France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
29-07-2011
29-07-2011
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 29/07/2011
Dénomination du médicament
LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer
lamotrigine
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. QU'EST-CE QUE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ET DANS QUELS CAS EST-IL
UTILISE ?
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg,
comprimé dispersible ou à croquer ?
3. COMMENT PRENDRE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ?
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
5. COMMENT CONSERVER LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ?
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
1. QU'EST-CE QUE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ET DANS QUELS CAS EST-IL
UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
LAMOTRIGINE PFIZER appartient au groupe de médicaments appelés antiépileptiques.
Indications thérapeutiques
Il est utilisé pour traiter 2 maladies - l'épilepsie et les troubles bipolaires.
LAMOTRIGINE PFIZER traite l'épilepsie en bloquant les signaux du cerveau qui déclenchent les crises d'épilepsie
(convulsions).
Chez les adultes et les enfants âgés de 13 ans et plus, LAMOTRIGINE PFIZER peut être utilisé seul ou avec d'autres
médicaments, pour traiter l'épilepsie. LAMOTRIGINE PFIZER peut également être utilisé avec d'autres médicaments pour
traiter les crises survenant dans une maladie appelée syndrome de Lennox-Gastaut.
Chez les enfants âgés de 2 à 12 ans, LAMOTRIGINE PFIZER peut être utilisé avec d'autres médicaments, pour traiter ces
maladies. Il peut être utilisé seul pour traiter un type d'épilepsie appelée crises d'absences typiques.
LAMOTRIGINE PFIZER traite également les troubles bipolaires.
Les personnes ayant des troubles bipolaires (parfois appelée maniaco-dépression) ont des variations d'humeur extrêmes,
avec des périodes maniaques (excitation ou euphorie) alternant avec des périodes de dépression (profonde tristesse ou
désespoir). Chez les adultes âgés de18 ans et plus, LAMOTRIGINE PFIZER peut être utilisé seul ou avec d'autres
médicaments, pour prévenir les périodes de dépression qui surviennent dans les troubles bipolaires. On ne sait pas encore
comment LAMOTRIGINE PFIZER agit dans le cerveau pour avoir cet effet.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg,
comprimé dispersible ou à croquer ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
Ne prenez jamais LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer dans les cas suivants:
si vous êtes allergique (hypersensible) à la lamotrigine ou à l'un des autres composants contenus dans LAMOTRIGINE
PFIZER (listés dans la rubrique 6 « Informations supplémentaires »).
Si vous êtes concerné:
Parlez-en à votre médecin, et ne prenez pas LAMOTRIGINE PFIZER.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer
Votre médecin doit être informé avant que vous ne preniez LAMOTRIGINE PFIZER:
si vous avez des problèmes de reins,
si vous avez déjà développé une éruption cutanée pendant que vous preniez ou après avoir pris de la lamotrigine ou
tout autre médicament pour les troubles bipolaires ou l'épilepsie,
si vous prenez déjà un médicament contenant de la lamotrigine.
Si vous êtes concerné:
Parlez-en à votre médecin, il pourrait décider de diminuer votre dose ou que LAMOTRIGINE PFIZER ne vous convienne
pas.
Informations importantes concernant des réactions potentiellement graves
Un petit nombre de personnes prenant LAMOTRIGINE PFIZER présente une réaction allergique ou une réaction cutanée
potentiellement grave, qui peut se transformer en problèmes plus graves si elle n'est pas traitée. Vous devez connaître les
symptômes à surveiller pendant la prise de LAMOTRIGINE PFIZER.
Lisez la description de ces symptômes figurant dans la rubrique 4 de la notice sous le titre « Réactions potentiellement
graves: demandez immédiatement l'aide d'un médecin ».
Pensées autodestructrices ou suicidaires
Les médicaments anti-épileptiques sont utilisés pour traiter plusieurs maladies, dont l'épilepsie et les troubles bipolaires.
Les personnes ayant des troubles bipolaires peuvent parfois avoir des pensées autodestructrices ou suicidaires. Si vous
avez des troubles bipolaires, ces pensées ont plus de chances de survenir:
lorsque vous démarrez ce traitement pour la première fois,
si vous avez déjà eu des pensées autodestructrices ou suicidaires,
si vous avez moins de 25 ans.
Si vous avez des pensées ou des sentiments angoissants, ou si vous remarquez que vous vous sentez plus mal ou que
vous développez de nouveaux symptômes alors que vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER:
Consultez un médecin dès que possible ou rendez vous à l'hôpital le plus proche pour obtenir de l'aide.
Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes traitées par
des anti-épileptiques tels que LAMOTRIGINE PFIZER. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre
médecin.
Si vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER pour une épilepsie
Les crises dans certains types d'épilepsie peuvent de temps en temps s'aggraver ou se produire plus souvent alors que vous
prenez LAMOTRIGINE PFIZER. Certains patients peuvent avoir des crises graves, qui peuvent provoquer des graves
problèmes de santé. Si vos crises deviennent plus fréquentes ou si vous avez une crise grave alors que vous prenez
LAMOTRIGINE PFIZER:
Consultez un médecin dès que possible.
LAMOTRIGINE PFIZER ne doit jamais être donné à des personnes de moins de 18 ans pour traiter des troubles
bipolaires. Les médicaments pour traiter la dépression ou d'autres problèmes mentaux de santé augmentent le risque de
pensées et de comportements suicidaires chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise d'autres médicaments
Si vous prenez, commencez à prendre ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament à base
de plantes ou obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Votre médecin doit savoir si vous prenez d'autres médicaments pour traiter votre épilepsie ou vos troubles psychiatriques.
Ceci afin de s'assurer que vous prenez la dose correcte de LAMOTRIGINE PFIZER.
Ces médicaments incluent:
l'oxcarbazépine, le felbamate, la gabapentine, le lévétiracétam, la prégabaline, le topiramate ou le zonisamide,
utilisés pour traiter l'épilepsie,
le lithium ou l'olanzapine, utilisés pour traiter des troubles psychiatriques,
le bupropion, utilisé pour traiter des troubles psychiatriques, ou pour arrêter de fumer.
Prévenez votre médecin si vous prenez l'un d'eux.
Certains médicaments peuvent interagir avec LAMOTRIGINE PFIZER ou peuvent augmenter la probabilité que vous en
ayez les effets indésirables. Ils incluent:
le valproate, utilisé pour traiter l'épilepsie et des troubles psychiatriques,
la carbamazépine, utilisée pour traiter l'épilepsie et des troubles psychiatriques,
la phénytoïne, la primidone ou le phénobarbital, utilisés pour traiter l'épilepsie,
la rispéridone, utilisée pour traiter des troubles psychiatriques,
la rifampicine, qui est un antibiotique,
des médicaments utilisés pour traiter l'infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) (une association de
lopinavir et de ritonavir ou d'atazanavir et de ritonavir),
les contraceptifs hormonaux, comme la pilule (voir ci-dessous).
Prévenez votre médecin si vous prenez, commencez à prendre ou arrêtez de prendre l'un d'entre eux.
Les contraceptifs hormonaux (comme la pilule) peuvent perturber l'action de LAMOTRIGINE PFIZER.
Votre médecin peut vous recommander d'utiliser un type particulier de contraceptif hormonal, ou une autre méthode de
contraception, comme le préservatif, un diaphragme ou un stérilet. Si vous utilisez un contraceptif hormonal comme la pilule,
votre médecin peut prélever des échantillons de votre sang pour contrôler le taux de LAMOTRIGINE PFIZER. Si vous
prévoyez de commencer en prenant un contraceptif hormonal:
Parlez-en à votre médecin, qui discutera avec vous des méthodes de contraception pouvant vous convenir.
LAMOTRIGINE PFIZER peut également perturber le mode d'action des contraceptifs hormonaux, bien qu'il soit peu
probable qu'il en diminue leur efficacité. Si vous utilisez un contraceptif hormonal, et si vous remarquez tout changement
dans votre cycle menstruel, comme un saignement ou de légères pertes vaginales sanglantes entre les règles:
Parlez-en à votre médecin. Ceux-ci peuvent être le signe que LAMOTRIGINE PFIZER perturbe le mode d'action de
votre contraceptif.
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse et allaitement
Il peut y avoir un risque accru de défauts de naissance chez les bébés dont les mères ont pris LAMOTRIGINE PFIZER
pendant leur grossesse. Ces défauts incluent des fentes labiales et des fentes palatines. Votre médecin peut vous conseiller
de prendre un supplément d'acide folique si vous envisagez une grossesse et pendant votre grossesse.
La grossesse peut également modifier l'efficacité de LAMOTRIGINE PFIZER, aussi votre médecin peut effectuer des prises
de sang pour contrôler le taux de LAMOTRIGINE PFIZER, et peut ajuster votre dose.
Parlez-en à votre médecin si vous êtes enceinte, si pourriez l'être, ou si vous envisagez une grossesse. N'arrêtez
pas votre traitement avant d'en avoir discuté avec votre médecin. Ceci est très important si vous avez une épilepsie.
Parlez-en à votre médecin si vous allaitez ou envisagez d'allaiter. La substance active de LAMOTRIGINE PFIZER
passe dans le lait maternel et peut affecter votre bébé. Votre médecin discutera avec vous des risques et des bénéfices de
l'allaitement pendant que vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER, et surveillera votre bébé au fur et à mesure si vous décidez
de l'allaiter.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines:
LAMOTRIGINE PFIZER peut provoquer des sensations vertigineuses et une vision double.
Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines à moins que vous ne soyez certain de ne pas être affecté.
Si vous avez une épilepsie, parlez à votre médecin de la conduite et de l'utilisation de machines.
Liste des excipients à effet notoire
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Prenez toujours LAMOTRIGINE PFIZER comme indiqué par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin
ou votre pharmacien.
Quelle quantité de LAMOTRIGINE PFIZER prendre
Cela peut prendre un moment avant de trouver la meilleure dose de LAMOTRIGINE PFIZER pour vous. La dose que vous
prendrez dépendra de:
votre âge,
si vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER avec d'autres médicaments,
si vous avez des problèmes de reins ou du foie.
Votre médecin commencera par vous mettre sous une dose faible, et augmentera progressivement la dose sur quelques
semaines jusqu'à ce que vous atteigniez la dose qui marche sur vous (appelée dose efficace). Ne prenez jamais plus de
LAMOTRIGINE PFIZER que ce que votre médecin vous a prescrit.
La dose habituelle efficace de LAMOTRIGINE PFIZER pour les adultes et les enfants de plus de 13 ans est entre 100 mg et
400 mg par jour.
Pour les enfants entre 2 et 12 ans, la dose efficace dépend de leur poids corporel - habituellement, cela se situe entre 1 mg
et 15 mg par kilogramme de poids corporel de l'enfant, jusqu'à un maximum de 400 mg par jour.
LAMOTRIGINE PFIZER n'est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 2 ans.
Comment prendre votre dose de LAMOTRIGINE PFIZER
Prenez votre dose de LAMOTRIGINE PFIZER une ou deux fois par jour, selon les conseils de votre médecin. Vous pouvez
la prendre avec ou sans nourriture.
Prenez toujours la dose complète que votre médecin vous a prescrite. Ne prenez jamais une partie seulement d'un
comprimé.
Votre médecin peut également vous conseiller de commencer ou d'arrêter d'autres médicaments, selon la maladie pour
laquelle vous êtes traité et selon la façon dont vous répondez au traitement.
