France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
17-02-2015
17-02-2015
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 17/02/2015
Dénomination du médicament
TRIATEC 5 mg, gélule
Ramipril
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. Qu'est-ce que TRIATEC 5 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TRIATEC 5 mg, gélule ?
3. Comment prendre TRIATEC 5 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver TRIATEC 5 mg, gélule ?
6. Informations supplémentaires.
1. QU’EST-CE QUE TRIATEC 5 mg, gélule ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
TRIATEC 5 mg, gélule contient un médicament appelé ramipril. Celui-ci fait partie d’un groupe de médicaments appelés IEC
(inhibiteurs de l’enzyme de conversion).
TRIATEC 5 mg, gélule agit en :
Diminuant la production par votre organisme de substances susceptibles d’élever votre pression artérielle
Faisant se relâcher et se dilater vos vaisseaux sanguins
Facilitant à votre cœur le pompage du sang à travers l’organisme.
Indications thérapeutiques
TRIATEC 5 mg, gélule peut être utilisé :
Pour traiter une pression artérielle élevée (hypertension).
Pour réduire le risque d’avoir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.
Pour réduire le risque ou retarder l’aggravation de problèmes rénaux (que vous soyez ou non diabétique).
Pour traiter votre cœur lorsqu’il ne peut pas pomper une quantité suffisante de sang dans le reste de votre organisme
(insuffisance cardiaque).
En traitement à la suite d’une crise cardiaque (infarctus du myocarde) compliquée d’insuffisance cardiaque.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE TRIATEC 5 mg, gélule ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
Ne prenez jamais TRIATEC 5 mg, gélule dans les cas suivants :
Si vous présentez une allergie (hypersensibilité) au ramipril, à tout autre IEC, ou à l’un des autres composants contenus
dans TRIATEC 5 mg, gélule listés à la rubrique 6,
Les signes d’une réaction allergique peuvent inclure une éruption cutanée (rash), des problèmes de déglutition ou de
respiration, un gonflement de vos lèvres, de votre visage, de votre gorge ou de votre langue,
Si vous avez déjà présenté une réaction allergique grave appelée « angio-œdème ». Les signes comportent des
démangeaisons, une urticaire, des marques rouges sur les mains, les pieds et la gorge, un gonflement de la gorge et de la
langue, un gonflement autour des yeux et des lèvres, des difficultés à respirer et à avaler,
Si vous subissez une dialyse ou tout autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, TRIATEC 5 mg,
gélule pourrait ne pas vous convenir,
Si vous avez des problèmes rénaux du fait de la réduction de l’apport sanguin à votre rein (sténose de l’artère rénale),
Pendant les 6 derniers mois de la grossesse (voir rubrique Grossesse et allaitement),
Si votre pression artérielle est anormalement basse ou instable. Votre médecin devra l’évaluer,
Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren
pour diminuer votre pression artérielle.
Ne prenez pas TRIATEC 5 mg, gélule si l’un ou l’autre des cas ci-dessus vous concerne. Si vous n’êtes pas sûr(e), parlez-
en à votre médecin avant de prendre TRIATEC 5 mg, gélule.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec TRIATEC 5 mg, gélule :
Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre votre médicament :
Si vous souffrez de problèmes cardiaques, hépatiques ou rénaux,
Si vous avez perdu une grande quantité de sels ou de fluides corporels (si vous vomissez, avez la diarrhée, suez de
manière inhabituelle, suivez un régime pauvre en sel, prenez des diurétiques depuis longtemps ou avez subi une dialyse),
Si vous allez suivre un traitement pour réduire votre allergie aux piqûres d’abeille ou de guêpe (désensibilisation),
Si vous allez recevoir un anesthésique. Celui-ci pourrait vous être donné pour une intervention chirurgicale ou des soins
dentaires. Il pourrait s’avérer nécessaire d’arrêter votre traitement par TRIATEC 5 mg, gélule un jour avant ; demandez
conseil à votre médecin,
Si votre taux sanguin de potassium est élevé (d’après les résultats de vos tests sanguins),
Si vous prenez des médicaments ou avez des affections qui pourraient diminuer le taux de sodium dans votre sang. Votre
médecin pourra vous prescrire des analyses de sang régulières, en particulier pour vérifier le taux de sodium dans votre
sang, surtout si vous êtes une personne âgée,
Si vous souffrez d’une maladie vasculaire du collagène telle qu’une sclérodermie ou un lupus érythémateux systémique,
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte,
TRIATEC 5 mg, gélule est déconseillé déconseillé pendant les 3 premiers mois de la grossesse et est contre-indiqué si vous
êtes enceinte de plus de 3 mois car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la
grossesse (voir rubrique Grossesse),
Si vous prenez l'un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
un " antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II " (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans - par exemple
valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,
aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le
taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations de la rubrique « Ne prenez jamais TRIATEC 5 mg, gélule dans les cas suivants ».
Enfant
L’utilisation de TRIATEC 5 mg, gélule est déconseillée chez l’enfant et l’adolescent âgé de moins de 18 ans, car la tolérance
et l’efficacité de TRIATEC 5 mg, gélule chez les enfants n’ont pas été établies.
Si l’un ou l’autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n’en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de
prendre TRIATEC 5 mg, gélule.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments :
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris d’autres médicaments quels
qu’ils soient, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance (en incluant ceux à base de plantes) car TRIATEC 5
mg, gélule peut avoir une incidence sur certains autres médicaments. Par ailleurs, certains médicaments peuvent avoir une
incidence sur TRIATEC 5 mg, gélule.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous
prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les
rubriques « Ne prenez jamais TRIATEC 5 mg, gélule dans les cas suivants » et « Faites attention avec TRIATEC 5 mg,
gélule».
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils peuvent rendre TRIATEC 5 mg,
gélule moins efficace :
Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l’inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS), tels l’ibuprofène ou l’indométacine et l’aspirine),
Les médicaments utilisés pour le traitement d’une pression artérielle basse, d’un collapsus, d’une insuffisance cardiaque,
d’un asthme ou d’allergies, tels que l’éphédrine, la noradrénaline ou l’adrénaline. Votre médecin devra alors vérifier votre
pression artérielle.
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils peuvent augmenter la
probabilité de survenue d’effets secondaires si vous les prenez avec TRIATEC 5 mg, gélule :
Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l’inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS), tels l’ibuprofène ou l’indométacine et l’aspirine),
Les médicaments contre le cancer (chimiothérapie),
Les médicaments prévenant le rejet d’organe après une transplantation, tels la ciclosporine,
Les diurétiques tels que le furosémide,
Les médicaments susceptibles d’augmenter la quantité de potassium dans votre sang, tels que la spironolactone, le
triamtérène, l’amiloride, les sels de potassium et l’héparine (utilisée pour fluidifier le sang),
Les corticoïdes donnés pour une inflammation, tels la prednisolone,
L’allopurinol (utilisé pour abaisser l’acide urique dans votre sang),
Le procaïnamide (donné pour les troubles du rythme cardiaque),
L’aliskiren (utilisé pour traiter une pression artérielle élevée).
