminé par cette analyse pour
les patientes présentant 4 ganglions envahis ou plus.
Patientes présentant un cancer du sein opérable sans envahissement ganglionnaire éligible à une chimiothérapie (GEICAM
9805)
L'utilisation de docétaxel dans le traitement adjuvant des patientes atteintes d'un cancer du sein opérable sans
envahissement ganglionnaire éligible à une chimiothérapie s'appuie sur les données d'une étude multicentrique ouverte
randomisée. 1060 patientes ont été randomisées pour recevoir soit docétaxel 75 mg/m
administré une heure après 50
mg/m
de doxorubicine et 500 mg/m
de cyclophosphamide (539 patientes dans le bras TAC), soit doxorubicine 50 mg/m
suivie par 500 mg/m
de fluorouracile et 500 mg/m
de cyclophosphamide (521 patientes dans le bras FAC). Ces patientes
présentaient de patientes présentaient un cancer du sein opérable sans envahissement ganglionnaire avec un haut risque
de rechute selon les critères de St Gallen de 1998 (taille tumorale>2 cm et/ou RE négatif et RP négatif et/ou un Grade
histologique élevé (Grade 2 à 3) et/ou âge < 35 ans). Les deux traitements ont été administrés toutes les 3 semaines pendant
6 cycles. Docétaxel a été administré en perfusion d'une heure, les autres médicaments ayant été administrés en bolus
intraveineux le premier jour toutes les trois semaines. Une prophylaxie primaire par G-CSF a été recommandée dans le bras
TAC après randomisation de 230 patientes. L'incidence des neutropénies Grade 4, des neutropénies fébriles, et des
infections neutropéniques a été diminuée chez les patientes ayant reçu une prophylaxie primaire par G-CSF (voir rubrique
4.8). Dans chacun des bras, après le dernier cycle de chimiothérapie, les patientes ayant des tumeurs RE+ et/ou RP+ ont
reçu 20 mg tamoxifene une fois par jour pendant 5 ans. Une radiothérapie adjuvante a été administrée selon les
recommandations en vigueur dans les différents centres investigateurs et a été donnée chez 57,3 % des patientes ayant reçu
le protocole TAC et chez 51,2 % des patientes ayant reçu le protocole FAC. La médiane de suivi a été de 77 mois. Une
survie sans rechute significativement plus longue dans le bras TAC par rapport au bras FAC a été démontrée. Les patientes
traitées par TAC ont eu 32 % de réduction de l'incidence de rechute comparée à celle observée chez les patientes traitées
par FAC (hazard ratio=0,68, 95 % IC (0,49-0,93), p=0,01). La survie globale (SG) était également plus longue dans le bras
TAC, avec une réduction du risque de décès de 24 % chez les patientes traitées par TAC, par rapport au bras FAC (hazard
ratio=0,76, 95 % IC (0,46-1,26) p=0,29). Cependant la distribution de la survie globale n'a pas montré de différence
significative dans les 2 groupes.
Les résultats ont été analysés en sous-groupe selon les facteurs de pronostic majeurs pré-définis des patientes traitées par
TAC (voir tableau ci-dessous):
Analyse en sous-groupe de l'étude du traitement adjuvant des patientes présentant un cancer du sein sans envahissement
ganglionnaire (analyse en Intention de Traiter)
Sous-groupe de
patientes
Nombre de patientes
dans le groupe TAC
Survie sans progression
Hazard ratio*
95 % IC
Globale
0,68
0,49-0,93
Age Catégorie1
<50 ans
0,67
0,43-1,05
≥50 ans
0,67
0,43-1,05
Age Catégorie2
<35 ans
0,31
0,11-0,89
≥35 ans
0,73
0,52-1,01
Statut des récepteurs
hormonaux
0,45-1,1
Négatif
0,62
0,4-0,97
Positif
Taille tumorale
≤2 cm
0,69
0,43-1,1
>2 cm
0,68
0,45-1,04
Grade histologique
Grade 1 (inclus Grade
non évalué)
0,79
0,24-2,6
Grade 2
0,77
0,46-1,3
Grade 3
0,59
0,39-0,9
Statut ménopause
Pré-ménopause
0,64
0,40-1
Post-ménopause
0,72
0,47-1,12
*un hazard ratio (TAC/FAC) inférieur à 1 indique qu TAC est associé à une survie sans maladie plus longue comparé à
TAC.
Analyses exploratives en sous-groupe de la survie sans maladie des patientes relevant des critères d'indication de la
chimiothérapie de St Gallen de 2009 - (population en intention de traiter) ont été réalisées et présentées ci-dessous:
Hazard ratio
(TAC/FAC)
Sous-groupes
(n=539)
(N=521)
(95 % IC)
Valeur de p
Conformité à
l'indication d'une
chimiothérapie
18/214
(8.4 %)
26/227
(11.5 %)
0.796
(0.434 -1.459)
0.4593
48/325
(14.8 %)
69/294
(23.5 %)
0.606
(0.42 -0.877)
0.0072
TAC = docetaxel, doxorubicine et cyclophosphamide
FAC = 5-fluorouracile, doxorubicine et cyclophospamide
IC = intervalle de confiance; RE = récepteurs aux œstrogènes
RP = récepteurs à la progestérone
a RE/RP-negatif ou Grade 3 ou taille tumorale >5 cm
Le hazard ratio a été estimé selon le modèle proportionnel de Cox avec de groupe comme facteur.