Vous pouvez prendre LAMOTRIGINE PFIZER comprimés dispersibles ou à croquer en les avalant en entier avec un peu
d'eau, en les croquant, ou en les dissolvant dans l'eau pour avoir un médicament liquide.
Si vous croquez le comprimé
Vous pouvez avoir besoin de boire un peu d'eau en même temps pour aider le comprimé à se dissoudre dans votre bouche.
Puis buvez encore un peu d'eau pour vous assurer d'avoir avalé tout le médicament.
Pour préparer un médicament liquide
Mettez le comprimé dans un verre avec au moins suffisamment d'eau pour recouvrir le comprimé entier.
Au choix mélangez pour dissoudre, ou attendez environ une minute, jusqu'à ce que le comprimé soit totalement dissout.
Buvez tout le liquide.
Ajoutez un peu plus d'eau dans le verre et buvez-la, pour vous assurer d'avoir bien pris tout le médicament.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer que vous n'auriez dû:
Si quiconque prend trop de LAMOTRIGINE PFIZER:
Contactez un médecin ou un pharmacien immédiatement. Si possible, montrez-leur la boîte de LAMOTRIGINE
PFIZER.
Quelqu'un qui a pris trop de LAMOTRIGINE PFIZER peut avoir l'un de ces symptômes:
mouvements rapides et incontrôlables des yeux (nystagmus),
maladresse et manque de coordination, perturbant leur équilibre (ataxie),
perte de connaissance ou coma.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre LAMOTRIGINE PFIZER:
Ne prenez pas de comprimés supplémentaires ni de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Demandez conseil à votre médecin sur comment recommencer à le prendre. Il est important pour vous de le faire.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre LAMOTRIGINE PFIZER:
N'arrêtez pas LAMOTRIGINE PFIZER sans un avis médical
Prenez LAMOTRIGINE PFIZER aussi longtemps que votre médecin le recommande. N'arrêtez pas tant que votre médecin
ne vous le conseille pas.
Si vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER pour une épilepsie
Pour arrêter de prendre LAMOTRIGINE PFIZER, il est important que votre dose soit réduite progressivement, sur
environ 2 semaines. Si vous arrêtez subitement de prendre LAMOTRIGINE PFIZER, votre épilepsie peut revenir ou
s'aggraver.
Si vous prenez LAMOTRIGINE PFIZER pour des troubles bipolaires
LAMOTRIGINE PFIZER peut mettre du temps à agir, aussi il est peu probable que vous vous sentiez mieux tout de suite. Si
vous arrêtez de prendre LAMOTRIGINE PFIZER, votre dose n'aura pas besoin d'être réduite progressivement. Mais si vous
voulez arrêter de prendre LAMOTRIGINE PFIZER, vous devez toujours en parler en premier à votre médecin.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, LAMOTRIGINE PFIZER est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le
monde n'y soit pas sujet.
Réactions potentiellement graves: demandez immédiatement l'aide d'un médecin.
Un petit nombre de personnes prenant LAMOTRIGINE PFIZER présente une réaction allergique ou une réaction cutanée
potentiellement grave, qui peut se transformer en problèmes plus graves si elle n'est pas traitée.
Ces symptômes ont plus de probabilité de survenir pendant les premiers mois de traitement par LAMOTRIGINE PFIZER,
particulièrement si vous commencez par une dose trop élevée ou si votre dose est augmentée trop vite, ou si vous prenez
LAMOTRIGINE PFIZER avec un autre médicament appelé valproate. Les enfants ont plus de probabilité d'être touchés que
les adultes, les parents doivent donc être particulièrement vigilants.
Les symptômes de ces réactions incluent:
une éruption cutanée ou rougeur, qui peut se transformer en réaction cutanée grave comme une éruption cutanée
étendue accompagnée de cloques et d'une desquamation, particulièrement autour de la bouche, du nez, des yeux et des
parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson), desquamation étendue (plus de 30 % de la surface corporelle - nécrolyse
épidermique toxique),
une irritation de la bouche ou des yeux,
une température élevée (fièvre), des symptômes pseudo-grippaux ou une somnolence,
un gonflement autour du visage, ou des ganglions gonflés au niveau du cou, de l'aisselle ou de l'aine,
des bleus ou des saignements inattendus, ou les doigts qui deviennent bleus,
une gorge douloureuse, ou plus d'infections que d'habitude (comme des rhumes).
Dans beaucoup de cas, ces symptômes seront les signes d'effets indésirables moins graves. Mais vous devez être
conscient qu'ils sont potentiellement graves - donc, si vous remarquez l'un de ces symptômes:
Consultez un médecin dès que possible. Votre médecin peut décider d'effectuer des tests sur votre foie, vos reins ou
votre sang, et peut vous dire d'arrêter de prendre LAMOTRIGINE PFIZER.
Effets indésirables très fréquents
Ils affectent plus d'1 personne sur 10:
maux de tête,
sensations de vertiges,
envie de dormir,
maladresse et manque de coordination (ataxie),
vision double ou vision floue,
nausées ou vomissements,
éruption cutanée.
Effets indésirables fréquents
Ils affectent jusqu'à 1 personne sur 10:
agressivité ou irritabilité,
mouvements rapides et incontrôlables des yeux (nystagmus),
frissons ou tremblements,
insomnie,
diarrhée,
bouche sèche,
sensation de fatigue,
douleur du dos ou des articulations, ou ailleurs.
Effets indésirables rares
Ils affectent jusqu'à 1 personne sur 1 000:
démangeaison des yeux, accompagnée d'écoulement et de croûtes sur les paupières (conjonctivite),
une maladie grave de la peau, avec des cloques graves, et des saignements des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez et
des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson).
Effets indésirables très rares
Ils affectent jusqu'à 1 personne sur 10 000:
hallucinations ('voir' ou 'entendre' des choses qui ne sont pas réellement là),
confusion ou agitation,
sensation d'instabilité ou de tremblement quand vous bougez,
mouvements corporels incontrôlables (tics), spasmes musculaires incontrôlables affectant les yeux, la tête et le torse
(choréoathétose), ou tout mouvement corporel inhabituel comme des mouvements saccadés, des tremblements ou une
raideur,
une réaction cutanée grave, commençant par une zone rouge et douloureuse, se développant en grosses cloques suivies
d'une desquamation de couches de peau (nécrolyse épidermique toxique),
chez les personnes ayant déjà une épilepsie, les crises peuvent survenir plus souvent,
modifications du fonctionnement du foie, qui peuvent s'exprimer dans des tests sanguins, ou insuffisance hépatique,
modifications qui peuvent s'exprimer dans des tests sanguins - incluant une diminution du nombre de globules rouges
(anémie), une diminution du nombre de globules blancs (leucopénie, neutropénie, agranulocytose), une diminution du
nombre de plaquettes (thrombocytopénie), une diminution du nombre de tous ces types de cellules (pancytopénie), et
affections de la moelle osseuse appelée anémie aplasique,
un trouble grave de la coagulation, qui peut provoquer de façon inattendue des saignements ou des bleus (coagulation
intravasculaire disséminée),
une température élevée (fièvre),
gonflement autour du visage (œdème), ou des ganglions gonflés au niveau du cou, de l'aisselle ou de l'aine (adénopathie),
chez les personnes ayant une maladie de Parkinson, une aggravation des symptômes.
Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables peuvent survenir chez un petit nombre de personnes mais leur fréquence exacte est inconnue.
Un ensemble de symptômes incluant:
fièvre, nausées, vomissements, maux de tête, raideur de la nuque et sensibilité extrême à la lumière.Cela peut être
provoqué par une inflammation des membranes enveloppant le cerveau et la mœlle épinière (méningite).
Si vous avez des effets indésirables
Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si vous ressentez un des effets
mentionnés comme étant graves ou gênants, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
5. COMMENT CONSERVER LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ?
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser LAMOTRIGINE PFIZER après la date de péremption mentionnée sur l'étiquette/le flacon et la boîte après
EXP.
La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer ?
La substance active est: lamotrigine.
Chaque comprimé dispersible ou à croquer contient 25 mg de lamotrigine.
Les autres composants sont:
Cellulose microcristalline, carbonate de magnésium (lourd), polacriline potassium, sucralose, povidone (K-30), stéarate de
magnésium, arôme cassis (maltodextrine, arômes artificiels, triacétine, acide acétique et couleur de caramel).
Forme pharmaceutique et contenu
Qu'est-ce que LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer et contenu de l'emballage extérieur
?
Comprimé dispersible ou à croquer.
Comprimé blanc à blanchâtre, carré à bord arrondi, non-pelliculé, marqué « H » sur la face multi-facette et « 80 » sur le côté
plat. La taille est de 6.5 x 6.5 mm.
Boîte de 7, 10, 14, 20, 21, 28, 30, 40, 42, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette
thermoformée (PVC/Aclar/Aluminium).
Boîte de 30, 90, 100, 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
PFIZER HOLDING FRANCE
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant
PFIZER
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Fabricant
PFIZER SERVICES COMPANY BVBA
HOGE WEI 10
1930 ZAVENTEM
BELGIQUE
PFIZER PGM
ZONE INDUSTRIELLE
29 ROUTE DES INDUSTRIES
37530 POCE-SUR-CISSE
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants:
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Afssaps (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 29/07/2011
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg, comprimé dispersible ou à croquer
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé dispersible ou à croquer de LAMOTRIGINE PFIZER 25 mg contient 25 mg de lamotrigine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé dispersible ou à croquer.
Comprimé blanc à blanchâtre, carré à bord arrondi, non-pelliculé, marqué « H » sur la face multi-facette et « 80 » sur le côté
plat. La taille est de 6.5 x 6.5 mm.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Epilepsie
Adultes et adolescents âgés de 13 ans et plus
Traitement en monothérapie ou en association des épilepsies partielles et généralisées, incluant les crises tonico-
cloniques.
Crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut. La lamotrigine est administrée en association à un autre traitement mais
peut être l'anti-épileptique (AE) de première intention dans le syndrome de Lennox-Gastaut.
Enfants et adolescents de 2 à 12 ans
Traitement en association des épilepsies partielles et généralisées, incluant les crises tonico-cloniques et les crises
associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.
Traitement en monothérapie des absences typiques.
Troubles bipolaires
Adultes âgés de 18 ans et plus
Prévention des épisodes dépressifs chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et qui ont une prédominance
d'épisodes dépressifs (voir rubrique 5.1).
LAMOTRIGINE PFIZER n'est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes maniaques ou dépressifs.
4.2. Posologie et mode d'administration
Les comprimés dispersibles ou à croquer de LAMOTRIGINE PFIZER peuvent être croqués ou dissous dans un petit volume
d'eau (assez pour recouvrir tout le comprimé) ou avalés en entier avec un peu d'eau.
Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant
une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est
égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).
D'autres dosages, présentations et produits sont disponibles pour administrer des doses qui ne peuvent être réalisées avec
ce médicament.
Réintroduction du traitement
Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez
les patients ayant arrêté de prendre LAMOTRIGINE PFIZER quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption
cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandée pour la
lamotrigine (voir rubrique 4.4). Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation
de la posologie d'entretien.
Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (voir rubrique 5.2), LAMOTRIGINE PFIZER doit
généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.
Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement par LAMOTRIGINE PFIZER chez les patients ayant arrêté en raison
d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas
clairement le risque.