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils pourraient être affectés par
TRIATEC 5 mg, gélule :
Les médicaments pour le diabète tels que les antidiabétiques oraux et l’insuline. TRIATEC 5 mg, gélule pourrait abaisser le
taux de sucre dans votre sang (glycémie). Surveillez étroitement votre glycémie lorsque vous prenez TRIATEC 5 mg, gélule,
Le lithium (donné pour des problèmes de santé mentale). TRIATEC 5 mg, gélule pourrait augmenter la quantité de lithium
dans votre sang (lithiémie). Votre lithiémie devra être étroitement surveillée par votre médecin.
Si l’un ou l’autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n’en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de
prendre TRIATEC 5 mg, gélule.
Interactions avec les aliments et les boissons
Aliments et boissons
La prise d’alcool avec TRIATEC 5 mg, gélule peut vous donner des vertiges, des étourdissements ou une sensation de tête
légère. Si vous vous préoccupez de savoir la quantité d’alcool que vous pouvez boire alors que vous prenez TRIATEC 5
mg, gélule, parlez-en à votre médecin, les médicaments utilisés pour réduire la pression artérielle et l’alcool pouvant avoir
des effets additifs.
TRIATEC 5 mg, gélule peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. TRIATEC 5 mg, gélule est
déconseillé au cours des 12 premières semaines de grossesse et est contre-indiqué au-delà de la 13ème semaine car son
utilisation au cours de la grossesse pourrait nuire gravement à votre enfant.
Si vous apprenez que vous êtes enceinte alors que vous prenez TRIATEC 5 mg, gélule, informez immédiatement votre
médecin.
Un changement pour un traitement approprié devra être effectué avant d'envisager une grossesse.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l’allaitement. TRIATEC 5 mg, gélule est
déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si
votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pourriez ressentir des étourdissements en prenant TRIATEC 5 mg, gélule. La survenue de ces étourdissements est
plus probable lorsque vous débutez la prise de TRIATEC 5 mg, gélule ou commencez à prendre une dose plus élevée.
Dans ce cas, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ni de machines.
Liste des excipients à effet notoire
Informations importantes concernant certains composants de TRIATEC 5 mg, gélule
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE TRIATEC 5 mg, gélule ?
Instructions pour un bon usage
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre
pharmacien.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Comment prendre ce médicament ?
Prenez ce médicament par voie orale, au même moment de la journée chaque jour.
Avalez les gélules entières avec un liquide.
N’écrasez pas et ne mâchez pas les gélules.
Combien en prendre ?
Traitement d’une pression artérielle élevée
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité à prendre jusqu’à ce que votre pression artérielle soit contrôlée.
La dose maximale est de 10 mg une fois par jour.
Si vous prenez déjà des diurétiques, votre médecin pourrait arrêter ou réduire la quantité du diurétique que vous prenez
avant de débuter le traitement par TRIATEC 5 mg, gélule.
Pour réduire votre risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral
La dose initiale habituelle est de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin pourrait par la suite décider d’augmenter la quantité que vous prenez.
La dose habituelle est de 10 mg une fois par jour.
Traitement pour réduire ou retarder l’aggravation des problèmes rénaux
Votre traitement pourrait être débuté à la dose de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose habituelle est de 5 mg ou 10 mg une fois par jour.
Traitement de l’insuffisance cardiaque
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.
Traitement après avoir subi une crise cardiaque
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour à 2,5 mg deux fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.
Sujet âgé
Votre médecin réduira la dose initiale et ajustera votre traitement plus lentement.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de TRIATEC 5 mg, gélule que vous n’auriez dû :
Informez-en un médecin ou allez immédiatement au service des urgences de l’hôpital le plus proche. Ne conduisez pas
jusqu’à l’hôpital, faites-vous emmener par quelqu’un ou appelez une ambulance. Prenez la boîte de médicaments avec vous
pour que le médecin sache ce que vous avez pris.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre TRIATEC 5 mg, gélule :
Si vous oubliez une dose, prenez votre dose suivante à l’heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre
pharmacien.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez <de prendre> <d’utiliser> TRIATEC 5 mg, gélule :
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, TRIATEC 5 mg, gélule est susceptible d’avoir des effets indésirables bien que tout le monde
n’y soit pas sujet.
Arrêtez de prendre TRIATEC 5 mg, gélule et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un ou l’autre
des effets secondaires graves suivants ; vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical urgent :
Gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge rendant difficile la déglutition ou la respiration, ainsi que des
démangeaisons et des éruptions cutanées. Ceci pourrait être le signe d’une réaction allergique grave à TRIATEC 5 mg,
gélule.
Réactions cutanées sévères y compris une éruption, des ulcères buccaux, une aggravation d’une maladie de peau
préexistante, une rougeur, des vésicules ou une desquamation de la peau (tel que le syndrome de Stevens-Johnson, la
nécrolyse épidermique toxique ou l’érythème polymorphe).
Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez :
Un rythme cardiaque rapide, irrégulier ou fortement ressenti (palpitations), une douleur dans la poitrine, une contraction de
la poitrine ou des problèmes plus graves, y compris une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral.
Un essoufflement ou une toux. Ceux-ci pourraient être des signes de problèmes pulmonaires.
Des ecchymoses apparaissant facilement, un saignement prolongé, tout saignement manifeste (par ex. saignement des
gencives), des taches pourpres ou des rougeurs sur la peau, ou des infections faciles à contracter, un mal de gorge et une
fièvre, une sensation de fatigue, de défaillance, d’étourdissement, ou une pâleur cutanée. Ceux-ci pourraient être les signes
de problèmes sanguins ou de moelle osseuse.
Des douleurs à l’estomac sévères pouvant atteindre le dos. Ceci pourrait être le signe d’une pancréatite (inflammation du
pancréas).
Une fièvre, des frissons, une fatigue, une perte d’appétit, des douleurs d’estomac, des nausées, une coloration jaune de la
peau ou des yeux (jaunisse). Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes hépatiques tels qu’une hépatite
(inflammation du foie) ou des lésions hépatiques.
Autres effets indésirables éventuels :
Veuillez informer votre médecin si l’un ou l’autre des symptômes suivants s’aggravait ou durait plus de quelques jours.