DOCETAXEL en monothérapie
Deux études comparatives randomisées de phase III ont été conduites chez des patientes atteintes de cancer du sein
métastatique. Elles ont été réalisées respectivement chez 326 patientes en échec d'un agent alkylant et chez 392 patientes
en échec d'une anthracycline. Dans ces études cliniques, le docétaxel a été administré selon le schéma posologique
recommandé de 100 mg/m
toutes les 3 semaines.
Après échec d'une chimiothérapie ayant comporté un agent alkylant, le docétaxel a été comparé à la doxorubicine (75
mg/m
toutes les 3 semaines). Sans modifier la survie globale (docétaxel 15 mois versus doxorubicine 14 mois, p = 0,38) ou
la survie sans progression (docétaxel 27 semaines versus doxorubicine 23 semaines, p = 0,54), le docétaxel augmente le
taux de réponse (52 % versus 37 %, p = 0,01) et réduit le délai d'obtention de la réponse (12 semaines versus 23 semaines,
p = 0,007). Trois patients sous docétaxel (2 %) ont arrêté le traitement en raison de rétention hydrique tandis que 15 patients
sous doxorubicine (9 %) ont arrêté le traitement en raison d'une toxicité cardiaque (3 insuffisances cardiaques congestives
d'évolution fatale).
Chez les patientes en échec d'une chimiothérapie avec anthracycline, le docétaxel a été comparé à une association à base
de mitomycine C et vinblastine (12 mg/m
toutes les 6 semaines et 6 mg/m
toutes les 3 semaines). Le docétaxel accroit le
taux de réponse (33 % versus 12 %, p <0,0001), la survie sans progression (19 semaines versus 11 semaines, p = 0,0004) et
la survie globale (11 mois versus 9 mois, p = 0,01).
Au cours de ces deux études de phase III, le profil de tolérance de docétaxel a été comparable à celui observé dans les
études de phase Il (voir rubrique 4.8).
Une étude ouverte multicentrique randomisée de phase III a été réalisée pour comparer docétaxel en monothérapie au
paclitaxel dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique chez les patients ayant reçu
préalablement une chimiothérapie à base d'anthracycline. Un total de 449 patients ont été randomisés pour recevoir, soit
100 mg/m
de docétaxel en monothérapie en perfusion d'une heure, soit 175 mg/m
de paclitaxel en perfusion de 3 heures.
Les deux traitements ont été administrés toutes les trois semaines.
Sans modifier l'objectif primaire (taux de réponse global: 32 % vs 25 %, p = 0,10), le docétaxel a prolongé le temps médian
jusqu'à progression (24,6 vs 15,6 semaines; p <0,01) et la survie médiane (15,3 vs 12,7 mois; p = 0,03).
Plus d'effets indésirables de Grade 3/4 ont été observés dans le bras docétaxel en monothérapie (55,4 %) par rapport au
bras paclitaxel (23,0 %).
Docétaxel en association à la doxorubicine
Une étude randomisée de phase III, incluant 429 patientes non traitées auparavant pour un cancer métastatique, a été
réalisée avec la doxorubicine (50 mg/m
) associée au docétaxel (75 mg/m
) (bras AT) versus la doxorubicine (60 mg/m
associée au cyclophosphamide (600 mg/m
) (bras AC). Les deux traitements ont été administrés au jour J1 toutes les trois
semaines.
Le temps jusqu'à progression (TIP) était significativement plus long dans le bras AT que dans le bras AC, p = 0,0138
médiane de TTP: 37,3 semaines (IC 95 %: 33,4-42,1) dans le bras AT versus 31,9 semaines (IC 95 %: 27,4-36,0) dans le
bras AC.
Le taux de réponse global était significativement plus élevé dans le bras AT que dans le bras AC, p = 0,009: Le taux de
réponse global était de 59,3 % (lC 95 %: 52,8-65,9) dans le bras AT versus 46,5 % (IC95 %: 39,8-53,2) dans le bras AC.
Dans cet essai, il a été retrouvé plus fréquemment dans le bras AT que dans le bras AC, une neutropénie sévère (90 %
versus 68,6 %), une neutropénie fébrile (33,3 % versus 10 %), une infection (8 % versus 2,4 %), une diarrhée (7,5 % versus
1,4 %), une asthénie (8,5 % versus 2,4 %), une douleur (2,8 % versus 0 %). Par ailleurs, il a été mis en évidence plus
fréquemment dans le bras AC que dans le bras AT, une anémie sévère (15,8 % versus 8,5 %) et une plus grande incidence
de toxicité cardiaque sévère: insuffisance cardiaque congestive (3,8 % versus 2,8 %), baisse absolue de FEVG ≥ 20 % (13,1
% versus 6,1 %), baisse absolue de FEVG ≥ 30 % (6,2 % versus 1,1 %). Des décès toxiques ont été observés chez 1 patient
dans le bras AT (insuffisance cardiaque congestive) et chez 4 patients dans le bras AC (1 par choc septique et 3 par
insuffisance cardiaque congestive).
Dans les 2 bras, la qualité de vie évaluée à l'aide du questionnaire EORTC était comparable et stable pendant le traitement
et la période de suivi.