Epilepsie
L'augmentation posologique recommandée et les posologies d'entretien pour les adultes et les adolescents à partir de 13
ans (Tableau 1) et pour les enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans (Tableau 2) sont données ci-dessous. En raison du
risque d'éruption cutanée, la posologie initiale et les augmentations posologiques suivantes ne doivent pas être dépassées
(voir rubrique 4.4).
Lorsque des AEs concomitants sont arrêtés ou d'autres AEs/médicaments sont ajoutés au protocole thérapeutique contenant
de la lamotrigine, il faut prendre en considération l'effet que cela peut avoir sur la pharmacocinétique de la lamotrigine (voir
rubrique 4.5).
Tableau 1: Adultes et adolescents à partir de 13 ans - recommandations posologiques dans l'épilepsie
Type de traitement
Semaines 1 + 2
Semaines 3 + 4
Posologie habituelle
d'entretien
Monothérapie:
25 mg/jour
(une prise par jour).
50 mg/ jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 50 à 100
mg toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale.
500 mg/jour ont été
nécessaires chez
certains patients pour
atteindre la réponse
désirée.
Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine -
voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec le
valproate sans tenir
compte de tout autre
traitement concomitant.
12,5 mg/jour
(donné par prise de 25
mg 1 jour sur 2).
25 mg/jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour)
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 25 à 50
mg toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale
Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée sans le
valproate mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
50 mg/jour
(une prise par jour).
100 mg/jour
(en 2 prises par jour).
200 - 400 mg/jour
(en 2 prises par jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 100 mg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
optimale.
700 mg/jour ont été
nécessaires chez
certains patients pour
atteindre la réponse
désirée.
Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec
d'autres médicaments
qui n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement la
glucuronisation de la
lamotrigine.
25 mg/jour
(une prise par jour).
50 mg/ jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 50 à 100
mg toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale.
Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la
lamotrigine n'est pas connue actuellement (voir rubrique 4.5), la posologie recommandée de
lamotrigine en cas d'association au valproate doit être appliquée.
Type de traitement
Semaines 1 + 2
Semaines 3 + 4
Posologie habituelle
d'entretien
Monothérapie:
25 mg/jour
(une prise par jour).
50 mg/ jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 50 à 100
mg toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale.
500 mg/jour ont été
nécessaires chez
certains patients pour
atteindre la réponse
désirée.
Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine -
voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec le
valproate sans tenir
compte de tout autre
traitement concomitant.
12,5 mg/jour
(donné par prise de 25
mg 1 jour sur 2).
25 mg/jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour)
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 25 à 50
mg toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale
Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée sans le
valproate mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
50 mg/jour
(une prise par jour).
100 mg/jour
(en 2 prises par jour).
200 - 400 mg/jour
(en 2 prises par jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 100 mg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale.
700 mg/jour ont été
nécessaires chez
certains patients pour
atteindre la réponse
désirée.
Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec
d'autres médicaments
qui n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement la
glucuronisation de la
25 mg/jour
(une prise par jour).
50 mg/ jour
(une prise par jour).
100 - 200 mg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre le
niveau d'entretien, les
doses doivent être
Tableau 2: Enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans - recommandations posologiques dans l'épilepsie (dose
quotidienne totale en mg/kg de poids corporel/jour)
Type de traitement
Semaines 1 + 2
Semaines 3 + 4
Posologie habituelle
d'entretien
Monothérapie des
absences typiques
0,3 mg/kg/ jour
(en une ou 2 prises par
jour)
0,6 mg/kg/ jour
(en une ou 2 prises par
jour)
1 - 10 mg/kg/ jour,
néanmoins certains
patients ont nécessité
des doses supérieures
(jusqu'à 15 mg/kg/ jour)
pour atteindre la
réponse désirée (en 1
ou 2 prises par jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 0,6
mg/kg/jour toutes les 1
à 2 semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale
Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine -
voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec le
valproate sans tenir
compte de tout autre
traitement concomitant.
0,15 mg/kg/jour* (une
prise par jour).
0,3 mg/kg/jour (une
prise par jour).
1 - 5 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 0,3 mg/kg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale avec une
dose d'entretien
maximale de 200
mg/jour
Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée sans le
valproate mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
0,6 mg/kg/ jour
(en 2 prises par jour).
1,2 mg/kg/jour
(en 2 prises par jour).
5 - 15 mg/kg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 1,2 mg/kg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale avec une
dose d'entretien
maximale de 400
mg/jour.
Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec
d'autres médicaments
qui n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement la
glucuronisation de la
lamotrigine
0,3 mg/kg/ jour.
(en 1 ou 2 prises par
jour)
0,6 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
1 - 10 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 0,6 mg/kg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale avec une
dose d'entretien
maximale de 200
mg/jour
Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la
lamotrigine n'est pas connue actuellement (voir rubrique 4.5), la posologie recommandée de
lamotrigine en cas d'association au valproate doit être appliquée.
Si la posologie quotidienne calculée chez les patients prenant du valproate est de 2,5 mg ou plus
mais inférieure à 5 mg, alors des comprimés de lamotrigine dosés à 5 mg peuvent être pris 1 jour
sur 2 durant les 2 premières semaines. Si la posologie quotidienne calculée chez les patients
prenant du valproate est inférieure à 2,5 mg, alors LAMOTRIGINE PFIZER ne doit pas être
administré.
Type de traitement
Semaines 1 + 2
Semaines 3 + 4
Posologie habituelle
d'entretien
Monothérapie des
absences typiques
0,3 mg/kg/ jour
(en une ou 2 prises par
jour)
0,6 mg/kg/ jour
(en une ou 2 prises par
jour)
1 - 10 mg/kg/ jour,
néanmoins certains
patients ont nécessité
des doses supérieures
(jusqu'à 15 mg/kg/ jour)
pour atteindre la
réponse désirée (en 1
ou 2 prises par jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 0,6
mg/kg/jour toutes les 1
à 2 semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale
Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine -
voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec le
valproate sans tenir
compte de tout autre
traitement concomitant.
0,15 mg/kg/jour* (une
prise par jour).
0,3 mg/kg/jour (une
prise par jour).
1 - 5 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 0,3 mg/kg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale avec une
dose d'entretien
maximale de 200
mg/jour
Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée sans le
valproate mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
0,6 mg/kg/ jour
(en 2 prises par jour).
1,2 mg/kg/jour
(en 2 prises par jour).
5 - 15 mg/kg/ jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
les doses doivent être
augmentées par paliers
maximum de 1,2 mg/kg
toutes les 1 à 2
semaines jusqu'à
atteindre la réponse
optimale avec une
dose d'entretien
maximale de 400
mg/jour.
Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie doit
être utilisée avec
d'autres médicaments
qui n'inhibent ou
n'induisent pas
0,3 mg/kg/ jour.
(en 1 ou 2 prises par
jour)
0,6 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
1 - 10 mg/kg/jour
(en 1 ou 2 prises par
jour).
Pour atteindre la
posologie d'entretien,
Afin de s'assurer que la dose thérapeutique est maintenue, le poids de l'enfant doit être contrôlé et la dose doit être revue en
cas de modification du poids. Il est probable que les patients âgés de deux à six ans nécessitent une posologie d'entretien
se situant vers la limite supérieure de l'intervalle recommandé.
Si le contrôle de l'épilepsie est atteint avec un traitement en association, les AEs associés peuvent être arrêtés et les
patients maintenus sous monothérapie par LAMOTRIGINE PFIZER.
Il faut noter qu'avec le dosage les comprimés dispersibles ou à croquer de lamotrigine dosés à 5 mg actuellement
disponible, il n'est pas possible d'instaurer un traitement par la lamotrigine conformément aux lignes directrices sur les
posologies recommandées chez les patients pédiatriques pesant moins de 17 kg.
Enfants de moins de 2 ans
Les données concernant la tolérance et l'efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises
partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées (voir rubrique 4.4). Il n'y a aucune donnée chez les enfants de
moins d'un mois. Par conséquent, l'utilisation de LAMOTRIGINE PFIZER n'est pas recommandée chez les enfants de moins
de 2 ans. Néanmoins si cliniquement en fonction du besoin, la décision de traiter a été prise, voir les rubriques 4.4, 5.1 et 5.2.
Troubles bipolaires
Le schéma d'escalade de dose et la posologie d'entretien recommandés chez les adultes de 18 ans et plus sont fournis dans
les tableaux ci-dessous. Le schéma de transition implique une augmentation posologique de la lamotrigine jusqu'à une
posologie d'entretien à stabilisation sur six semaines (Tableau 3) après lesquelles les autres médicaments psychotropes
et/ou AEs peuvent être arrêtés, si cela est indiqué cliniquement (Tableau 4). Les ajustements posologiques suite à l'ajout
d'autres médicaments psychotropes et/ou MAEs sont également fournis ci-dessous (Tableau 5). En raison du risque de rash,
la dose initiale et les augmentations de doses suivantes ne doivent pas être dépassées (voir rubrique 4.4).
Tableau 3: Adultes de 18 ans et plus - augmentation posologique recommandée jusqu'à la posologie quotidienne
totale d'entretien de stabilisation dans le traitement des troubles bipolaires
Type de traitement
Semaines 1 + 2
Semaines 3 + 4
Semaine 5
Posologie cible de
stabilisation
(Semaine 6)*
Monothérapie avec la lamotrigine OU en association SANS valproate et SANS inducteurs de
la glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie
doit être utilisée
avec d'autres
médicaments qui
n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement
la glucuronisation
de la lamotrigine.
25 mg/jour
(une prise par
jour).
50 mg/jour
(en 1 ou 2 prises
par jour).
100 mg/jour
(en 1 ou 2 prises
par jour).
200 mg/jour -
posologie cible
habituelle pour
une réponse
optimale (en 1 ou
2 prises par jour)
Des posologies
dans un intervalle
allant de 100 à
400 mg/jour ont
été utilisées dans
les essais
cliniques.
Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine -
voir rubrique 4.5):
Cette posologie
doit être utilisée
avec le valproate
sans tenir compte
de tout autre
traitement
concomitant.
12,5 mg/jour
(une prise de 25
mg 1 jour sur 2).
25 mg/jour
(une prise par
jour).
50 mg/jour
(en 1 ou 2 prises
par jour).
100 mg/jour -
posologie cible
habituelle pour
une réponse
optimale (une fois
par jour ou en 2
prises).
Une posologie
maximale de 200
mg/jour peut être
utilisée selon la
réponse clinique.
Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la
lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie
doit être utilisée
sans le valproate
mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
50 mg/jour
(une prise par
jour).
100 mg/ jour
(en 2 prises par
jour).
200 mg/ jour
(en 2 prises par
jour).
300 mg/jour à la
semaine 6, si
nécessaire en
augmentant
jusqu'à la
posologie cible
habituelle de 400
mg/jour à la
semaine 7, pour
atteindre une
réponse optimale
(en 2 prises par
jour)
Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la
lamotrigine n'est pas connue actuellement (voir rubrique 4.5), la posologie recommandée de
LAMOTRIGINE PFIZER en cas d'association au valproate doit être appliquée.
*La posologie cible de stabilisation variera selon la réponse clinique.
Tableau 4: Adultes de 18 ans et plus - posologie totale quotidienne d'entretien de stabilisation suite à l'arrêt de
médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires
Une fois que la posologie quotidienne d'entretien de stabilisation est atteinte, les autres médicaments peuvent être arrêtés
comme indiqué ci-dessous.
