France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
17-08-2020
17-08-2020
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2020
Dénomination du médicament
TOBRADEX, collyre en suspension
Dexaméthasone / Tobramycine
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations
importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur
être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que TOBRADEX, collyre en suspension et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser TOBRADEX, collyre en suspension ?
3. Comment utiliser TOBRADEX, collyre en suspension ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver TOBRADEX, collyre en suspension ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE TOBRADEX, collyre en suspension ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : association corticoïde / anti-infectieux par voie locale – code ATC :
S01CA01
Ce médicament est indiqué dans le traitement local de certaines inflammations et infections de l’œil chez
l’adulte et l’enfant de plus de 2 ans :
après chirurgie de l’œil,
dans des infections avec inflammation, dues à des bactéries pouvant être combattues par l’antibiotique
contenu dans ce médicament.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER TOBRADEX, collyre
en suspension ?
N’utilisez jamais TOBRADEX, collyre en suspension :
Si vous êtes allergique à la dexaméthasone, à la tobramycine ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Si vous présentez une infection quelle qu’elle soit, dans l’œil ou autour de l’œil (virale ou fongique).
Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ETRE UTILISÉ, sauf avis contraire de votre médecin :
pendant la grossesse et l’allaitement,
en association avec des médicaments pouvant donner certains troubles du rythme cardiaque (Voir rubrique
« Autres médicaments et TOBRADEX, collyre en suspension »),
en association avec d'autres aminosides administrés simultanément (Voir rubrique « Autres médicaments et
TOBRADEX, collyre en suspension »),
en association avec les polymyxines par voie parentérale (Voir rubrique « Autres médicaments et
TOBRADEX, collyre en suspension »),
en association avec la toxine botulique (Voir rubrique « Autres médicaments et TOBRADEX, collyre en
suspension »).
En cas de doute il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser TOBRADEX, collyre en suspension.
Utilisez TOBRADEX, collyre en suspension seulement en gouttes dans les yeux.
Si vous présentez des réactions allergiques avec TOBRADEX, collyre en suspension, arrêtez le traitement
et consultez un médecin. Les réactions allergiques peuvent varier de démangeaisons localisées ou de
rougeurs cutanées à des réactions allergiques graves (réaction anaphylactique). Ces réactions allergiques
peuvent se produire avec d'autres antibiotiques topiques ou systémiques de la même famille (aminosides).
Si vous prenez un autre traitement antibiotique, y compris par voie orale, avec TOBRADEX, collyre en
suspension, demandez conseil à votre médecin.
Si vos symptômes s’aggravent ou réapparaissent soudainement, contactez votre médecin. Il est possible
qu’au cours du traitement par ce médicament, vous deveniez plus sensible aux infections oculaires.
Si vous avez ou avez déjà eu des maladies telles que la myasthénie ou la maladie de Parkinson, demandez
conseil à votre médecin. Les antibiotiques de ce type peuvent aggraver la faiblesse musculaire.
En cas d’utilisation prolongée de TOBRADEX, collyre en suspension, il est possible que :
La pression à l’intérieur de votre œil/vos yeux augmente. Votre pression oculaire doit être contrôlée
régulièrement pendant votre traitement par TOBRADEX, collyre en suspension. Ceci est particulièrement
important chez l’enfant car le risque d’hypertension intraoculaire induite par des corticoïdes est plus
important et apparaît plus précocement que chez l’adulte. Demandez conseil à votre médecin.
Vous développiez une cataracte. Consultez régulièrement votre médecin.
Le risque d’augmentation cortico-induite de la pression intra-oculaire et/ou de la formation d’une
cataracte est majoré chez les patients prédisposés (par exemple, chez les diabétiques).
Les corticoïdes appliqués dans l’œil peuvent retarder la cicatrisation de vos blessures oculaires. Les AINS
topiques (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont également connus pour ralentir ou retarder la guérison.
