France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
06-08-2020
06-08-2020
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020
Dénomination du médicament
ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable
Escitalopram
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations
importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur
être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il
utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg,
comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable ET DANS QUELS
CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur / inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, code
ATC : N06AB10.
ESCITALOPRAM SANDOZ contient la substance active escitalopram. ESCITALOPRAM SANDOZ
appartient à un groupe d'antidépresseurs appelés Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine
(ISRS). Ces médicaments agissent sur le système sérotoninergique dans le cerveau en augmentant le taux de
sérotonine. Les dysfonctionnements du système sérotoninergique sont considérés comme un facteur
important dans le développement de la dépression et des pathologies associées.
ESCITALOPRAM SANDOZ est utilisé pour traiter la dépression (épisodes dépressifs majeurs) et les
troubles anxieux (tels que le trouble panique avec ou sans agoraphobie, l’anxiété sociale, l’anxiété
généralisée et les troubles obsessionnels compulsifs).
Environ deux semaines peuvent être nécessaires avant que vous ne commenciez à vous sentir mieux.
Continuez à prendre ESCITALOPRAM SANDOZ même si vous tardez à ressentir une amélioration.
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez
moins bien.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE ESCITALOPRAM
SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
Ne prenez jamais ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable :
si vous êtes allergique à l'escitalopram ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (voir
rubrique 6),
si vous prenez d'autres médicaments appartenant à la famille des inhibiteurs de la MAO, dont la sélégiline
(utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson), le moclobémide (utilisé dans le traitement de la
dépression) et le linézolide (un antibiotique),
si vous êtes né avec ou si vous avez présenté un épisode de trouble du rythme cardiaque (observé à l’ECG,
un examen réalisé pour évaluer comment votre cœur fonctionne),
si vous prenez des traitements pour des troubles du rythme cardiaque ou qui pourraient affecter votre
rythme cardiaque (voir rubrique «Autres médicaments et ESCITALOPRAM SANDOZ»).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ESCITALOPRAM SANDOZ.
Informez votre médecin de toute autre maladie ou antécédent, car il lui faudra peut-être en tenir compte. En
particulier, informez votre médecin :
si vous présentez une épilepsie. Le traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ doit être interrompu en cas
de survenue de convulsions pour la première fois ou en cas d'augmentation de la fréquence des crises (voir
également rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »),
si vous présentez une insuffisance rénale (maladie du rein) ou hépatique (maladie du foie). Votre médecin
devra peut-être adapter les doses de médicament,
si vous êtes diabétique. Un traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ peut déséquilibrer votre glycémie.
Une adaptation des doses d'insuline ou d'antidiabétique oral pourra être nécessaire,
si vous avez une quantité de sodium dans le sang diminuée,
si vous avez tendance à saigner ou à avoir des bleus facilement,
si vous recevez un traitement par électrochocs,
si vous présentez une maladie coronarienne,
si vous souffrez ou avez souffert de problèmes cardiaques ou si vous avez eu récemment une crise
cardiaque,
si vous avez un rythme cardiaque lent au repos et/ou si vous savez que vous avez un risque de carence en
sel suite à une diarrhée ou des vomissements sévères et prolongés ou à la prise de traitements diurétiques,
si vous ressentez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements, des malaises ou des
sensations de vertiges lors du passage à la position debout qui pourraient indiquer un fonctionnement
anormal du rythme cardiaque,
si vous avez ou avez déjà eu des problèmes aux yeux, comme certains types de glaucome (augmentation de
la pression à l’intérieur de l’œil).
Veuillez noter
Certains patients maniaco-dépressifs peuvent développer une phase maniaque. Elle se caractérise par des
idées inhabituelles et rapidement changeantes, une joie inappropriée et une suractivité physique. Si vous
ressentez cela, contactez votre médecin.
Des symptômes tels qu'une agitation ou des difficultés à rester assis ou debout tranquillement, peuvent aussi
survenir durant les premières semaines du traitement. Informez immédiatement votre médecin si vous
ressentez ces symptômes.
Les médicaments comme ESCITALOPRAM SANDOZ (ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certain cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du
traitement.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'auto-
agressivité (agressivité envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début
d'un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n'agit pas tout de suite mais seulement après 2
semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agressivité dans le passé,
si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était
accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agressivité, contactez immédiatement votre médecin ou allez
directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous
souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous
signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans
votre comportement.
Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
ESCITALOPRAM SANDOZ ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins
de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru
d'effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile
(principalement agressivité, comportement d'opposition [caractérisé par du négativisme, de l’hostilité, de
l’entêtement et de l’opposition aux aînés, aux enseignants et dans certains cas à leurs responsables] et colère)
lorsqu'ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide
de prescrire ESCITALOPRAM SANDOZ à des patients de moins de 18 ans s’il/elle décide que c'est dans
l'intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit ESCITALOPRAM SANDOZ à un patient de moins de 18 ans
et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l'un des
symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s'aggrave lors de la prise d’ESCITALOPRAM SANDOZ par un
patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la
croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental d’ESCITALOPRAM SANDOZ n'a
pas encore été établie dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments et ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre un autre médicament, parlez-en à votre médecin ou
à votre pharmacien.