Type de traitement
Dose habituelle de
stabilisation de la
lamotrigine (avant
l'arrêt)
Semaine 1
(démarrage avec
arrêt)
Semaine 2
Semaine 3 et
suivantes*
Arrêt du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - voir rubrique 4.5), selon la
posologie initiale de lamotrigine:
Lorsque le
valproate est
arrêté, doubler la
posologie de
stabilisation, sans
dépasser une
augmentation de
100 mg/semaine
100 mg/jour
200 mg/jour
Maintenir cette posologie (200 mg/jour)
(en 2 prises par jour)
200 mg/jour
300 mg/jour
400 mg/jour
Maintenir cette
posologie (400
mg/jour)
Arrêt des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique 4.5), selon la
posologie initiale de lamotrigine:
Cette posologie
doit être utilisée à
l'arrêt des
médicaments
suivants:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
400 mg/jour
400 mg/jour
300 mg/jour
200 mg/jour
300 mg/jour
300 mg/jour
225 mg/jour
150 mg/jour
200 mg/jour
200 mg/jour
150 mg/jour
100 mg/jour
Arrêt des médicaments qui N'inhibent ou N'induisent PAS significativement la
glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie
doit être utilisée
lorsque d'autres
médicaments qui
n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement
la glucuronisation
sont arrêtés.
Maintenir la posologie cible atteinte durant l'escalade de dose (200 mg/jour; en
2 prises)
(intervalle posologique 100 à 400 mg/jour).
Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la
lamotrigine n'est pas connue actuellement (voir rubrique 4.5), il est recommandé de continuer avec
la posologie habituelle de lamotrigine et de l'adapter en fonction de la réponse clinique.
*Les posologies peuvent être augmentées jusqu'à 400 mg/jour si besoin.
Tableau 5: Adultes de 18 ans et plus - ajustement de posologie quotidienne de la lamotrigine suite à l'ajout de
médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires
Il n'y a aucune expérience clinique dans l'ajustement de la posologie quotidienne de lamotrigine suite à l'ajout d'autres
médicaments dans le traitement des troubles bipolaires.
Cependant, sur la base des études d'interactions avec d'autres médicaments, les recommandations suivantes peuvent être
faites:
Type de traitement
Dose habituelle de
stabilisation de la
lamotrigine (avant
l'ajout)
Semaine 1
(démarrage avec
l'ajout)
Semaine 2
Semaine 3 et
suivantes
Ajout du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - voir rubrique 4.5), selon la
posologie initiale de lamotrigine:
Cette posologie
doit être utilisée
avec le valproate
sans tenir compte
de tout autre
traitement
concomitant.
200 mg/jour
100 mg/jour
Maintenir cette posologie (100 mg/jour)
300 mg/jour
150 mg/jour
Maintenir cette posologie (150 mg/jour)
400 mg/jour
200 mg/jour
Maintenir cette posologie (200 mg/jour)
Ajout d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine chez les patients NE prenant PAS
de valproate (voir rubrique 4.5), selon la posologie initiale de lamotrigine:
Cette posologie
doit être utilisée
sans le valproate
mais avec:
phénytoïne,
carbamazépine,
phénobarbital,
primidone,
rifampicine,
lopinavir/ritonavir.
200 mg/jour
200 mg/jour
300 mg/jour
400 mg/jour
150 mg/jour
150 mg/jour
225 mg/jour
300 mg/jour
100 mg/jour
100 mg/jour
150 mg/jour
200 mg/jour
Ajout des médicaments qui N'inhibent ou N'induisent PAS significativement la
glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique 4.5):
Cette posologie
doit être utilisée
lorsque d'autres
médicaments qui
n'inhibent ou
n'induisent pas
significativement
la glucuronisation
sont ajoutés.
Maintenir la posologie cible atteinte durant l'escalade de dose (200 mg/jour;
intervalle posologique 100 à 400 mg/jour)
Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la
lamotrigine n'est pas connue actuellement (voir rubrique 4.5), la posologie de lamotrigine
recommandée en cas d'association au valproate doit être appliquée.
Arrêt du traitement par LAMOTRIGINE PFIZER chez les patients atteints de troubles bipolaires
Dans les essais cliniques, il n'y a eu aucune augmentation de l'incidence, de la sévérité ou du type d'effets indésirables suite
à un arrêt brutal de la lamotrigine par comparaison avec le placebo. Par conséquent, les patients peuvent arrêter de prendre
LAMOTRIGINE PFIZER sans étape préalable de réduction de la posologie.
Enfants et adolescents de moins de 18 ans
L'utilisation de LAMOTRIGINE PFIZER n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans en raison de
l'insuffisance des données concernant la tolérance et l'efficacité (voir rubrique 4.4).
Recommandations posologiques générales pour LAMOTRIGINE PFIZER chez les populations spéciales de patients
Femmes sous contraception hormonale
L'utilisation de l'association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 µg/150 µg) multiplie environ par 2 la clairance de la
lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien
de la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) peut être nécessaire pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.
Durant la semaine sans prise de pilule, un doublement des taux de lamotrigine a été observé. Des effets indésirables dose-
dépendants ne peuvent être exclus. Il faut prendre en considération l'utilisation d'une contraception sans semaine sans prise
de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, contraceptifs hormonaux continus ou méthodes non-
hormonales; voir rubriques 4.4 et 4.5).
Instauration d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la
lamotrigine et NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine.
La posologie d'entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être doublée (voir rubriques 4.4 et 4.5). Il est
recommandé qu'à partir de l'instauration d'une contraception hormonale, la posologie de lamotrigine soit augmentée par
paliers de 50 à 100 mg/jour toutes les semaines, selon la réponse clinique individuelle. Les posologies ne doivent pas
dépasser ce seuil, à moins qu'en fonction de la réponse clinique des doses supérieures soient nécessaires.. La mesure des
concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'instauration du contraceptif hormonal peut être envisagée pour
confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Si nécessaire, la posologie doit être adaptée. Chez
les femmes prenant un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif (« semaine sans prise de pilule »),
un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3
ème
semaine de traitement actif, c'est-à-dire du jour 15 à
21 du cycle de la pilule. C'est pourquoi il est préférable d'utiliser une contraception exempte de semaine sans prise de pilule,
comme traitement de première intention (par exemple, des contraceptifs hormonaux continus ou des méthodes non-
hormonales; voir rubriques 4.4 et 4.5).
Arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et
NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine.
La posologie d'entretien de lamotrigine devra dans la plupart des cas être diminuée de 50 % (voir rubriques 4.4 et 4.5). Il est
recommandé de diminuer progressivement la dose quotidienne de lamotrigine par paliers de 50 à 100 mg chaque semaine
(à un taux n'excédant pas 25 % de la dose quotidienne totale par semaine) durant une période de 3 semaines, à moins que
la réponse clinique indique le contraire. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'arrêt du
contraceptif hormonal peut être envisagée, pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue.
Chez les femmes souhaitant arrêter la prise d'un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif (« semaine
sans prise de pilule »), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3
ème
semaine active de traitement,
c'est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. Des échantillons destinés à l'évaluation des taux de lamotrigine après l'arrêt
permanent de la pilule contraceptive ne doivent pas être collectés durant la 1
ère
semaine suivant l'arrêt de la pilule.
Instauration de la lamotrigine chez les patientes prenant déjà une contraception hormonale.
Les augmentations posologiques doivent suivre les recommandations posologiques normales décrites dans les tableaux.
Instauration et arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la
lamotrigine et PRENANT des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine.
Un ajustement à la posologie d'entretien recommandée de lamotrigine peut ne pas être nécessaire.
Utilisation avec l'association atazanavir/ritonavir.
Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la
lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association atazanavir/ritonavir.
Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation
de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association
atazanavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si atazanavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des
concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou
l'arrêt d'un traitement par l'association atazanavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est
nécessaire (voir rubrique 4.5).
Utilisation avec l'association lopinavir/ritonavir.
Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la
lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association lopinavir/ritonavir.
Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation
de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association
lopinavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si lopinavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des
concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou
l'arrêt d'un traitement par l'association lopinavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est
nécessaire (voir rubrique 4.5).
Sujets âgés (plus de 65 ans)
Aucune adaptation posologique à partir du schéma recommandé n'est requise. La pharmacocinétique de la lamotrigine dans
cette population ne diffère pas significativement de la population adulte non-âgée (voir rubrique 5.2).
Insuffisant rénal
Des précautions doivent être prises lorsque LAMOTRIGINE PFIZER est administré à des patients insuffisants rénaux. Pour
les patients en stade terminal d'insuffisance rénale, les posologies initiales de lamotrigine doivent se baser sur celles des
traitements concomitants de ces patients; des posologies d'entretien plus faibles peuvent être efficaces pour les patients
ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Insuffisant hépatique
Les posologies initiales, d'augmentation et d'entretien doivent généralement être réduites d'approximativement 50 % chez
les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques
sévères (Child-Pugh de grade C). Les augmentations posologiques et les posologies d'entretien doivent être ajustées en
fonction de la réponse clinique (voir rubrique 5.2).
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Eruption cutanée
Des effets indésirables cutanés ont été signalés, ils sont généralement survenus dans les 8 premières semaines après
l'instauration du traitement par la lamotrigine.
Si la majorité des éruptions sont bénignes et transitoires, des éruptions cutanées graves nécessitant une hospitalisation et
un arrêt de la lamotrigine ont également été rapportées. Cela inclut des éruptions pouvant mettre en jeu le pronostic vital,
comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) (voir rubrique 4.8).
Chez les adultes recrutés dans les essais utilisant les recommandations posologiques actuelles de lamotrigine, l'incidence
des éruptions cutanées graves est environ 1 pour 500 patients épileptiques. Environ la moitié de ces cas ont été rapportés
comme étant des syndromes de Stevens-Johnson (1 pour 1 000). Dans les essais cliniques chez les patients atteints de
troubles bipolaires, l'incidence des éruptions cutanées graves est d'environ 1 pour 1 000.
Ce risque d'éruptions cutanées graves est plus élevé chez l'enfant que chez l'adulte. Les données disponibles issues de
nombreux essais cliniques suggèrent que l'incidence des éruptions ayant conduit à une hospitalisation chez des enfants
épileptiques soit de l'ordre de 1 pour 300 à 1 pour 100.
Chez les enfants, l'aspect initial d'une éruption cutanée peut faire penser à une infection, les médecins doivent envisager
l'éventualité d'une réaction au traitement par la lamotrigine chez les enfants développant des symptômes d'éruptions
cutanées et de fièvre durant les huit premières semaines de traitement.
De plus, le risque global d'éruptions semble être fortement lié à:
des posologies initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d'escalade de dose recommandée du traitement
par la lamotrigine (voir rubrique 4.2),
utilisation concomitante de valproate (voir rubriques 4.2 et 4.5).
Des précautions sont également exigées lors du traitement de patients ayant des antécédents d'allergie ou d'éruptions avec
d'autres AEs étant donné que la fréquence d'éruptions cutanées non sévères après un traitement par la lamotrigine a été
environ trois fois plus élevée chez ces patients que chez ceux n'ayant pas de tels antécédents.
Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et LAMOTRIGINE
PFIZER doit être arrêté immédiatement à moins que l'éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Il est recommandé
de ne pas réintroduire LAMOTRIGINE PFIZER chez les patients l'ayant interrompu en raison d'une éruption associée à un
traitement antérieur par la lamotrigine, à moins que le bénéfice potentiel ne dépasse clairement le risque.
L'éruption cutanée a également été rapportée dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau variable
de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, œdèmes de la face et anomalies hématologiques et hépatiques
(voir rubrique 4.8). Le syndrome d'expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intra-vasculaire
disséminée (CIVD) et à une défaillance multiviscérale. Il est important de noter que des réactions précoces d'hypersensibilité
(par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu'une éruption cutanée n'est pas évidente. Si ces signes
et symptômes surviennent le patient doit alors être immédiatement examiné et LAMOTRIGINE PFIZER interrompu si une
autre étiologie ne peut être établie.
Aggravation clinique et risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications.
Une méta-analyse d'essais randomisées, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère
augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les
données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la lamotrigine.
Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un
traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un
avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.
Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent avoir une aggravation de leurs symptômes dépressifs et/ou l'émergence
d'idées ou comportements suicidaires qu'ils prennent ou non des médicaments pour les troubles bipolaires, y compris
LAMOTRIGINE PFIZER.
De ce fait, les patients sous LAMOTRIGINE PFIZER pour des troubles bipolaires doivent être étroitement surveillés pour
toute aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et pour des idées et comportements
suicidaires, particulièrement à l'instauration du traitement, ou lors de modifications posologiques. Certains patients, tels que
ceux ayant des antécédents d'idées ou comportements suicidaires, les jeunes adultes, et ceux exprimant un degré
significatif d'idées suicidaires avant le début du traitement, peuvent être plus à risque de pensées suicidaires ou de
tentatives de suicide, et doivent faire l'objet d'une surveillance attentive pendant le traitement.
Il faut envisager un changement du schéma posologique voire un éventuel arrêt du médicament, chez les patients ayant une
aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et/ou l'émergence d'idées/comportements
suicidaires, particulièrement si ses symptômes sont sévères, surviennent brutalement ou ne faisaient pas partie des
symptômes présentés par le patient.
Contraceptifs hormonaux
Effets des contraceptifs hormonaux sur l'efficacité de la lamotrigine
L'utilisation de l'association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 µg/150 µg) multiplie environ par 2 la clairance de la
lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine (voir rubrique 4.5). Une diminution des taux de lamotrigine a
été associée à une perte de contrôle des crises. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien de la
lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) sera nécessaire dans la plupart des cas pour atteindre la réponse thérapeutique
maximale.
Lors de l'arrêt d'un contraceptif hormonal, la clairance de la lamotrigine peut être réduite de moitié.
Des augmentations de taux de lamotrigine peuvent être associées à des effets indésirables dose-dépendants. Les patients
doivent être suivis en conséquence.
Chez les femmes ne prenant pas encore d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine et prenant un contraceptif
hormonal qui inclut une semaine de traitement inactif (par exemple « une semaine sans prise de pilule ») des augmentations
progressives et transitoires des taux de lamotrigine surviendront durant la semaine de traitement inactif (voir rubrique 4.2).
Ce type de variations des taux de lamotrigine peut être associé à des effets indésirables. Dans ce cas, il faut envisager, en
première intention, l'utilisation d'une contraception n'incluant pas une semaine sans prise de pilule (par exemple,
contraceptif hormonal continu ou méthodes non hormonales).
Les interactions entre la lamotrigine et d'autres contraceptifs oraux ou traitements hormonaux substitutifs n'ont pas été
étudiées, bien qu'ils puissent affecter de la même façon les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine.
Effets de la lamotrigine sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux
Une étude d'interaction chez 16 volontaires sains a montré une faible augmentation de la clairance du lévonorgestrel et des
changements des taux de FSH et LH sériques (voir rubrique 4.5) lorsque la lamotrigine était administrée de façon
concomitante à un contraceptif hormonal (association éthinylestradiol/lévonorgestrel). L'impact de ces changements sur
l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu. Cependant on ne peut exclure la possibilité que ces changements conduisent à
une diminution de l'efficacité du contraceptif chez certaines patientes prenant des spécialités à base d'hormones avec un
traitement par lamotrigine. Aussi les patientes doivent être informées de la nécessité de rapporter rapidement tout
changement de leur cycle menstruel tel qu'un saignement imprévu.
Dihydrofolate réductase
La lamotrigine est un faible inhibiteur de la dihydrofolate réductase et pourrait donc interférer avec le métabolisme des
folates lors d'un traitement à long terme (voir rubrique 4.6).
Toutefois, dans le cadre d'une utilisation prolongée, la lamotrigine n'a pas induit de changements significatifs de la
concentration en hémoglobine, du volume globulaire moyen, ou des concentrations en folates du sérum ou des hématies
pendant un an, ni de changements significatifs de la concentration en folates des hématies pendant 5 ans.
Insuffisance rénale
Chez les insuffisants rénaux en stade terminal, des études en administration unique n'ont pas révélé de modifications
significatives des concentrations plasmatiques en lamotrigine. Cependant une accumulation du métabolite
glucuronoconjugué est à prévoir et des précautions d'emploi doivent donc être prises pour le traitement de ces patients.
Patients prenant d'autres spécialités contenant de la lamotrigine
LAMOTRIGINE PFIZER ne doit pas être administré aux patients déjà traités par toute autre préparation contenant de la
lamotrigine sans consultation médicale.
Développement chez les enfants
Il n'existe aucune donnée sur l'effet de la lamotrigine sur la croissance, la maturation sexuelle et les développements
cognitifs, émotionnels et comportementaux des enfants.
Précautions relatives à l'épilepsie
Comme avec d'autres AEs, l'arrêt brutal de LAMOTRIGINE PFIZER peut provoquer des crises par un effet rebond. La
posologie de LAMOTRIGINE PFIZER doit être progressivement réduite sur une période de deux semaines, sauf s'il s'agit de
problèmes de tolérance (par exemple éruption cutanée) nécessitant un arrêt brutal du traitement.
D'après des données issues de la littérature, des crises convulsives sévères incluant l'état de mal peuvent conduire à une
rhabdomyolyse, une défaillance multiviscérale et une coagulation intra vasculaire disséminée pouvant parfois conduire au
décès. Des cas similaires sont survenus en association avec l'utilisation de lamotrigine.
Une aggravation clinique significative de la fréquence des crises peut être observée au lieu d'une amélioration de celle-ci.
Chez les patients présentant plusieurs types de crise, le bénéfice observé sur le contrôle d'un type de crise doit être pondéré
face à une aggravation d'un autre type de crise.
Les crises myocloniques peuvent être aggravées par la lamotrigine.
Les données suggèrent que les réponses au traitement lors d'une association à des inducteurs enzymatiques sont moindres
comparées à une association à des médicaments anti-épileptiques non inducteurs enzymatiques. La cause en est mal
connue.
Chez les enfants prenant de la lamotrigine pour le traitement d'absences typiques, l'efficacité peut ne pas se maintenir chez
tous les patients.
Précautions relatives aux troubles bipolaires
Enfants et adolescents de moins de 18 ans
Le traitement par anti-dépresseurs est associé à une augmentation des idées et comportements suicidaires chez les enfants
et les adolescents atteints de troubles dépressifs majeurs et d'autres troubles psychiatriques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Les UDP-glucuronyltransférases ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine. Il
n'y a aucune preuve indiquant que la lamotrigine provoque une induction ou une inhibition des enzymes de métabolisation
du médicament par oxydation hépatique cliniquement significative, et il est peu probable que surviennent des interactions
entre la lamotrigine et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450. La lamotrigine peut induire son
propre métabolisme mais l'effet est modeste et a peu de probabilité d'avoir des conséquences cliniques significatives.
Tableau 6: Effets d'autres médicaments sur la glucuronisation de la lamotrigine
Médicaments qui inhibent
significativement la
glucuronisation de la lamotrigine
Médicaments qui induisent
significativement la
glucuronisation de la
lamotrigine
Médicaments qui n'inhibent ni
induisent significativement la
glucuronisation de la
lamotrigine
Valproate
Phénytoïne
Oxcarbazépine
Carbamazépine
Felbamate
Phénobarbital
Gabapentine
Primidone
Lévétiracétam
Rifampicine
Prégabaline
Lopinavir/ritonavir
Topiramate
Association éthinylestradiol/
lévonorgestrel**
Zonisamide
Atazanavir/ritonavir
Lithium
Buproprion
Olanzapine
* Pour le schéma posologique (voir rubrique 4.2)
**D'autres contraceptifs oraux et traitements hormonaux substitutifs n'ont pas été étudiés mais devraient affecter de façon
similaire les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Interactions impliquant les anti-épileptiques
Le valproate, qui inhibe la glucuronisation de la lamotrigine, réduit le métabolisme de la lamotrigine et augmente la demi-vie
de la lamotrigine d'approximativement 2 fois. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec le valproate, le
schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique 4.2).
Certains AEs (tels que la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et la primidone) qui induisent les enzymes de
métabolisation hépatique du médicament, induisent la glucuronisation de la lamotrigine et renforcent le métabolisme de la
lamotrigine. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ou
la primidone, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique 4.2).
Des évènements affectant le système nerveux central ont été rapportés incluant sensations vertigineuses, ataxie, diplopie,
vision floue et nausée suite à l'introduction de la lamotrigine chez des patients prenant de la carbamazépine. Ces
évènements se résolvent habituellement quand la dose de carbamazépine est réduite. Un effet similaire a été observé
pendant une étude sur la lamotrigine et l'oxcarbazépine chez des volontaires sains adultes, mais la réduction de doses n'a
pas été testée.
Des cas de diminution des taux de lamotrigine ont été rapportés dans la littérature lorsque la lamotrigine était donnée en
association avec de l'oxcarbazépine. Cependant, dans une étude prospective chez des volontaires sains adultes prenant
des doses de 200 mg de lamotrigine et de 1 200 mg d'oxcarbazépine, l'oxcarbazépine n'a pas modifié le métabolisme de la
lamotrigine et la lamotrigine n'a pas modifié le métabolisme de l'oxcarbazépine. Par conséquent, chez les patients recevant
un traitement concomitant contenant de l'oxcarbazépine, il faut utiliser le schéma posologique de la lamotrigine en
association sans le valproate et sans inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique 4.2).
Dans une étude chez des volontaires sains, la coadministration de felbamate (1 200 mg 2 fois par jour) avec de la
lamotrigine (100 mg 2 fois par jour pendant 10 jours) n'a pas semblé avoir d'effets cliniques pertinents sur la
pharmacocinétique de la lamotrigine.
Sur la base d'analyse rétrospective des taux plasmatiques de patients ayant reçu de la lamotrigine à la fois avec et sans
gabapentine, la gabapentine n'a pas semblé modifier la clairance apparente de la lamotrigine.
Les interactions potentielles entre le lévétiracétam et la lamotrigine ont été évaluées par l'examen des concentrations
sériques des deux agents durant des essais cliniques versus placebo. Ces données indiquent que la lamotrigine n'influence
pas la pharmacocinétique du lévétiracétam et que le lévétiracétam n'influence pas la pharmacocinétique de la lamotrigine.
Le maintien de la lamotrigine dans les concentrations plasmatiques n'a pas été affecté par l'administration concomitante de
prégabaline (200 mg, 3 fois par jour). Il n'y a aucune interaction pharmacocinétique entre la lamotrigine et la prégabaline.