L'utilisation concomitante d'AINS topiques et de corticoïdes topiques peut augmenter le risque de problèmes
de cicatrisation.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une affection entraînant un amincissement des
tissus oculaires avant d’utiliser ce médicament.
Adressez-vous à votre médecin si vous ressentez un gonflement et une prise de poids au niveau de votre
tronc et de votre visage car ce sont généralement les premières manifestations d'un syndrome appelé le
syndrome de Cushing. L’inhibition de la fonction des glandes surrénales peut se développer après l’arrêt d'un
traitement à long terme ou intensif avec TOBRADEX, collyre en suspension. Parlez-en à votre médecin
avant d'arrêter le traitement par vous-même. Ces risques sont particulièrement importants chez les enfants et
les patients traités par un médicament appelé ritonavir ou cobicistat.
Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.
Le port de lentilles de contact (dures ou souples) n’est pas recommandé pendant le traitement d'une
inflammation de l'œil car cela pourrait aggraver cet état.
Ce médicament contient 0,5 mg de chlorure de benzalkonium pour 5 ml de collyre soit 0,1 mg/ml. Le
chlorure de benzalkonium peut être absorbé par les lentilles de contact souples et changer leur couleur.
Retirez les lentilles de contact avant application et attendez au moins 15 minutes avant de les remettre. Le
chlorure de benzalkonium peut également provoquer une irritation des yeux, surtout si vous souffrez du
syndrome de l’œil sec ou de troubles de la cornée (couche transparente à l’avant de l’œil). En cas de
sensation anormale, de picotements ou de douleur dans les yeux après avoir utilisé ce médicament, contactez
votre médecin.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
En l’absence d’amélioration rapide ou en cas d’apparition de symptômes anormaux, consulter votre
médecin.
Ne pas prolonger le traitement au-délà de la date prévue sans avis médical (risque de passage non
négligeable du corticoïde dans la circulation générale).
Ne pas toucher l’œil avec l’extrémité du flacon.
Reboucher celui-ci soigneusement après usage.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants et adolescents
TOBRADEX, collyre en suspension peut être utilisé chez les enfants de plus de 2 ans au même dosage que
celui de l’adulte.
Autres médicaments et TOBRADEX, collyre en suspension
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre
médicament.
AFIN D’EVITER D’EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS IL FAUT
SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN
OU A VOTRE PHARMACIEN, notamment si vous êtes traité par des médicaments pouvant donner certains
troubles du rythme cardiaque (astémizole, bépridil, érythromycine en injection intra-veineuse, halofantrine,
pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine), des aminosides administrés simultanément,
des polymyxines par voie injectable, de la toxine botulique mais également si vous êtes déjà traité par un
autre collyre.
Informez votre médecin si vous prenez du ritonavir ou du cobicistat, car il peut augmenter la quantité de
dexamethasone dans le sang.
TOBRADEX, collyre en suspension avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ce médicament. Lui seul pourra adapter le traitement
à votre état.
TOBRADEX, collyre en suspension est déconseillé pendant la grossesse en raison des risques identifiés lors
de l’utilisation de ce médicament par voie générale (orale ou injectable).
TOBRADEX, collyre en suspension est déconseillé pendant l’allaitement.
Sportifs
Sportifs, attention ce médicament contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction
positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez présenter une vision trouble pendant un moment après avoir utilisé TOBRADEX, collyre en
suspension. Ne conduisez pas de véhicules et n'utilisez pas de machines avant que cet effet ait disparu.
TOBRADEX, collyre en suspension contient du chlorure de benzalkonium.
3. COMMENT UTILISER TOBRADEX, collyre en suspension ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Posologie
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 2 ans : une goutte de collyre toutes les 4 à 6 heures (selon prescription
médicale) dans l’œil malade.
Si nécessaire, la fréquence des instillations pourra être en fonction des signes cliniques :
soit augmentée,
soit diminuée progressivement, par votre médecin.
Mode et voie d'administration
Après ouverture du bouchon, si le dispositif de sécurité du col du flacon s’est cassé, retirez-le avant d’utiliser
ce produit.
