France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
18-06-2018
18-06-2018
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2018
Dénomination du médicament
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante
Esoméprazole
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour
vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif,
même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ?
3. Comment prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA contient une substance appelée ésoméprazole. C'est un médicament de la classe des «
inhibiteurs de la pompe à protons ». Ces médicaments agissent en diminuant la sécrétion acide au niveau de l'estomac.
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA est utilisé dans le traitement des affections suivantes :
Adultes
Reflux gastro-œsophagien (RGO) c'est-à-dire lorsque l'acide de l'estomac remonte au niveau de l'œsophage (le tube qui
relie votre gorge à votre estomac) et entraîne une douleur, une inflammation et des brûlures.
L'ulcère de l'estomac ou du duodénum (intestin grêle) en cas d'infection par une bactérie appelée « Helicobacter pylori ». Si
vous êtes dans cette situation votre médecin pourra également vous prescrire des antibiotiques pour traiter l'infection et
permettre à l'ulcère de cicatriser.
Les ulcères de l'estomac associés à la prise de médicaments appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA peut également être utilisé pour stopper la formation des ulcères de l'estomac si vous prenez
des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Un excès d'acide dans l'estomac dû à une excroissance au niveau du pancréas (syndrome de Zollinger-Ellison).
La poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d'un ulcère.
Adolescents âgés de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien (RGO) c'est-à-dire lorsque l'acide de l'estomac remonte au niveau de l'œsophage (le tube qui
relie votre gorge à votre estomac) et entraîne une douleur, une inflammation et des brûlures.
L'ulcère de l'estomac ou du duodénum (intestin grêle) en cas d'infection par une bactérie appelée « Helicobacter pylori ». Si
vous êtes dans cette situation votre médecin pourra également vous prescrire des antibiotiques pour traiter l'infection et
permettre à l'ulcère de cicatriser.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg,
gélule gastro-résistante ?
Ne prenez jamais ESOMEPRAZOLE ZENTIVA :
si vous êtes allergique à l'ésoméprazole ou l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés en
rubrique 6).
si vous êtes allergique à un autre inhibiteur de la pompe à protons (par exemple pantoprazole, lansoprazole, rabéprazole,
oméprazole).
si vous prenez un médicament contenant du nelfinavir (utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH).
Ne prenez jamais ESOMEPRAZOLE ZENTIVA si vous êtes dans l'une des situations décrites ci-dessus.
Si vous avez des doutes, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA.
si vous avez des problèmes hépatiques sévères.
si vous avez des problèmes rénaux sévères.
s'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA réduisant l'acide gastrique.
si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A).
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA peut masquer des symptômes d'autres maladies. Vous devez informer immédiatement votre
médecin si vous êtes dans une des situations suivantes avant de débuter votre traitement par ESOMEPRAZOLE
ZENTIVA ou pendant que vous le prenez :
vous perdez du poids sans raison et vous avez des problèmes pour avaler.
vous avez des douleurs à l'estomac ou une indigestion.
vous vomissez de la nourriture ou du sang.
vous avez des selles noires (teintées de sang).
En cas de prescription d’ESOMEPRAZOLE ZENTIVA « à la demande » en fonction des besoins, vous devez contacter votre
médecin si les symptômes persistent ou se modifient.
La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons tel que ESOMEPRAZOLE ZENTIVA, en particulier sur une période
supérieure à un an, peut augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres. Prévenez
votre médecin si vous souffrez d'ostéoporose ou si vous prenez des corticoïdes (qui peuvent augmenter le risque
d'ostéoporose).
Si vous développez une éruption cutanée, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, consultez votre médecin
dès que possible, car vous devrez peut-être arrêter votre traitement par ESOMEPRAZOLE ZENTIVA. N'oubliez pas de
mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.
Enfants de moins de 12 ans
L’information sur la posologie pour des enfants âgés de 1 à 11 ans est fournie dans les informations du produit INEXIUM
sachet (demandez à votre médecin ou pharmacien si vous désirez plus d’informations).
Autres médicaments et ESOMEPRAZOLE ZENTIVA
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament, y compris les médicaments obtenus sans ordonnance. ESOMEPRAZOLE ZENTIVA peut interagir sur le
fonctionnement d'autres médicaments et réciproquement.
Vous ne devez pas prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA gélule si vous prenez un médicament contenant du nelfinavir
(utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants :
Atazanavir (utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH).
Clopidogrel (utilisé pour prévenir la formation de caillots dans le sang).
Kétoconazole, itraconazole ou voriconazole (utilisés dans le traitement des infections fongiques).
Erlotinib (utilisé dans le traitement du cancer).
Citalopram, imipramine ou clomipramine (utilisés dans le traitement de la dépression).
Diazépam (utilisé dans le traitement de l'anxiété, de l'épilepsie ou comme relaxant musculaire).
Phénytoïne (utilisé dans l'épilepsie). Si vous prenez de la phénytoïne, une surveillance par votre médecin sera nécessaire
au début et à l'arrêt de l'administration d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA.
Médicaments anticoagulants pour fluidifier le sang tel que la warfarine. Une surveillance par votre médecin pourrait être
nécessaire au début et à l'arrêt de l'administration d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA.
Cilostazol (utilisé dans le traitement de la claudication intermittente - douleur dans les jambes lorsque vous marchez qui est
causée par un apport sanguin insuffisant).
Cisapride (utilisé en cas d'indigestion et de brûlures d'estomac).
Digoxine (utilisé pour des problèmes cardiaques).
Méthotrexate (médicament de chimiothérapie utilisé à forte dose dans le traitement du cancer) – si vous prenez une forte
dose de méthotrexate, votre médecin peut temporairement arrêter votre traitement par ESOMEPRAZOLE ZENTIVA.
Tacrolimus (utilisé pour la greffe d’organes).
Rifampicine (utilisé pour le traitement de la tuberculose).
Millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression).
Si votre médecin vous a prescrit les antibiotiques amoxicilline et clarithromycine avec ESOMEPRAZOLE ZENTIVA pour le
traitement d'un ulcère dû à Helicobacter pylori, il est très important de dire à votre médecin quels sont tous les autres
médicaments que vous prenez.
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA avec des aliments et boissons
Vous pouvez prendre vos gélules avec de la nourriture ou à jeun.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA pendant cette période.
On ne sait pas si ESOMEPRAZOLE ZENTIVA passe dans le lait maternel. En conséquence, vous ne devez pas utiliser
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA si vous allaitez.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA n’est pas susceptible d’entraîner des effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines. Cependant, des effets secondaires tels que des étourdissements et une vision trouble peuvent survenir peu
fréquemment ou rarement (voir rubrique 4). Si vous êtes affectés par l’un de ces effets, vous ne devez pas conduire ou
utiliser des machines.
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA contient du saccharose, qui est un type de sucre, du parahydroxybenzoate de propyle (E216)
et du parahydroxybenzoate de méthyle (E218).
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Les parahydroxybenzoates peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
3. COMMENT PRENDRE ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ?
Prenez toujours ce médicament exactement comme votre médecin ou votre pharmacien vous l’a dit. Vérifiez auprès de votre
médecin ou pharmacien en cas de doute.
Si vous prenez ce médicament depuis longtemps (en particulier si vous le prenez depuis plus d’un an), votre médecin sera
amené à vous surveiller.