Le topiramate n'a conduit à aucune modification des concentrations plasmatiques de lamotrigine. L'administration de la
lamotrigine a conduit à une augmentation de 15 % des concentrations en topiramate.
Dans un essai chez des patients épileptiques, la coadministration de zonisamide (200 à 400 mg/jour) et de lamotrigine (150
à 500 mg/jour) pendant 35 jours n'a eu aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.
Bien que des modifications des concentrations plasmatiques d'autres AEs aient été rapportées, des études contrôlées n'ont
révélé aucune preuve que la lamotrigine affecte les concentrations plasmatiques d'AEs concomitants. Des preuves issues
d'études in vitro indiquent que la lamotrigine ne déplace pas les autres AEs de leurs sites de liaison aux protéines.
Interactions impliquant d'autres agents psycho-actifs
La pharmacocinétique du lithium après la prise de 2 g de gluconate de lithium anhydre deux fois par jour pendant six jours
chez 20 sujets sains n'a pas été modifiée par la coadministration de 100 mg/jour de lamotrigine.
Des doses orales multiples de bupropion n'ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique d'une
dose unique de lamotrigine chez 12 sujets et n'ont donné qu'une légère augmentation de l'ASC du glucuronoconjugué de la
lamotrigine.
Dans une étude chez des volontaires adultes sains, 15 mg d'olanzapine a réduit l'ASC et la C
de la lamotrigine de
valeurs moyennes respectives de 24 % et 20 %. Un effet de cette ampleur n'a généralement pas de pertinence clinique
attendue. La lamotrigine à 200 mg n'a pas affecté la pharmacocinétique de l'olanzapine.
Des doses orales multiples de lamotrigine de 400 mg par jour n'ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la
pharmacocinétique d'une dose unique de 2 mg de rispéridone chez 14 adultes volontaires sains. Suite à la co-administration
de 2 mg de rispéridone avec de la lamotrigine, 12 des 14 volontaires ont rapporté une somnolence contre 1 sur 20 quand la
rispéridone a été donnée seule, et aucun quand la lamotrigine a été administrée seule.
Des expériences in vitro ont indiqué que la formation du métabolite primaire de la lamotrigine, le 2-N-glucuronide, a été
inhibé de façon minimale par la co-incubation avec de l'amitriptyline, du bupropion, du clonazépam, de l'halopéridol ou du
lorazépam. Ces expériences ont également suggéré qu'il est peu probable que le métabolisme de la lamotrigine ait été
inhibé par la clozapine, la fluoxétine, la phénelzine, la rispéridone, la sertraline ou la trazodone. De plus, une étude du
métabolisme du bufuralol utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains a suggéré que la lamotrigine ne
réduirait pas la clairance des médicaments majoritairement métabolisés par le cytochrome CYP2D6.
Interactions impliquant les contraceptifs hormonaux
Effet des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique de la lamotrigine
Dans une étude chez 16 femmes volontaires, l'administration de 30 µg d'éthinylestradiol et 150 µg de lévonorgestrel
associés dans une pilule contraceptive orale a provoqué approximativement un doublement de la clairance orale de la
lamotrigine, conduisant à des réductions moyennes de l'ASC et de la C
respectivement de 52 % et 39 %. Les
concentrations sériques de la lamotrigine ont augmenté au cours de la semaine de traitement inactif (incluant « la semaine
sans prise de pilule »), avec des concentrations avant la prise à la fin de la semaine de traitement inactif, en moyenne,
environ 2 fois plus élevées que pendant le traitement associé (voir rubrique 4.4). Aucun ajustement selon les lignes
directrices sur l'escalade de dose recommandée de la lamotrigine ne devrait être nécessaire pour la seule raison de
l'utilisation de contraceptifs hormonaux, mais la dose d'entretien de la lamotrigine devra être augmentée ou diminuée dans la
plupart des cas lors de l'instauration ou de l'arrêt de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.2).
Effet de la lamotrigine sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
Dans une étude chez 16 femmes volontaires, une dose de maintien de 300 mg de lamotrigine n'a eu aucun effet sur la
pharmacocinétique de la composante éthinylestradiol dans l'association d'une pilule contraceptive orale. Il a été observé
une légère augmentation de la clairance orale de la composante lévonorgestrel, conduisant à des réductions moyennes de
l'ASC et de la C
respectivement de 19 % et 12 %. Les mesures des taux sériques de FSH, LH et d'œstradiol pendant
l'étude ont indiqué quelques pertes de suppression de l'activité hormonale ovarienne chez quelques femmes, bien que la
mesure de la progestérone sérique ait indiqué qu'il n'y a eu aucune preuve hormonale de l'ovulation chez aucun des 16
sujets.
L'impact de la légère augmentation de la clairance du lévonorgestrel, et des modifications des taux sériques de FSH et de
LH, sur l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu (voir rubrique 4.4). Les effets des doses de lamotrigine autres que 300
mg/jour n'ont pas été étudiés et il n'y a pas eu d'études avec d'autres spécialités à base d'hormones féminines.
Interactions impliquant d'autres médicaments
Dans une étude chez 10 hommes volontaires, la rifampicine a augmenté la clairance de la lamotrigine et diminué la demi-vie
de la lamotrigine par induction des enzymes hépatiques responsables de la glucuronisation. Chez les patients recevant un
traitement concomitant avec la rifampicine, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique 4.2).
Dans une étude chez des volontaires sains, l'association lopinavir/ritonavir a diminué environ de moitié les concentrations
plasmatiques de la lamotrigine, probablement par induction de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement
concomitant avec l'association lopinavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique 4.2).
Dans une étude chez des volontaires sains adultes, l'association atazanavir/ritonavir (300 mg/100 mg) administrée pendant
9 jours, a réduit l'ASC et la C
plasmatiques de la lamotrigine (dose unique de 100 mg) en moyenne de 32 % et 6 %,
respectivement.
Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l'association atazanavir/ritonavir, le schéma posologique
approprié doit être appliqué (voir rubrique 4.2).
4.6. Grossesse et allaitement
Risque lié aux antiépileptiques en général
Un avis spécialisé doit être donné aux femmes épileptiques en âge de procréer. La nécessité d'un traitement par AEs doit
être réévaluée lorsqu'une femme envisage une grossesse.
Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement par des AEs doit être évité car cela peut entraîner
la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le fœtus peuvent être graves.
Chez les enfants nés de mères traitées par AEs, le risque de malformations congénitales est augmenté d'un facteur 2 à 3
comparé à l'incidence attendue dans la population générale d'approximativement 3 %. Les malformations les plus
fréquemment rapportées sont les fentes labiales, des malformations cardiovasculaires et des anomalies de fermeture du
tube neural.
Un traitement par plusieurs AEs est associé à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie
aussi la monothérapie doit être privilégiée à chaque fois que cela est possible.
Risque lié à la lamotrigine
Grossesse
Les données post-commercialisation issues de plusieurs registres prospectifs de grossesse ont permis d'obtenir les
informations de grossesse chez plus de 2000 femmes exposées à une monothérapie de lamotrigine pendant le premier
trimestre. En général, ces données ne suggèrent pas une augmentation substantielle du risque de malformations
congénitales majeures, bien que les données soient encore trop limitées pour exclure une augmentation modérée du risque
de fentes faciales. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur le développement (voir rubrique 5.3).
Si un traitement par la lamotrigine est considéré comme nécessaire durant la grossesse, la dose thérapeutique la plus faible
est recommandée.
La lamotrigine a un léger effet inhibiteur sur l'acide dihydrofolique réductase et pourrait par conséquent théoriquement
conduire à un risque accru de préjudices embryofœtaux par diminution des taux d'acide folique (voir rubrique 4.4). La prise
d'acide folique doit être envisagée lorsqu'une grossesse est prévue et durant le début de la grossesse.
Les changements physiologiques durant la grossesse peuvent modifier les concentrations de lamotrigine et/ou son effet
thérapeutique. Des cas de diminution des taux plasmatiques de lamotrigine durant la grossesse ont été rapportés avec un
risque potentiel de perte de contrôle des crises. Après la naissance, les taux de lamotrigine peuvent augmenter rapidement
avec un risque d'effets indésirables dose-dépendants. Par conséquent les concentrations sériques de lamotrigine doivent
être surveillées avant, pendant et après la grossesse, tout comme rapidement après la naissance. Si nécessaire, la dose doit
être adaptée pour maintenir la concentration sérique de la lamotrigine au même niveau que pendant la grossesse, ou
adaptée à la réponse clinique. De plus, les effets indésirables dose-dépendants doivent être surveillés après la naissance.
Allaitement
Il a été rapporté que la lamotrigine passe dans le lait maternel à des concentrations très variables, entraînant chez les
nourrissons des taux en lamotrigine totaux allant jusqu'à environ 50 % de ceux de la mère. Par conséquent, chez les
nourrissons allaités, les concentrations sériques de lamotrigine peuvent atteindre des taux auxquels des effets
pharmacologiques peuvent survenir. Parmi un groupe restreint de nourrissons exposés, aucun effet indésirable n'a été
observé.
Les bénéfices potentiels de l'allaitement doivent être pesés face au risque potentiel de survenue d'effets indésirables chez le
nourrisson. Si une femme décide d'allaiter son enfant pendant qu'elle est traitée par la lamotrigine, il faudra surveiller les
effets indésirables chez le nourrisson.
Fertilité
Des études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
En raison de la variabilité de la réponse individuelle à tous les traitements par AE, les patients prenant la lamotrigine pour
traiter leur épilepsie doivent consulter leur médecin sur les questions particulières liées à la conduite et l'épilepsie.
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Deux études chez des
volontaires ont montré que l'effet de la lamotrigine sur la coordination motrice visuelle fine, les mouvements oculaires, le
balancement du corps et les effets sédatifs subjectifs ne sont pas différents par rapport au placebo. Dans les essais cliniques
avec la lamotrigine les évènements indésirables à caractère neurologique tels que des sensations vertigineuses et une
diplopie ont été rapportés. Par conséquent, les patients doivent voir dans quelle mesure le traitement par la lamotrigine les
affecte avant de conduire ou d'utiliser une machine.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables ont été divisés en deux sections spécifiques une pour l'épilepsie et une pour les troubles bipolaires
sur la base des données actuellement disponibles. Cependant, les deux sections doivent être consultées lorsque l'on
considère le profil global de tolérance de la lamotrigine.
La convention suivante a été utilisée pour la classification des effets indésirables: Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, <
1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
Epilepsie
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare: anomalies hématologiques incluant neutropénies, leucopénies, anémies, thrombopénies, pancytopénies,
anémies aplasiques, agranulocytoses.
Indéterminée: adénopathies.
Les anomalies hématologiques et des adénopathies peuvent être ou non associées à un syndrome d'hypersensibilité (voir
Affections du système immunitaire**).
Affections du système immunitaire
Très rare: syndrome d'hypersensibilité** (incluant des symptômes comme fièvre, adénopathies, œdème de la face,
anomalies hématologiques et hépatiques, coagulation intra-vasculaire disséminée, défaillance multiviscérale).
**Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau
variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, œdèmes de la face et anomalies hématologiques et
hépatiques. Le syndrome d'expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intra-vasculaire
disséminée et à une défaillance multiviscérale. Il est important de noter que des réactions précoces d'hypersensibilité (par
exemple fièvre, adénopathies,) peuvent être observées alors qu'une éruption cutanée n'est pas évidente. Si ces signes et
symptômes surviennent, le patient doit alors être immédiatement examiné et LAMOTRIGINE PFIZER interrompu si une autre
étiologie ne peut être établie.