Utilisez TOBRADEX, collyre en suspension seulement en goutte dans les yeux.
Comme tous les collyres, effectuez, dans l’ordre les opérations suivantes :
1. Bien agiter le flacon avant l'emploi.
2. Lavez-vous soigneusement les mains.
3. Evitez de toucher l'œil ou les paupières avec l'embout compte-gouttes.
4. Instillez 1 goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'œil en regardant vers le haut et en
tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas. Si une goutte tombe à côté de votre œil, essayez à
nouveau.
5. Après l’instillation, gardez la paupière fermée, tout en appuyant doucement sur le coin de l’œil proche du
nez pendant 2 minutes. Cette mesure est utile pour limiter la quantité de médicament qui passera dans le sang
après application du collyre.
6. L’œil fermé, essuyez proprement l’excédent.
7. Refermez le flacon après utilisation.
Si vous utilisez un autre collyre ou une pommade ophtalmique, attendez au moins 5 minutes entre chaque
médicament. Les pommades ophtalmiques doivent être administrées en dernier.
Durée du traitement
Conformez-vous strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Ne prolongez pas le traitement sans avis médical.
Un traitement plus long ou des instillations plus ou moins fréquentes peuvent vous être prescrits.
Si vous avez utilisé plus de TOBRADEX, collyre en suspension que vous n’auriez dû
Rincez l’œil avec de l’eau tiède. Ne mettez pas d’autres gouttes jusqu’à ce que le moment soit venu de mettre
la goutte suivante.
Si vous oubliez d’utiliser TOBRADEX, collyre en suspension
Prenez la dose qui était prévue. Cependant, si le moment de la dose suivante est proche, ne prenez pas la dose
oubliée. N’utilisez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser TOBRADEX, collyre en suspension
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de TOBRADEX, collyre en suspension, demandez plus
d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec l’utilisation de TOBRADEX, collyre en suspension :
Effets peu fréquents (pouvant concerner jusqu’à 1 patient sur 100) :
Effets au niveau de l’œil : augmentation de la pression oculaire, douleur, démangeaison, gêne oculaire,
irritation.
Effets rares (pouvant concerner jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Effets au niveau de l’œil : allergie oculaire, vision floue, sècheresse, inflammation de la surface de l’œil,
rougeur.
Effets indésirables généraux : altération du goût.
Effets secondaires signalés à l’issue de l’expérience post-commercialisation et dont la fréquence est
indéterminée :
Effets au niveau de l’œil : gonflement de la paupière, rougeur de la paupière, augmentation de la taille de
la pupille, larmoiement, opacification du cristallin.
Effets indésirables généraux : réaction allergique sévère (réaction anaphylactique),
allergie
(hypersensibilité), vertiges, maux de tête, éruption cutanée, prurit, gonflement du visage.
Problèmes hormonaux : croissance de poils sur le corps (en particulier chez les femmes), faiblesse et fonte
musculaire, vergetures (taches) violacées sur la peau, augmentation de la pression artérielle, règles
irrégulières ou absence de règles, changements des niveaux de protéines et de calcium dans votre corps,
croissance ralentie chez les enfants et les adolescents et gonflement et gain de poids au niveau du corps et du
visage (appelés « syndrome de Cushing ») (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également
déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de
sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5. COMMENT CONSERVER TOBRADEX, collyre en suspension ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ce médicament se conserve 4 semaines après ouverture du flacon. Notez en clair la date d’ouverture sur
l’emballage.
Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient TOBRADEX, collyre en suspension
Les substances actives sont :
Dexaméthasone..................................................................................................................... 0,10 g
Tobramycine.......................................................................................................................... 0,30 g
Pour 100 ml de collyre.
Les autres composants sont : solution de chlorure de benzalkonium à 50 pour cent, édétate de sodium,
chlorure de sodium, sulfate de sodium anhydre, tyloxapol, hydroxyéthylcellulose, acide sulfurique et/ou
hydroxyde de sodium (ajustement du pH), eau purifiée.
