France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
13-08-2015
13-08-2015
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 13/08/2015
Dénomination du médicament
KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable
Escitalopram
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Que contient cette notice :
1. Qu'est-ce que KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quel cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Informations supplémentaires.
1. QU’EST-CE QUE KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
KITACI contient la substance active escitalopram. L’escitalopram appartient à un groupe d’antidépresseurs appelés
Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS). Ces médicaments agissent sur le système sérotoninergique
dans le cerveau en augmentant le taux de sérotonine. Les dysfonctionnements du système sérotoninergique sont considérés
comme un facteur important dans le développement de la dépression et des pathologies associées.
Indications thérapeutiques
KITACI contient de l’escitalopram et est utilisé pour traiter la dépression (épisodes dépressifs majeurs) et les troubles
anxieux (tels que le trouble panique avec ou sans agoraphobie, le trouble anxiété sociale, le trouble anxiété généralisée et
les troubles obsessionnels compulsifs) chez les adultes de plus de 18 ans.
Environ deux semaines peuvent être nécessaires avant que vous ne commenciez à vous sentir mieux. Continuez à prendre
KITACI même si vous tardez à ressentir une amélioration.
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE KITACI 15 mg, comprimé pelliculé
sécable ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
Ne prenez jamais KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable dans les cas suivants :
si vous êtes allergique à l’escitalopram ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (listés dans la
rubrique 6.) ;
si vous prenez d’autres médicaments appartenant à la famille des inhibiteurs de la MAO, dont la sélégiline (utilisée dans le
traitement de la maladie de Parkinson), le moclobémide (utilisé dans le traitement de la dépression) et le linézolide (un
antibiotique) ;
si vous êtes né avec ou si vous avez présenté un épisode de trouble du rythme cardiaque (observé à l’ECG, un examen
réalisé pour évaluer comment votre cœur fonctionne) ;
Si vous prenez des traitements pour des troubles du rythme cardiaque ou qui pourraient affecter votre rythme cardiaque
(voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments »).
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable :
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre KITACI.
Informez votre médecin de toute autre maladie ou antécédent, car il lui faudra peut-être en tenir compte. En particulier,
informez votre médecin :
Si vous présentez une épilepsie. Le traitement par KITACI doit être interrompu en cas de survenue de convulsions dès la
première fois ou en cas d’augmentation de la fréquence des crises (voir également rubrique 4. « Quels sont les effets
indésirables éventuels ? »).
Si vous présentez une insuffisance rénale (maladie du rein) ou hépatique (maladie du foie). Votre médecin devra peut-être
adapter les doses de médicament.
Si vous êtes diabétique. Un traitement par KITACI peut déséquilibrer votre glycémie. Une adaptation des doses d’insuline
ou d’antidiabétique oral pourra être nécessaire.
Si vous avez une quantité de sodium dans le sang diminuée.
Si vous avez tendance à saigner ou à avoir des bleus facilement.
Si vous recevez un traitement par électrochocs.
Si vous présentez une maladie coronarienne.
Si vous souffrez ou avez souffert de problèmes cardiaques ou si vous avez eu récemment une crise cardiaque.
Si vous avez un rythme cardiaque lent au repos et/ou si vous savez que vous avez un risque de carence en sel suite à une
diarrhée ou des vomissements sévères et prolongés ou à la prise de traitements diurétiques.
Si vous ressentez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements, des malaises ou des sensations de
vertiges lors du passage à la position debout qui pourraient indiquer un fonctionnement anormal du rythme cardiaque.
Si vous avez ou avez déjà eu des problèmes aux yeux, comme certains types de glaucome (augmentation de la pression à
l’intérieur de l’œil).
Veuillez noter
Certains patients maniaco-dépressifs peuvent développer une phase maniaque. Elle se caractérise par des idées
inhabituelles et rapidement changeantes, une joie inappropriée et une suractivité physique. Si vous ressentez cela,
contactez votre médecin.
Des symptômes tels qu’une agitation ou des difficultés à rester assis ou debout tranquillement, peuvent aussi survenir durant
les premières semaines du traitement. Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression
envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur,
car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.
si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru chez les
adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à
l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un
trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre
dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.
Enfant et adolescent
KITACI ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important
de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide,
pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils
sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire KITACI à
des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit KITACI à un
patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un
des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise de KITACI par un patient de moins de 18 ans.
Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement
cognitif et comportemental de KITACI n’a pas encore été établie dans cette tranche d’âge.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre un autre médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Si vous prenez un des médicaments suivants, dites-le à votre médecin :
"Inhibiteurs non sélectifs de la monoamine oxydase (IMAOs)", contenant comme principes actifs : de la phénelzine, de
l’iproniazide, de l’isocarboxazide, du nialamide et de la tranylcypromine. Si vous avez pris un de ces médicaments, un délai
de 14 jours est nécessaire entre l’arrêt de ces médicaments et le début du traitement par KITACI. Après l’arrêt de KITACI, un
délai de 7 jours est nécessaire avant le début du traitement par un de ces médicaments.
"Inhibiteurs sélectifs réversibles de la MAO-A" contenant du moclobémide (utilisé dans le traitement de la dépression).
"Inhibiteurs irréversibles de la MAO-B", contenant de la sélégiline (utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson).
Ceux-ci augmentent le risque de survenue d’effets indésirables.
Le linézolide (un antibiotique).
Le lithium (utilisé dans le traitement des troubles maniaco-dépressifs) et le tryptophane.
L’imipramine et la désipramine (tous deux utilisés dans le traitement de la dépression).
Le sumatriptan et médicaments similaires (utilisés dans le traitement de la migraine) et le tramadol (utilisé contre les
douleurs sévères). Ceux-ci augmentent le risque de survenue d’effets indésirables.
La cimétidine, le lansoprazole et l’oméprazole (utilisés dans le traitement des ulcères de l’estomac), la fluvoxamine
(antidépresseur) et la ticlopidine (utilisée pour réduire le risque d’attaque cérébrale). Ceux-ci peuvent entraîner une
augmentation des concentrations sanguines en escitalopram.
Le millepertuis (Hypericum perforatum - une préparation à base de plantes utilisée dans la dépression).
L’acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (médicaments utilisés pour soulager la douleur ou pour
fluidifier le sang, appelés anticoagulants). Ces médicaments peuvent augmenter le risque de saignement. La warfarine, le
dipyridamole et la phenprocoumone (médicaments utilisés pour fluidifier le sang, appelés anticoagulants). Votre médecin
contrôlera probablement votre temps de coagulation sanguine au début et à la fin de votre traitement par KITACI afin de
vérifier si votre posologie d’anticoagulants est toujours adaptée.
La méfloquine (utilisée dans le traitement du paludisme), le bupropion (utilisé dans le traitement du sevrage tabagique et de
la dépression) et le tramadol (utilisé dans le traitement des douleurs sévères) en raison d’un risque possible d’augmentation
du risque de convulsions.
Les neuroleptiques (médicaments utilisés dans le traitement de la schizophrénie et des psychoses) et les antidépresseurs
(antidépresseurs tricycliques et ISRS) en raison d’un risque possible d’augmentation du risque de convulsions.
Le flécaïnide, la propafénone, le métoprolol (utilisés dans les maladies cardio-vasculaires), la clomipramine, la nortriptyline
(antidépresseurs), la rispéridone, la thioridazine et l’halopéridol (antipsychotiques). Les doses de KITACI pourront être
adaptées si nécessaire.
Médicaments qui diminuent la quantité de potassium ou de magnésium dans le sang car une telle association augmente le
risque de troubles du rythme cardiaque pouvant engager le pronostic vital.
Ne prenez pas KITACI si vous prenez des médicaments utilisés dans le traitement des troubles du rythme cardiaque ou
pouvant perturber le rythme cardiaque comme par exemple des médicaments antiarythmiques des classes IA et III, des
antipsychotiques (par exemple : dérivés de phénothiazine, le pimozide, l’halopéridol), des antidépresseurs tricycliques,
certains agents antimicrobiens (comme la sparfloxacine, la moxifloxacine, l’érythromycine IV, la pentamidine, les traitements
antipaludiques, en particulier l’halofantrine), certains antihistaminiques (astémizole, mizolastine).
Contactez votre médecin si vous avez des questions à ce sujet.
Interactions avec les aliments et les boissons
Aliments et boissons
KITACI peut être pris pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 3. « Comment prendre KITACI 15 mg, comprimé
pelliculé sécable ? »).
Comme avec de nombreux médicaments, la consommation d'alcool avec KITACI n'est pas recommandée, bien qu'une
interaction entre KITACI et l'alcool ne soit pas attendue.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse, allaitement et fertilité
Dites à votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous envisagez de l’être.
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez pas KITACI, à moins d’avoir au préalable discuté avec votre médecin
des risques et des bénéfices possibles du traitement.
Si vous prenez KITACI pendant les trois derniers mois de votre grossesse, vous devez savoir que les effets suivants peuvent
survenir chez votre nouveau-né : troubles de la respiration, coloration bleue de la peau, convulsions, variations de la
température corporelle, difficultés d’alimentation, vomissements, hypoglycémie, contraction ou relâchement musculaire,
réflexes vifs, tremblements, trémulations, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Si votre
nouveau-né présente l’un de ces symptômes, veuillez contacter votre médecin immédiatement.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sachent que vous prenez KITACI. En cas de prise pendant la
grossesse, en particulier au cours des 3 derniers mois de grossesse, les médicaments tels que KITACI peuvent augmenter
le risque d’une maladie grave chez le bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né,
qui se manifeste par une respiration plus rapide de votre bébé et l’apparition d’une coloration bleuâtre de la peau. Ces
symptômes apparaissent généralement au cours des 24 premières heures après la naissance. Si cela survient chez votre
bébé, contactez immédiatement votre sage-femme et/ou votre médecin.
En cas d’utilisation pendant la grossesse, KITACI ne devra jamais être arrêté brutalement.
Il est à prévoir un passage deKITACI dans le lait maternel.
Des études chez l’animal ont montré que le citalopram, un médicament proche de l’escitalopram, réduisait la qualité du
sperme. Théoriquement, la fertilité pourrait être affectée, mais l’impact sur la fertilité humaine n’a pas été observé à ce jour.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est déconseillé de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine tant que vous ne connaissez pas les effets de KITACI
sur vous.
Liste des excipients à effet notoire
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre
médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
Adultes
Dépression
La posologie habituellement recommandée de KITACI est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Trouble panique
La posologie initiale de KITACI au cours de la première semaine de traitement est de 5 mg par jour en une prise, puis une
augmentation à 10 mg par jour est effectuée. La posologie pourra être encore augmentée par votre médecin jusqu’à un
maximum de 20 mg par jour.
Trouble anxiété sociale
La posologie habituellement recommandée de KITACI est de 10 mg par jour en une prise. Votre médecin pourra diminuer la
posologie à 5 mg par jour ou l’augmenter jusqu’à un maximum de 20 mg par jour, selon votre réponse au traitement.
Trouble anxiété généralisée
La posologie habituellement recommandée de KITACI est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Troubles obsessionnels compulsifs
La posologie habituellement recommandée de KITACI est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Personnes âgées de plus de 65 ans
La posologie initiale recommandée est de 5 mg par jour en une prise. La dose peut être augmentée par votre médecin
jusqu’à 10 mg par jour.
Enfants et adolescents
KITACI ne doit habituellement pas être administré aux enfants et adolescents. Pour plus d’informations, reportez-vous à la
rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ? »
Vous pouvez prendre KITACI pendant ou en dehors des repas. Avalez les comprimés avec un peu d’eau. Ne les croquez
pas, le goût est amer.
Durée du traitement
Environ deux semaines peuvent être nécessaires avant que vous ne commenciez à vous sentir mieux. Continuez à prendre
de KITACI même si vous tardez à ressentir une amélioration.
Ne changez pas la posologie de votre médicament sans en avoir d’abord parlé avec votre médecin.
Continuez à prendre de KITACI aussi longtemps que votre médecin le recommande. Si vous arrêtez votre traitement trop tôt,
vos symptômes peuvent réapparaître. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins six mois à partir du
moment où vous vous sentez à nouveau bien.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris une dose plus importante de KITACI que la dose prescrite, contactez immédiatement votre médecin ou le
service des urgences de l'hôpital le plus proche. Faites-le même en l'absence d'effets gênants. Certains des signes de
surdosage peuvent être des sensations vertigineuses, des tremblements, une agitation, des convulsions, un coma, des
nausées, des vomissements, une perturbation du rythme cardiaque, une diminution de la tension artérielle et une
perturbation de la composition des liquides organiques. Prenez la boîte/plaquette de KITACI avec vous si vous allez chez le
médecin ou à l'hôpital.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez oublié de prendre
une dose et si vous vous en apercevez avant d'aller vous coucher, prenez-la immédiatement. Poursuivez comme d'habitude
le jour suivant. Si vous vous le rappelez seulement durant la nuit ou le jour suivant, ne prenez pas la dose oubliée et
continuez comme d'habitude.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable :
N'arrêtez pas votre traitement par KITACI sans l'avis de votre médecin. A la fin de votre traitement, il est généralement
recommandé de diminuer progressivement les doses de KITACI sur plusieurs semaines.
Quand vous arrêtez de prendre KITACI, en particulier en cas d'arrêt brutal, vous pouvez ressentir des symptômes liés à
l'arrêt du traitement. Ces symptômes sont fréquents à l'arrêt du traitement par KITACI. Le risque est plus élevé lorsque
KITACI a été utilisé pendant longtemps, ou à doses élevées, ou lorsque les doses sont diminuées trop rapidement.
Chez la plupart des patients ces symptômes sont modérés et disparaissent spontanément en moins de 2 semaines.
Toutefois, chez certains patients, ils peuvent être sévères en intensité ou se prolonger (2 à 3 mois ou plus).
Si vous ressentez des symptômes sévères apparaissant à l'arrêt du traitement par KITACI, veuillez contacter votre médecin.
Il ou elle pourra alors vous demander de reprendre votre traitement et de diminuer les doses plus progressivement.
Les symptômes pouvant apparaître à l'arrêt du traitement comprennent: sensations vertigineuses (instabilité ou
déséquilibre), sensations de fourmillements ou de picotements, sensations de brûlure et (moins fréquemment) sensations de
choc électrique, y compris au niveau de la tête, troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, incapacité à dormir),
sensation d'anxiété, maux de tête, mal au cœur (nausées), transpiration (incluant sueurs nocturnes), sensation d'agitation,
tremblements (trémulations), sentiment de confusion ou de désorientation, sensation d'émotivité ou d'irritabilité, diarrhée
(selles molles), troubles visuels, perception exagérée des battements cardiaques (palpitations).
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable est susceptible d'avoir des effets indésirables,
bien que tout le monde n’y soit pas sujet.
Ces effets indésirables s’estompent habituellement après quelques semaines de traitement. Sachez que certains de ces
effets peuvent aussi être des symptômes liés à votre maladie qui s’amélioreront ainsi quand vous commencerez à vous
sentir mieux.
Si vous ressentez les effets indésirables suivants, vous devez contacter votre médecin ou aller immédiatement à l’hôpital :
Peu fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100):
Saignements anormaux, incluant saignements gastro-intestinaux.
Rarement (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Gonflement sous la peau, de la langue, des lèvres ou du visage ou si vous avez des difficultés à respirer ou à avaler
(réaction allergique),
Forte fièvre, une agitation, confusion, des tremblements et des contractions soudaines des muscles, ce peut être le signe
d’un état rare, appelé syndrome sérotoninergique.
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles) :
Difficultés à uriner.
Convulsions (crises convulsives), voir également rubrique " Faites attention avec KITACI 15 mg, comprimé pelliculé
sécable ".
Un jaunissement de la peau et du blanc de l’œil sont les signes d’un mauvais fonctionnement du foie/d’une hépatite.
Rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements qui pourraient être des signes de torsade de pointes
(événement qui peut engager le pronostic vital)
Pensées de blessure volontaire ou idées suicidaires, voir également rubrique " Faites attention avec KITACI 15 mg,
comprimé pelliculé sécable ".
De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés :
Très fréquemment (peut concerner plus d’1 patient sur 10) :
Mal au cœur (nausées).
Maux de tête.
Fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10) :
Nez bouché ou écoulement nasal (sinusite).
Perte ou augmentation de l’appétit.
Anxiété,
agitation,
rêves
anormaux,
difficultés
s’endormir,
somnolence,
sensations
vertigineuses,
bâillements,
tremblements, picotements de la peau.
Diarrhée, constipation, vomissements, bouche sèche.
Transpiration excessive.
Douleurs musculaires et articulaires (arthralgies et myalgies).
Troubles sexuels (éjaculation retardée, troubles de l’érection, baisse de la libido, troubles de l’orgasme chez la femme).
Fatigue, fièvre.
Prise de poids.
Peu fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100) :
Eruption urticarienne (urticaire), éruption cutanée, démangeaisons (prurit).
Grincement de dents, agitation, nervosité, attaques de panique, confusion
Troubles du sommeil, troubles du goût, malaise (syncope)
Pupille agrandie (mydriase), troubles visuels, bourdonnements d’oreilles (acouphènes).
Perte de cheveux.
Saignements menstruels excessifs.
Menstruations irrégulières.
Perte de poids.
Accélération du rythme cardiaque.
Gonflement des bras ou des jambes.
Saignements de nez.
Rarement (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 1000) :
Agressivité, dépersonnalisation, hallucinations.
Ralentissement du rythme cardiaque.
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles) :
Diminution de la quantité de sodium dans le sang (les symptômes sont un « mal de cœur » - nausées - et sensation de
malaise avec faiblesse musculaire ou confusion).
Sensations vertigineuses lors du passage à la position debout, dues à une chute de la pression artérielle (hypotension
orthostatique).
Perturbation des tests hépatiques (augmentation des concentrations sanguines des enzymes hépatiques).
Mouvements anormaux (mouvements involontaires).
Erections douloureuses (priapisme).
Signes d’augmentation des saignements notamment au niveau de la peau et des muqueuses (ecchymoses).
Gonflement soudain de la peau ou des muqueuses (angioedèmes).
Augmentation du taux d’excrétion urinaire (sécrétion inappropriée d’ADH).
Ecoulement de lait chez l’homme et la femme en dehors de l’allaitement
Manie.
Une augmentation du risque de fractures osseuses a été observée chez les patients prenant ce type de médicaments.
Trouble du rythme cardiaque (appelé “allongement de l’intervalle QT”, observé à l’ECG, un examen qui mesure l’activité
électrique du cœur).
De plus, un certain nombre d’effets indésirables sont connus pour survenir avec des médicaments agissant de la même
façon que l’escitalopram (la substance active de KITACI). Il s’agit de :
Agitation motrice (akathisie).
Perte de l’appétit.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et
des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser KITACI après la date de péremption mentionnée sur l’étiquette ou la boîte après « Exp ».
La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
Pour les conditionnements en plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) et les flacons (PE) : à conserver à une température ne
dépassant pas 25°C.
Pour les plaquettes (Aluminium/Aluminium) : ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable ?
La substance active est :
Escitalopram ................................................................................................................................. 15,00 mg
Sous forme d'oxalate d'escitalopram
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Les autres composants sont :
Noyau
Prosolv SMCC 90/HD90 (cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre), croscarmellose sodique, talc, stéarate de
magnésium.
Pelliculage
OPADRY 03F28446 Blanc (hypromellose 6cP, dioxyde de titane (E171), macrogol 6000).
Forme pharmaceutique et contenu
Qu’est ce que KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de comprimé ovale biconvexe, pelliculé, blanc, avec une barre de sécabilité sur une
face et marqué « E » sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
KITACI est disponible dans les tailles de conditionnement suivantes :
Plaquettes blanches (PVC/PVDC/Aluminium). Boîtes de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 et 200 comprimés.
Plaquettes (Aluminium/Aluminium). Boîtes de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 et 200 comprimés.
Flacon (PEHD). Boîtes de 100 et 200 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
PHARMAKI GENERICS LIMITED
5 BOURLET CLOSE
W1W 7BL LONDON
ROYAUME-UNI
Exploitant
NON DECLARE/A DECLARER ULTERIEUREMENT
Fabricant
ACTAVIS LTD
BLB016 BULEBEL INDUSTRIAL ESTATE
ZEJTUN ZTN 3000
MALTE
ACTAVIS EHF
REYKJAVIKURVEGUR 78
220 HAFNARFJORDUR
ISLANDE
BALKANPHARMA – DUPNITSA AD
3 SAMOKOVSKO SHOSSE STR
2600 DUPNITSA
BULGARIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 13/08/2015
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
KITACI 15 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Escitalopram ................................................................................................................................. 15,00 mg
Sous forme d'oxalate d'escitalopram
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé sécable.
Comprimé ovale biconvexe, pelliculé, blanc, avec une barre de sécabilité sur une face et marqué « E » sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés).
Traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie.
Traitement du trouble « anxiété sociale » (phobie sociale).
Traitement du trouble anxiété généralisée.
Traitement des troubles obsessionnels compulsifs.
4.2. Posologie et mode d'administration
La sécurité à des posologies supérieures à 20 mg par jour n’a pas été démontrée.
KITACI est administré en une seule prise journalière pendant les repas ou à distance de ceux-ci.
Episodes dépressifs majeurs
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être
augmentée jusqu'à 20 mg par jour, posologie maximale.
Généralement, l’effet antidépresseur est obtenu après 2 à 4 semaines de traitement. Après la disparition des symptômes, la
poursuite du traitement pendant au moins 6 mois est nécessaire à la consolidation de l’effet thérapeutique.
Trouble panique avec ou sans agoraphobie
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée au cours de la première semaine de traitement, avant une
augmentation à 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée
jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
L’efficacité maximale est atteinte après environ 3 mois de traitement. Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois.
Trouble anxiété sociale
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. Deux à quatre semaines sont généralement nécessaires pour obtenir un
soulagement des symptômes. Par la suite, en fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la dose pourra être réduite à
5 mg par jour ou augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Le trouble anxiété sociale est une pathologie d’évolution chronique, et la poursuite du traitement pendant douze semaines
est recommandée pour renforcer la réponse thérapeutique. Un traitement prolongé de patients répondeurs a été étudié sur 6
mois et peut être envisagé au cas par cas pour prévenir les rechutes ; le bénéfice du traitement devra être ré-évalué à
intervalles réguliers.
La terminologie "trouble anxiété sociale" est bien définie et correspond à une pathologie précise, qui doit être distinguée
d’une simple timidité excessive. Le traitement médicamenteux n’est indiqué que si ce trouble perturbe de façon importante
les activités sociales ou professionnelles.
La place relative de ce traitement par rapport à la thérapie cognitive et comportementale n’a pas été évaluée. Le traitement
médicamenteux fait partie de la stratégie thérapeutique générale.
Anxiété généralisée
La posologie initiale est de 10 mg en une prise par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie
pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Le traitement au long cours des patients répondeurs à la posologie de 20 mg par jour a été étudié pendant au moins 6 mois.
Le bénéfice du traitement et la posologie doivent être ré-évalués à intervalles réguliers (voir rubrique 5.1).
Troubles obsessionnels compulsifs
La posologie initiale est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être
augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Les TOC constituant une pathologie d’évolution chronique, les patients doivent être traités pendant une période suffisante
pour assurer la disparition des symptômes.
Le bénéfice du traitement et la posologie devront être ré-évalués à intervalles réguliers (voir rubrique 5.1).
Personnes âgées de plus de 65 ans
La posologie initiale est de 5 mg par jour. Cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour en fonction de la réponse
individuelle du patient (voir rubrique 5.2).L’efficacité de KITACI dans le trouble anxiété sociale n’a pas été étudiée chez les
sujets âgés.
Enfant et adolescent (< 18 ans)
L’escitalopram est déconseillé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère ou modérée. La prudence est
recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (Cl
inférieure à 30 ml/min) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement chez les
patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la
posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. La vigilance est de mise chez les patients présentant une fonction
hépatique sévèrement réduite et l’augmentation posologique sera particulièrement prudente (voir rubrique 5.2).
Métaboliseurs lents du CYP2C19
Chez les patients connus comme étant des métaboliseurs lents de l’isoenzyme CYP2C19, une posologie initiale de 5 mg
par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement. En fonction de la réponse thérapeutique
individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour (voir rubrique 5.2).
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
L’arrêt brutal doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par escitalopram, la posologie sera réduite progressivement sur une
période d’au moins une à deux semaines afin de diminuer le risque de symptômes liés à l’arrêt du traitement (voir rubriques
4.4 et 4.8). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à
la dose précédemment prescrite pourra être envisagé. Le médecin pourra ultérieurement reprendre la décroissance
posologique, mais de façon plus progressive.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients, mentionnés à la rubrique 6.1.
L’association à un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible est contre-indiquée en raison du
risque de syndrome sérotoninergique avec agitation, tremblements, hyperthermie, etc… (voir rubrique 4.5).
L’association de l’escitalopram à des inhibiteurs de la MAO-A réversibles (ex. : moclobémide) ou à un inhibiteur de la MAO
non sélectif et réversible, le linézolide, est contre-indiquée du fait du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique
(voir rubrique 4.5).
L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT.
L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres médicaments connus pour induire un allongement de
l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ces mises en garde et précautions d’emploi s’appliquent à la classe thérapeutique des ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la
Recapture de la Sérotonine).
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
L’utilisation de KITACI est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type
suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement
d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents
traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est
néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes
suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la
croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Anxiété paradoxale
Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter une exacerbation des symptômes anxieux en début de
traitement par antidépresseur. Cette réaction paradoxale s’estompe généralement au cours des 2 premières semaines de
traitement. Il est donc conseillé de débuter le traitement à faible dose afin de réduire le risque de survenue de cet effet
anxiogène (voir rubrique 4.2).
Convulsions
KITACI doit être interrompu si le patient présente des convulsions pour la première fois ou si la fréquence des convulsions
augmente (pour les patients chez qui une épilepsie a été diagnostiquée précédemment). Les ISRS doivent être évités chez
les patients présentant une épilepsie instable. En cas d’épilepsie contrôlée, une surveillance étroite des patients est
recommandée.
Episodes maniaques
Les ISRS doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant des antécédents d’épisodes maniaques ou
d’hypomanie. Les ISRS doivent être interrompus en cas d’accès maniaque.
Diabète
Un traitement par ISRS chez les patients diabétiques peut perturber l’équilibre glycémique (hypoglycémie ou
hyperglycémie). Un ajustement posologique de l’insuline ou des antidiabétiques oraux peut s’avérer nécessaire.
Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d’auto-agressivité et de suicide (événements liés au
suicide). Ce risque persiste jusqu’à l’apparition d’une rémission significative. Comme l’amélioration peut ne pas apparaître
au cours des toutes premières semaines ou plus de traitement, les patients doivent être surveillés étroitement jusqu’à ce
qu’une telle amélioration apparaisse. L’expérience clinique générale laisse penser que le risque de suicide peut augmenter
au cours des premières périodes du rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques pour lesquels KITACI est prescrit peuvent aussi être associés à un risque accru
d’événements liés au suicide. De plus, ces troubles peuvent coexister avec un épisode dépressif majeur. Les précautions
observées pendant le traitement des patients présentant un épisode dépressif majeur doivent donc également être
appliquées aux patients traités pour d’autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires
significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de
comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse
d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles
psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25
ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement
médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage)
devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements
suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes
survenaient.
Akathisie/impatience psychomotrice
L’utilisation des ISRS/IRSNa a été associée au développement d’une akathisie, caractérisée par des impatiences ressenties
comme désagréables ou pénibles et un besoin de bouger souvent, ainsi que par une impossibilité à rester assis ou debout
tranquillement. Ces troubles surviennent le plus souvent au cours des toutes premières semaines de traitement. Une
augmentation de posologie peut être préjudiciable aux patients ayant développé ces symptômes.
Hyponatrémie
De rares cas d’hyponatrémie, probablement dus à une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) ont été
décrits avec les ISRS. Cette hyponatrémie disparaît généralement à l’arrêt du traitement. La prudence est recommandée
chez les patients à risque tels que les personnes âgées, les patients présentant une cirrhose ou en cas d’association avec
d’autres médicaments hyponatrémiants.
Hémorragie
Des troubles hémorragiques cutanés, tels qu’ecchymoses et purpura, ont été décrits avec les ISRS. La prudence est
recommandée en particulier chez les patients traités par des anticoagulants oraux ou des médicaments connus pour altérer
la fonction plaquettaire (par exemple, parmi les antipsychotiques : les atypiques ou les phénothiazines, la plupart des
antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), la ticlopidine, le
dipyridamole) et chez les patients dont la tendance aux hémorragies est connue.
E.C.T (électroconvulsivothérapie)
En raison du peu de données cliniques disponibles sur l’administration d’un ISRS simultanément à une
électroconvulsivothérapie, la prudence est recommandée.
Syndrome sérotoninergique
La prudence est recommandée si l’escitalopram est associé à des médicaments sérotoninergiques tels que le sumatriptan
ou autres triptans, le tramadol et le tryptophane. De rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des patients
associant un traitement avec des ISRS et des médicaments sérotoninergiques. Des symptômes tels qu’une agitation, des
tremblements, des myoclonies et une hyperthermie peuvent indiquer la survenue d’un tel syndrome. Dans ce cas, cette
association doit être immédiatement interrompue et un traitement symptomatique instauré.
Millepertuis
La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peut entraîner
une augmentation de la fréquence des effets indésirables (voir rubrique 4.5).
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
L’apparition de symptômes de sevrage lors de l’arrêt du traitement est fréquente, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir
rubrique 4.8). Dans les études cliniques, les effets indésirables rencontrés lors de l’arrêt du traitement surviennent chez
environ 25 % des patients traités par escitalopram et 15 % des patients sous placebo.
Le risque de survenue de symptômes liés à l’arrêt du traitement peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée du
traitement, la posologie et l’importance relative de la diminution de dose.
Les réactions les plus souvent rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, perturbations sensorielles (incluant
paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou
anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité
émotionnelle, irritabilité et troubles visuels.
Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée, cependant, ils peuvent être d’intensité sévère chez
certains patients. Ils surviennent généralement durant les tous premiers jours d’arrêt de traitement, mais de très rares cas ont
été rapportés chez des patients qui avaient par inadvertance oublié une prise.
Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et s’estompent habituellement en moins de 2 semaines, bien
qu’ils puissent se prolonger dans certains cas (2 ou 3 mois, voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer
progressivement les doses d’escitalopram sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les impératifs du patient
(voir "Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement", rubrique 4.2).
Coronaropathie
En raison d’une expérience clinique limitée, la prudence est recommandée chez les patients présentant une coronaropathie
(voir rubrique 5.3).
Allongement de l’intervalle QT
Il a été montré que l’escitalopram induit un allongement dose-dépendant de l’intervalle QT. Des cas d’allongement de
l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été rapportés depuis la commercialisation, en
particulier chez les femmes et les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT préexistant ou
d’autres pathologies cardiaques (voir rubriques 4.3, 4.5, 4.8, 4.9 et 5.1).
La prudence est recommandée chez les patients présentant une bradycardie significative, un infarctus aigu du myocarde
récent ou souffrant d’insuffisance cardiaque non équilibrée.
Des anomalies électrolytiques telles qu’une hypokaliémie ou une hypomagnésémie augmentent le risque d’arythmie et
doivent être corrigées avant de débuter tout traitement par l’escitalopram.
Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traité, un contrôle de l’électrocardiogramme (ECG) doit être
envisagé avant de débuter le traitement.
Si des signes d’arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement par l’escitalopram, celui-ci doit être arrêté et un ECG
doit être effectué.
Glaucome à angle fermé
Les ISRS dont l’escitalopram peuvent avoir un effet sur le diamètre de la pupille, entraînant une mydriase. Cet effet
mydriatique peut réduire l’angle de l’œil, conduisant à une augmentation de la pression intra-oculaire et à un risque de
glaucome à angle fermé, en particulier chez les patients prédisposés. L’escitalopram doit donc être utilisé avec précaution
chez les patients ayant un glaucome à angle fermé ou des antécédents de glaucome.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
INTERACTIONS PHARMACODYNAMIQUES
Associations contre-indiquées
IMAO non sélectifs et irréversibles
Des cas de réactions sévères ont été rapportés chez des patients traités par un ISRS en association avec un inhibiteur de la
monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible ou chez des patients ayant récemment interrompu un traitement par
ISRS et ayant débuté un traitement par un tel IMAO (voir rubrique 4.3). Dans quelques cas, les patients ont présenté un
syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.8).
L’escitalopram est contre-indiqué en association avec un IMAO non sélectif et irréversible. Un traitement par escitalopram
doit commencer au moins 14 jours après l’arrêt d’un IMAO irréversible. Au moins 7 jours doivent s’écouler entre la fin d’un
traitement par escitalopram et le début d’un traitement par IMAO non sélectif et irréversible.
Inhibiteur de la MAO-A sélectif et réversible (moclobémide)
L’association de l’escitalopram avec un inhibiteur de la MAO-A tel que le moclobémide est contre-indiquée du fait du risque
de survenue d’un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3). En cas de nécessité absolue, le traitement peut être initié à
la posologie minimale recommandée, et la surveillance clinique doit être renforcée.
Inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible (linézolide)
L’antibiotique linézolide est un inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible et ne doit pas être administré aux patients
traités par escitalopram. En cas de nécessité absolue, il doit être administré à la posologie minimale et sous surveillance
clinique étroite (voir rubrique 4.3).
Inhibiteur de la MAO-B sélectif et irréversible (sélégiline)
En cas d’association avec la sélégiline (inhibiteur de la MAO-B irréversible), la prudence est recommandée du fait d’un
risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique. Des doses de sélégiline allant jusqu’à 10 mg par jour ont été
administrées en toute sécurité en association avec le citalopram racémique.
Allongement de l’intervalle QT
Aucune étude pharmacocinétique et pharmacodynamique de l’escitalopram associé à des traitements allongeant l’intervalle
QT n’a été réalisée. Un effet cumulatif de l’escitalopram et de ces traitements ne peut pas être exclu. Par conséquent,
l’administration concomitante d’escitalopram et de traitements allongeant l’intervalle QT, tels que les anti-arythmiques de
classe IA et III, les antipsychotiques (exemple : dérivés de phénotiazine, pimozide, halopéridol), les antidépresseurs
tricycliques, certains agents anti-microbiens (exemple : sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV, pentamidine,
traitements anti-paludiques en particulier l’halofantrine), certains anti-histaminiques (astémizole, mizolastine), est contre-
indiquée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Médicaments sérotoninergiques
L’association avec des médicaments sérotoninergiques (ex : tramadol, sumatriptan et autres triptans) peut conduire à un
syndrome sérotoninergique.
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
Les ISRS peuvent abaisser le seuil épileptogène. La prudence est recommandée lors de l’association à d’autres
médicaments pouvant abaisser le seuil épileptogène (ex : antidépresseurs (tricycliques, ISRS), neuroleptiques
(phénothiazines, thioxanthènes et butyrophénones), méfloquine, bupropion et tramadol).
Lithium, tryptophane
Une potentialisation des effets a été rapportée lors de l’administration concomitante d’ISRS et de lithium ou tryptophane,
justifiant des précautions d’emploi lors de telles associations.
Millepertuis
La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peut entraîner
une augmentation de l’incidence des effets indésirables (voir rubrique 4.4).
Hémorragie
Les effets des anticoagulants oraux peuvent être altérés lors d’une association avec l’escitalopram. Les tests de la
coagulation chez les patients traités avec des anticoagulants oraux doivent être soigneusement contrôlés, en particulier lors
du début et de l’arrêt du traitement par escitalopram (voir rubrique 4.4).
L’utilisation concomitante d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) peut augmenter le risque de saignement (voir
rubrique 4.4).
Alcool
Aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n’est attendue entre l’escitalopram et l’alcool. Néanmoins,
comme avec les autres psychotropes, l’association avec l’alcool est déconseillée.
Médicaments induisant une hypokaliémie/hypomagnésémie
La prudence est recommandée en cas d’utilisation concomitante de médicaments qui induisent une
hypokaliémie/hypomagnésémie, car ces anomalies augmentent le risque d’arythmies malignes (voir rubrique 4.4).
INTERACTIONS PHARMACOCINETIQUES
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l’escitalopram
Le métabolisme de l’escitalopram implique essentiellement la voie de l’isoenzyme CYP2C19. Dans une moindre mesure,
les isoenzymes CYP3A4 et CYP2D6 peuvent également y contribuer. Le S-DCT (escitalopram déméthylé), métabolite
majeur, semble être partiellement catabolisé par l’isoenzyme CYP2D6.
L’administration concomitante d’escitalopram et d’oméprazole (inhibiteur de l’isoenzyme CYP2C19) à la posologie de 30 mg
une fois par jour, a entraîné une augmentation modérée (d’environ 50 %) des concentrations plasmatiques de l’escitalopram.
L’administration concomitante d’escitalopram avec de la cimétidine (inhibiteur enzymatique non spécifique moyennement
puissant) à la posologie de 400 mg deux fois par jour, a montré une augmentation modérée (d’environ 70 %) des
concentrations plasmatiques de l’escitalopram.
La prudence est recommandée lorsque l’escitalopram est administré en association avec la cimétidine. Une adaptation
posologique peut être nécessaire.
La prudence est donc recommandée en cas d’association avec des inhibiteurs de l’isoenzyme CYP2C19 (ex : oméprazole,
esoméprazole, fluvoxamine, lansoprazole, ticlopidine) ou la cimétidine. Une diminution de la posologie de l’escitalopram
peut s’avérer nécessaire en fonction du suivi des effets indésirables au cours du traitement concomitant.
Effets de l’escitalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments
L’escitalopram est un inhibiteur de l’isoenzyme CYP2D6. La prudence est recommandée lors de l’association avec des
médicaments principalement métabolisés par cette isoenzyme et dont la marge thérapeutique est étroite comme le
flécaïnide, la propafénone et le métoprolol (quand il est utilisé dans les infarctus du myocarde), ou certains médicaments du
SNC principalement métabolisés par le CYP2D6 comme les antidépresseurs tels que la désipramine, la clomipramine et la
nortriptyline ou les antipsychotiques comme la rispéridone, la thioridazine et l’halopéridol. Une adaptation de la posologie
peut être justifiée.
L’association avec la désipramine ou le métoprolol multiplie par deux la concentration plasmatique de ces 2 substrats du
CYP2D6.
Des études in vitro ont montré que l’escitalopram pouvait également entraîner une faible inhibition du CYP2C19. La
prudence est recommandée lors de l’association avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques relatives aux expositions à l'escitalopram durant la grossesse sont limitées.
Des études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
KITACI ne devra donc être prescrit au cours de la grossesse qu'en cas de nécessité clairement établie et seulement après
une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
Le nouveau-né doit être surveillé si la mère a poursuivi KITACI en fin de grossesse, particulièrement pendant le troisième
trimestre. Un arrêt brutal du traitement doit être évité pendant la grossesse.
Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après prise maternelle d'ISRS/IRSN a en fin de grossesse:
détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, température instable, difficultés à s'alimenter, vomissements,
hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, trémulations, irritabilité, léthargie, pleurs persistants,
somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être dus à des effets sérotoninergiques ou être liés à l'arrêt du
traitement. Dans la majorité des situations, les complications débutent immédiatement ou très rapidement (< 24 heures)
après la naissance.
Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse,
pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a
été d'environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000
grossesses.
Allaitement
Il est à prévoir une excrétion de l’escitalopram dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant le
traitement.
Fertilité
Des données chez l’animal ont montré que le citalopram pourrait affecter la qualité du sperme (voir rubrique 5.3.).
Des cas rapportés chez l’homme traité par ISRS ont montré que l’effet sur la qualité du sperme est réversible.
L’impact sur la fertilité humaine n’a pas été observé à ce jour.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien que l'escitalopram n'ait pas montré d'altération des fonctions cognitives et psychomotrices, il peut, comme tout produit
psychotrope, altérer le jugement ou les capacités. Le patient doit donc être mis en garde contre le risque potentiel d'altération
de son aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont surtout notés durant la première ou la seconde semaine du traitement et s'estompent
habituellement par la suite en intensité et en fréquence.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables connus pour la classe des ISRS et également rapportés pour l’escitalopram dans des études
contrôlées versus placebo ou rapportés spontanément depuis la commercialisation, sont listés ci-dessous par classe
système-organe et selon leur fréquence.
Les fréquences sont issues des études cliniques ; elles n’ont pas été corrigées comparativement au placebo.
Les fréquences sont ainsi définies : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare
(≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles).
Classe système-organe
Fréquence
Effets indésirables
Affections hématologiques et
du système lymphatique
Fréquence
indéterminée
Thrombocytopénie
Affections du système
immunitaire
Rare
Réaction anaphylactique
Affections endocriniennes
Fréquence
indéterminée
Sécrétion inappropriée d’ADH
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Fréquent
Perte d’appétit ou augmentation de
l’appétit, prise de poids
Peu fréquent
Perte de poids
Fréquence
indéterminée
Hyponatrémie, anorexie
Affections psychiatriques
Fréquent
Anxiété, impatiences, rêves anormaux.
Chez l’homme et la femme : baisse de
la libido
Chez la femme : anorgasmie
Peu fréquent
Bruxisme, agitation, nervosité, attaques
de panique, état confusionnel
Rare
Agressivité, dépersonnalisation,
hallucinations
Fréquence
indéterminée
Manie, idées suicidaires,
comportement suicidaire
Affections du système
nerveux
Très fréquent
Céphalées
Fréquent
Insomnie, somnolence, sensations
vertigineuses, paresthésies,
tremblements
Peu fréquent
Dysgueusie, troubles du sommeil,
syncope
Rare
Syndrome sérotoninergique
Fréquence
indéterminée
Dyskinésies, mouvements anormaux,
convulsions, agitation psychomotrice/
akathisie
Affections oculaires
Peu fréquent
Mydriase, troubles visuels
Affections de l'oreille et du
labyrinthe
Peu fréquent
Acouphènes
Affections cardiaques
Peu fréquent
Tachycardie
Rare
Bradycardie
Fréquence
indéterminée
Allongement de l’intervalle QT,
arythmie ventriculaire incluant des
torsades de pointes
Affections vasculaires
Fréquence
indéterminée
Hypotension orthostatique
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Fréquent
Sinusite, bâillements
Peu fréquent
Epistaxis
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées
Fréquent
Diarrhées, constipation, vomissements,
bouche sèche
Peu fréquent
Hémorragies gastro-intestinales
(incluant des rectorragies)
Affections hépatobiliaires
Fréquence
indéterminée
Hépatite, anomalie du bilan hépatique
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Fréquent
Hypersudation
Peu fréquent
Urticaire, alopécie, éruption cutanée,
prurit
Fréquence
indéterminée
Ecchymoses, angioedèmes
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Fréquent
Arthralgies, myalgies
Affections du rein et des voies
urinaires
Fréquence
indéterminée
Rétention urinaire
Affections des organes de
reproduction et du sein
Fréquent
Chez l’homme : troubles de
l’éjaculation, impuissance
Peu fréquent
Chez la femme : métrorragie,
ménorragie
Fréquence
indéterminée
Galactorrhée
Chez l’homme : priapisme
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Fréquent
Fatigue, fièvre
Peu fréquent
Œdème
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par escitalopram ou peu après son
arrêt (voir rubrique 4.4).
Ces effets indésirables ont été rapportés pour la classe thérapeutique des ISRS.
Allongement de l’intervalle QT
Des cas d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été rapportés
depuis la commercialisation, en particulier chez les femmes et les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de
l’intervalle QT pré-existant ou d’autres pathologies cardiaques (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5, 4.9 et 5.1).
Effets de classe
Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru
de fractures osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des
antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
L’arrêt du traitement par ISRS/IRSNa (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à la survenue de
symptômes liés à cet arrêt. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses,
troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves
intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée,
palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces événements sont d’intensité légère à
modérée et sont spontanément résolutifs, néanmoins, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains
patients.
Il est donc conseillé lorsqu’un traitement par escitalopram n’est plus nécessaire, de diminuer progressivement les doses
(voir rubriques 4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une
surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet
indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Toxicité
Les données cliniques sur le surdosage en escitalopram sont limitées et comprennent souvent un surdosage concomitant en
plusieurs médicaments. Dans la majorité des cas, peu de symptômes ont été rapportés voire aucun. Des cas mortels de
surdosage en escitalopram ont rarement été rapportés avec l’escitalopram seul ; la majorité des cas comprenait un
surdosage concomitant en plusieurs médicaments. Des doses d’escitalopram seul comprises entre 400 et 800 mg ont été
prises sans qu’aucun symptôme sévère n’apparaisse.
Symptômes
Les symptômes rapportés en cas de surdosage avec l’escitalopram concernent principalement le système nerveux central
(allant de sensations vertigineuses, tremblements et agitation, à de rares cas de syndrome sérotoninergique, convulsions et
coma), le système gastro-intestinal (nausées/vomissements) et le système cardiovasculaire (hypotension, tachycardie,
allongement de l’intervalle QT et arythmie) et l’équilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie).
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique de l’escitalopram. Une ventilation et une oxygénation adéquates du patient doivent être
instaurées. Le lavage gastrique et l’administration de charbon activé doivent être envisagés. Le lavage gastrique doit être
effectué dès que possible après ingestion du médicament. La surveillance médicale portera sur les constantes vitales et sur
la fonction cardiaque.
Un contrôle de l’électrocardiogramme est recommandé en cas de surdosage, chez les patients présentant une insuffisance
cardiaque congestive/bradyarythmie, chez les patients utilisant des traitements allongeant l’intervalle QT ou chez les
patients présentant un trouble métabolique (par exemple : une insuffisance hépatique).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR / INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA
SEROTONINE, code ATC : N 06 AB 10
Mécanisme d’action
L’escitalopram est un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (5-HT) ayant une haute affinité pour le site de liaison
principal. Il se lie également à un site allostérique sur le transporteur de la sérotonine, avec une affinité 1000 fois plus faible.
L’escitalopram n'a pas ou peu d'affinité pour un certain nombre de récepteurs incluant les récepteurs 5-HT
, 5-HT
dopaminergiques D
et D
- et
-adrénergiques, histaminergiques H
, cholinergiques (muscariniques) et pour les
récepteurs aux benzodiazépines et aux opiacés.
L’inhibition de la recapture de la 5-HT est le seul mécanisme d’action probable expliquant les propriétés pharmacologiques
et cliniques de l’escitalopram.
Effets pharmacodynamiques
Dans une étude en double aveugle de l’ECG, contrôlée versus placebo, chez des sujets sains, la variation moyenne du QTc
(en utilisant la formule de correction de Fridericia) par rapport à la valeur initiale et versus placebo a été de 4,3 msec (IC 90
% : 2,2 ; 6,4) à la posologie de 10 mg/jour et de 10,7 msec (IC 90 % : 8,6 ; 12,8) à la dose suprathérapeutique de 30 mg/jour
(voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5, 4.8 et 4.9).
Efficacité clinique
Episodes dépressifs majeurs
L’escitalopram a montré son efficacité dans le traitement aigu des épisodes dépressifs majeurs dans 3 des 4 études à court
terme (8 semaines) en double aveugle, versus placebo. Dans une étude de prévention des rechutes à long terme, 274
patients qui avaient répondu pendant une phase initiale de traitement de 8 semaines en ouvert avec de l’escitalopram à 10
ou 20 mg par jour, ont été randomisés pour poursuivre le traitement avec de l’escitalopram à la même posologie ou du
placebo, pour une durée allant jusqu’à 36 semaines.
Dans cette étude, les patients ayant reçu de l’escitalopram pendant 36 semaines présentaient un délai avant rechute
significativement plus long que ceux ayant reçu le placebo.
Trouble anxiété sociale
Dans le trouble anxiété sociale, l’escitalopram s’est montré efficace à la fois dans 3 études à court terme (12 semaines) et
dans une étude de prévention des rechutes menée sur 6 mois chez les patients répondeurs. L’efficacité des doses de 5, 10
et 20 mg par jour a été démontrée dans une étude de recherche de dose sur 24 semaines.
Trouble anxiété généralisée
L’escitalopram à des doses de 10 et 20 mg par jour s’est montré efficace dans les 4 études contrôlées versus placebo.
Les données poolées de 3 études de méthodologie similaire, regroupant 421 patients traités par escitalopram et 419 patients
traités par placebo, retrouvaient respectivement 47,5 % et 28,9 % de répondeurs, ainsi que 37,1 % et 20,8 % de patients en
rémission. Un effet durable est apparu dès la première semaine.
Le maintien de l’efficacité de l’escitalopram à une posologie de 20 mg par jour a été démontré dans une étude randomisée
de maintien d’efficacité, conduite sur 24 à 76 semaines, chez 373 patients ayant répondu à une phase initiale de traitement
en ouvert de 12 semaines.
Troubles obsessionnels compulsifs
Dans une étude clinique randomisée en double insu, l’escitalopram à la posologie de 20 mg par jour s’est différencié du
placebo pour le score total sur l’échelle Y-BOCS après 12 semaines de traitement.
Après 24 semaines de traitement, l’escitalopram aux posologies de 10 et 20 mg par jour s’est montré supérieur au placebo.
L’escitalopram a démontré une efficacité dans la prévention des rechutes, à des posologies de 10 et 20 mg/jour, au cours
d’une étude randomisée, en double insu, contrôlée versus placebo de 24 semaines, chez des patients répondeurs à
l’escitalopram après 16 semaines de traitement en ouvert.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'absorption est presque totale et indépendante de la prise alimentaire. Le temps moyen pour atteindre la concentration
maximale (T
moyen) est de 4 heures après doses répétées. Comme avec le citalopram racémique, la biodisponibilité
absolue de l’escitalopram est d’environ 80 %.
Distribution
Le volume apparent de distribution (Vd,
/F) après administration orale est de 12 à 26 l/kg. La liaison aux protéines
plasmatiques est inférieure à 80 % pour l’escitalopram et ses principaux métabolites.
Biotransformation
L’escitalopram est métabolisé par le foie en métabolites déméthylé et didéméthylé. Tous deux sont pharmacologiquement
actifs. D’autre part, l’azote peut être métabolisé en N-oxyde métabolite par oxydation. L’escitalopram et ses métabolites sont
en partie excrétés sous forme glucuroconjuguée. Après des doses répétées, les concentrations moyennes en déméthyl et
didéméthyl métabolites atteignent respectivement 28-31 % et moins de 5 % de la concentration en escitalopram.
La biotransformation de l’escitalopram en son métabolite déméthylé fait intervenir principalement l’isoenzyme CYP2C19,
avec une possible contribution des isoenzymes CYP3A4 et CYP2D6.
Elimination
La demi-vie d'élimination (t½
) après des doses répétées est d'environ 30 heures et la clairance plasmatique orale (Clorale)
est d’environ 0,6 l/min. Les métabolites majeurs ont une demi-vie significativement plus longue.
L’escitalopram et ses métabolites majeurs semblent être éliminés par voie hépatique (métabolisme hépatique) et par voie
rénale. La majeure partie est éliminée sous forme de métabolites urinaires.
Linéarité
La pharmacocinétique est linéaire. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en une semaine. Une
concentration moyenne à l’équilibre de 50 nmol/l (de 20 à 125 nmol/l) est atteinte pour une posologie de 10 mg par jour.
Patients âgés de plus de 65 ans
L’escitalopram semble être éliminé plus lentement chez les sujets âgés que chez les jeunes patients. L’exposition
systémique (AUC) est environ 50 % plus importante chez le sujet âgé comparativement au volontaire sain jeune (voir
rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Stades A et B de la classification de Child-Pugh)
la demi-vie de l’escitalopram est environ deux fois plus longue et l’exposition est environ 60 % plus importante
comparativement aux sujets ayant une fonction hépatique normale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
Une demi-vie plus longue et une augmentation mineure de l’AUC ont été observées avec le citalopram racémique chez les
patients présentant une fonction rénale réduite (Cl
: 10 - 53 ml/min). Les concentrations plasmatiques des métabolites
n’ont pas été étudiées, mais elles pourraient être augmentées (voir rubrique 4.2).
Polymorphisme
Il a été observé que les métaboliseurs lents pour l’isoenzyme CYP2C19 ont une concentration plasmatique de
l’escitalopram 2 fois plus élevée que celle des métaboliseurs rapides. Aucune modification significative de l’AUC n’a été
observée chez les métaboliseurs lents pour l’isoenzyme CYP2D6 (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études précliniques classiques complètes n'ont pas été réalisées avec l'escitalopram du fait que les études
toxicocinétiques et toxicologiques conduites chez le rat avec l'escitalopram et le citalopram ont montré des résultats
similaires. De ce fait, les données obtenues avec le citalopram peuvent être extrapolées à l'escitalopram.
Dans des études toxicologiques comparatives chez le rat, l'escitalopram et le citalopram ont entraîné une toxicité cardiaque
incluant une insuffisance cardiaque congestive après plusieurs semaines de traitement, à des doses entraînant également
des effets toxiques généraux.
La cardiotoxicité semble être corrélée aux pics de concentrations plasmatiques plutôt qu'à l'exposition systémique (AUC).
Les pics de concentrations plasmatiques de l'escitalopram pour lesquels aucun effet indésirable n'a été observé, sont 8 fois
supérieurs à ceux atteints en clinique, alors que l'AUC est seulement de 3 à 4 fois supérieure à celle atteinte en clinique. Les
valeurs d'AUC du citalopram, pour le S-énantiomère, sont 6 à 7 fois supérieures à l'exposition atteinte en clinique.
Ces observations sont probablement en relation avec une influence accrue sur les amines biogènes, secondaire aux effets
pharmacologiques primaires, entraînant des effets hémodynamiques (réduction du flux coronaire) et une ischémie.
Cependant, le mécanisme exact induisant une cardiotoxicité chez le rat n'est pas clair. L'expérience clinique avec le
citalopram et l'expérience issue des essais cliniques avec l'escitalopram n'indiquent pas que ces observations aient une
corrélation clinique.
Une augmentation de la teneur en phospholipides dans certains tissus comme par exemple dans le poumon, l'épididyme et
le foie, a été observée chez le rat, après un traitement prolongé sur de longues périodes avec l'escitalopram et le citalopram.
Ces observations sur l'épididyme et le foie ont été retrouvées chez l'homme à des expositions similaires. Cet effet est
réversible après l'arrêt du traitement.
L'accumulation de phospholipides (phospholipidose) chez l'animal a été observée avec de nombreux médicaments
cationiques amphophiles. La pertinence de ce phénomène au regard de l'espèce humaine n'est pas connue.
Dans les études de développement chez le rat, des effets embryotoxiques (diminution du poids fœtal et retard d'ossification
réversible) ont été observés pour des expositions, en terme d'AUC, supérieures à celles atteintes en clinique. Aucune
augmentation de la fréquence de malformations n'a été retrouvée.
Une étude de pré et de post-natalité a montré une diminution de la survie des portées au cours de la période de lactation
pour des expositions, en terme d'AUC, supérieures à celles atteintes en clinique.
Des données chez l’animal ont montré une diminution des indices de fécondité et de grossesse, une diminution du nombre
de nidation et un sperme anormal lors d’une exposition à des doses de citalopram très supérieures aux doses
thérapeutiques. Aucune donnée chez l’animal relative à ce sujet n’est disponible pour l’escitalopram.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau
Prosolv SMCC 90/HD90 (cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre), croscarmellose sodique, talc, stéarate de
magnésium.
Pelliculage
OPADRY 03F28446 Blanc (hypromellose 6cP, dioxyde de titane (E171), macrogol 6000).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pour les conditionnements en plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) et les flacons (PE) : à conserver à une température ne
dépassant pas 25°C
Pour les plaquettes (Aluminium/Aluminium) : ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes blanches (PVC/PVDC/Aluminium). Boîtes de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 et 200 comprimés.
Plaquettes (Aluminium/Aluminium). Boîtes de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 et 200 comprimés.
Flacon (PEHD). Boîtes de 100 et 200 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PHARMAKI GENERICS LIMITED
5 BOURLET CLOSE
W1W 7BL LONDON
ROYAUME-UNI
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
278 447-7 ou 34009 278 447 7 5 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
278 448-3 ou 34009 278 448 3 6 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
278 450-8 ou 34009 278 450 8 6 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
278 451-4 ou 34009 278 451 4 7 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
278 452-0 ou 34009 278 452 0 8 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
278 453-7 ou 34009 278 453 7 6 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
586 578-5 ou 34009 586 578 5 6 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
586 579-1 ou 34009 586 579 1 7 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
586 581-6 ou 34009 586 581 6 7 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
586 582-2 ou 34009 586 582 2 8 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
586 583-9 ou 34009 586 583 9 6 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
586 584-5 ou 34009 586 584 5 7 : 200 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
586 585-1 ou 34009 586 585 1 8 : 100 comprimés en flacon (PEHD).
586 586-8 ou 34009 586 586 8 6 : 200 comprimés en flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.