Affections psychiatriques
Fréquent: agressivité, irritabilité.
Très rare: confusion, hallucinations, tics.
Affections du système nerveux
Durant les essais cliniques en monothérapie:
Très fréquent: céphalées.
Fréquent: somnolence, sensations vertigineuses, tremblements, insomnie.
Peu fréquent: ataxie.
Rare: nystagmus.
Durant d'autres essais cliniques:
Très fréquent: somnolence, ataxie, sensations vertigineuses, céphalées.
Fréquent: nystagmus, tremblements, insomnie.
Très rare: agitation, instabilité, mouvements anormaux, aggravation de la maladie de Parkinson, syndrome extrapyramidal,
choréoathétose, augmentation de la fréquence des crises.
Indéterminée: méningite aseptique.
Des cas d'aggravation de symptômes parkinsoniens liés à la lamotrigine ont été rapportés chez des patients ayant une
maladie de Parkinson préexistante, des effets extrapyramidaux et des choréoathétoses ont également été rapportés de façon
isolée chez des patients n'ayant pas cette pathologie sous-jacente.
Affections oculaires
Durant les essais cliniques en monothérapie:
Peu fréquent: diplopie, vision floue.
Durant d'autres essais cliniques:
Très fréquent: diplopie, vision floue.
Rare: conjonctivite.
Affections gastro-intestinales
Durant les essais cliniques en monothérapie:
Fréquent: nausées, vomissements, diarrhée.
Durant d'autres essais cliniques:
Très fréquent: nausées, vomissements.
Fréquent: diarrhée.
Affections hépatobiliaires
Très rare: insuffisance hépatique, dysfonctionnement hépatique, augmentations des valeurs des tests hépatiques.
Un dysfonctionnement hépatique survient généralement en association avec des réactions d'hypersensibilité mais des cas
isolés ont été rapportés sans signes manifestes d'hypersensibilité.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent: éruptions cutanées.
Rare: syndrome de Stevens-Johnson.
Très rare: nécrolyse épidermique toxique.
Dans des essais cliniques en double aveugle, en association chez des adultes, les éruptions cutanées sont survenues chez
plus de 10 % des patients traités par la lamotrigine et chez 5 % des patients sous placebo. Les éruptions cutanées ont
provoqué l'arrêt du traitement chez 2 % des patients.
Les éruptions cutanées sont habituellement maculo-papuleuses, apparaissent généralement dans les huit semaines suivant
l'instauration du traitement et se résolvent à l'arrêt de LAMOTRIGINE PFIZER (voir rubrique 4.4).
Des éruptions cutanées graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et la
nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell) ont été rapportés. Bien que la majorité guérisse à l'arrêt du traitement
par la lamotrigine, quelques patients ont des séquelles irréversibles et il y a eu de rares cas de décès associés (voir rubrique
4.4).
Le risque global d'éruptions cutanées, semblent être fortement lié à:
des doses initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d'escalade de dose recommandée (voir rubrique 4.2),
utilisation concomitante de valproate (voir rubrique 4.2).
Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau
variable de symptômes systémiques (voir Affections du système immunitaire**).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare: réactions type lupus.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: fatigue.
Troubles bipolaires
Les effets indésirables ci-dessous doivent être considérés parallèlement à ceux observés dans l'épilepsie pour un profil de
tolérance global de la lamotrigine.
Affections du système nerveux
Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires:
Très fréquent: céphalées.
Fréquent: agitation, somnolence, sensations vertigineuses.
Affections gastro-intestinales
Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires:
Fréquent: sécheresse buccale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires:
Très fréquent: éruption cutanée.
Rare: syndrome de Stevens-Johnson.
Lorsque l'on prend en compte tous les essais cliniques avec la lamotrigine dans les troubles bipolaires (contrôlés et non-
contrôlés), les éruptions cutanées sont survenues chez 12 % des patients traités par la lamotrigine.
Tandis que dans les essais cliniques contrôlés chez des patients bipolaires, les éruptions cutanées sont survenues chez 8
% des patients prenant de la lamotrigine et chez 6 % des patients prenant du placebo.
Affections musculo squelettiques et systémiques
Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires:
Fréquent: arthralgie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires:
Fréquent: douleur, douleur du dos.
4.9. Surdosage
Signes et symptômes
Des ingestions de doses massives excédant de 10 à 20 fois la dose thérapeutique maximale ont été rapportées. Le
surdosage a conduit à des symptômes comprenant nystagmus, ataxie, trouble de la conscience et coma.
Traitement
En cas de surdosage, il convient d'hospitaliser le patient et de lui administrer le traitement adéquat. Un traitement visant à
diminuer l'absorption devra être mis en place (charbon activé), si cela est indiqué. Une prise en charge supplémentaire
devra être mise en place selon l'état clinique du patient. Chez six volontaires insuffisants rénaux, 20 % de la lamotrigine a
été retiré de l'organisme pendant une session d'hémodialyse de 4 heures (voir rubrique 5.2).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: autres anti-épileptiques, Code ATC: N03AX09.
Mécanisme d'action
Les résultats d'études pharmacologiques suggèrent que la lamotrigine bloque de façon voltage-dépendant des canaux
sodium voltage-dépendants. Cela inhibe l'activation répétitive et soutenue des neurones et inhibe la libération du glutamate
(le neurotransmetteur qui joue un rôle clé dans la genèse des crises d'épilepsie). Ces effets contribuent probablement aux
propriétés anti-convulsivantes de la lamotrigine.
A l'inverse, les mécanismes par lesquels la lamotrigine exerce son action thérapeutique sur les troubles bipolaires n'ont pas
été établis, bien que les interactions canaux sodium voltage-dépendants soient probablement importantes.
Effets pharmacodynamiques
Dans les tests conçus pour évaluer les effets des médicaments sur le système nerveux central, les résultats obtenus en
utilisant une dose de 240 mg de lamotrigine administrée à des volontaires sains n'ont pas différé du placebo, tandis qu'à la
fois 1000 mg de phénytoïne et 10 mg de diazépam ont chacun atteints significativement la coordination motrice visuelle fine
et les mouvements oculaires, augmenté le balancement du corps et produit des effets sédatifs subjectifs.
Dans une autre étude, des doses orales uniques de 600 mg de carbamazépine ont significativement atteint la coordination
motrice visuelle fine et les mouvements oculaires, tout en augmentant le balancement du corps et le rythme cardiaque, alors
que les résultats avec des doses de lamotrigine de 150 mg et 300 mg n'ont pas différé du placebo.
Efficacité clinique et tolérance chez les enfants âgés de 1 à 24 mois
L'efficacité et la tolérance de la lamotrigine en association dans le traitement des crises partielles chez les enfants de 1 à 24
mois ont été évaluées dans un petit essai de sevrage en double aveugle contrôlé contre placebo. Le traitement a été initié
chez 177 sujets selon un schéma d'augmentation des doses semblable à celui utilisé pour les enfants âgés de 2 à 12 ans.
Comme les comprimés de 2 mg de lamotrigine correspondent au plus faible dosage disponible, ce schéma standard de
posologie a été adapté dans certains cas durant la phase d'augmentation des doses (par exemple, en administrant un
comprimé de 2 mg 1 jour sur 2 quand la dose calculée était inférieure à 2 mg). Les taux sériques ont été mesurés à la fin de
la semaine 2 de titration et les doses suivantes étaient alors réduites ou restaient inchangées si la concentration dépassait
0,41 µl/ml, soit la concentration attendue chez les adultes à ce stade. Des réductions de doses allant jusqu'à 90 % ont été
nécessaires chez certains patients à la fin de la semaine 2. Trente-huit patients répondeurs (diminution de la fréquence des
crises > 40 %) ont été randomisés pour recevoir un placebo ou la lamotrigine. La proportion de sujets ayant présenté un
échec au traitement a été de 84 % (16 sujets/19) dans le bras placebo et de 58 % (11 sujets/19) dans le bras lamotrigine. La
différence n'a pas été statistiquement significative: 26,3 %, IC 95 % [-2,6 %; 50,2 %], p=0,07.
Deux cent cinquante six sujets au total, âgés de 1 à 24 mois, ont été exposés à la lamotrigine à des doses allant de 1 à
15mg/kg/jour pendant 72 semaines au maximum. Le profil de tolérance de la lamotrigine chez ces enfants âgés de 1 mois à
2 ans a été similaire à celui d'enfants plus âgés à l'exception de l'aggravation cliniquement significative des crises (≥ 50 %)
qui a été rapportée plus fréquemment chez les enfants de moins de 2 ans (26 %) comparée aux enfants plus âgés (14 %).
Efficacité clinique et tolérance dans le syndrome de Lennox-Gastaut
Il n'y a aucune donnée sur la monothérapie dans les crises associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.
Efficacité clinique dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de troubles bipolaires
L'efficacité de la lamotrigine dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de Trouble bipolaire de
type I a été évaluée dans deux études.
L'étude SCAB2003 a été une étude multicentrique, randomisée, en double-aveugle, double placebo, contrôlée contre
placebo et lithium, et à dose fixe, ayant évalué la prévention à long-terme des rechutes et récurrences d'épisodes de
dépression et/ou de manie chez les patients présentant un Trouble bipolaire de type I et ayant présenté récemment ou
présentant un épisode dépressif majeur. Une fois stabilisés par de la lamotrigine administrée en monothérapie ou en
association, les patients ont été randomisés dans l'un des cinq groupes de traitement: lamotrigine (50, 200, 400 mg/jour),
lithium (taux sériques de 0,8 à 1,1 mMol/L) ou placebo pendant 76 semaines au maximum (18 mois). Le critère principal
d'évaluation a été le "Délai d'intervention pour un épisode thymique (TIME)", l'intervention étant définie par un traitement
pharmacologique complémentaire ou une sismothérapie (ou électroconvulsivothérapie, ECT). L'étude SCAB2006 a eu une
méthodologie similaire à celle de l'étude SCAB2003, mais différente de l'étude SCAB2003 par l'évaluation de doses
flexibles de lamotrigine (100 à 400 mg/jour) et par l'inclusion de patients présentant un Troubles bipolaire de type I qui
devaient avoir présenté récemment ou présentaient un épisode maniaque. Les résultats sont présentés dans le tableau 7.
Tableau 7: Résumé des résultats des études ayant évalué l'efficacité de la lamotrigine dans la prévention des
épisodes thymiques chez les patients présentant un Trouble bipolaire de type I
'Proportion' de patients sans évènement à la semaine 76
Etude SCAB2003
Bipolaire I
Etude SCAB2006
Bipolaire I
Critère
d'inclusion
Episode dépressif majeur
Episode maniaque majeur
Lamotrigine
Lithium
Placebo
Lamotrigine
Lithium
Placebo
Sans
intervention
0,22
0,21
0,12
0,17
0,24
0,04
Valeur de p
(probabilité
associée au
test du log
rank)
0,004
0,006
0,023
0,006
Sans
dépression
0,51
0,46
0,41
0,82
0,71
0,40
Valeur de p
(probabilité
associée au
test du log
rank)
0,047
0,209
0,015
0,167
Sans manie
0,70
0,86
0,67
0,53
0,64
0,37
Valeur de p
(probabilité
associée au
test du log
rank)
0,339
0,026
0,280
0,006
Dans des analyses portant sur le délai de survenue d'un premier épisode dépressif et le délai de survenue d'un premier
épisode maniaque/hypomaniaque ou d'un épisode mixte, les patients traités par la lamotrigine ont eu des délais de
survenue d'un premier épisode dépressif significativement plus longs que les patients sous placebo, et la différence entre
traitements pour le délai de survenue d'un premier épisode maniaque/hypomaniaque ou d'un épisode mixte n'a pas été
statistiquement significative.