Si vous prenez un des médicaments suivants, dites-le à votre médecin :
inhibiteurs non sélectifs de la monoamine oxydase (IMAOs), contenant comme principes actifs : de la
phénelzine, de l'iproniazide, de l'isocarboxazide, du nialamide et de la tranylcypromine. Si vous avez pris un
de ces médicaments, un délai de 14 jours est nécessaire entre l'arrêt de ces médicaments et le début du
traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ. Après l'arrêt d’ESCITALOPRAM SANDOZ, un délai de 7
jours est nécessaire avant le début du traitement par un de ces médicaments,
inhibiteurs sélectifs réversibles de la MAO-A, contenant du moclobémide (utilisé dans le traitement de
la dépression),
inhibiteurs irréversibles de la MAO-B, contenant de la sélégiline (utilisée dans le traitement de la
maladie de Parkinson). Ceux-ci augmentent le risque de survenue d'effets indésirables.
le linézolide (un antibiotique),
le lithium (utilisé dans le traitement des troubles maniaco-dépressifs) et le tryptophane,
l'imipramine et la désipramine (tous deux utilisés dans le traitement de la dépression),
le sumatriptan et médicaments similaires (utilisés dans le traitement de la migraine) et le tramadol
(utilisé contre les douleurs sévères). Ceux-ci augmentent le risque de survenue d'effets indésirables,
la cimétidine, le lansoprazole et l'oméprazole (utilisés dans le traitement des ulcères de l'estomac), le
fluconazole (utilisé pour traiter des infections fongiques), la fluvoxamine (antidépresseur) et la ticlopidine
(utilisée pour réduire le risque d'attaque cérébrale). Ceux-ci peuvent entraîner une augmentation des
concentrations sanguines en escitalopram.
le millepertuis (Hypericum perforatum) - une préparation à base de plantes utilisée dans la dépression,
l'acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (médicaments utilisés pour
soulager la douleur ou pour fluidifier le sang, appelés anticoagulants). Ces médicaments peuvent augmenter
le risque de saignement,
la warfarine, le dipyridamole et la phenprocoumone (médicaments utilisés pour fluidifier le sang,
appelés anticoagulants). Votre médecin contrôlera probablement votre temps de coagulation sanguine au
début et à la fin de votre traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ afin de vérifier si votre posologie
d'anticoagulants est toujours adaptée,
la méfloquine (utilisée dans le traitement du paludisme), le bupropion (utilisé dans le traitement de la
dépression) et le tramadol (utilisé dans le traitement des douleurs sévères) en raison d'un risque possible
d'augmentation du risque de convulsions,
les neuroleptiques (médicaments utilisés dans le traitement de la schizophrénie et des psychoses) et les
antidepresseurs (antidépresseurs tricyliques et ISRS) en raison d'un risque possible d'augmentation du risque
de convulsions,
le flécaïnide, la propafénone, le métoprolol (utilisés dans les maladies cardio-vasculaires), la
clomipramine, la nortriptyline (antidépresseurs), la rispéridone, la thioridazine et l'halopéridol
(antipsychotiques). Les doses d’ESCITALOPRAM SANDOZ pourront être adaptées si nécessaire.
médicaments qui diminuent la quantité de potassium ou de magnésium dans le sang car une telle
association augmente le risque de troubles du rythme cardiaque pouvant engager le pronostic vital.
Ne prenez pas ESCITALOPRAM SANDOZ si vous prenez des médicaments utilisés dans le traitement des
troubles du rythme cardiaque ou pouvant perturber le rythme cardiaque comme par exemple des
médicaments antiarythmiques des classes IA et III, des antipsychotiques (par exemple : dérivés de
phénothiazine, le pimozide, l’haloperidol), des antidépresseurs tricycliques, certains agents antimicrobiens
(comme la sparfloxacine, la moxifloxacine, l’érythromycine par voie intraveineuse, la pentamidine, les
traitements antipaludiques, en particulier l’halofantrine), certains antihistaminiques (astémizole, mizolastine).
Contactez votre médecin si vous avez des questions à ce sujet.
ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et alcool
ESCITALOPRAM SANDOZ peut être pris pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 3. « Comment
prendre ESCITALOPRAM SANDOZ ? »).
Comme avec de nombreux médicaments, la consommation d'alcool avec ESCITALOPRAM SANDOZ n'est
pas recommandée, bien qu’une interaction entre ESCITALOPRAM SANDOZ et l’alcool ne soit pas
attendue.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Si vous êtes enceinte ou si vous
allaitez, ne prenez pas ESCITALOPRAM SANDOZ, à moins d’en avoir au préalable discuté avec votre
médecin des risques et bénéfices possibles du traitement.
Si vous prenez ESCITALOPRAM SANDOZ pendant les trois derniers mois de votre grossesse, vous devez
savoir que les effets suivants peuvent survenir chez votre nouveau-né : troubles de la respiration, coloration
bleue de la peau, convulsions, variations de la température corporelle, difficultés d'alimentation,
vomissements, hypoglycémie, contraction ou relâchement musculaire, réflexes vifs, tremblements,
trémulations, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Si votre nouveau-né
présente l'un de ces symptômes, veuillez contacter votre médecin immédiatement.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sachent que vous prenez ESCITALOPRAM
SANDOZ. En cas de prise pendant la grossesse, en particulier au cours des 3 derniers mois de grossesse, les
médicaments tels que ESCITALOPRAM SANDOZ peuvent augmenter le risque d'une maladie grave chez le
bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né, qui se manifeste par une
respiration plus rapide de votre bébé et l'apparition d'une coloration bleuâtre de la peau. Ces symptômes
apparaissent généralement au cours des 24 premières heures après la naissance. Si cela survient chez votre
bébé, contactez immédiatement votre sage-femme et/ou votre médecin.
En cas d'utilisation pendant la grossesse, ESCITALOPRAM SANDOZ ne devra jamais être arrêté
brutalement.
Il est à prévoir un passage d’ESCITALOPRAM SANDOZ dans le lait maternel.
Des études chez l’animal ont montré que le citalopram, un médicament proche de l’escitalopram, réduisait la
qualité du sperme. Théoriquement, la fertilité pourrait être affectée, mais l’impact sur la fécondité humaine
n’a pas été observé à ce jour.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est déconseillé de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine tant que vous ne connaissez pas les effets
d’ESCITALOPRAM SANDOZ sur vous.
ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose et du sodium.
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ESCITALOPRAM SANDOZ.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT PRENDRE ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
Respectez toujours strictement les consignes données par votre médecin. En cas de doute, consultez votre
médecin ou votre pharmacien
Adultes
Dépression
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Trouble panique
La posologie initiale au cours de la première semaine de traitement est de 5 mg par jour en une prise, puis
une augmentation à 10 mg par jour est effectuée. La posologie pourra être encore augmentée par votre
médecin jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Trouble anxiété sociale/phobie sociale
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. Votre médecin pourra
diminuer la posologie à 5 mg par jour ou l'augmenter jusqu'à un maximum de 20 mg par jour, selon votre
réponse au traitement.
Trouble anxiété généralisée (anxiété au long cours et malaise)
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Troubles obsessionnels compulsifs (pensées et actes compulsifs)
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Personnes âgées de plus de 65 ans
La posologie initiale recommandée d’ESCITALOPRAM SANDOZ est de 5 mg par jour en une prise. La
dose peut être augmentée par votre médecin jusqu’à 10 mg par jour.
Enfants et adolescents de moins de 18 ans
ESCITALOPRAM SANDOZ ne doit habituellement pas être administré aux enfants et adolescents. Pour
plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 2. "Quelles sont les informations à connaître avant de
prendre ESCITALOPRAM SANDOZ ?"
Mode d’administration
Vous pouvez prendre ESCITALOPRAM SANDOZ pendant ou en dehors des repas. Avalez le comprimé
avec un peu d’eau.
Si nécessaire, vous pouvez diviser le comprimé en 2 parties égales.
Durée du traitement
environ deux semaines peuvent être nécessaires avant que vous ne commenciez à vous sentir mieux.
Continuez à prendre ESCITALOPRAM SANDOZ même si vous tardez à ressentir une amélioration,
ne changez pas la posologie de votre médicament sans en avoir d'abord parlé avec votre médecin,
continuez à prendre ESCITALOPRAM SANDOZ aussi longtemps que votre médecin le recommande. Si
vous arrêtez votre traitement trop tôt, vos symptômes peuvent réapparaître. Il est recommandé de poursuivre
le traitement pendant au moins six mois à partir du moment où vous vous sentez à nouveau bien.
Si vous avez pris plus de ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez
dû :
Si vous avez pris une dose plus importante d’ESCITALOPRAM SANDOZ que la dose prescrite, contactez
immédiatement votre médecin ou le service des urgences de l'hôpital le plus proche. Faites-le même en
l'absence d'effets gênants. Certains des signes de surdosage peuvent être des sensations vertigineuses, des
tremblements, une agitation, des convulsions, un coma, des nausées, des vomissements, une perturbation du
rythme cardiaque, une diminution de la tension artérielle et une perturbation de la composition des liquides
organiques. Prenez la boîte/plaquette d’ESCITALOPRAM SANDOZ avec vous en allant chez le médecin ou
à l'hôpital.
Si vous oubliez de prendre ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez oublié
de prendre une dose et si vous vous en apercevez avant d'aller vous coucher, prenez-la immédiatement.
Poursuivez comme d'habitude le jour suivant. Si vous vous le rappelez seulement durant la nuit ou le jour
suivant, ne prenez pas la dose oubliée et continuez comme d'habitude.
Si vous arrêtez de prendre ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable :
N'arrêtez pas votre traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ sans l'avis de votre médecin. A la fin de
votre traitement, il est généralement recommandé de diminuer progressivement les doses
d’ESCITALOPRAM SANDOZ sur plusieurs semaines.
Quand vous arrêtez de prendre ESCITALOPRAM SANDOZ, en particulier en cas d'arrêt brutal, vous pouvez
ressentir des symptômes liés à l'arrêt du traitement. Ces symptômes sont fréquents à l'arrêt du traitement par
ESCITALOPRAM SANDOZ. Le risque est plus élevé lorsque ESCITALOPRAM SANDOZ a été utilisé
pendant longtemps, ou à doses élevées, ou lorsque les doses sont diminuées trop rapidement. Chez la plupart
des patients ces symptômes sont modérés et disparaissent spontanément en moins de 2 semaines. Toutefois,
chez certains patients, ils peuvent être sévères en intensité ou se prolonger (2 à 3 mois ou plus). Si vous
ressentez des symptômes sévères apparaissant à l'arrêt du traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ,
veuillez contacter votre médecin. Il ou elle pourra alors vous demander de reprendre votre traitement et de
diminuer les doses plus progressivement.
Les symptômes pouvant apparaître à l'arrêt du traitement comprennent : sensations vertigineuses (instabilité
ou déséquilibre), sensations de fourmillements ou de picotements, sensations de brûlure et (moins
fréquemment) sensations de choc électrique, y compris au niveau de la tête, troubles du sommeil (rêves
agités, cauchemars, incapacité à dormir), sensation d'anxiété, maux de tête, mal au cœur (nausées),
transpiration (incluant sueurs nocturnes), sensation d'agitation, tremblements (trémulations), sentiment de
confusion ou de désorientation, sensation d'émotivité ou d'irritabilité, diarrhée (selles molles), troubles
visuels, perception exagérée des battements cardiaques (palpitations).
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le
monde n’y soit pas sujet.
Ces effets indésirables s'estompent habituellement après quelques semaines de traitement. Sachez que
certains de ces effets peuvent aussi être des symptômes liés à votre maladie qui s'amélioreront ainsi quand
vous commencerez à vous sentir mieux.
Consultez votre médecin ou allez directement à l’hôpital si vous ressentez un des effets indésirables suivants
durant votre traitement :
Peu fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 personne sur 100) :
saignements anormaux, incluant saignements gastro-intestinaux.
Rarement (peut concerner jusqu’à 1 personne sur 1000) :
gonflement sous la peau, de la langue, des lèvres ou du visage ou si vous avez des difficultés à respirer ou
à avaler (réaction allergique),
forte fièvre, une agitation, confusion, des tremblements et des contractions soudaines des muscles, ce peut
être le signe d'un état rare, appelé syndrome sérotoninergique.
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée à partir des données disponibles) :
difficultés à uriner,
convulsions (crises convulsives), voir également rubrique "Avertissements et précautions",
un jaunissement de la peau et du blanc de l'œil sont les signes d'un mauvais fonctionnement du foie/d'une
hépatite,
rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements qui pourraient être des signes de torsade de
pointes (événement qui peut engager le pronostic vital),
pensées d’agressivité envers vous-même (auto-agressivité) ou idées suicidaires, voir également rubrique «
Avertissements et précautions »,
gonflement soudain de la peau et des muqueuses (angioedème).
De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés:
Très fréquemment (peut concerner plus d’1 personne sur 10) :
mal au cœur (nausées),
maux de tête.
Fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 personne sur 10) :
nez bouché ou écoulement nasal (sinusite),
perte ou augmentation de l'appétit,
anxiété, agitation, rêves anormaux, difficultés à s'endormir, somnolence, sensations vertigineuses,
bâillements, tremblements, picotements de la peau,
diarrhée, constipation, vomissements, bouche sèche,
transpiration excessive,
douleurs musculaires et articulaires (arthralgies et myalgies),
troubles sexuels (éjaculation retardée, troubles de l'érection, baisse de la libido, troubles de l'orgasme chez
la femme),
fatigue, fièvre,
prise de poids.
Peu fréquemment (peut concerner jusqu’à 1 personne sur 100):
éruption urticarienne (urticaire), éruption cutanée, démangeaisons (prurit),
grincement de dents, agitation, nervosité, attaques de panique, état confusionnel,
troubles du sommeil, troubles du goût, malaise (syncope),
pupille agrandie (mydriase), troubles visuels, bourdonnements d'oreilles (acouphènes),
perte de cheveux,
saignements menstruels abondants,
menstruations irrégulières,
perte de poids,
accélération du rythme cardiaque,
gonflement des bras ou des jambes,
saignements de nez.
Rarement (peut concerner jusqu’à 1 personne sur 1000) :
agressivité, dépersonnalisation, voir des choses qui n’existent pas (hallucinations),
ralentissement du rythme cardiaque.
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles) :
diminution de la quantité de sodium dans le sang (les symptômes sont des nausées et sensation de malaise
avec faiblesse musculaire ou confusion),
sensations vertigineuses lors du passage à la position debout, dues à une chute de la pression artérielle
(hypotension orthostatique),
perturbation des tests hépatiques (augmentation des concentrations sanguines des enzymes hépatiques),
mouvements anormaux (mouvements involontaires),
érections douloureuses (priapisme),
saignements anormaux notamment de la peau et des muqueuses (ecchymoses),
augmentation de sécrétion d’une hormone, appelée HAD, ce qui provoque une rétention d’eau dans
l’organisme et une dilution du sang, diminuant la quantité de sodium (sécrétion inappropriée de l’HAD),
écoulement de lait chez l’homme et la femme en dehors de l’allaitement,
manie,
trouble du rythme cardiaque (appelé “allongement de l’intervalle QT”, observé à l’ECG, un examen qui
mesure l’activité électrique du cœur),
De plus, un certain nombre d'effets indésirables sont connus pour survenir avec des médicaments agissant de
la même façon que l'escitalopram (la substance active d’ESCITALOPRAM SANDOZ). Il s'agit de :
agitation motrice (akathisie),
manque d’appétit,
augmentation du risque de fractures osseuses.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également
déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de
sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ESCITALOPRAM SANDOZ 10 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’escitalopram (sous forme d’oxalate d’escitalopram).
Excipient(s) à effet notoire: chaque comprimé pelliculé contient 86,67 mg de lactose (sous forme
monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé sécable.
Comprimé pelliculé ovale, blanc, avec une barre de cassure sur une face, avec une longueur de 7,7 à 8,3 mm
et une largeur de 5,2 à 5.8 mm.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des épisodes dépressifs majeurs.
Traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie.
Traitement de l’anxiété sociale (phobie sociale).
Traitement de l’anxiété généralisée.
Traitement des troubles obsessionnels compulsifs.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La sécurité à des posologies supérieures à 20 mg par jour n'a pas été démontrée.
Episodes dépressifs majeurs
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie
pourra être augmentée jusqu'à la posologie maximale de 20 mg par jour.
Généralement, l'effet antidépresseur est obtenu après 2 à 4 semaines de traitement. Après la disparition des
symptômes, la poursuite du traitement pendant au moins 6 mois est nécessaire à la consolidation de l'effet
thérapeutique.
Trouble panique avec ou sans agoraphobie
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée au cours de la première semaine de traitement,
avant une augmentation à 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie
pourra être augmentée jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
L'efficacité maximale est atteinte après environ 3 mois de traitement. Le traitement devra être poursuivi
plusieurs mois.
Anxiété sociale
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. Deux à quatre semaines sont généralement nécessaires pour
obtenir une amélioration des symptômes. Par la suite, en fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la
dose pourra être réduite à 5 mg par jour ou augmentée jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
L’anxiété sociale est une pathologie d'évolution chronique, et la poursuite du traitement pendant douze
semaines est recommandée pour renforcer la réponse thérapeutique. Un traitement prolongé de patients
répondeurs a été étudié sur 6 mois et peut être envisagé au cas par cas pour prévenir les rechutes ; le bénéfice
du traitement devra être réévalué à intervalles réguliers.
L’anxiété sociale correspond à un diagnostic bien défini et à une pathologie précise, qui doit être distinguée
d'une simple timidité excessive. Le traitement médicamenteux n'est indiqué que si ce trouble perturbe de
façon importante les activités sociales ou professionnelles.
La place de ce traitement par rapport à la thérapie cognitive et comportementale n'a pas été évaluée. Le
traitement médicamenteux fait partie d’une stratégie thérapeutique globale.
Anxiété généralisée
La posologie initiale est de 10 mg en une prise par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle,
la posologie pourra être augmentée jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Le traitement au long cours des patients répondeurs à la posologie de 20 mg par jour a été étudié pendant au
moins 6 mois. Le bénéfice du traitement et la posologie doivent être réévalués à intervalles réguliers (voir
rubrique 5.1).
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
La posologie initiale est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie
pourra être augmentée jusqu'à un maximum de 20 mg par jour.
Les TOC constituant une pathologie d'évolution chronique, les patients doivent être traités pendant une
période suffisante pour assurer la disparition des symptômes.
Le bénéfice du traitement et la posologie devront être réévalués à intervalles réguliers (voir rubrique 5.1).
Personnes âgées (de plus de 65 ans)
La posologie initiale est de 5 mg par jour. Cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour en fonction de la
réponse individuelle du patient (voir rubrique 5.2). L'efficacité de l’escitalopram dans le traitement de
l’anxiété sociale n'a pas été étudiée chez les sujets âgés.
Population pédiatrique (< 18 ans)
ESCITALOPRAM SANDOZ ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère ou modérée. La prudence
est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (Cl
inférieure à 30 ml/min)
(voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement
chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. En fonction de la réponse
thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. La prudence est
recommandée chez les patients présentant une atteinte sévère de la fonction hépatique et l'augmentation
posologique sera particulièrement prudente (voir rubrique 5.2).
Métaboliseurs lents du CYP2C19
Chez les patients connus comme étant des métaboliseurs lents de l'isoenzyme CYP2C19, une posologie
initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement. En fonction de
la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour (voir rubrique
5.2).
Symptômes de sevrage observés lors de l'arrêt du traitement
L'arrêt brutal doit être évité. Lors de l'arrêt du traitement par escitalopram, la posologie sera réduite
progressivement sur une période d'au moins une à deux semaines afin de diminuer le risque de symptômes de
sevrage liés à l'arrêt du traitement (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes intolérables apparaissent
après une diminution de la dose ou à l'arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite pourra
être envisagé. Le médecin pourra ultérieurement reprendre la décroissance posologique, mais de façon plus
progressive.
Mode d’administration
L’escitalopram est administré une fois par jour et peut être pris avec ou sans nourriture.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L'association à un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible est contre-
indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec agitation, tremblements, hyperthermie, etc
(voir rubrique 4.5).
L'association de l'escitalopram à des inhibiteurs réversibles de la MAO-A (ex.: moclobémide) ou à un
inhibiteur réversible et non sélectif de la MAO, le linézolide, est contre-indiquée du fait du risque de
survenue d'un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.5).
L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de
l’intervalle QT.
L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres médicaments connus pour induire un
allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ces mises en garde et précautions d'emploi s'appliquent à la classe thérapeutique des ISRS (Inhibiteurs
Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine).
Population pédiatrique
L'utilisation d’ESCITALOPRAM SANDOZ est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18
ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au
cours des études cliniques dans la population pédiatrique traitée par antidépresseurs par rapport à celle traitée
par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire
l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose
d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la
maturation et le développement cognitif et comportemental.
Anxiété paradoxale
Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter une exacerbation des symptômes anxieux en
début de traitement par antidépresseur. Cette réaction paradoxale s'estompe généralement au cours des 2
premières semaines de traitement. Il est donc conseillé de débuter le traitement à faible dose afin de réduire le
risque de survenue de cet effet anxiogène (voir rubrique 4.2).
Convulsions
Le traitement par escitalopram doit être interrompu si un patient présente des convulsions pour la première
fois ou en cas d'augmentation de la fréquence des crises (chez les patients présentant une épilepsie connue).
Les ISRS doivent être évités chez les patients présentant une épilepsie instable. En cas d'épilepsie contrôlée,
une surveillance particulière des patients est recommandée.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et
de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle
(voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du
traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Episodes maniaques
Les ISRS doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant des antécédents d'épisodes
maniaques ou d'hypomanie. Les ISRS doivent être interrompus en cas d'accès maniaque.
Diabète
Un traitement par ISRS chez les patients diabétiques peut perturber l'équilibre glycémique (hypoglycémie ou
hyperglycémie). Un ajustement posologique de l'insuline ou des antidiabétiques oraux peut s'avérer
nécessaire.
Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d'auto-agressivité et de suicide
(événements liés au suicide). Ce risque persiste jusqu'à l'apparition d'une rémission significative. Comme
l'amélioration peut ne pas apparaître au cours des premières semaines de traitement, les patients doivent être
surveillés étroitement jusqu'à ce qu'une telle amélioration apparaisse. L'expérience clinique générale laisse
penser que le risque de suicide peut augmenter au cours des premières périodes du rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques pour lesquels ESCITALOPRAM SANDOZ est prescrit peuvent aussi être
associés à un risque accru d'événements liés au suicide. De plus, ces troubles peuvent coexister avec un
épisode dépressif majeur. Les précautions observées pendant le traitement des patients présentant un épisode
dépressif majeur doivent donc également être appliquées aux patients traités pour d'autres troubles
psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées
suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées
suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant
le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs
chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement
de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant
un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement
médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et
leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique,
l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre
immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation des ISRS/IRSNa a été associée au développement d'une akathisie, caractérisée par des
impatiences ressenties comme désagréables ou pénibles et un besoin de bouger souvent, ainsi que par une
impossibilité à rester assis ou debout tranquillement. Ces troubles surviennent le plus souvent au cours des
toutes premières semaines de traitement. Chez les patients ayant développé ces symptômes, une
augmentation de posologie peut être néfaste.
Hyponatrémie
De rares cas d'hyponatrémie, probablement dus à une sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
(SIADH) ont été décrits avec les ISRS. Cette hyponatrémie disparaît généralement à l'arrêt du traitement. La
prudence est recommandée chez les patients à risque tels que les personnes âgées, les patients présentant une
cirrhose ou en cas d'association avec d'autres médicaments hyponatrémiants.
Hémorragie
Des troubles hémorragiques cutanés, tels qu'ecchymoses et purpura, ont été décrits avec les ISRS. La
prudence est recommandée en particulier chez les patients traités par des anticoagulants oraux ou des
médicaments connus pour altérer la fonction plaquettaire (par exemple, parmi les antipsychotiques : les
atypiques ou les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique, les anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS), la ticlopidine, le dipyridamole) et chez les patients dont la tendance
aux hémorragies est connue.
E.C.T (électro-convulsivothérapie)
En raison du peu de données cliniques disponibles sur l'administration d'un ISRS simultanément à une
électro-convulsivothérapie, la prudence est recommandée.
Syndrome sérotoninergique
La prudence est recommandée si l'escitalopram est associé à des médicaments agissant sur le système
sérotoninergique tels que le sumatriptan ou autres triptans, le tramadol et le tryptophane.
Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique a été décrit chez des patients associant un traitement avec
des ISRS et des médicaments agissant sur le système sérotoninergique. Des symptômes tels qu'une agitation,
des tremblements, des myoclonies et une hyperthermie peuvent indiquer la survenue d'un tel syndrome. Dans
ce cas, cette association doit être immédiatement interrompue et un traitement symptomatique instauré.
Millepertuis
La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)
peut entraîner une augmentation de la fréquence des effets indésirables (voir rubrique 4.5).
Symptômes observés lors de l'arrêt du traitement
L'apparition de symptômes de sevrage lors de l'arrêt du traitement est fréquente, particulièrement si l'arrêt est
brutal (voir rubrique 4.8). Dans les études cliniques, les effets indésirables rencontrés lors de l'arrêt du
traitement surviennent chez environ 25 % des patients traités par escitalopram et 15 % des patients sous
placebo.
Le risque de survenue de symptômes liés à l'arrêt du traitement peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la
durée du traitement, la posologie et l'importance relative de la diminution de dose. Les réactions les plus
souvent rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, perturbations sensorielles (incluant
paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses),
agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées,
diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces symptômes
sont d'intensité légère à modérée, cependant, ils peuvent être d'intensité sévère chez certains patients.
Ils surviennent généralement durant les tous premiers jours d'arrêt de traitement, mais de très rares cas ont été
rapportés chez des patients qui avaient par inadvertance oublié une prise.
Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et s'estompent habituellement en moins de 2
semaines, bien qu'ils puissent se prolonger dans certains cas (2 ou 3 mois, voire plus). Il est par conséquent
recommandé de diminuer progressivement les doses d'escitalopram sur une période de plusieurs semaines ou
mois, selon les patients (voir "Symptômes observés lors de l'arrêt du traitement", rubrique 4.2).
Coronaropathie
En raison d'une expérience clinique limitée, la prudence est recommandée chez les patients présentant une
coronaropathie (voir rubrique 5.3).
Allongement de l’intervalle QT
Il a été montré que l’escitalopram induit un allongement dose-dépendant de l’intervalle QT. Des cas
d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été
rapportés depuis la commercialisation, en particulier chez les femmes et les patients présentant une
hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT préexistant ou d’autres pathologies cardiaques (voir
rubriques 4.3, 4.5, 4.8, 4.9 et 5.1).
La prudence est recommandée chez les patients présentant une bradycardie significative, un infarctus aigu du
myocarde récent ou souffrant d’insuffisance cardiaque non compensée.
Des anomalies électrolytiques telles qu’une hypokaliémie ou une hypomagnésémie augmentent le risque
d’arythmie maligne et doivent être corrigées avant de débuter tout traitement par l’escitalopram.
Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traité, un contrôle de l’électrocardiogramme
(ECG) doit être envisagé avant de débuter le traitement.
Si des signes d’arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement par l’escitalopram, celui-ci doit être
arrêté et un ECG doit être effectué.
Glaucome à angle fermé
Les ISRS, y compris l'escitalopram peuvent avoir un effet sur la taille de la pupille en entraînant une
mydriase. Cet effet mydriatique peut réduire l'angle de l'œil entraînant une augmentation de la pression intra-
oculaire et un glaucome à angle fermé, en particulier chez les patients prédisposés. L'escitalopram doit donc
être utilisé avec prudence chez les patients atteints de glaucome à angle fermé ou ayant des antécédents de
glaucome.
Ce médicament contient du lactose et du sodium.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit totale en
lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladie héréditaire rare) ne doivent
pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectifs et irréversibles
Des cas de réactions sévères ont été rapportés chez des patients traités par un ISRS en association avec un
inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible ou chez des patients ayant
récemment interrompu un traitement par ISRS et ayant débuté un traitement par un tel IMAO (voir rubrique
4.3). Dans quelques cas, les patients ont présenté un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.8).
L'escitalopram est contre-indiqué en association avec un IMAO non sélectif et irréversible. Un traitement par
escitalopram doit commencer au moins 14 jours après l'arrêt d'un IMAO irréversible. Au moins 7 jours
doivent s'écouler entre la fin d'un traitement par escitalopram et le début d'un traitement par IMAO non
sélectif et irréversible.
+ Inhibiteur de la MAO-A sélectif et réversible (moclobémide)
L'association de l'escitalopram avec un inhibiteur de la MAO-A tel que le moclobémide est contre-indiquée
du fait du risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3). En cas de nécessité
absolue, le traitement peut être initié à la posologie minimale recommandée, et la surveillance clinique doit
être renforcée.
+ Inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible (linézolide)
L'antibiotique linézolide est un inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible et ne doit pas être administré
aux patients traités par escitalopram. En cas de nécessité absolue, il doit être administré à la posologie
minimale et sous surveillance clinique étroite (voir rubrique 4.3).
+ Inhibiteur de la MAO-B sélectif et irréversible (sélégiline)
En cas d'association avec la sélégiline (inhibiteur de la MAO-B irréversible), la prudence est recommandée
du fait d'un risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique. Des doses de sélégiline allant jusqu'à 10 mg
par jour ont été administrées en association avec le citalopram racémique sans mise en évidence de problème
de tolérance.
+ Allongement de l’intervalle QT
Aucune étude pharmacocinétique et pharmacodynamique de l’escitalopram associé à des traitements
allongeant l’intervalle QT n’a été réalisée. Un effet cumulatif de l’escitalopram et de ces traitements ne peut
pas être exclu. Par conséquent, l’administration concomitante d’escitalopram et de traitements allongeant
l’intervalle QT, tels que les anti-arythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques (exemple : dérivés de
phénotiazine, pimozide, halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains agents anti-microbiens
(exemple : sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV, pentamidine, traitements anti-paludiques en
particulier l’halofantrine), certains anti-histaminiques (astémizole, mizolastine), est contre-indiquée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Médicaments sérotoninergiques
L'association avec des médicaments sérotoninergiques (ex: tramadol, sumatriptan et autres triptans) peut
conduire à un syndrome sérotoninergique.
+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène
Les ISRS peuvent abaisser le seuil épileptogène. La prudence est recommandée lors de l'association à
d'autres médicaments pouvant abaisser le seuil épileptogène (ex: antidépresseurs (tricycliques, ISRS),
neuroleptiques (phénothiazines, thioxanthènes et butyrophénones), méfloquine, bupropion et tramadol).