Si votre médecin vous a dit de prendre ce médicament « à la demande » en fonction des besoins, vous devez l’informer si
les symptômes changent.
Posologie
Votre médecin vous dira le nombre de gélules à prendre et la durée du traitement. Ceci dépendra de votre âge, de votre état
de santé et du fonctionnement de votre foie.
Les doses recommandées sont mentionnées ci-dessous.
Adultes
Traitement des brûlures causées par la maladie du reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Si votre médecin diagnostique une légère lésion de votre œsophage, la dose recommandée est d'une gélule
d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines. Si votre œsophage n’est pas encore cicatrisé,
votre médecin peut vous dire de prendre encore la même dose pendant 4 semaines.
La dose recommandée après cicatrisation de l'œsophage est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg une fois
par jour.
Si votre œsophage ne présente pas d'inflammation, la dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA
20 mg chaque jour. Une fois le contrôle des symptômes obtenu, votre médecin peut vous recommander de prendre votre
médicament uniquement quand vous en sentirez le besoin, jusqu’à un maximum d’une gélule d'ESOMEPRAZOLE
ZENTIVA 20 mg jour.
Si vous avez des problèmes hépatiques sévères, votre médecin peut vous donner une dose plus faible.
Traitement des ulcères et prévention de leur récidive en cas d'infection par Helicobacter pylori :
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg deux fois par jour pendant une semaine.
Votre médecin vous demandera également de prendre des antibiotiques, par exemple amoxicilline et clarithromycine.
Traitement des ulcères de l'estomac causés par des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) :
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg une fois par jour pendant 4 à 8 semaines.
Prévention des ulcères de l'estomac associés à la prise d’AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) :
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg une fois par jour.
Traitement de l'excès d'acide dans l'estomac dû à une excroissance au niveau du pancréas (syndrome de Zollinger-Ellison)
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg deux fois par jour.
Votre médecin ajustera la dose et la durée de traitement en fonction de vos besoins. La dose maximale est de 80 mg deux
fois par jour.
Poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d’un ulcère :
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.
Adolescents âgés de 12 ans et plus
Traitement des brûlures causées par la maladie du reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Si votre médecin a diagnostiqué une légère lésion de votre œsophage, la dose recommandée est d'une gélule
d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg une fois par jour pendant 4 semaines. Si votre œsophage n’est pas encore cicatrisé,
votre médecin peut vous dire de prendre encore la même dose pendant 4 semaines.
La dose recommandée après cicatrisation de l'œsophage est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg une fois
par jour.
Si votre œsophage ne présente pas d'inflammation, la dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA
20 mg chaque jour. Une fois le contrôle des symptômes obtenu, votre médecin peut vous recommander de prendre votre
médicament uniquement quand vous en sentirez le besoin, jusqu’à un maximum d’une gélule d'ESOMEPRAZOLE
ZENTIVA 20 mg jour.
Si vous avez des problèmes hépatiques sévères, votre médecin peut vous donner une dose plus faible.
Traitement des ulcères et prévention de leur récidive en cas d'infection par Helicobacter pylori :
La dose recommandée est d'une gélule d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg deux fois par jour pendant une semaine.
Votre médecin vous demandera également de prendre des antibiotiques, par exemple amoxicilline et clarithromycine.
Mode d’administration
Vous pouvez prendre vos gélules à n'importe quel moment de la journée.
Vous pouvez prendre vos gélules avec de la nourriture ou en dehors des repas.
Avalez vos gélules entières avec un verre d'eau. Les gélules comme leur contenu ne doivent pas être ni mâchées ni
croquées. En effet, les gélules contiennent des granules dont l'enrobage protège le médicament de l'acidité de l'estomac.
Il est important de ne pas endommager les granules.
Que faire si vous avez des difficultés pour avaler les gélules
Si vous avez des difficultés pour avaler les gélules :
1) Ouvrir soigneusement les gélules au-dessus d'un verre d'eau plate (non gazeuse) et vider le contenu des gélules
(granules) dans le verre. Aucun autre liquide ne doit être utilisé.
2) Remuez. Puis buvez le mélange immédiatement ou dans les 30 minutes. Remuez toujours le mélange avant de le boire.
3) Afin de prendre la totalité du médicament, rincez ensuite le verre en ajoutant le contenu d'un demi-verre d'eau et le boire.
Tous les granules doivent être avalés sans être mâchés ni croqués.
Pour les patients ne pouvant pas avaler : le contenu des gélules peut être mélangé dans de l'eau et prélevé dans une
seringue. Il peut alors être administré par sonde gastrique.
Enfants âgés de moins de 12 ans
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA, gélule n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 12 ans.
Sujets âgés
Un ajustement de la posologie n’est pas nécessaire chez les sujets âgés.
Si vous avez pris plus d’ESOMEPRAZOLE ZENTIVA que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris plus d’ESOMEPRAZOLE ZENTIVA que votre médecin vous a prescrit, consultez immédiatement votre
médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA :
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez. Cependant, si vous êtes à proximité du
moment de prendre la dose suivante, ne prenez pas la dose que vous avez oubliée, mais poursuivez votre traitement
normalement.
Ne prenez pas de dose double (deux doses en même temps) pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA :
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas
systématiquement chez tout le monde.
Si vous remarquez l'un des effets indésirables graves suivants, arrêtez de prendre ESOMEPRAZOLE ZENTIVA et contactez
un médecin immédiatement :
Apparition soudaine d'une respiration sifflante, gonflement des lèvres, de la langue, de la gorge ou du corps, éruptions
cutanées, perte de connaissance ou difficultés à avaler (réactions allergiques graves).
Rougeurs de la peau avec des bulles ou une desquamation. Parfois, les bulles peuvent être importantes et s'accompagner
d'un saignement au niveau des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez ou des parties génitales. Ceci peut correspondre à un
syndrome de Stevens-Johnson ou à une destruction toxique de la peau.
Jaunisse, urines foncées et fatigue peuvent être des symptômes d'une maladie du foie.
Ces effets sont rares et peuvent affecter jusqu’à une personne sur 1000.
Les autres effets indésirables comprennent :
Fréquent (peut affecter jusqu’à une personne sur 10)
Maux de tête.
Effets sur l'estomac ou l'intestin : diarrhée, douleurs à l'estomac, constipation, flatulence, polypes bénins dans l’estomac.
Nausées ou vomissements.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à une personne sur 100)
Gonflement des pieds et des chevilles.
Troubles du sommeil (insomnie).
Etourdissements, fourmillements comme des sensations de picotement, somnolence.
Tête qui tourne (vertiges).
Sécheresse de la bouche.
Modifications des résultats des tests sanguins qui contrôlent le fonctionnement de votre foie.
Eruptions cutanées, urticaire et démangeaisons.
Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (si ESOMEPRAZOLE ZENTIVA est utilisé à des doses élevées et sur
une longue période).
Rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 1000)
Troubles sanguins tels qu'une diminution du nombre de globules blancs ou de plaquettes. Ceux-ci peuvent provoquer une
faiblesse, des ecchymoses ou favoriser la survenue d'infections.
Faibles taux de sodium dans le sang. Ceci peut provoquer une faiblesse, des nausées (vomissements) et des crampes.
Agitation, confusion ou dépression.
Troubles du goût.
Troubles de la vue, tels que vision trouble.
Respiration sifflante ou souffle court (bronchospasme).