Docétaxel en association avec le trastuzumab
Le docétaxel en association avec le trastuzumab a été évalué chez des patientes présentant un cancer du sein métastatique
avec surexpression tumorale de HER2, n'ayant pas reçu de chimiothérapie pour leur maladie métastatique. Cent quatre-
vingt six patientes ont été randomisées pour recevoir du docétaxel (100 mg/m
) avec ou sans trastuzumab; 60 % des
patientes avaient reçu une chimiothérapie adjuvante à base d'anthracycline. Le docétaxel associé au trastuzumab a été
efficace chez les patientes qu'elles aient, auparavant, reçu ou non des anthracyclines en traitement adjuvant. Dans cet essai
pivot, la principale méthode utilisée pour déterminer la positivité de HER2 a été l'immunohistochimie (IHC). Pour une
minorité de patientes, c'est la Fluorescence in-situ Hybridation (FISH) qui a été utilisée. Dans cet essai 87 % des patientes
étaient IHC 3+, et 95 % des patientes incluses étaient IHC 3+ et/ou FISH positive. Les résultats d'efficacité sont résumés
dans le tableau suivant:
Paramètres
docétaxel plus trastuzumab
n = 92
Docétaxel
n = 94
Taux de réponse
(lC 95 %)
61 %
(50-71)
34 %
(25-45)
Durée médiane de la
réponse (mois)
(lC 95 %)
11,4
(9,2-15,0)
(4,4-6,2)
Temps médian jusqu'à
progression (mois)
(IC 95 %)
10.6
(7,6-12,9)
(5,0-6,5)
Durée médiane de survie
(mois)
(IC 95 %)
30,5
(26,8-na)
22,1
(17,6-28,9)
Analyse de toute la population (en intention de traiter)
Médiane de survie estimée
Docétaxel en association avec la capécitabine
Les données d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée de phase III justifient l'emploi de docétaxel en association
avec la capécitabine pour le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d'une
chimiothérapie à base d'anthracycline. Dans cet essai, 255 patients ont été randomisés pour recevoir 75 mg/m
de docétaxel
en perfusion intraveineuse de 1 heure toutes les 3 semaines et 1250 mg/m
deux fois par jour de capécitabine pendant 2
semaines, suivi d'une période sans traitement d'une semaine 256 patients ont été randomisés pour recevoir le docétaxel
seul (100 mg/m
en perfusion intraveineuse de 1 heure toutes les 3 semaines). La survie était supérieure dans le bras avec
l'association docétaxel/capecitabine (p = 0,0126). La survie médiane était de 442 jours (association) versus 352 jours
(docétaxel seul). Le taux de réponse global dans la population randomisée (évaluation par l'investigateur) était de 41,6 %
(association) vs 29,7 % (docétaxel seul); p = 0,0058. Le temps jusqu'à progression était supérieur dans l'association
docétaxel/capécitabine (p<0,0001). Le temps médian jusqu'à progression était de 186 jours (association) vs 128 jours
(docétaxel seul).
Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules
Patients ayant reçu une chimiothérapie antérieure avec ou sans radiothérapie
Lors d'une étude de phase III conduite chez des patients préalablement traités, le temps jusqu'à progression (12,3 semaines
versus 7 semaines) et la survie globale étaient significativement supérieurs pour le docétaxel à la dose de 75 mg/m
comparé aux meilleurs traitements palliatifs. La survie à 1 an était également significativement supérieure avec le docétaxel
(40 %) comparés aux meilleurs traitements palliatifs (16 %).
L'utilisation d'analgésiques morphiniques (p < 0,01), d'analgésiques non morphiniques (p < 0,01), d'autres traitements liés
aux pathologies (p = 0,06) et de radiothérapie (p < 0,01) étaient moindre chez les patients traités par docétaxel à la dose de
75 mg/m
comparé à ceux traités par les meilleurs traitements palliatifs.
Le taux de réponse global était de 6,8 % chez les patients évaluables, et la durée médiane des réponses était de 26,1
semaines.
Docétaxel en association aux sels de platine chez les patients n'ayant pas reçu de chimiothérapie antérieure
Lors d'une étude de phase III randomisée, 1218 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules non
résécable de stade IIIB ou IV, avec un indice de performance de Karnofsky de 70 % ou plus, et n'ayant pas reçu de
chimiothérapie antérieure pour cette indication, ont été inclus soit dans le bras docétaxel (T) 75 mg/m
en perfusion d'une
heure immédiatement suivie par du cisplatine (Cis) à 75 mg/m
en 30-60 minutes toutes les 3 semaines, soit dans le bras
docétaxel 75 mg/m
en perfusion d'une heure en association au carboplatine (Cb) (AUC 6 mg/ml x min) en 30-60 minutes
toutes les 3 semaines, soit dans le bras vinorelbine (V) 25 mg/m
administrée en 6-10 minutes à J 1, J 8, J 15 et J 22 suivi
par du cisplatine à 100 mg/m
administré à J 1 du cycle, répété toutes les 4 semaines.