+ Lithium, tryptophane
Une potentialisation des effets a été rapportée lors de l'administration concomitante d'ISRS et de lithium ou
tryptophane, justifiant des précautions d'emploi lors de telles associations.
+ Millepertuis
La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)
peut entraîner une augmentation de l'incidence des effets indésirables (voir rubrique 4.4).
+ Anticoagulants oraux
Les effets des anticoagulants oraux peuvent être altérés lors d'une association avec l'escitalopram. Les tests
de la coagulation chez les patients traités avec des anticoagulants oraux doivent être soigneusement contrôlés,
en particulier lors du début et de l'arrêt du traitement par escitalopram (voir rubrique 4.4).
L'utilisation concomitante d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) peut augmenter le risque de
saignement (voir rubrique 4.4).
+ Alcool
Aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n'est attendue entre l'escitalopram et l'alcool.
Néanmoins, comme avec les autres psychotropes, l'association avec l'alcool est déconseillée.
+ Médicaments induisant une hypokaliémie / hypomagnésémie
Une utilisation concomitante de médicaments induisant une hypokaliémie / hypomagnésémie augmente le
risque d'arythmies graves (voir rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'escitalopram
Le métabolisme de l'escitalopram implique essentiellement la voie de l'isoenzyme CYP2C19. Dans une
moindre mesure, les isoenzymes CYP3A4 et CYP2D6 peuvent également y contribuer. Le S-DCT
(escitalopram déméthylé), métabolite majeur, semble être partiellement catabolisé par l'isoenzyme CYP2D6.
L'administration concomitante d'escitalopram et d'oméprazole (inhibiteur de l'isoenzyme CYP2C19) à la
posologie de 30 mg une fois par jour, a entraîné une augmentation modérée (d'environ 50 %) des
concentrations plasmatiques de l'escitalopram.
L'administration concomitante d'escitalopram avec de la cimétidine (inhibiteur enzymatique non spécifique
moyennement puissant) à la posologie de 400 mg deux fois par jour, a montré une augmentation modérée
(d'environ 70 %) des concentrations plasmatiques de l'escitalopram.
La prudence est recommandée lorsque l’escitalopram est administré en association avec la cimétidine. Une
adaptation posologique peut être nécessaire.
La prudence est donc recommandée en cas d’association avec des inhibiteurs de l’isoenzyme CYP2C19 (ex :
oméprazole, esoméprazole, fluconazole, fluvoxamine, lansoprazole, ticlopidine) ou la cimétidine. Une
diminution de la posologie de l’escitalopram peut s’avérer nécessaire en fonction du suivi des effets
indésirables au cours du traitement concomitant (voir rubrique 4.4).
Effets de l'escitalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments
L'escitalopram est un inhibiteur de l'isoenzyme CYP2D6. La prudence est recommandée lors de l'association
avec des médicaments principalement métabolisés par cette isoenzyme et dont la marge thérapeutique est
étroite comme le flécaïnide, la propafénone et le métoprolol (quand il est utilisé dans l’insuffisance
cardiaque), ou certains médicaments du SNC principalement métabolisés par le CYP2D6 comme les
antidépresseurs tels que la désipramine, la clomipramine et la nortriptyline ou les antipsychotiques comme la
rispéridone, la thioridazine et l'halopéridol. Une adaptation de la posologie peut être justifiée.
La concentration plasmatique de la désipramine et du métoprolol (substrats du CYP2D6) est multipliée par
deux lorsqu’ils sont associés à l’escitalopram.
Des études in vitro ont montré que l'escitalopram pouvait également entraîner une faible inhibition du
CYP2C19. La prudence est recommandée lors de l'association avec des médicaments métabolisés par le
CYP2C19.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques relatives aux expositions à l'escitalopram durant la grossesse sont limitées.
Des études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
ESCITALOPRAM SANDOZ ne devra donc être prescrit au cours de la grossesse qu'en cas de nécessité
clairement établie et seulement après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
Le nouveau-né doit être surveillé si la mère a poursuivi son traitement par ESCITALOPRAM SANDOZ en
fin de grossesse, particulièrement pendant le troisième trimestre. Un arrêt brutal du traitement doit être évité
pendant la grossesse.
Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après prise maternelle d'ISRS/IRSNa en fin de
grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, température instable, difficultés à s'alimenter,
vomissements, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, trémulations, irritabilité,
léthargie, pleurs persistants, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être des effets
sérotoninergiques ou être dus à l'arrêt du traitement. Dans la majorité des cas, les complications débutent
immédiatement ou très rapidement (<24 heures) après la naissance.
Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin
de grossesse, pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du
nouveau-né. Le risque observé a été d'environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le
risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.
Allaitement
Il est probable que l'escitalopram soit excrété dans le lait maternel humain. Par conséquent, l'allaitement est
déconseillé pendant le traitement.
Fertilité
Des données chez l’animal ont montré que le citalopram pourrait affecter la qualité du sperme (voir rubrique
5.3).
Des cas rapportés chez l’homme traité par ISRS ont montré que l’effet sur la qualité du sperme est réversible.
Aucun impact sur la fécondité humaine n’a été observé à ce jour.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien qu’il n'ait pas été montré que l'escitalopram provoque une altération des fonctions cognitives et
psychomotrices, il peut, comme tout produit psychotrope, altérer le jugement ou les capacités. Les patients