Effets indésirables fréquents (affectant moins d’une personne sur 10) :
Maux de tête ou fatigue.
Sensation de vertiges. Ceci est plus susceptible de se produire au début de la prise de TRIATEC 5 mg, gélule ou au début
de la prise d’une dose plus forte.
Evanouissement, hypotension (pression artérielle anormalement basse), en particulier lorsque vous vous levez ou vous
asseyez dans le lit rapidement.
Toux sèche irritative, inflammation des sinus (sinusite) ou bronchite, essoufflement.
Douleurs gastriques ou intestinales, diarrhée, indigestion, nausées ou vomissements.
Eruption cutanée avec zone surélevée ou non.
Douleurs dans la poitrine.
Crampes ou douleurs musculaires.
Examens sanguins montrant une élévation inhabituelle de votre taux de potassium.
Effets indésirables peu fréquents (affectant moins d’une personne sur 100) :
Problèmes d’équilibre (vertiges)
Démangeaisons et sensations cutanées inhabituelles telles que des sensations d’engourdissement, de picotements, de
piqûres d’aiguilles, de brûlure ou de fourmillement (paresthésies).
Perte ou modification du goût des aliments.
Problèmes de sommeil.
Sentiment de dépression, d’anxiété, nervosité inhabituelle, agitation.
Nez bouché, difficulté à respirer ou aggravation d’un asthme.
Gonflement intestinal appelé « angio-œdème intestinal », se présentant par des symptômes tels que des douleurs
abdominales, des vomissements et une diarrhée.
Brûlures d’estomac, constipation ou bouche sèche.
Augmentation de la quantité d’urine dans la journée.
Transpiration inhabituelle.
Perte ou diminution de l’appétit (anorexie).
Battements cardiaques fortement ressentis ou irréguliers, gonflement des bras et des jambes. Ceci pourrait être un signe de
rétention d’eau.
Bouffées de chaleur.
Vision trouble.
Douleurs articulaires.
Fièvre.
Incapacité sexuelle chez l’homme, réduction de la libido chez l’homme ou la femme.
Augmentation du nombre de certains globules blancs du sang (éosinophilie) découverte lors d’un test sanguin.
Examens sanguins montrant des modifications de la fonction hépatique, pancréatique ou rénale.
Effets indésirables rares (affectant moins d’une personne sur 1 000) :
Sensation d’être flageolant(e) ou confus(e).
Rougeur et gonflement de la langue.
Ecaillement ou pelage sévères de la peau, éruption cutanée avec démangeaisons et grosseurs.
Problème au niveau des ongles (ex. détachement ou chute d’un ongle).
Eruption ou ecchymoses cutanées.
Taches sur la peau et froideur des extrémités.
Rougeur, démangeaison, gonflement ou larmoiement des yeux.
Trouble de l’audition et bourdonnements d’oreilles.
Sensation de faiblesse.
Examens sanguins montrant une baisse du nombre de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, ou du taux
d’hémoglobine.
Effets indésirables très rares (affectant moins d’une personne sur 10 000) :
Sensibilité inhabituelle au soleil.
Autres effets indésirables rapportés :
Veuillez informer votre médecin si l’un ou l’autre des symptômes suivants s’aggravait ou durait plus de quelques jours.
Difficulté de concentration.
Gonflement de la bouche.
Examens sanguins montrant un nombre trop faible de cellules sanguines dans votre sang.
Examens sanguins montrant un taux inhabituellement bas de sodium dans votre sang.
Changement de couleur des doigts et des orteils lorsque vous avez froid, avec picotements ou sensations douloureuses
lorsque vous vous réchauffez (syndrome de Raynaud).
Augmentation de la taille des seins chez l’homme.
Réactions ralenties ou perturbées.
Sensation de brûlure.
Modification des odeurs.
Chute de cheveux.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables
directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr. En signalant les effets
indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER TRIATEC 5 mg, gélule ?
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser TRIATEC 5 mg, gélule après la date de péremption mentionnée sur la boîte et les paquettes thermoformées.
La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient TRIATEC 5 mg, gélule ?
La substance active est :
Ramipril
Chaque gélule contient 5 mg de ramipril
Les autres composants sont :
Amidon de maïs prégélatinisé.
Enveloppe de la gélule : bleu patenté V (E131), érythrosine (E127), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Forme pharmaceutique et contenu
Qu'est-ce que TRIATEC 5 mg, gélule et contenu de l'emballage extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de gélule, de taille n°4, avec un corps opaque blanc et une tête opaque rouge.
Ce médicament se présente en boîte de 20, 21, 28, 30, 50, 56, 100 ou 300 gélules sous plaquettes thermoformées
(PVC/Aluminium).
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
SANOFI-AVENTIS FRANCE
1-13 boulevard Romain Rolland
75014 Paris
Exploitant
SANOFI-AVENTIS FRANCE
1-13 boulevard Romain Rolland
75014 Paris
Fabricant
SANOFI WINTHROP INDUSTRIE
6 BOULEVARD DE L’EUROPE
21 800 QUETIGNY
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Ansm (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/02/2015
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
TRIATEC 5 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 5 mg de ramipril
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Gélule n°4, avec un corps opaque blanc et une tête opaque rouge
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l’hypertension.
Prévention cardiovasculaire : réduction de la morbidité et la mortalité cardiovasculaires chez les patients présentant :
une maladie cardiovasculaire athérothrombotique manifeste (antécédents de maladie coronaire ou d’accident vasculaire
cérébral, ou artériopathie périphérique) ou
un diabète avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).
Traitement de la néphropathie.
Néphropathie glomérulaire diabétique débutante, telle que définie par la présence d’une microalbuminurie.
Néphropathie glomérulaire diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie chez les patients présentant
au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).
Néphropathie glomérulaire non-diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour (voir rubrique
5.1).
Traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique.
Prévention secondaire à la suite d’un infarctus aigu du myocarde: réduction de la mortalité à la phase aiguë de l’infarctus
du myocarde chez les patients ayant des signes cliniques d’insuffisance cardiaque, en débutant > 48 heures après
l’infarctus.
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Il est recommandé de prendre TRIATEC chaque jour au même moment de la journée.
TRIATEC peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise alimentaire ne modifiant pas sa biodisponibilité (voir
rubrique 5.2).
TRIATEC doit être avalé avec du liquide. Il ne doit être ni mâché ni écrasé.
Adultes
Patients traités par diurétique
Une hypotension peut survenir à la mise en route d’un traitement par TRIATEC ; ceci en particulier chez les patients
recevant un traitement concomitant par des diurétiques. Il est par conséquent recommandé de prendre des précautions
puisque ces patients peuvent présenter une déplétion hydrosodée.