Les données de survie, de temps médian jusqu'à progression et de taux de réponse sont présentées, pour deux bras de
l'étude, dans le tableau ci-dessous:
TCis
n = 408
VCis
n = 404
Analyse statistique
Survie globale
(objectif primaire) :
Survie médiane (mois)
11,3
10,1
Risque relatif; 1,122
[IC 97,2 %: 0,937; 1,342]*
Taux de Survie à 1 an (%)
Différence entre les
traitements :
5,4 % [IC 95 %: -1,1; 12,0]
Taux de Survie à 2 ans (%)
Différence entre les
traitements ;
6,2 %
[IC 95 %: 0,2; 12,3]
Temps médian jusqu'à
progression (semaines)
22,0
23,0
Risque relatif; 1,032
[95 % CI: 0,876; 1,216]
Taux de réponse global (%)
31,6
24,5
Différence entre les
traitements: 7,1 %
[IC 95 %: 0,7; 13,5]
*Corrigé pour les comparaisons multiples et ajusté pour les facteurs de stratification (état de la maladie et zone
géographique du traitement), basé sur la population de patients évaluables
Les objectifs secondaires incluent la modification de la douleur, le score global de qualité de vie évalué par l'EuroQoL-5D,
l'échelle des symptômes du cancer bronchique (LCSS) et les changements de l'indice de performance de Karnofsky. Ces
résultats confirment ceux obtenus pour les objectifs primaires.
L'association docétaxel-carboplatine n'a montré ni équivalence ni non-infériorité en terme d'efficacité, comparée au
traitement de référence Vcis
Cancer de la prostate
La tolérance et l'efficacité de docétaxel en association avec la prednisone ou la prednisolone chez les patients atteints d'un
cancer de la prostate métastatique hormono-résistant ont été évaluées lors d'une étude de Phase III randomisée
multicentrique. Un total de 1006 patients avec un score de Kamofsky ≥60 ont été randomisés dans les groupes de
traitements suivants:
Docétaxel 75 mg/m
toutes les trois semaines pendant 10 cycles
Docétaxel 30 mg/m
administré toutes les semaines pendant 5 semaines suivies d'une semaine de repos pendant 5 cycles
Mitoxantrone 12 mg/m
toutes les trois semaines pendant 10 cycles.
Dans les 3 groupes de traitement, la prednisone ou la prednisolone était administrée en continu à raison de 5 mg deux fois
par jour.
Il a été démontré une survie globale significativement plus longue chez les patients ayant reçu du docétaxel toutes les trois
semaines en comparaison à celle des patients du bras contrôle, traités par la mitoxantrone. La différence en gain de survie
observée dans le bras docétaxel hebdomadaire n'a pas été statistiquement significative comparée au bras contrôle. Les
critères d'efficacité pour les bras le docétaxel comparés au bras contrôle sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Critères
Docétaxel toutes les 3
semaines
Docétaxel toutes les
semaines
Mitoxanthrone toutes
les 3 semaines
Nombre de patients
Survie médiane (mois)
18,9
17,4
16,5
IC 95 %
(17,0 - 21,2)
(15,7 - 19,0)
(14,4 - 18,6)
Risque relatif
0,761
0,912
IC 95 %
(0,619 - 0,936)
(0,747 - 1,113)
Valeur de p
0,0094
0,3624
Nombre de patients
Taux de réponse du
PSA** (%)
45,4
47,9
31,7
IC 95 %
(39,5 - 51,3)
(41,9 - 53,9)
(26,4 - 37,3)
Valeur de p*
0,0005
< 0,0001
Nombre de patients
Taux de réponse à la
douleur (%)
34,6
31,2
21,7
IC 95 %
(27,1 - 42,7)
(24,0 - 39,1)
(15,5 - 28,9)
Valeur de p*
0,0107
0,0798
Nombre de patients
Taux de réponse
tumoral (%)
12,1
IC 95 %
(7,2 - 18,6)
(4,2 - 14,2)
(3,0 - 12,1)
Valeur de p*
0,1112
0,5853
† Test log rank stratifié
*Seuil de signification statistique
** PSA Antigène spécifique le la prostate
Etant donné que l'administration hebdomadaire de docétaxel a présenté un profil de tolérance sensiblement meilleur que le
docétaxel toutes les trois semaines, il est possible que certains patients puissent bénéficier de ce schéma.
En termes de qualité de vie, il n'y a pas de différence statistiquement significative entre les groupes de traitement.
Adénocarcinome gastrique
L'étude ouverte, multicentrique, randomisée a été réalisée pour évaluer la tolérance et l'efficacité du docétaxel dans le
traitement de l'adénocarcinome gastrique métastatique, y compris l'adénocarcinome de la jonction œsogastrique, chez les
patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique.
Au total 445 patients avec un indice de performance de Karnofsky >70 ont reçu soit:
docétaxel (T) 75 mg/m
à J1 en association avec cisplatine (C) 75 mg/m
à J1 et 5-fluorouracile (F) 750 mg/m
par jour
pendant 5 jours;
cisplatine (C) 100 mg/m
à J1 et 5-fluorouracile (F) 1000 mg/m
par jour pendant 5 jours.
La durée d'un cycle de traitement était de 3 semaines pour le bras TCF et 4 semaines pour le bras CF.
Le nombre médian de cycles administrés par patient était de 6 (intervalle: 1·16) pour le bras TCF comparé à 4 (intervalle: 1-
12) pour le bras CF.
Le critère principal de cette étude était le temps jusqu'à progression. La réduction du risque de progression était de 32,1 % et
était associé à un temps jusqu'à progression significativement plus long (p = 0,0004) en faveur du bras TCF.