Qu’est-ce que TOBRADEX, collyre en suspension et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous la forme de collyre en suspension. Boite de 1 flacon de 5 ml.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
NOVARTIS PHARMA S.A.S.
8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92500 RUEIL-MALMAISON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
NOVARTIS PHARMA S.A.S.
8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92500 RUEIL-MALMAISON
Fabricant
S.A. ALCON-COUVREUR N.V.
RIJKSWEG 14
2870 PUURS
BELGIQUE
Laboratoires ALCON-CUSI
CAMIL FABRA 58
08320 EL MASNOU
(BARCELONE)
Espagne
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Autres
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
CONSEILS D’EDUCATION SANITAIRE
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces
contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas
et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène
est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de
rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
la dose à prendre,
les moments de prise,
et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2- Respectez strictement votre ordonnance.
3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie
apparemment semblable.
4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une
destruction correcte et appropriée de ce médicament.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2020
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
TOBRADEX, collyre en suspension
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Dexaméthasone..................................................................................................................... 0,10 g
Tobramycine.......................................................................................................................... 0,30 g
Pour 100 ml de collyre.
Excipient à effet notoire : Chlorure de benzalkonium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Collyre en suspension
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement local anti-inflammatoire et anti-bactérien de l'œil chez les adultes et les enfants de plus de 2 ans :
dans les suites de la chirurgie ophtalmologique,
des infections dues à des germes sensibles à la tobramycine avec composante inflammatoire.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des
antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
Instiller une goutte dans le cul-de-sac conjonctival toutes les 4 à 6 heures en fonction des symptômes.
La fréquence des instillations pourra :
être augmentée si la symptomatologie le nécessite,
puis être diminuée progressivement en fonction de l'amélioration des signes cliniques.
La durée du traitement est à adapter en fonction de la symptomatologie.
Population pédiatrique
TOBRADEX peut être utilisé chez les enfants de plus de 2 ans avec le même dosage que chez les adultes.
Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1. La sécurité et l'efficacité chez les
enfants âgés de moins de 2 ans n'ont pas été établies, et aucune donnée n'est disponible.
Mode d’administration
En instillation oculaire.
a. Bien agiter le flacon avant l'emploi.
b. Se laver soigneusement les mains.
c. Eviter de toucher l'œil ou les paupières avec l'embout compte-gouttes.
d. Instiller TOBRADEX dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'œil en regardant vers le haut et en tirant
légèrement la paupière inférieure vers le bas.
e. Relâcher la paupière inférieure et cligner des yeux à plusieurs reprises pour être sûr que le liquide recouvre
la totalité de l'œil.
f. L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent.
g. Fermer le flacon après utilisation.
Après ouverture du bouchon, si le dispositif de sécurité du col du flacon est trop lâche, retirez-le avant
d’utiliser ce produit.
Le passage systémique peut être réduit par une occlusion nasolacrymale ou par la fermeture des paupières
pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à
augmenter l’efficacité locale.
En cas d’utilisation de plusieurs collyres, les instillations doivent être espacées d’au moins 5 minutes. Les
pommades ophtalmiques doivent être administrées en dernier.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
Kératites dues à Herpes simplex,
Maladies fongiques des structures oculaires,
Infections mycobactériennes oculaires ou infections oculaires parasitaires non traitées,
Infection de la cornée ou de la conjonctive due au virus de la vaccine, varicelle, ou à d’autres virus.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Un usage prolongé de corticoïdes topiques ophtalmiques peut entraîner une hypertension oculaire et/ou un
glaucome avec lésion du nerf optique, une diminution de l'acuité visuelle et une altération du champ visuel, et
la formation d’une cataracte sous-capsulaire postérieure. Chez les patients recevant un traitement prolongé
par corticoïdes topiques ophtalmiques, la pression intraoculaire devra être vérifiée régulièrement et
fréquemment. Ceci est particulièrement important chez les enfants, car le risque d’hypertension oculaire
induite par les corticoïdes est plus important et peut apparaître plus précocement que chez les adultes. La
fréquence et la durée du traitement doivent être soigneusement prises en considération, et la pression
intraoculaire doit être surveillée dès le début du traitement.