Si possible, le diurétique sera arrêté 2 à 3 jours avant le début du traitement par TRIATEC (voir rubrique 4.4).
Chez les patients hypertendus chez lesquels le diurétique n’est pas arrêté, le traitement par TRIATEC sera débuté à la dose
de 1,25 mg. La fonction rénale et la kaliémie seront surveillées. La posologie de TRIATEC sera ajustée par la suite en
fonction de la pression artérielle cible.
Hypertension
La dose sera individualisée selon le profil du patient (voir rubrique 4.4) et le contrôle tensionnel.
TRIATEC peut être utilisé en monothérapie ou en association à d’autres classes de médicaments antihypertenseurs (voir
rubrique 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).
Dose initiale
TRIATEC sera débuté graduellement à la dose initiale recommandée de 2,5 mg par jour.
Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé pourraient présenter une chute excessive
de la pression artérielle après la première dose. Une dose initiale de 1,25 mg est recommandée chez de tels patients, et la
mise en route du traitement sera effectuée sous surveillance médicale (voir rubrique 4.4).
Titration et dose d’entretien
La dose peut être doublée toutes les deux à quatre semaines de manière à atteindre progressivement la pression artérielle
cible ; la dose maximale autorisée de TRIATEC est de 10 mg par jour. En général, la dose est administrée en une prise
quotidienne.
Prévention cardiovasculaire
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de TRIATEC une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée. Il est recommandé de
doubler la dose au terme d’une à deux semaines de traitement et, au terme de deux à trois semaines supplémentaires, de
l’augmenter pour atteindre la dose cible d’entretien de 10 mg de TRIATEC en une prise quotidienne.
Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.
Traitement de la néphropathie
Chez les patients présentant un diabète et une microalbuminurie
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de TRIATEC une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler
la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.
Chez les patients présentant un diabète et au moins un facteur de risque cardiovasculaire
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de TRIATEC une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler
la dose quotidienne à 5 mg de TRIATEC au terme d’une à deux semaines, puis à 10 mg de TRIATEC au terme de deux à
trois semaines supplémentaires. La dose quotidienne cible est de 10 mg.
Chez les patients présentant une néphropathie non-diabétique telle que définie par une macroprotéinurie ³ 3 g/jour
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de TRIATEC une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler
la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.
Insuffisance cardiaque symptomatique
Dose initiale
Chez les patients stabilisés sous traitement diurétique, la dose initiale recommandée est de 1,25 mg par jour.
Titration et dose d’entretien
La posologie de TRIATEC sera ajustée en doublant la dose toutes les une à deux semaines, jusqu’à une dose quotidienne
maximale de 10 mg. Deux prises par jour sont préférables.
Prévention secondaire après infarctus aigu du myocarde et en présence d’une insuffisance cardiaque
Dose initiale
48 heures après un infarctus du myocarde, chez un patient cliniquement et hémodynamiquement stable, la dose initiale sera
de 2,5 mg deux fois par jour durant trois jours. Si la dose initiale de 2,5 mg n’est pas tolérée, une dose de 1,25 mg deux fois
par jour sera administrée durant deux jours puis augmentée à 2,5 mg et 5 mg deux fois par jour. Si la dose ne peut pas être
augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement doit être arrêté.
Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.
Titration et dose d’entretien
La dose quotidienne sera augmentée par la suite en doublant la dose à un à trois jours d’intervalle jusqu’à atteindre la dose
d’entretien cible de 5 mg deux fois par jour.
La dose d’entretien sera répartie en 2 prises quotidiennes dans la mesure du possible.
Si la dose ne peut être augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement sera arrêté. A ce jour, l’expérience de ce
traitement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) immédiatement après un infarctus du
myocarde n’est pas suffisante. Si la décision de traiter ces patients est prise, il est recommandé de débuter le traitement par
1,25 mg une fois par jour, et des précautions particulières doivent être prises pour toute augmentation de la dose.
Populations particulières
Patients ayant une insuffisance rénale
La dose quotidienne chez les patients insuffisants rénaux doit être basée sur la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2) :
en cas de clairance de la créatinine ≥ 60 mL/min, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale (2,5 mg/jour) ; la dose
quotidienne maximale est de 10 mg,
en cas de clairance de la créatinine située entre 30 et 60 mL/min, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale (2,5
mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 5 mg,
en cas de clairance de la créatinine située entre 10 et 30 mL/min, la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne
maximale de 5 mg,
chez les patients hémodialysés hypertendus : le ramipril est faiblement dialysable ; la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la
dose quotidienne maximale de 5 mg ; le médicament sera administré quelques heures après la réalisation de l’hémodialyse.
Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2
Chez les patients insuffisants hépatiques, le traitement par TRIATEC sera mis en route sous étroite surveillance médicale et
la dose quotidienne maximale sera de 2,5 mg de TRIATEC.
Sujet âgé
Les doses initiales seront plus faibles, et la titration ultérieure de la dose sera plus graduelle, en raison d’une plus grande
probabilité de survenue d’effets indésirables, en particulier chez les patients très âgés et frêles. Une dose initiale réduite de
1,25 mg de ramipril sera envisagée.
Population pédiatrique
La tolérance et l’efficacité du ramipril chez les enfants n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles pour
TRIATEC sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1, 5.2 et 5.3, mais aucune recommandation spécifique sur la posologie ne
peut être faite.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif, à l’un ou l’autre des excipients, ou à tout autre IEC (inhibiteur de l’enzyme de conversion)
(voir rubrique 6.1),
Antécédent d'angio-œdème (héréditaire, idiopathique ou du fait d’un antécédent d’angio-œdème avec les IEC ou les ARA-
Traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir
rubrique 4.5),
Sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique,
ème
et 3
ème
trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6),
Le ramipril ne doit pas être utilisé chez les patients hypotendus ou instables hémodynamiquement,
L’association de TRIATEC à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un
diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Patients à risque particulier d’hypotension
Patients à système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé
Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé sont à risque d’une chute brutale de la
pression artérielle et d’une altération de la fonction rénale en raison de l’inhibition de l’enzyme de conversion, en particulier
lorsqu’un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois ou lors de la première augmentation de
dose.
Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone est à prévoir, et une surveillance médicale, y
compris le contrôle de la pression artérielle, est nécessaire par exemple en cas de :
patients ayant une hypertension sévère,
patients ayant une insuffisance cardiaque congestive décompensée,
patients ayant une obstruction hémodynamique significative au remplissage ou à l’éjection du ventricule gauche (par
exemple ; une sténose de la valve aortique ou mitrale),
patients ayant une sténose artérielle rénale unilatérale avec un second rein fonctionnel,
patients ayant ou susceptibles de développer une déplétion hydrosodée (y compris les patients sous diurétiques),
patients ayant une cirrhose hépatique et/ou une ascite,
patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie par des agents entraînant une
hypotension.