La survie globale était également significativement plus longue (p = 0,0201) en faveur du bras TCF avec une réduction du
risque de mortalité de 22,7 %. Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau suivant:
Efficacité du docétaxel dans le traitement des patients atteints d'un adénocarcinome gastrique
Critères
n=221
n=224
Temps médian jusqu'à progression (mois)
(95 % IC)
(4,86-5,91)
(3,45-4,47)
Risque relatif
1,473
(95 % IC)
(1,189-1,825)
* valeur de p
0,0004
Survie médiane (mois)
(95 % IC)
(8,38-10,58)
(7,16-9,46)
Estimation à 2 ans (%)
18,4
Risque relatif
1,293
(95 % IC)
(1,041-1,606)
*valeur de p
0,0201
Taux de réponse global (RC+RP) (%)
36,7
25,4
valeur de p
0,0106
Taux de progression de la maladie
16,7
25,9
* test log rank stratifié
Des analyses en sous groupe en fonction de l'âge, du sexe et de la race ethnique étaient en faveur du bras TCF par rapport
au bras CF.
Une analyse actualisée de la survie réalisée avec un suivi médian de 41,6 mois a montré que la différence en faveur du bras
TCF n'est alors plus statistiquement significative et que le bénéfice du bras TCF sur le bras CF se situe nettement entre le
ème
et le 30
ème
mois de suivi.
Globalement, la qualité de vie et le bénéfice clinique étaient en faveur d'une amélioration pour le bras TCF.
Le temps écoulé jusqu'à détérioration définitive de 5 % de l'état de santé global déterminé par le questionnaire de qualité de
vie (QLQ C30) (p = 0,0121) ainsi que le temps écoulé jusqu'à l'aggravation définitive de l'indice de performance de
Karnofsky (p = 0,0088) étaient plus long dans le bras TCF par rapport bras CF.
Cancers des voies aéro-digestives supérieures
Chimiothérapie d'induction suivie de radiothérapie (TAX323)
L'efficacité et la tolérance du docétaxel en traitement d'induction des patients présentant un carcinome épidermoIde des
voies aéro-digestives supérieures (VADS) ont été évaluées au cours d'une étude de phase III multicentrique, randomisée, en
ouvert (TAX 323). Dans cette étude, 358 patients présentant un carcinome épidermoïde des VADS, localement avancé et
inopérable, et un état général (échelle OMS) de 0 ou 1, étaient randomisés dans l'un des deux bras de traitement. Les
patients du bras docétaxel ont reçu du docétaxel (T) 75 mg/m
suivi de cisplatine (P) 75 mg/m
suivi de 5-fluorouracile (F)
750 mg/m
/j en perfusion continue pendant 5 jours. Ce schéma était administré toutes les 3 semaines à raison de 4 cycles
sous réserve qu'une réponse au moins mineure (≥ 25 % de réduction de la taille bidimensionnelle de la tumeur) ait été
observée après 2 cycles. Les patients dont la tumeur n'a pas progressé à la fin de la chimiothérapie ont débuté entre 4 et 7
semaines après celle-ci une radiothérapie (RT) d'une durée de 7 semaines, conformément aux recommandations en vigueur
dans les centres participants (TPF/RT). Les patients du bras comparateur ont reçu du cisplatine (P) 100 mg/m
suivi de 5-
fluorouracile (F) 1000 mg/m
/jour en perfusion continue pendant 5 jours. Ce schéma était administré toutes les 3 semaines à
raison de 4 cycles sous réserve qu'une réponse au moins mineure (≥ 25 % de réduction de la taille bidimensionnelle de la
tumeur) ait été observée après 2 cycles. Les patients dont la tumeur n'a pas progressée à la fin de la chimiothérapie, ont
débuté entre 4 et 7 semaines, après celle-ci, une radiothérapie (RT) d'une durée de 7 semaines, conformément aux
recommandations en vigueur dans les centres participants (PF/RT). La radiothérapie locorégionale est réalisée soit par
radiothérapie conventionnelle (1,8 Gy-2,0 Gy par jour, 5 jours par semaine, pour une dose totale de 66 à 70 G), soit par
radiothérapie accélérée/hyperfractionnée (2 fois par jour, avec un minimum de 6 heures entre 2 séances, 5 jours par
semaine). Un total de 70 Gy était recommandé pour la radiothérapie accélérée et 74 Gy pour la radiothérapie
hyperfractionnée.
Une chirurgie était autorisée après la chimiothérapie, avant ou après la radiothérapie.
Les patients dans le bras TPF ont reçu une prophylaxie antibiotique par ciprofloxacine 500 mg par voie orale 2 fois par jour
pendant 10 jours, en commençant le 5
ème
jour de chaque cycle ou équivalent.