L'efficacité de la lamotrigine en association avec des thymorégulateurs n'a pas été suffisamment étudiée.
Etude sur l'effet de la lamotrigine sur la conduction cardiaque
Une étude chez des volontaires adultes sains a évalué les effets des doses répétées de lamotrigine (jusqu'à 400 mg/jour)
sur la conduction cardiaque, telle qu'évaluée par un ECG à 12 pistes. Il n'y a eu aucun effet cliniquement significatif de la
lamotrigine sur l'intervalle QT comparé au placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamotrigine est rapidement et complètement absorbée au niveau gastro-intestinal avec un effet de premier passage
hépatique négligeable. Le pic plasmatique est atteint environ 2,5 heures après l'administration orale du produit. La nourriture
retarde légèrement le pic de concentration plasmatique mais sans modifier la quantité absorbée.
Il existe une grande variation inter-individuelle des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre mais les concentrations
pour un même individu varient un peu.
Distribution
Le taux de liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques est de 55 %; il est peu probable qu'un déplacement de la
liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques entraîne un effet toxique.
Le volume de distribution est de 0,92 à 1,22 l/kg.
Métabolisme
Les UDP-glucuronyltransférases ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine.
La lamotrigine induit son propre métabolisme de façon modérée et dose-dépendante.
D'autre part, la lamotrigine ne semble pas affecter la pharmacocinétique des autres AEs et les données suggèrent que les
interactions entre la lamotrigine et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 sont peu probables.
Elimination
La clairance plasmatique apparente chez le sujet sain est d'environ 30 ml/min. La clairance de la lamotrigine est initialement
métabolique avec l'élimination consécutive de dérivés glucuronoconjugués dans les urines. Moins de 10 % sont excrétés
inchangés dans les urines. Seulement 2 % environ des métabolites sont excrètes dans les fèces.
La clairance et la demi-vie d'élimination sont indépendantes de la dose administrée. La demi-vie plasmatique apparente
chez le sujet sain est estimée à approximativement 33 heures (valeurs limites allant de 14 à 103 heures). Dans une étude
chez des sujets atteints du syndrome de Gilbert, la clairance apparente moyenne a été réduite de 32 % par rapport au
groupe contrôle, mais les valeurs sont restées dans les valeurs limites de la population générale.
La demi-vie de la lamotrigine est grandement affectée par les co-médications. La demi-vie moyenne est réduite
approximativement à 14 heures avec des inducteurs de la glucuronisation comme la carbamazépine et la phénytoïne et
augmente à 70 heures en moyenne quand la lamotrigine est administrée avec du valproate seul (voir rubrique 4.2).
Linéarité
La pharmacocinétique est linéaire jusqu'à 450 mg, correspondant à la plus haute dose unitaire testée.
Populations spéciales
Enfants
La clairance ajustée au poids du corps est plus grande chez les enfants que chez les adultes avec les valeurs les plus
élevées chez les enfants de moins 5 ans. La demi-vie est généralement plus courte chez les enfants que chez les adultes
avec une valeur moyenne d'approximativement 7 heures quand elle est administrée avec des médicaments inducteurs
enzymatiques comme la carbamazépine et la phénytoïne et augmente à des valeurs moyennes de 45 à 50 heures quand
elle est administrée avec du valproate seul (voir rubrique 4.2).
Nourrissons âgés de 2 à 26 mois
Chez 143 patients âgés de 2 à 26 mois, pesant de 3 à 16 kg, la clairance a été diminuée par rapport aux enfants plus âgés
de même poids corporel, recevant des doses orales par kg de poids corporel semblables à celles utilisées pour des enfants
âgés de plus de 2 ans. La demi-vie moyenne a été estimée à 23 heures chez les nourrissons de moins de 26 mois traités
concomitamment par inducteur enzymatique, à 136 heures lors de la co-administration avec le valproate et à 38 heures chez
les sujets traités sans inducteur/inhibiteur enzymatique associé. La variabilité inter-individuelle de la clairance orale a été
élevée dans le groupe de patients de 2 à 26 mois (47 %). Les taux prévisibles de concentration sérique chez les nourrissons
de 2 à 26 mois se sont généralement situés dans le même intervalle que ceux des enfants plus âgés, bien que des taux plus
élevés de C
puissent être observés chez certains enfants avec un poids inférieur à 10 kg.
Sujets âgés
Les résultats d'une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients épileptiques jeunes et âgés ayant
participés aux mêmes essais cliniques, montrent que la clairance de la lamotrigine n'est pas modifiée de façon cliniquement
significative. Après administration de doses uniques, la clairance apparente diminue de 12 % et passe de 35 ml/min chez les
patients de 20 ans à 31 ml/min chez les patients de 70 ans. Après un traitement de 48 semaines, elle diminue de 10 % et
passe de 41 ml/min chez les patients jeunes à 37 ml/min chez les patients âgés. De plus, les paramètres
pharmacocinétiques de la lamotrigine ont été étudiés chez 12 sujets âgés sains après l'administration d'une dose unique de
150 mg. La clairance moyenne chez les patients âgés (0,39 ml/min/kg) se situe dans l'intervalle des valeurs moyennes de
clairance (0,31 à 0,65 ml/min/kg) obtenues au cours de 9 essais réalisés chez des adultes non-âgés, après administration
d'une dose unique allant de 30 à 450 mg.
Insuffisants rénaux
Douze volontaires atteints d'insuffisance rénale chronique, et six autres sujets sous hémodialyse ont chacun reçu une dose
unique de 100 mg de lamotrigine. Les clairances moyennes ont été de 0,42 mL/min/kg (insuffisance rénale chronique), 0,33
mL/min/kg (entre les hémodialyses) et 1,57 mL/min/kg (pendant l'hémodialyse), comparées à 0,58 mL/min/kg chez les
volontaires sains. Les demi-vies plasmatiques moyennes ont été de 42,9 heures (insuffisance rénale chronique), 57,4
heures (entre les hémodialyses) et 13,0 heures (pendant l'hémodialyse), comparées à 26,2 heures chez les volontaires
sains. En moyenne, environ 20 % (valeurs limites = 5,6 à 35,1) de la quantité totale de lamotrigine présente dans l'organisme
a été éliminé pendant une session d'hémodialyse de 4 heures. Pour cette population de patients, les doses initiales de
lamotrigine doivent se baser sur les prises concomitantes de médicaments du patient; des doses d'entretien réduites
peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (voir rubrique 4.2 et 4.4).
Insuffisants hépatiques
Une étude de pharmacocinétique en dose-unique a été réalisée chez 24 sujets ayant une insuffisance hépatique d'intensité
variable et chez 12 volontaires sains faisant office de contrôle. La clairance apparente médiane de la lamotrigine a été de
0,31, 0,24 et 0,1 ml/min/kg chez des patients ayant respectivement une insuffisance hépatique de grade A, B ou C (Child-
Pugh Classification) et de 0,34 ml/min/kg chez les volontaires sains de contrôle. Chez les patients ayant une insuffisance
hépatique modérée ou sévère, la posologie initiale, l'escalade de doses et la posologie d'entretien devrait généralement être
réduites (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration
répétée, génotoxicité, cancérogénèse n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme
Des études sur la toxicité de reproduction et développementale chez les rongeurs et les lapins, aucun effet tératogène mais
une réduction du poids fœtal et un retard de l'ossification du squelette ont été observés, à des niveaux d'exposition inférieurs
ou similaires à l'exposition clinique attendue. Etant donné que des niveaux d'exposition supérieurs ne peuvent être testés
chez l'animal en raison de la sévérité de la toxicité maternelle, le potentiel tératogénique de la lamotrigine n'a pas été
caractérisé au-delà de l'exposition clinique.
Chez les rats, une augmentation de la mortalité fœtale et post-natale a été observée lorsque la lamotrigine a été administrée
durant la phase tardive de la gestation et pendant la période post natale précoce. Ces effets ont été observés à l'exposition
clinique attendue.
Chez des rats juvéniles, un effet sur l'apprentissage dans le test du labyrinthe de Biel, un léger retard dans la séparation
balano-préputiale et la perméabilité vaginale ainsi qu'une diminution de la prise de poids corporel post-natal chez les
animaux F1 ont été observés à des expositions environ deux fois supérieures aux expositions thérapeutiques chez les
adultes humains.
Les expériences animales n'ont pas révélé de baisse de la fertilité par la lamotrigine. La lamotrigine a réduit les taux d'acide
folique fœtal chez les rats. Un déficit en acide folique est connu pour être associé à un risque accru de malformations
congénitales chez l'animal comme chez les humains.
La lamotrigine a provoqué une inhibition dose-dépendante du courant à l'extrémité des canaux hERG dans les cellules
rénales embryonnaires humaines. La CI
a été environ 9 fois supérieure à la concentration maximale sans effet
thérapeutique. La lamotrigine n'a pas provoqué de prolongation de l'espace QT chez l'animal et des expositions allant
jusqu'à 2 fois la concentration maximale sans effet thérapeutique. Dans un essai clinique, il n'y a eu aucun effet cliniquement
significatif de la lamotrigine sur l'espace QT chez des adultes volontaires sains (voir rubrique 5.1).
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline, carbonate de magnésium (lourd), polacriline potassium, sucralose, povidone (K-30), stéarate de
magnésium, arôme cassis [maltodextrine, arômes artificiels, triacétine, acide acétique et caramel (E150)].
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 7, 10, 14, 20, 21, 28, 30, 40, 42, 50, 56, 60, 90, 98, 100, 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette
thermoformée (PVC/Aclar/Aluminium).
Boîte de 30, 90, 100, 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
418 140-6 ou 34009 418 140 6 8: 7 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 141-2 ou 34009 418 141 2 9: 10 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 142-9 ou 34009 418 142 9 7: 14 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 143-5 ou 34009 418 143 5 8: 20 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 144-1 ou 34009 418 144 1 9: 21 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 145-8 ou 34009 418 145 8 7: 28 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 146-4 ou 34009 418 146 4 8: 30 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 147-0 ou 34009 418 147 0 9: 40 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 148-7 ou 34009 418 148 7 7: 42 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 149-3 ou 34009 418 149 3 8: 50 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 150-1 ou 34009 418 150 1 0: 56 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 151-8 ou 34009 418 151 8 8: 60 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 152-4 ou 34009 418 152 4 9: 90 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 153-0 ou 34009 418 153 0 0: 98 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 154-7 ou 34009 418 154 7 8: 100 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 155-3 ou 34009 418 155 3 9: 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous plaquette thermoformée
(PVC/Aclar/Aluminium).
418 157-6 ou 34009 418 157 6 8: 30 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
418 158-2 ou 34009 418 158 2 9: 90 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
418 159-9 ou 34009 418 159 9 7: 100 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
418 160-7 ou 34009 418 160 7 9: 200 comprimés dispersibles ou à croquer sous flacon en HDPE.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.