En général, il est recommandé de corriger toute déshydratation, hypovolémie ou déplétion sodée avant la mise en route du
traitement (chez les patients en insuffisance cardiaque toutefois, une telle action correctrice doit être soigneusement pesée
contre le risque de surcharge volumique).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-
II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le
risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou
d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la
surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la
pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie
diabétique.
Insuffisance cardiaque transitoire ou persistante après un IDM
Patients à risque d’ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d’hypotension aiguë
La phase initiale de traitement nécessite une surveillance médicale particulière.
Patients âgés
(Voir rubrique 4.2).
Chirurgie
Il est recommandé d’arrêter un traitement par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine tels que le ramipril
si possible un jour avant l’intervention.
Surveillance de la fonction rénale
La fonction rénale sera évaluée avant et durant le traitement, et la posologie ajustée, en particulier au cours des premières
semaines de traitement. Une surveillance particulièrement soigneuse est requise chez les patients insuffisants rénaux (voir
rubrique 4.2). Un risque d‘altération de la fonction rénale existe, en particulier chez les patients en insuffisance cardiaque
congestive ou après une transplantation rénale.
Angio-œdème
Un angio-œdème a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris le ramipril (voir rubrique 4.8).
En cas d’angio-œdème, TRIATEC doit être arrêté.
Un traitement d’urgence sera promptement instauré. Le patient sera maintenu sous observation durant au moins 12 à 24
heures et libéré après résolution complète des symptômes.
Un angio-œdème intestinal a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris TRIATEC (voir rubrique 4.8). Ces
patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements).
Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation
La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes au venin d’insecte et à d’autres allergènes
sont augmentées lors de l’inhibition de l’enzyme de conversion. Une interruption temporaire de TRIATEC sera envisagée
avant une désensibilisation.
Surveillance des électrolytes : hyperkaliémie
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients traités par les IEC, y compris TRIATEC. Les patients à risque de
développer une hyperkaliémie incluent ceux ayant une insuffisance rénale, un âge > 70 ans, un diabète non contrôlé, ou
ceux utilisant des sels de potassium, des diurétiques épargneurs de potassium ou d’autres substances actives augmentant
le taux plasmatique du potassium, ou ceux présentant des pathologies telles qu’une déshydratation, une décompensation
cardiaque aiguë, une acidose métabolique. Si l’administration simultanée des agents susmentionnés est jugée appropriée,
une surveillance régulière du potassium sérique est recommandée (voir rubrique 4.5).
Surveillance des électrolytes : hyponatrémie
Un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH), avec une hyponatrémie consécutive, a été
observé chez quelques patients traités avec du ramipril. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux de sodium
sérique chez les patients âgés et chez les autres patients à risque d’hyponatrémie.
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose, ainsi qu’une thrombocytopénie et une anémie, ont été rarement observées, et une
dépression médullaire a également été rapportée. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire afin de
permettre la détection d’une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au cours de la phase
initiale du traitement et chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ceux atteints d’une maladie concomitante
du collagène (tel le lupus érythémateux ou la sclérodermie), et ceux traités par d’autres médicaments entraînant des
modifications de la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Différences ethniques
Les IEC entraînent un taux plus élevé d’angio-œdème chez les patients noirs que chez les patients non-noirs. Comme pour
les autres IEC, le ramipril pourrait être moins efficace en termes de diminution de la pression artérielle chez les patients
issus de populations noires que chez les patients issus d’autres populations, peut-être en raison d’une prévalence plus
élevée de l’hypertension à faible taux de rénine chez la population hypertensive noire.
Toux
Une toux a été rapportée lors de la prise des IEC. Typiquement, la toux est non productive, persistante et résolutive après
arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être envisagée lors du diagnostic différentiel d’une toux.
Grossesse
Les IEC comme le ramipril et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au
cours de la grossesse.
A moins que le traitement par IEC/ARA II ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui
envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien
établi pendant la grossesse.
En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement
alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone
(SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de
l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension,
l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un
seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Associations contre-indiquées
Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la
dialyse ou l’hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex. les membranes en polyacrylonitrile)
et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions
anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de
dialyse ou à une classe différente d’agents antihypertenseurs doit être envisagé.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Sels de potassium, héparine, diurétiques épargnants potassiques et autres substances actives augmentant les taux
plasmatiques du potassium (y compris les antagonistes de l’angiotensine II, le triméthoprime, le tacrolimus, la ciclosporine)
Une hyperkaliémie peut survenir, par conséquent, une surveillance étroite du potassium sérique est requise.
Agents antihypertenseurs (par ex. les diurétiques) et autres substances pouvant abaisser la pression artérielle (par ex. les
nitrates, les antidépresseurs tricycliques, les anesthésiques, la prise aiguë d’alcool, le baclofène, l’alfuzosine, la doxazosine,
la prazosine, la tamsulosine, la térazosine)
Une potentialisation du risque d’hypotension est à prévoir (voir rubrique 4.2 concernant les diurétiques).
Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (telles l’isoprotérénol, la dobutamine, la dopamine,
l’épinéphrine) susceptibles de réduire l’effet antihypertenseur de TRIATEC
Une surveillance de la pression artérielle est recommandée.
Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier
la numération sanguine
Probabilité accrue de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).
Sels de lithium
L’excrétion du lithium pourrait être réduite par les IEC, et par conséquent la toxicité du lithium augmentée. La lithiémie doit
être surveillée.
Agents antidiabétiques, y compris l’insuline
Des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. Une surveillance glycémique est recommandée.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique
Une réduction de l’effet antihypertenseur de TRIATEC est à prévoir. En outre, un traitement concomitant par IEC et AINS
peut entraîner un risque accru d’aggravation de la fonction rénale ainsi qu’une élévation de la kaliémie.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
TRIATEC est déconseillé pendant le 1
trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4.) et est contre-indiqué aux 2
ème
ème
trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.3).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1
trimestre
de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations
congénitales ne peut être exclue.
A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une
grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la
grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement, et si nécessaire un
traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC/ARA II au cours des 2
ème
et 3
ème
trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité
(diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né
(insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3 « Données de sécurité préclinique »).
En cas d’exposition à un IEC à partir du 2
ème
trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie
fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.
Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés afin de rechercher tout signe d’hypotension, d’oligurie et
d’hyperkaliémie (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).