La survie sans progression (SSP), critère principal de cette étude, a été significativement plus longue dans le bras TPF par
rapport au bras PF, p = 0,0042 (médiane: 11,4 mois versus 8,3 mois respectivement) avec un suivi global médian de 33,7
mois. La survie globale médiane a été également significativement plus longue dans le bras TPF par rapport au bras PF
(18,6 mois versus 14,5 mois respectivement) avec une réduction relative du risque de mortalité de 28 %, p = 0,0128. Les
résultats d'efficacité sont présentés dans le tableau ci-dessous:
Efficacité du docétaxel dans le traitement d'induction des patients présentant un carcinome épidermoïde,
Critères d'évaluation
docétaxel + Cis +
5-FU
Cis+5-FU
n=177
n=181
Médiane de survie sans progression (mois)
11.4
(95 %CI)
(10.1-14.0)
(7.4-9.1)
Risque relatif ajusté
0.70
(IC 95 %)
(0.55-0.89)
*valeur de p
0.0042
Médiane de survie (mois)
18.6
14.5
(95 % CI)
(15.7-24.0)
(11.6-18.7)
Risque relatif
0.72
(95 % CI)
(0.56-0.93)
**valeur de p
0.0128
Réponse objective à la chimiothérapie (%)
67.8
53.6
(IC 95 %)
(60.4-74.6)
(46.0-61.0)
***valeur de p
0.006
Réponse objective au traitement
[chimiothérapie +/- radiothérapie] (%)
72.3 (65.1-78.8)
58.6 (51.0-65.8)
(IC 95 %)
***valeur de p
0.006
Durée médiane de réponse au traitement [chimiothérapie
+/- radiothérapie (mois)]
n=128
n=106
15.7
11.7
(IC 95 %)
(13.4-24.6)
(10.2-17.4)
Risque relatif
0.72
(IC 95 %)
(0.52-0.99)
**valeur de p
0.0457
Un risque relatif inférieur à 1 est en faveur de docétaxel+cisplaline+5-FU
* Modèle de Cox (Ajustement sur le Performance Status (échelle OMS), la localisation de la tumeur primitive et le stade
clinique T et N)
** Test Logrank
*** Test du Chi
Paramètres de qualité de vie
Les patients traités par le TPF ont présenté significativement moins de détérioration de leur état de santé général par rapport
à ceux traités par PF (p = 0,01, échelle de l'EORTC QlQ C30).
Paramètres de bénéfices cliniques
Les paramètres de bénéfices cliniques de l'échelle d'évaluation de l'état physique PSS HN, spécifique des cancers des
voies aéro-digestives supérieures et mesurant l'intelligibilité de la voix, la capacité de manger en public et à s'alimenter
normalement, étaient significativement en faveur du bras TPF par rapport au bras PF. Le temps médian avant détérioration
de l'état général (échelle OMS) était significativement plus long dans le bras TPF par rapport au bras PF. Le score d'intensité
de la douleur était amélioré dans les deux bras, ce qui montre une prise en charge adéquate de la douleur.
Chimiothérapie d'induction suivie d'une chimioradiothérapie (TAX 324)
L'efficacité et la tolérance du docétaxel en traitement d'induction des patients présentant un carcinome épidermoïde
localement avancé des voies aérodigestives (VADS) ont été évaluées au cours d'une étude de phase III multicentrique,
randomisée, en ouvert (TAX 324). Dans cette étude, 501 patients présentant un carcinome épidermoïde localement avancé
des VADS et un état général (échelle OMS) de 0 ou 1, étaient randomisés dans l'un des deux bras de traitement. La
population de l'étude incluait des patients dont la tumeur était techniquement non résécable, des patients avec une faible
probabilité de curabilité chirurgicale et des patients destinés à une préservation d'organe. L'évaluation de l'efficacité et de la
tolérance s'est intéressée exclusivement aux critères de survie; le succès d'une préservation d'organe n'a pas été
formellement évalué. Les patients du bras docétaxel ont reçu du docétaxel (T) 75 mg/m
en perfusion intraveineuse à J1
suivi de cisplatine (P) 100 mg/m
administré en perfusion intraveineuse d'une durée de 30 minutes à 3 heures, suivi de 5-
fluorouracile (F) 1000 mg/m
/jour en perfusion intraveineuse continue de J1 à J4. Les cycles étaient répétés toutes les 3
semaines à raison de 3 cycles. Tous les patients n'ayant pas présenté de progression de la maladie devaient recevoir une
chimioradiothérapie (CRT) conformément au protocole (TPF/CRT). Les patients du bras comparateur ont reçu du cisplatine
(P) 100 mg/m
à J1 en perfusion intraveineuse de 30 minutes à 3 heures, suivi de 5-fluorouracile (F) 1000 mg/m
/j en
perfusion intraveineuse continue de J1 à J5. Les cycles étaient répétés toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles. Tous les
patients n'ayant pas présenté de progression de la maladie devaient recevoir une chimioradiothérapie (CRT) conformément
au protocole (PF/CRT).