Le risque d’augmentation cortico-induite de la pression intra-oculaire et/ou de la formation d’une cataracte
est majoré chez les patients prédisposés (par exemple, chez les diabétiques).
Les corticoïdes topiques ophtalmiques peuvent ralentir la cicatrisation des plaies cornéennes. Les AINS
topiques sont également connus pour ralentir ou retarder la guérison. L'utilisation concomitante d'AINS
topiques et de corticoïdes topiques peut augmenter le risque de problèmes de cicatrisation.
Dans les pathologies provoquant un amincissement de la cornée ou de la sclère, des perforations ont été
rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes topiques.
Une sensibilité aux aminosides administrés par voie topique peut survenir chez certains patients. La sévérité
des réactions d'hypersensibilité peut varier d'effets localisés à des réactions généralisées telles que des
érythèmes, des démangeaisons, des urticaires, des éruptions cutanées, une anaphylaxie, des réactions
anaphylactoïdes. Si une hypersensibilité se développe pendant l’utilisation de ce médicament, le traitement
doit être interrompu.
Une hypersensibilité croisée à d'autres aminosides peut se produire, et la possibilité que les patients devenus
sensibles à la tobramycine par voie oculaire puissent également être sensibles à d'autres aminosides topiques
et / ou systémiques doit être prise en compte.
Des effets indésirables graves tels qu’une neurotoxicité, ototoxicité et néphrotoxicité ont été rapportés chez
des patients traités par aminoglycosides par voie systémique. La prudence s’impose en cas d'administration
concomitante avec les aminoglycosides par voie systémique.
La prescription de Tobradex à des patients atteints de troubles neuromusculaires connus ou présumés, tels
que la myasthénie grave ou la maladie de Parkinson doit être réalisée avec précaution. Les aminoglycosides
peuvent aggraver la faiblesse musculaire en raison de leurs effets potentiels sur la fonction neuromusculaire.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner un passage systémique non
négligeable du corticoïde.
Un syndrome de Cushing et / ou une inhibition de la fonction surrénalienne associés à l'absorption
systémique de dexaméthasone ophtalmique peuvent survenir après un traitement continu intensif ou à long
terme chez des patients prédisposés, y compris les enfants et les patients traités par des inhibiteurs du
CYP3A4 (incluant le ritonavir et le cobicistat). Dans ce cas, le traitement doit être arrêté progressivement.
Les corticoïdes peuvent diminuer la résistance aux infections bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires,
contribuer à leur apparition, et masquer les signes cliniques d’une infection.
Une surinfection fongique doit être envisagée chez les patients présentant une ulcération cornéenne
persistante. En cas d'infection fongique, le traitement aux corticoïdes doit être interrompu.
L'utilisation prolongée d'antibiotiques comme la tobramycine peut entraîner la prolifération de micro-
organismes résistants, dont les champignons. En cas de surinfection, un traitement approprié doit être mis en
place.
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière
comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une
résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.
Le port de lentilles de contact est déconseillé pendant le traitement d’une inflammation ou d’une infection
oculaire.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de
vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un
examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion
plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par
voie systémique ou locale.
Chlorure de Benzalkonium
Ce médicament contient 0,5 mg de chlorure de benzalkonium pour 5 ml de collyre soit 0,1 mg/ml.
Le chlorure de benzalkonium peut être absorbé par les lentilles de contact souples et changer leur couleur.
Les lentilles de contact sont à retirer avant application et il est nécessaire d’attendre au moins 15 minutes
avant de les remettre.