Allaitement
En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de TRIATEC au cours de l’allaitement (voir rubrique 5.2),
TRIATEC est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant
l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Certains effets indésirables (par ex. les symptômes d’une réduction de la pression artérielle tels des étourdissements)
peuvent perturber la capacité de concentration et de réaction du patient, et par conséquent constituer un risque dans les
situations où ces capacités revêtent une importance particulière (telles la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une
machine).
Ceci peut avoir lieu en particulier au début du traitement, ou lors du remplacement d’autres traitements. Après la première
dose ou des augmentations ultérieures de la dose, il n’est pas conseillé de conduire ni d’utiliser des machines durant
plusieurs heures.
4.8. Effets indésirables
Le profil de tolérance du ramipril comporte une toux sèche persistante et des réactions dues à une hypotension. Les
réactions indésirables graves comportent un angiœdème, une hyperkaliémie, une altération de la fonction rénale ou
hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie/agranulocytose.
La fréquence des réactions indésirables est définie selon la convention suivante :
Très fréquentes (≥ 1/10) ; fréquentes (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquentes (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10000 à < 1/1000) ;
très rares (< 1/10000), de fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Fréquents
fréquents
Rares
Très
rares
Fréquence
inconnue
Troubles
cardiaques
Ischémie
myocardique, y
compris angor ou
infarctus du
myocarde,
tachycardie,
arythmies,
palpitations,
œdèmes
périphériques
Troubles du sang
et du système
lymphatique
Eosinophilie
Réduction du
nombre de
leucocytes (y
compris
neutropénie ou
agranulocytose),
réduction du
nombre
d’hématies,
Insuffisance
médullaire,
pancytopénie,
anémie
hémolytique
réduction de
l’hémoglobine,
réduction du
nombre de
plaquettes
Troubles du
système nerveux
Céphalées,
étourdis-
sements
Vertiges,
paresthésies,
agueusie,
dysgueusie
Tremblements,
trouble de
l’équilibre
Ischémie cérébrale,
y compris accident
vasculaire cérébral
ischémique et
accident
ischémique
transitoire,
perturbation des
aptitudes
psychomotrices,
sensation de
brûlure, parosmie
Troubles
ophtalmologiques
Troubles visuels, y
compris vision
trouble
Conjonctivite
Troubles
auriculaires et
labyrinthiques
Troubles de
l’audition,
acouphènes
Troubles
respiratoires,
thoraciques et
médiastinaux
Toux irritative
non-productive
bronchite,
sinusite,
dyspnée
Bronchospasme y
compris asthme
aggravé, congestion
nasale
Troubles gastro-
intestinaux
Inflammation
gastro-
intestinale,
troubles
digestifs, gêne
abdominale,
dyspepsie,
diarrhée,
nausées,
vomissements
Pancréatite (des cas
avec issue fatale ont
été très
exceptionnellement
rapportés sous IEC),
élévation des
enzymes
pancréatiques,
angio-œdème de
l’intestin grêle,
douleurs
abdominales hautes
y compris gastrite,
constipation,
sécheresse buccale
Glossite
Stomatite aphteuse
Troubles rénaux
et urinaires
Altération de la
fonction rénale, y
compris insuffisance
rénale aiguë,
augmentation du
volume d’urine,
aggravation d’une
protéinurie
préexistante,
élévation de l’urée
sanguine, élévation
de la créatininémie
Troubles de la
peau et du tissu
sous-cutané
Rash, en
particulier
maculo-
papulaire
Angio-œdème ; très
exceptionnellement,
une obstruction des
voies aériennes
résultant d’un angio-
œdème peut
entraîner une issue
fatale ; prurit,
hyperhidrose
Dermatite
exfoliante,
urticaire,
onycholyse
Réaction
Photo-
sensibilité
Nécrolyse
épidermique
toxique, syndrome
de Stevens-
Johnson érythème
polymorphe,
pemphigus,
psoriasis aggravé,
dermatite
psoriasiforme,
exanthème ou
énanthème
pemphigoïde ou
lichénoïde,
alopécie
Troubles musculo-
squelettique et du
tissu conjonctif
Spasmes
musculaires,
myalgie
Arthralgie
Affections
endocriniennes
Syndrome de
sécrétion
inappropriée
d’hormone anti-
diurétique (SIADH)
Troubles du
métabolisme et de
la nutrition
Elévation de la
kaliémie
Anorexie, perte
d’appétit
Baisse de la
natrémie
Troubles
vasculaires
Hypotension,
chute de la
pression
artérielle
orthostatique,
syncope
Bouffées
vasomotrices
Sténose
vasculaire,
hypoperfusion,
vasculite
Syndrome de
Raynaud
Troubles
généraux et
anomalies au site
d’administration
Douleur
thoracique,
fatigue
Pyrexie
Asthénie
Troubles du
système
immunitaire
Réactions
anaphylactiques ou
anaphylactoïdes,
augmentation de
l’anticorps anti-
nucléaire
Troubles
hépatobiliaires
Elévation des
enzymes hépatiques
et/ou de la bilirubine
conjuguée
Ictère
cholestatique,
lésions hépato-
cellulaires
Insuffisance
hépatique aiguë,
hépatite
cholestatique ou
cytolytique (très
exceptionnellement
d’issue fatale)
Troubles du
système
reproductif et des
seins
Dysfonction érectile
transitoire,
diminution de la
libido
Gynécomastie
Troubles
psychiatriques
Humeur dépressive,
anxiété, nervosité,
agitation, troubles du
sommeil y compris
somnolence
Etat confus
Trouble de
l’attention
Population pédiatrique
La tolérance du ramipril a été suivie chez 325 enfants et adolescents âgés de 2 à 16 ans, au cours de 2 essais cliniques.
Alors que la nature et la sévérité des effets indésirables s’avèrent similaires à celles des adultes, la fréquence des effets
indésirables suivants est plus haute chez les enfants :
Tachycardie, congestion nasale et rhinite, « fréquent » (≥ 1/100 à < 1/10) chez la population pédiatrique et « peu fréquent »
(≥ 1/1000 à < 1/100) chez la population adulte.
Conjonctivite « fréquent » (≥ 1/100 à < 1/10) chez la population pédiatrique, et « rare » (≥ 1/10 000 à < 1/1000) chez la
population adulte.
Tremblements et urticaire « peu fréquent » (≥ 1/1000 à < 1/100) chez la population pédiatrique, et « rare » (≥ 1/10 000 à <
1/1000) chez la population adulte.