Les patients des deux bras de traitement devaient recevoir 7 semaines de CRT à l'issue de la chimiothérapie d'induction,
avec un intervalle minimum de 3 semaines et pas plus de 8 semaines après le début du dernier cycle (de J22 à J56 du
dernier cycle). Durant la radiothérapie, du carboplatine (AUC 1,5) était administré de façon hebdomadaire en perfusion
intraveineuse d'une heure pour un maximum de 7 doses. L'irradiation était délivrée au moyen d'un équipement à
mégavoltage utilisant un fractionnement conventionnel (2 Gy par jour, 5 jours par semaine pendant 7 semaines et pour une
dose totale de 70-72 Gy). La chirurgie du site primitif de la tumeur et/ou du cou pouvait être envisagée à tout moment à
l'issue de la CRT. Tous les patients du bras docétaxel de l'étude ont reçu une prophylaxie antibiotique. La survie globale
(SG), critère d'évaluation principal de cette étude, était significativement plus longue (test du log-rank, p=0,0058) dans le
bras contenant le docétaxel que dans le bras PF (SG médiane: 70,6 mois versus 30,1 mois respectivement), avec une
réduction de 30 % du risque de mortalité comparé au bras PF (risque relatif [RR]=0,70, intervalle de confiance à 95 % [95 %
IC]=0,54-0,90) et un suivi global médian de 41,9 mois. La survie sans progression (SSP), critère d'évaluation secondaire, a
montré une réduction de 29 % du risque de progression ou de décès et une amélioration de 22 mois de la SSP médiane
(35,5 mois pour TPF et 13,1 mois pour PF). La significativité statistique était atteinte avec un RR=0,71; 95 % IC: 0,56-0,90;
log-rank test, p=0,004. Les résultats d'efficacité sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Efficacité du docétaxel en traitement d'induction des patients présentant un carcinome épidermoïde localement avancé des
VADS (analyse en intention de traiter)
Critère d'évaluation
Docétaxel + Cis + 5-U
n=225
Cis + 5-FU
n=246
Survie globale médiane (mois)
70.6
30.1
(95 % CI)
(49.0-NA)
(20.9-51.5)
Risque relatif
0.70
(95 % IC)
(0.54-0.90)
*valeur de p
0.0058
Médiane de survie sans
progression (mois)
35.5
(19.3-NA)
13.1
(10.6-20.2)
(95 % IC)
0.71
Risque relatif
(0.56-0.90)
(95 % IC)
** valeur de p
0.004
Réponse objective à la
chimiothérapie (RC + RP) (%)
71.8
(65.8-77.2)
64.2
(57.9-70.2)
(IC 95 %)
***valeur de p
0.070
Réponse objective au traitement
(RC + RP) [chimiothérapie +/-
chimioradiothérapie] (%)
76.5
(70.8-81.5)
71.5
(65.5-77.1)
(IC 95 %)
*** valeur de p
0.209
***Valeur de p
Un risque relatif inférieur à 1 est en faveur de l'association docétaxel + cisplatine + 5-fluorouracile
*test log-rank non-ajusté
**test log-rank non-ajusté, non ajusté pour les comparaisons multiples
***test du Chi
, non ajusté pour les comparaisons multiples
NA: Non atteint
L'Agence du Médicament Européenne a dérogé à l'obligation de soumettre les résultats des études avec du docétaxel dans
les sous-populations pédiatriques dans le cancer du sein, cancer du sein, le cancer du poumon non à petites cellules, le
cancer de la prostate, le cancer gastrique, le cancer des voies aéro-digestives supérieures, n'incluant pas les cancers
nasopharyngés type II et III moins différenciés (voir rubrique 4.2 pour une information sur l'utilisation dans les populations
pédiatriques).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel ont été évalués chez des patients cancéreux après administration d'une
dose de 20 à 115 mg/m
, dans des essais de phase I. La cinétique du docétaxel est indépendante de la dose et correspond
à un modèle à trois compartiments, avec des demi-vies de 4 mn, 36 mn et 11,1 heures pour les phases
, ß et
respectivement. La phase tardive est due en partie à une sortie relativement lente du docétaxel du compartiment
périphérique. Après administration d'une dose de 100 mg/m
, sous forme d'une perfusion d'une heure, la concentration
plasmatique moyenne atteint 3,7 µg/ml, avec une aire sous la courbe (AUC) de 4,6 h.µg/ml. Les valeurs moyennes de la
clairance totale et du volume de distribution à l'équilibre étaient respectivement égales à 21 l/h/m
et 113 l. Les variations
interindividuelles de la clairance totale étaient approximativement de 50 %. Le docétaxel se lie à plus de 95 % aux protéines
plasmatiques.
Une étude portant sur le docétaxel marqué au C14 a été menée chez trois sujets cancéreux. Le docétaxel a été éliminé en
sept jours dans l'urine et les fèces, après un processus de métabolisme oxydatif lié au cytochrome P-450 du groupement
ester tert-butylique. L'excrétion urinaire et fécale correspondait respectivement à 6 et 75 % de la radioactivité administrée.
Environ 80 % de la radioactivité retrouvée dans les fèces est excrétée au cours des 48 premières heures sous forme de
métabolites inactifs (un métabolite principal et trois métabolites secondaires) et de très faibles quantités de produit inchangé.
Une analyse pharmacocinétique a été réalisée sur une population de 577 patients. Les paramètres pharmacocinétiques
estimés à l'aide du modèle étaient très proches de ceux qui avaient été déduits des essais de phase I. Les paramètres
pharmacocinétiques du docétaxel n'ont pas varié en fonction de l'âge ni du sexe. Chez quelques sujets (n = 23) présentant
une élévation modérée des taux d'ALAT et/ou d'ASAT (≥ 1,5 fois la LSN) et des taux de phosphatases alcalines (≥ 2,5 fois la
LSN), la clairance corporelle totale moyenne a diminué de 27 % (voir rubrique 4.2). La clairance du docétaxel n'était pas
modifiée chez les sujets présentant une rétention hydrique faible à modérée et il n'y a aucune donnée disponible chez les
sujets ayant une rétention hydrique sévère.
Utilisé en association, le docétaxel ne modifie ni la clairance de la doxorubicine, ni le niveau plasmatique du doxorubicinol
(un métabolite de la doxorubicine). Les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel, de la doxorubicine et du
cyclophosphamide ne sont pas modifiés par leur co-administration.
Une étude de phase I évaluant l'effet de la capecitabine sur la pharmacocinétique du docétaxel et réciproquement, n'a
démontré aucun effet de la capecitabine sur la pharmacocinétique du docétaxel (Cmax et ASC) ni d'effet du docétaxel sur la
pharmacocinétique du 5' DFUR, un métabolite significatif de la capecitabine.
La clairance du docétaxel associé au cisplatine est similaire à celle observée en monothérapie. Le profil pharmacocinétique
du cisplatine administré peu après la perfusion de docétaxel est similaire à celui observé avec le cisplatine seul.
L'association du docétaxel avec le cisplatine et le 5-fluorouracile chez 12 patients présentant des tumeurs solides n'a pas
montré d'influence sur le profil pharmacocinétique de chacun des produits.
L'effet de la prednisone sur la pharmacocinétique du docétaxel administré avec une prémédication standard de
dexamethasone a été étudié chez 42 patients. Aucun effet de la prednisone sur la pharmacocinétique du docétaxel n'a été
observé.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le potentiel carcinogène du docétaxel n'a pas été étudié.
Le docétaxel s'est révélé mutagène dans les tests du micronoyau et d'aberration chromosomique in vitro sur des cellules
CHO-K1 ainsi que dans le test du micronoyau in vivo chez la souris. Ni le test d'Ames, ni l'essai de mutation génique
CHO/HGPRT n'a mis en évidence un effet mutagène du produit. Ces résultats concordent avec l'activité pharmacologique
du docétaxel.
Des anomalies portant sur les testicules ont été observées dans les études chez les rongeurs et suggèrent que le docétaxel
pourrait altérer la fertilité chez l'homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Ethanol anhydre, acide citrique anhydre, polysorbate 80.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique
6.6.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
Après ouverture du flacon :
Chaque flacon est à usage unique et doit être utilisé immédiatement après ouverture. En cas d'utilisation non immédiate, les
durées et les conditions de conservation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur.
Après dilution dans la poche pour perfusion :
D'un point de vue microbiologique, la dilution doit être effectuée dans des conditions aseptiques et contrôlées et la solution à
perfuser doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation
relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur.
Une fois ajoutée dans la poche de perfusion en suivant les recommandations, la solution pour perfusion de docétaxel est
stable pendant 4 heures à une température ne dépassant pas 25°C La solution à perfuser doit être administrée dans les 4
heures (incluant une heure de perfusion).
La solution de perfusion de docétaxel est supersaturée, par conséquent elle peut se cristalliser dans le temps. Si des
cristaux apparaissent, la solution ne doit plus être utilisée et doit être jetée.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C ou inférieure à 2°C. Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament dilué, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre incolore (verre de type I (Ph.Eur)) avec un bouchon en caoutchouc (bromobutyl) contenant 20 mg de
docétaxel pour 2 ml de solution à diluer pour perfusion.
Flacon en verre incolore (verre de type I (Ph.Eur)) avec un bouchon en caoutchouc (bromobutyl) contenant 80 mg de
docétaxel pour 8 ml de solution à diluer pour perfusion.
Présentations :
20 mg/2 ml, 80 mg/8 ml: 1 flacon.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le docétaxel est un agent antinéoplasique et, comme tous les autres composés potentiellement toxiques, doit être manipulé
et préparé avec précautions. L'emploi de gants est recommandé.
En cas de contact cutané avec la solution à diluer ou la solution à perfuser, il convient de rincer immédiatement et
soigneusement la peau à l'eau et au savon. En cas de contact d'une muqueuse avec la solution à diluer ou la solution à
perfuser, il convient de laver immédiatement la région souillée, à grande eau.
Préparation de la solution à perfuser
Plus d'un flacon peut être nécessaire pour obtenir la dose prescrite à un patient. En tenant compte de la posologie requise
pour le patient exprimée en mg, extraire de façon aseptique, le volume correspondant de solution à perfuser contenant 10
mg/ml de docétaxel du nombre approprié de flacons de solution à perfuser à l'aide d'une seringue graduée munie d'une
aiguille. Par exemple une posologie de 140 mg en docétaxel demandera 14 ml de docétaxel, solution à diluer pour
perfusion.
Injecter le volume nécessaire dans une poche ou un flacon pour perfusion de 250 ml contenant soit une solution glucosée à
5 % soit une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) pour perfusion.
Si une dose supérieure à 200 mg en docétaxel est nécessaire, utiliser une quantité plus importante de vecteur de perfusion
de sorte qu'une concentration en docétaxel de 0,74 mg/ml ne soit pas dépassée.
Mélanger manuellement la poche ou le flacon de perfusion par rotation manuelle.
DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion doit être utilisée dans les 4 heures et doit être administrée
dans des conditions aseptiques en perfusion d'une heure à température ambiante (ne dépassant pas 25°C).
Comme pour tous les médicaments administrés par voie parentérale, DOCETAXEL SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer
pour perfusion doit être contrôlée visuellement avant toute utilisation et les solutions contenant un précipité doivent être
éliminées.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
580 391-0 ou 34009 580 391 0 2: 2 ml en flacon (verre de type I). Boîte de 1.
580 392-7 ou 34009 580 392 7 0: 8 ml en flacon (verre de type I). Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire].
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicaments nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.