Le chlorure de benzalkonium peut également provoquer une irritation des yeux, surtout si le patient souffre
du syndrome de l’œil sec ou de troubles de la cornée. Informez le patient qu’en cas de sensation anormale, de
picotements ou de douleur dans les yeux après avoir utilisé ce médicament, un médecin doit être consulté.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone)
pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Bien que les quantités de dexaméthasone et de tobramycine passant dans la circulation systémique soient
faibles après instillation oculaire, il convient de tenir compte des interactions observées avec la
dexaméthasone et la tobramycine par voie générale.
1- LIEES A LA DEXAMETHASONE
Associations déconseillées
Médicaments donnant des torsades de pointes
Astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine,
vincamine.
Torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT
long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointe en cas
d’hypokaliémie.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après
son arrêt, par augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.
Antiarythmiques donnant des torsades de pointes
Amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT
long préexistant).
Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer
d’antiarythmique (entraînement électrosystolique).
Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine
B IV)
Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.
Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
Héparines par voie parentérale
Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité
vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son
arrêt.
Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme
hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, aluminium et calcium (décrit
pour la prednisolone, la dexaméthasone).
Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
Antihypertenseurs
Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Interféron alpha
Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
Praziquantel
Diminution possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.
Antirétroviraux
Chez les patients traités avec le ritonavir, les concentrations plasmatiques de dexaméthasone peuvent être
augmentées (voir rubrique 4.4).
Des inhibiteurs du CYP3A4 (incluant le ritonavir et le cobicistat) peuvent diminuer la clairance de la
dexaméthasone ce qui entraîne une augmentation des effets et une inhibition de la fonction surrénalienne/un
syndrome de Cushing. L’association doit être évitée, sauf si le bénéfice est supérieur au risque accru d’effets
secondaires systémiques des corticoïdes, auquel cas les patients doivent être surveillés pour les effets
sytémiques des corticoïdes.
2- LIEES A LA TOBRAMYCINE
Associations contre-indiquées
Aminosides
Risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité en cas d’administration simultanée.
Associations déconseillées
Polymyxines (voie parentérale)
Addition des effets néphrotoxiques.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
Toxine botulique
Risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des
effets observés au cours du botulisme).
Utiliser un autre antibiotique.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Céfalotine
L’augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.
Surveillance de la fonction rénale.
Diurétiques de l’anse : bumétanide, furosémide
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques des aminosides (insuffisance rénale fonctionnelle
liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Association possible, sous surveillance de l’état d’hydratation, des fonctions rénales et cochléo-vestibulaires
et éventuellement des concentrations plasmatiques de l’aminoside.
Associations à prendre en compte
Aminosides
Risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité en cas d’administration successive, risque d'ototoxicité
cumulative (voie locale ou voie générale).
Amphotéricine B
Risque accru de néphrotoxicité.
Ciclosporine, tacrolimus
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous immunodépresseur seul (synergie des effets
néphrotoxiques des deux substances).
Organoplatines : carboplatine (à doses élevées), cisplatine, oxaliplatine (par extrapolation)
Addition des effets néphrotoxiques et ototoxiques, notamment en cas d’insuffisance rénale préalable.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients
recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient
apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre
la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines
classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides,
des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a peu ou pas de données sur l'utilisation topique oculaire de la tobramycine ou de la dexaméthasone
chez la femme enceinte. La tobramycine traverse le placenta après administration intraveineuse chez des
femmes enceintes. En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains
aminosides. L’utilisation prolongée ou répétée de corticoïdes par voie systémique pendant la grossesse a été
associée à un risque accru de retard de croissance intra-utérine et d’insuffisance surrénale néonatale. Les
nourrissons nés de mères ayant reçu des doses importantes de corticoïdes pendant leur grossesse doivent faire
l'objet d'une surveillance attentive pour déceler tout signe d'hypoadrénalisme (voir rubrique 4.4).
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
TOBRADEX n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
La tobramycine est excrétée dans le lait maternel après administration par voie systémique.
On ignore si la tobramycine ou la dexaméthasone sont excrétées dans le lait maternel.
Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible. L’absorption de ces
substances par le tractus digestif du nouveau-né est considérée comme négligeable. Leur présence dans
l’intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de
candidoses ou de diarrhées. De plus, l'oto-néphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel
supplémentaire.