Le profil global de tolérance du ramipril dans la population pédiatrique ne diffère pas significativement de celui dans la
population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une
surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable
suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
4.9. Surdosage
Les symptômes associés à un surdosage des IEC peuvent comporter une vasodilatation périphérique excessive (avec
hypotension marquée, collapsus), une bradycardie, des troubles électrolytiques et une insuffisance rénale. Le patient sera
étroitement surveillé, avec traitement symptomatique et de soutien. Les mesures suggérées comportent une détoxification
primaire (lavage gastrique, administration d’adsorbants) et des mesures visant à restaurer la stabilité hémodynamique, y
compris l’administration d’agonistes alpha 1 adrénergiques ou l’administration d’angiotensine II (angiotensinamide). Le
ramiprilate, métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par une hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés, code ATC : C09AA05
Mécanisme d'action
Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l’enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes :
enzyme de conversion de l’angiotensine ; kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de
l’angiotensine I en une substance vasoconstrictrice active, l’angiotensine II, ainsi que la dégradation de la bradykinine,
substance vasodilatatrice active. Une réduction de la formation d’angiotensine II et une inhibition de la dégradation de la
bradykinine entraînent une vasodilatation.
L’angiotensine II stimulant également la libération de l’aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion
d’aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie d’IEC s’est avérée plus faible chez les patients hypertendus noirs
(Afro-Antillais) (généralement une population hypertensive à faible taux de rénine) que chez les patients non noirs.
Effets pharmacodynamiques
Propriétés antihypertensives :
L’administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on
n’observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du taux de filtration glomérulaire. L’administration de
ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation
compensatrice de la fréquence cardiaque.
Chez la majorité des patients, le début de l’effet antihypertenseur d’une dose unique apparaît 1 à 2 heures après
administration orale. La concentration maximale après administration d’une dose unique est généralement atteinte 3 à 6
heures après administration orale. L’effet antihypertenseur d’une dose unique dure en général 24 heures.
L’effet antihypertenseur maximal d’un traitement continu de ramipril apparaît généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a
été démontré que l’effet antihypertenseur persiste lors d’un traitement à long terme durant 2 ans.
L’interruption brutale du ramipril n’entraîne pas d’augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression
artérielle.
Insuffisance cardiaque :
Outre le traitement classique par les diurétiques et les glucosides cardiaques facultatifs, le ramipril s’est avéré bénéfique
chez les patients appartenant aux classes fonctionnelles II-IV de la New-York Heart Association. Le produit a présenté des
effets bénéfiques sur l’hémodynamique cardiaque (diminution des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droite,
réduction des résistances vasculaires périphériques totales, augmentation du débit cardiaque et amélioration de l’indice
cardiaque). Il a également réduit l’activation neuroendocrine.
Efficacité et tolérance cliniques
Prévention cardiovasculaire/Néphroprotection
Une étude préventive contrôlée versus placebo (étude HOPE) a été menée en ajoutant du ramipril au traitement standard
chez plus de 9 200 patients. Ont été inclus dans l’étude des patients à risque accru de maladie cardiovasculaire après soit
une maladie cardiovasculaire athérothrombotique (antécédents de maladie coronaire, d’accident vasculaire cérébral ou de
vasculopathie périphérique), soit un diabète sucré avec au moins un facteur de risque supplémentaire (documentation d’une
microalbuminurie, d’une hypertension, d’un taux élevé de cholestérol total ou de cholestérol LDL, ou d’un tabagisme).
L’étude a montré que le ramipril diminue de façon statistiquement significative l’incidence de l’infarctus du myocarde, de la
mortalité de causes cardiovasculaires et de l’accident vasculaire cérébral, seul et associé (critères principaux combinés).
Etude HOPE : Principaux résultats
Ramipril
Placebo
Risque relatif
(intervalle de
confiance à 95 %)
valeur
de p
Tous les patients
n = 4 645
N = 4 652
Critères principaux combinés
14,0
17,8
0,78 (0,70 - 0,86)
<0,001
Infarctus du myocarde
12,3
0,80 (0,70 - 0,90)
<0,001
Décès de causes
cardiovasculaires
0,74 (0,64 - 0,87)
<0,001
Accident vasculaire cérébral
0,68 (0,56 - 0,84)
<0,001
Critères secondaires
Décès de toutes causes
10,4
12,2
0,84 (0,75 - 0,95)
0,005
Revascularisation requise
16,0
18,3
0,85 (0,77 - 0,94)
0,002
Hospitalisation pour angor instable
12,1
12,3
0,98 (0,87 - 1,10)
Hospitalisation pour insuffisance
cardiaque
0,88 (0,70 - 1,10)
0,25
Complications liées au diabète
0,84 (0,72 - 0,98)
0,03
L’étude MICRO-HOPE, une sous-étude prédéfinie de l’étude HOPE, a évalué l’effet de l’ajout du ramipril 10 mg au schéma
médical actuel versus placebo chez 3 577 patients âgés d’au moins 55 ans (sans limite supérieure d’âge), avec une majorité
de cas de diabète de type 2 (et au moins un autre facteur de risque CV), normotendus ou hypertendus.
L’analyse principale a montré que 117 (6,5 %) participants sous ramipril et 149 (8,4 %) sous placebo ont développé une
néphropathie manifeste, ce qui correspond à un RRR de 24 % ; IC à 95 % [3-40], p = 0,027.
L’étude REIN, une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, à groupes parallèles, contrôlée versus placebo,
avait pour objectif d’évaluer l’effet d’un traitement par le ramipril sur le taux de diminution du débit de filtration glomérulaire
(DFG) chez 352 patients normotendus ou hypertendus (âgés de 18 à 70 ans) souffrant de protéinurie minime (c’est-à-dire
excrétion protéique urinaire moyenne > 1 et < 3 g/24 h) ou sévère (≥ 3 g/24 h) due à une néphropathie chronique non-
diabétique. Les deux sous-populations avaient été stratifiées prospectivement.
L’analyse principale des patients ayant la protéinurie la plus sévère (strate arrêtée prématurément en raison d’un bénéfice
observé dans le groupe ramipril) a montré que le taux moyen de diminution du DFG par mois était plus faible sous ramipril
que sous placebo ; soit –0,54 (0,66) vs. –0,88 (1,03) mL/min/mois, p = 0,038. La différence intergroupe était donc de 0,34
[0,03-0,65] par mois, et autour de 4 mL/min/an; 23,1 % des patients du groupe ramipril ont atteint le critère secondaire
combiné d’un doublement de la créatininémie de base et/ou de néphropathie terminale (NT) (nécessité d’une dialyse ou
d’une transplantation rénale) vs. 45,5 % dans le groupe placebo (p = 0,02).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de
l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing
Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs
Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie
vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été
réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des
atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque
d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés
pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée
dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients
atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude
a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine
cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe
placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie,
l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe
placebo.
Prévention secondaire après infarctus du myocarde
L’étude AIRE a inclus plus de 2 000 patients présentant des signes cliniques transitoires/persistants d’insuffisance
cardiaque après un infarctus du myocarde documenté. Le traitement par ramipril a été débuté 3 à 10 jours après l’infarctus
aigu du myocarde. L’étude a montré qu’au terme d’une durée moyenne de suivi de 15 mois, la mortalité chez les patients
traités par ramipril était de 16,9 %, et de 22,6 % chez les patients sous placebo. Ceci signifie une réduction de la mortalité
absolue de 5,7 % et une réduction du risque relatif de 27 % (IC à 95 % [11-40 %]).
Population pédiatrique
Dans une étude clinique randomisée, double-aveugle, contrôlée versus placebo chez 244 patients âgés de 6 à 16 ans avec
une hypertension (73 % hypertension artérielle essentielle), les patients ont reçu soit une dose basse, soit une dose
moyenne ou une dose élevée de ramipril, pour atteindre des concentrations plasmatiques de ramiprilate correspondant à
des doses chez l’adulte de 1,25 mg, 5 mg et 20 mg, sur la base du poids corporel. Après 4 semaines, le ramipril à la dose la
plus élevée était inefficace sur la baisse de la pression artérielle systolique, mais a baissé la pression artérielle diastolique.
Les doses moyennes et basses de ramipril ont toutes les 2 montré une baisse significative des pressions artérielles
systoliques et diastoliques chez les enfants avec une hypertension confirmée.
Cet effet n’a pas été constaté dans une étude de retrait à escalades de doses sur 4 semaines, randomisée, double aveugle
chez des patients pédiatriques âgés de 6 à 16 ans (75% hypertension artérielle essentielle), dans laquelle les pressions
artérielles diastoliques et systoliques ont montré un modeste rebond, mais pas un retour statistiquement significatif à la
valeur de base, pour les 3 niveaux de doses de ramipril étudiés en fonction du poids [dose basse (0,625 mg – 2,5 mg), dose
moyenne (2,5 mg - 10 mg) ou dose élevée (5mg – 20 mg)]. Le ramipril n’a pas montré de réponse linéaire en fonction de la
dose chez la population pédiatrique étudiée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Pharmacocinétique et métabolisme
Absorption
Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de
ramipril est atteint dans l’heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, le taux d’absorption est d’au moins 56 % et
n’est pas significativement influencé par la présence d’aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif,
le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45 %.
Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise
du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre du ramiprilate après prise unique quotidienne des doses
habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.
Distribution
La liaison du ramipril aux protéines sériques est d’environ 73 %, et celle du ramiprilate d’environ 56 %.
Métabolisme
Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en
glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.
Elimination
L’excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale.
Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et
saturable à l’enzyme de conversion et de sa dissociation lente de l’enzyme, le ramiprilate présente une phase d’élimination
terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques.
Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du
ramiprilate était de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25 – 2,5 mg.
Cette différence est liée à la capacité saturable de l’enzyme à se lier au ramiprilate.
Patients ayant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)
L’excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du
ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations
plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate est retardé en raison de la
baisse d’activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril sont élevés. Les concentrations maximales
du ramiprilate chez ces patients ne sont toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique
normale.
Allaitement
L’administration d’une dose orale unique de ramipril a été suivie d’un taux indétectable de ramipril et de son métabolite dans
le lait maternel. Toutefois, l’effet de l’administration de doses répétées n’est pas connu.
Population pédiatrique
Le profil pharmacocinétique du ramipril a été étudié chez 30 patients hypertendus, âgés de 2 à 16 ans, avec un poids >10
kg. Après des doses de 0,05 à 0,2 mg/kg, le ramipril a été rapidement et largement métabolisé en ramiprilate. Le pic de
concentration plasmatique du ramiprilate a été atteint en 2 à 3 heures. La clairance du ramiprilate a été fortement corrélée
avec le logarithme du poids corporel (p<0,01) et la dose (p<0,001).
La clairance et le volume de distribution ont augmenté avec l’élévation de l’âge des enfants pour chaque groupe de doses.
La dose de 0,05 mg/kg chez les enfants a atteint des niveaux d’exposition comparables à ceux atteints chez les adultes
traités avec une dose de ramipril de 5 mg. La dose de 0,2 mg/kg chez les enfants a conduit à des niveaux d’exposition plus
élevés que ceux atteints chez l’adulte avec la dose maximale recommandée de 10 mg par jour.
5.3. Données de sécurité préclinique
L’administration orale du ramipril s’est avérée exempte de toxicité aiguë chez le rongeur et le chien. Des études impliquant
une administration orale chronique ont été menées chez le rat, le chien et le singe. Des indications de modifications
électrolytiques plasmatiques et de modifications de la formule sanguine ont été décelées chez les 3 espèces. En tant
qu’expression de l’activité pharmacodynamique du ramipril, une hypertrophie marquée de l’appareil juxtaglomérulaire a été
notée chez le chien et le singe à partir de doses quotidiennes de 250 mg/kg/j. Le rat, le chien et le singe ont toléré des doses
quotidiennes totales de 2 ; 2,5 et 8 mg/kg/j respectivement, sans effets néfastes. Des atteintes rénales irréversibles ont été
observées chez les très jeunes rats avec une dose unique de ramipril.
Les études de toxicologie de la reproduction menées chez le rat, le lapin et le singe n’ont révélé aucune propriété
tératogène.
La fertilité n’a pas été perturbée chez le rat, mâle ou femelle.
L’administration de ramipril à des femelles rat au cours de la période fœtale et de l’allaitement a entraîné des lésions rénales
irréversibles (dilatation du bassinet rénal) chez la portée, à des doses quotidiennes de 50 mg/kg de poids ou plus.
Des tests extensifs du potentiel mutagène sur différents systèmes de test n’ont pas montré que le ramipril possède des
propriétés mutagènes ou génotoxiques.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Amidon de maïs prégélatinisé.
Composition de l'enveloppe de la gélule : bleu patenté V (E131), érythrosine (E127), dioxyde de titane (E171), gélatine
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20, 21, 28, 30, 50, 56, 100 ou 300 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANOFI-AVENTIS FRANCE
1-13 boulevard Romain Rolland
75014 Paris
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
221 851-3 ou 34009 221 851 3 2 : 20 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
221 853-6 ou 34009 221 853 6 1 : 21 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
221 854-2 ou 34009 221 854 2 2 : 28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
331 524 7 ou 34009 331 524 7 5 : 30 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
221 855-9 ou 34009 221 855 9 0 : 50 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
221 856-5 ou 34009 221 856 5 1 : 56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
556 523 8 ou 34009 556 523 8 0 : 100 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
582 340-4 ou 34009 582 340 4 0 : 300 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.