Inflammation de l'intérieur de la bouche.
Infection de l'intestin lié à un champignon (candidose gastro-intestinale).
Troubles hépatiques incluant la jaunisse, pouvant entraîner une peau colorée en jaune, des urines sombres et de la fatigue.
Perte de cheveux (alopécie).
Eruption cutanée lors d'exposition au soleil.
Douleurs articulaires (arthralgie) ou musculaires (myalgie).
Sensation de faiblesse et manque d'énergie.
Augmentation de la transpiration.
Très rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 10 000)
Modification du nombre de cellules du sang incluant l'agranulocytose (déficit en globules blancs).
Agressivité.
Voir, sentir ou entendre des choses qui n’existent pas (hallucinations).
Troubles hépatiques sévères entraînant une insuffisance hépatique et une inflammation du cerveau.
Apparition soudaine d'éruptions cutanées sévères, bulles ou desquamations importantes (réactions bulleuses) pouvant être
associées à une fièvre et à des douleurs articulaires (érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de
Lyell).
Faiblesse musculaire.
Troubles rénaux sévères.
Gonflement des seins chez l'homme.
Indéterminé (ne peut pas être estimé à partir des données disponibles).
Si vous prenez ESOMEPRAZOLE ZENTIVA depuis plus de trois mois, il est possible que le taux de magnésium dans votre
sang diminue. De faibles taux de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires
involontaires, une désorientation, des convulsions, des sensations vertigineuses, une accélération du rythme cardiaque. Si
vous présentez l'un de ces symptômes, veuillez en informer immédiatement votre médecin. De faibles taux de magnésium
peuvent également entraîner une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin pourra
décider d'effectuer des examens sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.
Inflammation de l'intestin (entraînant des diarrhées).
Eruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires.
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA peut dans de très rares cas affecter les globules blancs entraînant un déficit immunitaire. Si
vous avez une infection avec des symptômes tels que de la fièvre avec une dégradation importante de l’état général, ou de
la fièvre avec des symptômes d’infection locale tels que des douleurs dans le cou, la gorge ou la bouche, ou des difficultés à
uriner, vous devez consulter votre médecin dès que possible afin qu’un déficit de globules blancs dans le sang
(agranulocytose) puisse être diagnostiqué par test sanguin. Il est dès lors important que vous donniez des informations sur
les médicaments que vous prenez dans ce cas.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi
à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables
directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, le flacon ou la plaquette. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Flacons :
Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.
Après ouverture du flacon, les gélules doivent être utilisées dans les 3 mois.
Plaquettes :
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante
La substance active est : ésoméprazole.
Chaque gélule contient 40 mg d'ésoméprazole (sous forme d'ésoméprazole magnésium dihydraté).
Les autres composants sont :
Contenu de la gélule :
Sphères de sucre (saccharose, amidon de maïs), hypromellose, diméticone émulsion 35 % (diméticone,
parahydroxybenzoate de propyle (E216), parahydroxybenzoate de méthyle (E218), acide sorbique, benzoate de sodium,
monolaurate de sorbitan de polyéthylène glycol, octylphénoxy-polyéthoxy-éthanol et propylèneglycol), polysorbate 80,
mannitol, monoglycérides diacétylés, talc, dispersion à 30 % de copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1 :
1) (copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, laurilsulfate de sodium et polysorbate 80), citrate de triéthyle,
macrogolglycérides stéariques.
Enveloppe de la gélule :
Gélatine, oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer noir (E172), gomme laque.
Qu’est-ce que ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante et contenu de l’emballage extérieur
Les gélules ESOMEPRAZOLE ZENTIVA ont une tête jaune opaque et un corps jaune opaque. « 40 mg » est imprimé en
noir sur la tête et le corps.
Ce médicament se présente sous forme de gélules en :
Flacons de 28, 30, 90 ou 98 gélules.
Plaquettes de 3, 7, 14, 15, 25, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 ou 140 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
ZENTIVA FRANCE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
ZENTIVA FRANCE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
Fabricant
ETHYPHARM
Z.I. DE SAINT-ARNOULT
28170 CHATEAUNEUF-EN-THYMERAIS
ETHYPHARM
CHEMIN DE LA POUDRIERE
76120 GRAND-QUEVILLY
S.C. ZENTIVA S.A.
B-DUL THEODOR PALLADY NR.50
SECTOR 3 - BUCAREST, COD 032266
ROUMANIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Autres
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Administration par sonde gastrique :
1. Placer le contenu d'une gélule dans environ 25 ml ou 50 ml d'eau. (Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est
nécessaire pour disperser les granules afin d'éviter l'obstruction de la sonde).
2. Prélever la suspension dans une seringue et ajouter environ 5 ml d'air.
3. Remuer immédiatement la seringue pendant environ 2 minutes pour disperser les granules.
4. Maintenir la seringue embout en l'air et vérifier que l'embout n'est pas obstrué par la dispersion.
5. Raccorder la sonde sur la seringue en maintenant la position décrite ci-dessus.
6. Agiter la seringue, puis la positionner embout vers le bas. Injecter immédiatement 5-10 ml dans la sonde. Puis
repositionner la seringue embout vers le haut et l'agiter (la seringue doit être maintenue position embout vers le haut afin
d'empêcher l'obstruction de l'embout).
7. Retourner la seringue embout vers le bas et injecter immédiatement à nouveau 5-10 ml dans la sonde. Répéter cette
opération jusqu'à ce que la seringue soit vide.
8. Remplir de nouveau la seringue avec 25 ml d'eau et 5 ml d'air et répéter l'étape 6, si nécessaire, afin de ne laisser aucun
résidu dans la seringue. Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est nécessaire.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2018
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg, gélule gastro-résistante
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 40 mg d'ésoméprazole (sous forme d'ésoméprazole magnésium dihydraté).
Excipients à effet notoire : chaque gélule contient 16,09 mg de saccharose, 3,65 microgrammes de parahydroxybenzoate de
méthyle (E218) et 1,1 microgramme de parahydroxybenzoate de propyle (E216).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante, dure.
Gélule avec une tête jaune opaque et un corps jaune opaque avec une impression en noir « 40 mg » sur tête et corps. La
gélule contient des microgranules sphériques jaunâtre à grisâtre.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Les gélules d’ESOMEPRAZOLE ZENTIVA sont indiquées chez les adultes dans :
Reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Traitement de l'œsophagite érosive par reflux.
Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien (RGO).
En association à une antibiothérapie appropriée, éradication d’Helicobacter pylori pour
cicatrisation de l'ulcère duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori et
prévention de la récidive de l'ulcère gastro-duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori.
Patients nécessitant la poursuite d'un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) :
Cicatrisation des ulcères gastriques associés à la prise d'AINS.
Prévention des ulcères gastro-duodénaux associés à la prise d'AINS, chez les patients à risque.
Poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d’un ulcère gastro-duodénal.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.
Les gélules d’ESOMEPRAZOLE ZENTIVA sont indiquées chez les adolescents à partir de l'âge de 12 ans pour :
Reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Traitement de l'œsophagite érosive par reflux.
Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien (RGO).
En association à une antibiothérapie dans le traitement de l'ulcère duodénal dû à Helicobacter pylori.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
Reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Traitement de l'œsophagite érosive par reflux
40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.
Un traitement supplémentaire de 4 semaines est recommandé chez les patients dont l'œsophagite n'est pas cicatrisée ou
dont les symptômes persistent.
Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une œsophagite par reflux gastro-œsophagien
20 mg une fois par jour.
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien (RGO)
20 mg une fois par jour chez les patients sans œsophagite. Si les symptômes persistent après 4 semaines, des examens
complémentaires doivent être pratiqués. Après résolution symptomatique, 20 mg une fois par jour administré à la demande,
en fonction des besoins, permet d'assurer le contrôle des récidives symptomatiques. Chez les patients traités par un AINS,
susceptibles de développer un ulcère gastro-duodénal, l'administration à la demande n'est pas recommandée pour le
contrôle ultérieur des symptômes.
En association à une antibiothérapie appropriée, éradication de Helicobacter pylori pour :
cicatrisation de l'ulcère duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori et
prévention de la récidive de l'ulcère gastro-duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori
20 mg d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA associé à 1 g d’amoxicilline et à 500 mg de clarithromycine, le tout deux fois par jour
pendant 7 jours.
Patients nécessitant la poursuite d'un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) :
cicatrisation des ulcères gastriques associés à la prise d'AINS : la dose habituelle est de 20 mg une fois par jour. La durée
de traitement est de 4 à 8 semaines.
prévention des ulcères gastro-duodénaux associés à la prise d'AINS chez les patients à risque : 20 mg une fois par jour.
Poursuite du traitement après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d'un ulcère gastro-duodénal
40 mg une fois par jour pendant 4 semaines après prévention par voie intraveineuse de la récidive hémorragique d'un ulcère
gastro-duodénal.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison
La dose initiale recommandée est ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 40 mg deux fois par jour. La posologie doit être ajustée
individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. Sur la base des données cliniques
disponibles, la majorité des patients est contrôlée avec des doses entre 80 et 160 mg d'ésoméprazole par jour. Pour des
posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. En raison de l'expérience limitée chez les
patients atteints d'insuffisance rénale sévère, l'utilisation devra être prudente chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée.
Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 20 mg d'ESOMEPRAZOLE ZENTIVA chez les patients ayant une
insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique chez le sujet âgé.
Population pédiatrique
Adolescents à partir de l'âge de 12 ans
Reflux gastro-œsophagien (RGO) :
Traitement de l'œsophagite érosive par reflux
40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.
Un traitement supplémentaire de 4 semaines est recommandé chez les patients dont l'œsophagite n'est pas cicatrisée ou
dont les symptômes persistent.
Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une œsophagite par reflux gastro-œsophagien
20 mg une fois par jour.
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien (RGO)
20 mg une fois par jour chez les patients sans œsophagite. Si les symptômes persistent après 4 semaines, des examens
complémentaires doivent être pratiqués. Après résolution symptomatique, 20 mg une fois par jour administré à la demande,
en fonction des besoins, permet d'assurer le contrôle des récidives symptomatiques.
Traitement de l'ulcère duodénal dû à Helicobacter pylori
Lors du choix de l’association thérapeutique appropriée, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles
nationales, régionales et locales, concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais
parfois jusqu’à 14 jours), et l'utilisation adéquate de ces antibiotiques.
Le traitement devra être effectué sous la surveillance d’un spécialiste.
La posologie recommandée est la suivante :
Poids
Posologie
30 – 40 kg
Association avec deux antibiotiques : ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg,
amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont
tous administrés simultanément deux fois par jour pendant une semaine.
> 40 kg
Association avec deux antibiotiques : ESOMEPRAZOLE ZENTIVA 20 mg,
amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés
simultanément deux fois par jour pendant une semaine.
Enfants de moins de 12 ans
ESOMEPRAZOLE ZENTIVA ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 12 ans en l'absence de données
disponibles.
Mode d’administration
Les gélules doivent être avalées entières avec une boisson. Elles ne doivent pas être mâchées ni croquées.
Chez les patients ayant des difficultés à avaler, les gélules peuvent être ouvertes et leur contenu dispersé dans un demi-
verre d'eau non gazeuse. Aucun autre liquide ne doit être utilisé car l'enrobage entérique peut être dissous. Remuer jusqu'à
délitement et boire le liquide avec les granules immédiatement ou dans les 30 minutes. Rincer le verre avec un demi-verre
d'eau et le boire. Les granules ne doivent pas être mâchés ni croqués.
Pour les patients ne pouvant pas avaler, le contenu des gélules peut être dispersé dans de l'eau non gazeuse et administré
par sonde gastrique. Il est important de s'assurer préalablement et minutieusement que la sonde et la seringue choisies sont
appropriées. Pour la préparation et l'administration, voir la rubrique 6.6.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés benzimidazolés ou à l'un des composants mentionnés à la rubrique 6.1.
L’ésoméprazole ne doit pas être utilisé en même temps que le nelfinavir (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En présence de l’un des symptômes d’alerte suivants (tels que perte de poids importante et involontaire, vomissements
répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, l'éventualité
d'une lésion maligne doit être exclue car la prise d'ésoméprazole peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
Utilisation au long cours
Les patients recevant un traitement d'entretien (et ceux, plus particulièrement, traités pendant plus d'un an) doivent être
suivis régulièrement.
Traitement à la demande
Les patients ayant un traitement à la demande doivent être avertis de la nécessité de contacter leur médecin en cas de
modification de leur symptomatologie.
Eradication d’Helicobacter pylori
En cas de prescription d’ésoméprazole pour une éradication de Helicobacter pylori, les interactions médicamenteuses
possibles de tous les composants du traitement d'éradication doivent être prises en considération. La clarithromycine est un
puissant inhibiteur du CYP3A4 et donc, les contre-indications et les interactions de la clarithromycine doivent être prises en
compte lorsqu'un traitement d'éradication est pris concomitamment avec des médicaments métabolisés par le CYP3A4, tel
que le cisapride.
Infections gastro-intestinales
Un traitement par des inhibiteurs de la pompe à protons peut conduire à une légère augmentation du risque d'infections
gastro-intestinales, dues à des germes tels que Salmonella et Campylobacter (voir rubrique 5.1).
Absorption de la Vitamine B12
Comme tous les médicaments visant à diminuer la sécrétion d’acides gastriques, l’ésoméprazole peut réduire l'absorption
de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison de l'hypo-ou de l’achlorhydrie. Cela devra être pris en compte lors d’un
traitement au long cours chez des patients ayant une réserve en vitamine B12 réduite ou qui présentent des facteurs de
risque entraînant la réduction de l’absorption de la vitamine B12.
Hypomagnésémie
Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par IPP tel que l'ésoméprazole pendant au
moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie tels que fatigue,
tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent se produire, mais elles peuvent aussi débuter de façon
insidieuse et passer inaperçue. Dans les cas des patients les plus touchés, l’hypomagnésémie s’est améliorée après
supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPP avec de la digoxine ou avec des
médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium
sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement
pendant le traitement.
Risques de fractures
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1
an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les
patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les
inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être
en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge
conformément aux recommandations en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent,
notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un
médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter ESOMEPRAZOLE ZENTIVA. La survenue d’un
LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs
de la pompe à protons.
Associations avec d’autres médicaments
L'administration concomitante d’ésoméprazole et d’atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l'association de
l'atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite est
recommandée en association avec une augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; la dose
de 20 mg d’ésoméprazole ne doit pas être dépassée.
L’ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début ou à la fin d’un traitement avec l’ésoméprazole, le risque
d’interactions avec les médicaments métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et
l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,
l’utilisation concomitante d’ésoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
En cas de prescription d'un traitement d’ésoméprazole à la demande, l'impact sur les interactions avec d'autres
médicaments doit être pris en considération en raison des fluctuations des concentrations plasmatiques de l'ésoméprazole
(voir rubrique 4.5).
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration
des tumeurs
neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par ésoméprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant
de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure
initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Saccharose
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au
fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Parahydroxybenzoates
Ce médicament contient des parahydroxybenzoates et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets de l'ésoméprazole sur la pharmacocinétique des autres médicaments
Inhibiteurs de protéase
Des interactions entre l’oméprazole et certains inhibiteurs de protéases ont été rapportées. L'importance clinique et le
mécanisme de ces interactions ne sont pas toujours connus. L'augmentation du pH gastrique observée lors d'un traitement
par oméprazole peut modifier l'absorption des inhibiteurs de protéases. Il existe d'autres mécanismes d'interactions qui se
font via l'inhibition du CYP 2C19.
Pour l'atazanavir et le nelfinavir, une diminution des concentrations plasmatiques a été rapportée lorsqu'ils sont associés à
l'oméprazole ; l'administration concomitante d'oméprazole et de ces médicaments n'est donc pas recommandée.
Oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l'atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg,
chez des volontaires sains, a entraîné une diminution significative des concentrations plasmatiques d'atazanavir
(approximativement une diminution de 75 % de l'ASC, C
et C
). L'augmentation de la posologie de l'atazanavir à 400
mg n'a pas compensé l'effet de l'oméprazole sur les concentrations plasmatiques de l'atazanavir.
L'association oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l'atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a
diminué approximativement de 30 % l'exposition à l'atazanavir en comparaison à l'exposition observée avec l'atazanavir 300
mg/ritonavir 100 mg une fois par jour administré seul. L'association d'oméprazole (40 mg une fois par jour), a diminué de 36-
39 % les moyennes des ASC, C
et C
du nelfinavir et de 75-92 % les moyennes des ASC, C
et C
de son
métabolite pharmacologiquement actif M8.
Du fait de la similarité des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques de l'oméprazole et de
l'ésoméprazole, une administration concomitante d'ésoméprazole et d'atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4),
et une administration concomitante d'ésoméprazole et de nelfinavir est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Pour le saquinavir (en association avec le ritonavir), une augmentation de la concentration plasmatique (80-100 %) a été
rapportée en association avec l'oméprazole (40 mg une fois par jour). Un traitement avec oméprazole 20 mg une fois par jour
n'a pas modifié l'exposition au darunavir (associé au ritonavir), ni celle à l'amprenavir (associé au ritonavir).
Un traitement avec l'ésoméprazole 20 mg une fois par jour n'a pas modifié l'exposition à l'amprenavir (associé ou non au
ritonavir). Un traitement avec l'oméprazole 40 mg n'a pas modifié l'exposition au lopinavir (associé au ritonavir).
Méthotrexate
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas d’administration
concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l’administration de fortes doses de
méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par ésoméprazole peut être nécessaire.
Tacrolimus
Une augmentation des concentrations sériques du tacrolimus a été rapportée en cas d’administration concomitante de
tacrolimus et d’ésoméprazole. Une surveillance renforcée des concentrations de tacrolimus ainsi que de la fonction rénale
(clairance de la créatinine) doit être effectuée, et la posologie du tacrolimus doit être ajustée si nécessaire.
Médicaments dont l'absorption est dépendante du pH
L’inhibition de la sécrétion d’acide gastrique au cours du traitement avec l’ésoméprazole et d’autres IPP pourrait diminuer ou
augmenter l’absorption de médicaments si celle-ci est dépendante du pH gastrique. Comme avec les autres médicaments
qui diminuent l’acidité intragastrique, l’absorption de certains médicaments, tels que le kétoconazole, l’itraconazole et
l’erlotinib peut être diminuée alors que l’absorption de médicaments tels que la digoxine peut augmenter pendant le
traitement par ésoméprazole. Un traitement concomitant avec de l’oméprazole (20 mg par jour) et de la digoxine chez des
sujets sains a augmenté la biodisponibilité de la digoxine de 10 % (jusqu’à 30 % chez deux des dix sujets). La toxicité de la
digoxine a été rarement rapportée. Cependant une attention particulière s’impose lorsque l’ésoméprazole est donné à fortes
doses chez des patients âgés. La surveillance du traitement par la digoxine doit donc être renforcée.
Médicaments métabolisés par le CYP2C19
L’ésoméprazole inhibe le CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l'ésoméprazole. De ce fait, lors d'une
administration concomitante avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19, tels que le diazépam, le citalopram,
l'imipramine, la clomipramine, la phénytoïne, etc…, les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être
augmentées et une réduction des doses peut être nécessaire. Ceci doit être particulièrement pris en compte lorsque
l’ésoméprazole est prescrit pour un traitement à la demande.
Diazépam
Une administration concomitante de 30 mg d'ésoméprazole entraîne une diminution de 45 % de la clairance du diazépam,
métabolisé par le CYP2C19.
Phénytoïne
L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole conduit à une augmentation de 13 % des concentrations
plasmatiques de phénytoïne chez les patients épileptiques. Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques
de la phénytoïne lors de la mise en œuvre ou à l'arrêt du traitement avec ésoméprazole.
Voriconazole
L'oméprazole (à la dose de 40 mg en une prise par jour) a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de
voriconazole (un substrat du CYP2C19), avec C
et ASCt augmentés respectivement de 15 et 41 %.
Cilostazol
Comme l’oméprazole, l’ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude en cross over, l'oméprazole,
administré à la dose de 40 mg à des sujets sains a augmenté la C
et l'ASC du cilostazol de 18 % et 26 % respectivement,
et de l'un de ses métabolites actifs de 29 % et 69 % respectivement.
Cisapride
Chez les volontaires sains, l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole conduit à une augmentation de 32 % de
l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) et à une prolongation de 31 % de la demi-vie d'élimination
(t1/2) sans augmentation significative du pic plasmatique du cisapride. La légère prolongation de l'espace QTc observée
après administration du cisapride seul n'est pas majorée lors de l'administration concomitante du cisapride avec
l'ésoméprazole (voir rubrique 4.4).
Warfarine
Un essai clinique a montré que lors de l'administration de 40 mg d'ésoméprazole chez les patients traités par warfarine, les
temps de coagulation restent dans les valeurs normales. Cependant depuis la mise sur le marché, quelques cas d'élévation
de l'INR cliniquement significatifs ont été rapportés lors d'un traitement concomitant. Une surveillance est recommandée à
l'initiation et à la fin du traitement concomitant de l’ésoméprazole avec la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques.
Clopidogrel
Les résultats des études chez les sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK)/pharmacodynamique (PD)
entre le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg par jour en dose d’entretien) et l’ésoméprazole (40 mg par
jour par voie orale) entraînant une diminution de l’exposition au métabolite actif du clopidogrel de 40 % en moyenne et une
diminution de l’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire (induite par l’ADP) de 14 % en moyenne.
Dans une étude chez des sujets sains, une diminution de l’exposition d’environ 40 % du métabolite actif du clopidogrel a été
observée lors de la prise d’une association fixe d’ésoméprazole 20 mg et d’acide acétylsalicylique (AAS) 81 mg avec du
clopidogrel en comparaison avec le clopidogel seul. Cependant, les niveaux maximum d’inhibition de l’agrégation
plaquettaire (induite par l’ADP) chez ces patients étaient identiques dans les deux groupes.
Des données contradictoires sur les conséquences cliniques de cette interaction pharmacocinétique (PK) /
pharmacodynamique (PD) en termes de survenue d’événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées dans des
études observationnelles et cliniques. Par précaution, l’utilisation concomitante de l’ésoméprazole et de clopidogrel doit être
déconseillée.
Médicaments étudiés sans interaction cliniquement significative
Amoxicilline et quinidine
L'ésoméprazole n'a pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'amoxicilline ou de la quinidine.
Naproxène ou rofécoxib
Des études à court terme évaluant l'administration concomitante d'ésoméprazole avec du naproxène ou du rofécoxib n'ont
pas montré d'interaction pharmacocinétique cliniquement significative.
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
Médicaments qui inhibent le CYP2C19 et/ou le CYP3A4
L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole avec un
inhibiteur du CYP3A4, la clarithromycine (500 mg deux fois par jour) conduit à un doublement de l'aire sous la courbe (ASC)
de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4,
peut entraîner une augmentation de plus du double du C
et de l'ASC de l'ésoméprazole.
Le voriconazole, inhibiteur des CYP2C19 et CYP3A4 a entraîné une augmentation de l'AUCt de oméprazole de 280 %.
Un ajustement systématique de la dose d’ésoméprazole n'est pas nécessaire dans l'une ou l'autre de ces situations.
Cependant, un ajustement de la dose doit être envisagé chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, et si un
traitement au long cours est indiqué.
Médicaments qui induisent le CYP2C19 et/ou le CYP3A4
Des médicaments connus pour induire le CYP2C19 ou le CYP3A4 ou les deux (comme la rifampicine et le millepertuis)
peuvent conduire à une diminution des taux sériques d’ésoméprazole par augmentation du métabolisme de l’ésoméprazole.
Population pédiatrique
Les études d’interactions ont uniquement été réalisées chez les adultes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques lors de grossesses exposées à l'ésoméprazole sont insuffisantes. Les données issues d'études
épidémiologiques sur un nombre élevé de grossesses exposées à l'oméprazole, mélange racémique, n'ont révélé aucun
effet malformatif ni fœtotoxique. Les études chez l'animal avec l'ésoméprazole n'ont révélé aucun effet direct ou indirect
malformatif embryonnaire/fœtal.
Les études chez l'animal avec le mélange racémique n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects quant à la
grossesse, l'accouchement ou le développement postnatal. ESOMEPRAZOLE ZENTIVA doit être prescrit avec précaution
au cours de la grossesse.
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n’a mis en évidence aucun effet
malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né dû à l’ésoméprazole.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir
rubrique 5.3)
Allaitement
L'excrétion de l'ésoméprazole dans le lait maternel n'est pas connue. Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de
l’ésoméprazole chez le nouveau-né/nourrisson. L’ésoméprazole ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement.
Fertilité
Des études conduites chez l’animal avec un mélange racémique d’oméprazole, administré par voie orale, n’indiquent pas
d’effets sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’ésoméprazole a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des effets
indésirables tels que des étourdissements (peu fréquents) et une vision trouble (rare) ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
Les patients affectés ne devraient pas conduire ou utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Maux de tête, douleur abdominale, diarrhées et nausées sont, entre autres, les réactions qui ont été le plus fréquemment
rapportées dans les études cliniques (et également lors de son utilisation en post-commercialisation). De plus, le profil de
sécurité est similaire pour les différentes formulations, les indications de traitement, les groupes d’âges et les populations de
patients. Aucune réaction indésirable liée à la dose n’a été identifiée.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l'ésoméprazole et depuis sa
mise sur le marché. Aucun des effets n'a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence : très
fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000 à < 1/100 ; rare ≥ 1/10000 à < 1/1000, très rare < 1/10000 ;
indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Classes
de Systèmes d’Organes
Fréquence
Effet indésirable
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Rare
Leucopénie, thrombocytopénie
Très rare
Agranulocytose, pancytopénie
Affections du système
immunitaire
Rare
Réactions d'hypersensibilité telles que
fièvre, angio-œdème, réaction/choc
anaphylactique
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Peu fréquent
Oedème périphérique
Rare
Hyponatrémie
Fréquence
indéterminée
Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ;
l’hypomagnésémie sévère peut être
associée à une hypocalcémie.
L’hypomagnésémie peut aussi être
associée avec l’hypokaliémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Insomnie
Rare
Agitation, confusion, dépression
Très rare
Agressivité, hallucinations
Affections du système
nerveux
Fréquent
Céphalées
Peu fréquent
Etourdissements, paresthésie,
somnolence
Rare
Troubles du goût
Affections oculaires
Rare
Vision trouble
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Peu fréquent
Vertiges
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Rare
Bronchospasme
Affections gastro-
intestinales
Fréquent
Douleurs abdominales, constipation,
diarrhée, flatulence,
nausées/vomissements, polypes des
glandes fundiques (bénins)
Peu fréquent
Sécheresse buccale
Rare
Stomatite, candidose gastro-intestinale
Fréquence
indéterminée
Colite microscopique
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Augmentation des enzymes hépatiques
Rare
Hépatite avec ou sans ictère
Très rare
Insuffisance hépatique, encéphalopathie
chez les patients ayant une insuffisance
hépatique sévère préexistante
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Dermatite, prurit, rash, urticaire
Rare
Alopécie, photosensibilité
Très rare
Erythème polymorphe, syndrome de
Stevens-Johnson, syndrome de Lyell
Fréquence
indéterminée
Lupus érythémateux cutané subaigu
(voir rubrique 4.4)
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Peu fréquent
Fracture de la hanche, du poignet ou des
vertèbres (voir rubrique 4.4)
Rare
Arthralgies, myalgies
Très rare
Faiblesses musculaires
Affections du rein et des
voies urinaires
Très rare
Néphrite interstitielle ; chez certains
patients, une insuffisance rénale a été
rapporté conjointement.
Affections des fonctions
reproductives et du sein
Très rare
Gynécomastie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
Rare
Malaise, augmentation de la sudation
Classes
de Systèmes d’Organes
Fréquence
Effet indésirable
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Rare
Leucopénie, thrombocytopénie
Très rare
Agranulocytose, pancytopénie
Affections du système
immunitaire
Rare
Réactions d'hypersensibilité telles que
fièvre, angio-œdème, réaction/choc
anaphylactique
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Peu fréquent
Oedème périphérique
Rare
Hyponatrémie
Fréquence
indéterminée
Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ;
l’hypomagnésémie sévère peut être
associée à une hypocalcémie.
L’hypomagnésémie peut aussi être
associée avec l’hypokaliémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Insomnie
Rare
Agitation, confusion, dépression
Très rare
Agressivité, hallucinations
Affections du système
nerveux
Fréquent
Céphalées
Peu fréquent
Etourdissements, paresthésie,
somnolence
Rare
Troubles du goût
Affections oculaires
Rare
Vision trouble
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Peu fréquent
Vertiges
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Rare
Bronchospasme
Affections gastro-
intestinales
Fréquent
Douleurs abdominales, constipation,
diarrhée, flatulence,
nausées/vomissements, polypes des
glandes fundiques (bénins)
Peu fréquent
Sécheresse buccale
Rare
Stomatite, candidose gastro-intestinale
Fréquence
indéterminée
Colite microscopique
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une
surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable
suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
A ce jour, l'expérience relative à un surdosage volontaire est très limitée. Les symptômes décrits lors d'une prise de 280 mg
sont des symptômes gastro-intestinaux et des signes de fatigue.
Des doses uniques de 80 mg par jour ont été bien tolérées. Il n'existe pas d'antidote spécifique connu. L'ésoméprazole est
fortement lié aux protéines plasmatiques et donc n'est pas aisément dialysable. En cas de surdosage, le traitement sera
symptomatique et visera à préserver les fonctions vitales.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicament pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteur de la pompe à protons, code ATC :
A02BC05.
L'ésoméprazole est l'isomère S de l'oméprazole et diminue la sécrétion d’acide gastrique par un mécanisme d'action
spécifiquement ciblé. C'est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons au niveau de la cellule pariétale. Les deux
isomères R et S de l'oméprazole ont une activité pharmacodynamique similaire.
Mécanisme d’action
L'ésoméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans l'environnement très acide du
canalicule sécrétoire de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H
‑
ATPase (la pompe à protons), la sécrétion acide
basale et la sécrétion acide stimulée.
Effets pharmacodynamiques
Après une prise orale de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, l'effet anti-sécrétoire survient dans un délai d'une heure. Après
administrations répétées de 20 mg d'ésoméprazole en une prise par jour pendant cinq jours, le débit acide maximal obtenu
après stimulation par la pentagastrine est réduit en moyenne de 90 % au 5
ème
jour, 6 à 7 heures après la prise.
Après cinq jours de prises orales de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, un pH intragastrique supérieur à 4 était maintenu
respectivement pendant en moyenne 13 et 17 heures sur 24 heures chez les patients ayant un reflux gastro-œsophagien
(RGO) symptomatique. Les pourcentages de patients dont le pH est supérieur à 4, pendant au moins 8, 12 et 16 heures sont
respectivement de 76 %, 54 % et 24 % avec 20 mg d'ésoméprazole et de 97 %, 92 % et 56 % avec 40 mg d'ésoméprazole.
En utilisant l'aire sous la courbe (ASC), comme paramètre reflétant la concentration plasmatique, une relation entre
l'inhibition de la sécrétion gastrique acide et l'aire sous la courbe a été démontrée.
La cicatrisation de l'œsophagite par reflux avec l'ésoméprazole 40 mg est obtenue chez environ 78 % des patients après 4
semaines de traitement et chez 93 % des patients après 8 semaines de traitement.
Une semaine de traitement avec ésoméprazole 20 mg deux fois par jour associé à des antibiotiques appropriés, aboutit à
une éradication d'Helicobacter pylori chez environ 90 % des patients.
Après un traitement d'éradication d'une semaine, il n'est pas nécessaire de poursuivre une monothérapie par anti-sécrétoire
pour obtenir la cicatrisation et la disparition des symptômes en cas d'ulcère duodénal non compliqué.
Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, les patients avec un ulcère peptique
hémorragique confirmé par endoscopie et caractérisé comme Forrest Ia, Ib, IIa ou IIb (respectivement 9 %, 43 %, 38 % et 10
%) ont été randomisés pour recevoir soit l’ésoméprazole en solution pour perfusion (n = 375) soit le placebo (n = 389). Suite
à une hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit une perfusion intraveineuse de 80 mg d’ésoméprazole sur une
période de 30 minutes suivie par une perfusion continue de 8 mg par heure ou un placebo pendant 72 heures. Après la
période initiale de 72 heures, tous les patients ont reçu en posologie ouverte 40 mg d’ésoméprazole par voie orale pendant
27 jours pour réduire la sécrétion acide. La fréquence de récidives hémorragiques dans les 3 jours était de 5,9 % dans le
groupe traité par l’ésoméprazole comparativement à 10,3 % pour le groupe placebo. Trente (30) jours après le traitement, la
fréquence de récidives hémorragiques dans le groupe traité par l’ésoméprazole comparativement au groupe placebo était de
7,7 % versus 13,6 %.
Au cours du traitement par les anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la
réduction de la sécrétion gastrique acide. La chromogranine A (CgA) augmente également en raison de la diminution de
l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer sur l’investigation de tumeurs neuroendocrines.
Les données de littérature indiquent qu’un traitement par inhibiteur de la pompe à protons doit être interrompu au moins 5
jours avant la mesure du taux de CgA. Si les taux de CgA et de gastrine ne sont pas normalisés sous 5 jours, les mesures
doivent être répétées 14 jours après l’interruption du traitement par ésoméprazole.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec l'augmentation des concentrations sériques de la
gastrine a été observée chez les enfants et les adultes traités au long cours avec l'ésoméprazole. Les résultats sont
considérés comme n’ayant pas de signification clinique.
Lors d'un traitement au long cours par les médicaments anti-sécrétoires, on a rapporté une légère augmentation des cas de
kystes glandulaires gastriques. Ces modifications sont une conséquence physiologique d'une inhibition prononcée de la
sécrétion acide : elles sont bénignes et semblent être réversibles.
Une réduction de l'acidité gastrique, quelle qu'en soit la cause notamment celle induite par les inhibiteurs de la pompe à
protons, augmente le nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par les
inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes
tels que Salmonella et Campylobacter et possiblement dues au Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la
diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique.
L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2
semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été
artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
Efficacité clinique
Dans deux études versus ranitidine utilisée comme comparateur actif, une meilleure efficacité avec ésoméprazole a été
démontrée dans la cicatrisation des ulcères gastriques chez les patients utilisant des AINS, y compris les AINS COX-2
sélectifs.
Dans deux études versus placebo utilisé comme comparateur, une meilleure efficacité avec ésoméprazole a été démontrée
dans la prévention des ulcères gastriques et duodénaux chez les patients traités par AINS (âgés de plus de 60 ans et/ou
antécédents d’ulcère), y compris les AINS COX-2 sélectifs.
Population pédiatrique
Dans une étude réalisée chez une population pédiatrique (enfants âgés de moins de 1 an à 17 ans) atteints de RGO et
recevant un traitement par IPP au long cours, 61 % des enfants ont présenté des niveaux faibles d’hyperplasie des cellules
ECL sans signification clinique connue et sans développement d'une gastrite atrophique ou de tumeurs carcinoïdes.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'ésoméprazole est instable en milieu acide. Il s'administre par voie orale sous forme de granules gastro-résistants. In vivo,
la conversion en isomère R est négligeable. L'absorption de l'ésoméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant
environ 1 à 2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est de 64 % après administration unique de 40 mg et
augmente à 89 % après administrations répétées d'une prise par jour.
Les valeurs correspondantes pour 20 mg d'ésoméprazole sont 50 % et 68 % respectivement.
La prise d'aliments retarde et diminue l'absorption de l'ésoméprazole bien que cela n'ait pas d'influence significative sur
l'effet anti-sécrétoire de l'ésoméprazole.
Distribution
Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre chez le sujet sain est d'environ 0,22 l/kg. La liaison de l'ésoméprazole
aux protéines plasmatiques est de 97 %.
Biotransformation
L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est
dépendante de l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxy et déméthyl de
l'ésoméprazole. La partie restante est dépendante d'un autre isoenzyme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation
de sulfone ésoméprazole, principal métabolite plasmatique.
Élimination
Les paramètres ci-dessous reflètent principalement la pharmacocinétique chez les individus ayant un enzyme CYP2C19
fonctionnel ou métaboliseurs rapides.
La clairance plasmatique totale est d'environ 17 l/h après une dose unique et d'environ 9 l/h après administrations répétées.
La demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ 1,3 heure après administrations répétées d'une prise par jour.
L'ésoméprazole est éliminé totalement du plasma entre deux administrations sans tendance à l'accumulation lors d'une prise
par jour.
Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'ont pas d'effet sur la sécrétion gastrique acide. Environ 80 % d'une dose
d'ésoméprazole administré par voie orale sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines, le reste étant retrouvé
dans les fèces. Moins de 1 % de la molécule mère est retrouvé dans les urines.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de l'ésoméprazole a été étudiée pour des doses allant jusqu'à 40 mg deux fois par jour. L'aire sous la
courbe des concentrations plasmatiques augmente avec des administrations répétées d'ésoméprazole. Cette augmentation
est dose-dépendante et résulte en une augmentation supérieure à la dose-proportionnalité de l'aire sous la courbe après
administrations répétées.
Cet effet temps-dépendant et dose-dépendant est dû à une diminution du métabolisme de premier passage et de la clairance
systémique probablement causée par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone.
Populations spécifiques
Métaboliseurs lents
Environ 2,9 ± 1,5 % de la population sont déficients en enzyme CYP2C19 fonctionnel et sont appelés "métaboliseurs lents".
Chez ces individus, le métabolisme de l'ésoméprazole est probablement catalysé principalement par le CYP3A4.
Après administrations répétées d'une prise par jour de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des
concentrations plasmatiques (ASC) est environ 100 % plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant un
enzyme CYP2C19 fonctionnel (métaboliseurs rapides). Le pic plasmatique moyen est augmenté d'environ 60 %.
Ces observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Genre
Après administration d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations
plasmatiques est d'environ 30 % supérieure chez la femme comparativement à l'homme.
Aucune différence entre les sexes n'a été observée après administrations répétées quotidiennes d'ésoméprazole. Ces
observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Insuffisance hépatique
Le métabolisme de l'ésoméprazole des patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée peut être altéré. Le taux
de métabolisation est diminué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, résultant en un doublement de l'aire
sous la courbe des concentrations plasmatiques de l'ésoméprazole. Par conséquent, une dose maximale de 20 mg ne doit
pas être dépassée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites
ne montrent pas de tendance à l'accumulation avec une seule prise par jour.
Insuffisance rénale
Aucune étude n'a été réalisée chez les patients ayant une fonction rénale altérée. Comme le rein est responsable de
l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole mais pas de l'élimination de la molécule mère, le métabolisme de
l'ésoméprazole n'est pas modifié chez les patients avec insuffisance rénale.
Sujets âgés
Le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas significativement modifié chez le sujet âgé (71-80 ans).
Population pédiatrique
Adolescents 12 - 18 ans :
Après administration de doses répétées de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, l'exposition totale (ASC) et le temps d'atteinte
des concentrations plasmatiques maximales (t
) chez les enfants de 12 à 18 ans sont similaires à ceux observés chez les
adultes avec les deux doses d'ésoméprazole.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études précliniques n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme, à partir des études classiques de sécurité
pharmacologique, toxicité par administration réitérée, de génotoxicité, risque carcinogène, de toxicité sur la reproduction et
le développement. Les effets indésirables non observés au cours des essais cliniques mais observés chez l’animal pour des
niveaux d’exposition similaires et avec une pertinence possible en clinique sont les suivants :
Les études de carcinogénèse chez le rat avec le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL
gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Chez le rat, ces modifications gastriques sont le résultat d'une hypergastrinémie
prolongée et importante, secondaire à la réduction de la sécrétion gastrique acide et sont observées chez cet animal lors de
traitement au long cours avec des inhibiteurs de la sécrétion acide.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule :
Sphères de sucre (saccharose, amidon de maïs)
Hypromellose
Diméticone émulsion 35 % (diméticone, parahydroxybenzoate de propyle (E216), parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
acide sorbique, benzoate de sodium, monolaurate de sorbitan de polyéthylène glycol, octylphénoxy-polyéthoxy-éthanol et
propylèneglycol)
Polysorbate 80
Mannitol
Monoglycérides diacétylés
Talc
Dispersion à 30 % de copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1 : 1) (copolymère d'acide méthacrylique et
d'acrylate d'éthyle, laurilsulfate de sodium et polysorbate 80)
Citrate de triéthyle
Macrogolglycérides stéariques
Enveloppe de la gélule :
Oxyde de fer jaune (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
Oxyde de fer noir (E172)
Gomme laque
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Plaquettes : 2 ans
Flacon :
Avant ouverture du flacon : 2 ans
Après ouverture du flacon : 3 mois
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Plaquettes : A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.
Flacon : Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (PEHD) muni d'un dessicant et d'un bouchon de sécurité enfant blanc. Le flacon est scellé par une feuille en
aluminium : Boîtes de 28, 30, 90 ou 98 gélules.
Plaquette (PA-Aluminium-PVC/Aluminium) : Boîtes de 3, 7, 14, 15, 25, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 ou 140 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Administration par sonde gastrique :
1. Placer le contenu d'une gélule dans environ 25 ml ou 50 ml d'eau. (Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est
nécessaire pour disperser les granules afin d'éviter l'obstruction de la sonde). Remuez.
2. Prélever la suspension dans une seringue et ajouter environ 5 ml d'air.
3. Remuer immédiatement la seringue pendant environ 2 minutes pour disperser les granules.
4. Maintenir la seringue embout en l'air et vérifier que l'embout n'est pas obstrué par la dispersion.
5. Raccorder la sonde sur la seringue en maintenant la position décrite ci-dessus.
6. Agiter la seringue, puis la positionner embout vers le bas. Injecter immédiatement 5-10 ml dans la sonde. Puis
repositionner la seringue embout vers le haut et l'agiter (la seringue doit être maintenue position embout vers le haut afin
d'empêcher l'obstruction de l'embout).
7. Retourner la seringue embout vers le bas et injecter immédiatement à nouveau 5-10 ml dans la sonde. Répéter cette
opération jusqu'à ce que la seringue soit vide.
8. Remplir de nouveau la seringue avec 25 ml d'eau et 5 ml d'air et répéter l'étape 6, si nécessaire, afin de ne laisser aucun
résidu dans la seringue. Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est nécessaire.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Précautions particulières d'élimination : pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZENTIVA FRANCE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34009 497 180 6 1 : 14 gélules gastro-résistantes sous plaquettes (PA-Aluminium-PVC/Aluminium).
34009 497 181 2 2 : 28 gélules gastro-résistantes sous plaquettes (PA-Aluminium-PVC/Aluminium).
34009 497 182 9 0 : 50 gélules gastro-résistantes sous plaquettes (PA-Aluminium-PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.