En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.
Fertilité
Aucune étude n'a été réalisée pour évaluer l'effet de la tobramycine et de la dexaméthasone sur la fertilité
animale. Il n’y a pas de données cliniques évaluant l'effet de la dexaméthasone sur la fertilité masculine ou
féminine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
TOBRADEX n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
Néanmoins, une vision floue provisoire ou d'autres troubles visuels peuvent survenir et affecter l'aptitude à
conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l'instillation, le
patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une
machine.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Lors des essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : douleur oculaire,
augmentation de la pression intraoculaire, irritation oculaire et prurit oculaire survenant chez moins de 1%
des patients.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec TOBRADEX et sont classés selon la convention
suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10
000 à <1/1 000) et très rare (<1/10 000), ou de fréquence inconnue (n’a pu être évalué sur la base des
données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité. Les effets indésirables rapportés sont issus des essais cliniques et du recueil des effets indésirables
rapportés après commercialisation.
Classes de systèmes d’organes
Effets indésirables
Affections du système immunitaire
Fréquence inconnue : réaction anaphylactique,
hypersensibilité
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée : syndrome de Cushing,
inhibition de la fonction surrénalienne (voir
rubrique 4.4)
Affections du système nerveux
Fréquence inconnue : vertiges, céphalées
Affections oculaires
Peu fréquent : augmentation de la pression
intraoculaire, douleur oculaire, prurit oculaire,
gêne oculaire, irritation oculaire
Rare : kératite, allergie oculaire, vision floue (voir
rubrique 4.4), sécheresse oculaire, hyperémie
oculaire
Fréquence inconnue : œdème de la paupière,
érythème de la paupière, mydriase, larmoiement,
opacification du cristallin
Affections gastro-intestinales
Rare : dysgueusie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence inconnue : éruption cutanée,
gonflement du visage, prurit
Description d’effets indésirables sélectionnés
Un usage prolongé de corticoïdes topiques ophtalmiques peut entraîner une augmentation de la pression
intraoculaire et/ou un glaucome avec lésion du nerf optique, une diminution de l'acuité visuelle et une
altération du champ visuel, la formation d’une cataracte sous-capsulaire postérieure, et un retard de
cicatrisation (voir rubrique 4.4).
En raison de la présence de corticoïde, dans des pathologies provoquant un amincissement de la cornée ou de
la sclére il existe un risque plus élevé de perforation en particulier après des traitements de longue durée (voir
rubrique 4.4).
Le développement d'infection secondaire a été signalé après l'utilisation des associations contenant des
corticoïdes et des antibiotiques. Les infections fongiques de la cornée sont particulièrement enclines à se
développer avec des traitements aux corticoïdes de longue durée (voir rubrique 4.4).
Des effets indésirables graves, tels qu’une neurotoxicité, une ototoxicité et une néphrotoxicité ont été
rapportés chez des patients traités par tobramycine par voie systémique (voir rubrique 4.4).
Une sensibilité aux aminosides administrés par voie topique peut survenir chez certains patients. La sévérité
des réactions d’hypersensibilité peut varier d’effets localisés à des réactions généralisées telles que des
érythèmes, des démangeaisons, des urticaires, des éruptions cutanées, une anaphylaxie, des réactions
anaphylactoïdes (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site
internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Aucun effet toxique n'est attendu en cas de surdosage oculaire de ce produit, ni en cas d'ingestion
accidentelle du contenu du flacon.
Un surdosage oculaire de TOBRADEX peut être rincé avec de l’eau tiède.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATION CORTICOÏDES / ANTI-INFECTIEUX par voie locale,
code ATC : S01CA01.
La dexaméthasone base est un anti-inflammatoire stéroïdien puissant.
La tobramycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces
dernières, des résistantes :
4 mg/l et R > 8 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines
espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le
traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la
sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en Europe est connue pour une espèce bactérienne,
elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :