France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
27-02-2020
27-02-2020
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 27/02/2020
Dénomination du médicament
ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
Escitalopram
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il
utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg,
comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS
EST-IL UTILISE ?
ESCITALOPRAM RANBAXY appartient à un groupe d'antidépresseurs appelés Inhibiteurs Sélectifs de
la Recapture de la Sérotonine (ISRS). Ces médicaments agissent sur le système sérotoninergique dans le
cerveau en augmentant le taux de sérotonine. Les dysfonctionnements du système sérotoninergique sont
considérés comme un facteur important dans le développement de la dépression et des pathologies
associées
ESCITALOPRAM RANBAXY contient de l’escitalopram et est utilisé pour traiter la dépression
(épisodes dépressifs majeurs) et les troubles anxieux (tels que le trouble panique avec ou sans
agoraphobie, le trouble anxiété sociale, le trouble anxiété généralisée et les troubles obsessionnels
compulsifs).
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE
ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ?
Mises en garde et précautions
Les médicaments comme ESCITALOPRAM RANBAXY (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des
symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés
après l’arrêt du traitement.
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
Ne prenez jamais ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé:
Si vous êtes allergique (hypersensible) à l’escitalopram ou à l’un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés à la rubrique 6).
Si vous prenez d’autres médicaments appartenant à la famille des inhibiteurs de la MAO, dont la
sélégiline (utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson), le moclobémide (utilisé dans le
traitement de la dépression) et le linézolide (un antibiotique).
Si vous êtes né avec ou si vous avez présenté un épisode de trouble du rythme cardiaque (observé à
l’ECG, un examen réalisé pour évaluer comment votre cœur fonctionne).
Si vous prenez des traitements pour des troubles du rythme cardiaque qui pourraient affecter votre
rythme cardiaque (voir rubrique « Prise ou utilisation d’autres médicaments »).
Faites attention avec ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé :
Informez votre médecin de toute autre maladie ou antécédent, car il lui faudra peut-être en tenir compte.
En particulier, informez votre médecin :
Si vous présentez une épilepsie. Le traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY doit être interrompu
en cas de survenue de convulsions dès la première fois ou en cas d’augmentation de la fréquence des
crises (voir également rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Si vous présentez une insuffisance hépatique ou rénale. Votre médecin devra peut-être adapter les doses
de médicament.
Si vous êtes diabétique. Un traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY peut déséquilibrer votre
glycémie. Une adaptation des doses d’insuline ou d’antidiabétique oral pourra être nécessaire.
Si vous avez une quantité de sodium dans le sang diminuée.
Si vous avez tendance à saigner ou à avoir des bleus facilement.
Si vous recevez un traitement par électrochocs.
Si vous présentez une maladie coronarienne.
Si vous souffrez ou avez souffert de problèmes cardiaques ou si vous avez eu récemment une crise
cardiaque.
Si vous avez un rythme cardiaque lent au repos et/ou si vous savez que vous avez un risque de carence
en sel suite à une diarrhée ou des vomissements sévères et prolongés ou à la prise de traitements
diurétiques.
Si vous ressentez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements, des malaises ou des
sensations de vertiges lors du passage à la position debout qui pourraient indiquer un fonctionnement
anormal du rythme cardiaque.
Si vous présentez ou avez présenté des hypertensions intra-oculaires (glaucome à angle fermé).
Veuillez noter :
Certains patients maniaco-dépressifs peuvent développer une phase maniaque. Elle se caractérise par des
idées inhabituelles et rapidement changeantes, une joie inappropriée et une suractivité physique. Si vous
ressentez cela, contactez votre médecin.
Des symptômes tels qu’une agitation ou des difficultés à rester assis ou debout tranquillement, peuvent
aussi survenir durant les premières semaines du traitement. Informez immédiatement votre médecin si
vous ressentez ces symptômes.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-
agression ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par
antidépresseur, car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou
plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
Si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé,
Si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire
était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par
antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou
allez directement à l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un parent ou un ami, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou
que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui
demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète
d’un changement dans votre comportement.
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
ESCITALOPRAM RANBAXY ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de
moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un
risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement
hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette
classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire
ESCITALOPRAM RANBAXY à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt
du patient. Si votre médecin a prescrit ESCITALOPRAM RANBAXY à un patient de moins de 18 ans et
que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des
symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise d’ESCITALOPRAM RANBAXY
par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant
la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental de l’ESCITALOPRAM
RANBAXY n’a pas encore été établie dans cette tranche d’âge.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose,
un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies
héréditaires rares).
Autres médicaments et ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans
ordonnance, parlez-en à votre médecin.
Si vous prenez un des médicaments suivants, dites-le à votre médecin :
Des médicaments qui diminuent le taux de potassium ou de magnésium car les déséquilibres
augmentent le risque de survenue de troubles cardiaques potentiellement fatals.
"Inhibiteurs non sélectifs de la monoamine oxydase (IMAOs)", contenant comme principes actifs: de la
phénelzine, de l'iproniazide, de l'isocarboxazide, du nialamide et de la tranylcypromine. Si vous avez pris
un de ces médicaments, un délai de 14 jours est nécessaire entre l'arrêt de ces médicaments et le début du
traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY. Après l'arrêt d’ESCITALOPRAM RANBAXY un délai
de 7 jours est nécessaire avant le début du traitement par un de ces médicaments.
"Inhibiteurs sélectifs réversibles de la MAO-A" contenant du moclobémide (utilisé dans le traitement
de la dépression).
"Inhibiteurs irréversibles de la MAO-B", contenant de la sélégiline (utilisée dans le traitement de la
maladie de Parkinson). Ceux-ci augmentent le risque de survenue d'effets indésirables.
Le linézolide (un antibiotique).
Le lithium (utilisé dans le traitement des troubles maniaco-dépressifs) et le tryptophane.
L'imipramine et la désipramine (tous deux utilisés dans le traitement de la dépression).
Le sumatriptan et médicaments similaires (utilisés dans le traitement de la migraine) et le tramadol
(utilisé contre les douleurs sévères). Ceux-ci augmentent le risque de survenue d'effets indésirables.
La cimétidine et l'oméprazole (utilisés dans le traitement des ulcères de l'estomac), la fluvoxamine
(antidépresseur), le
fluconazole (utilisé pour traiter des infections fongiques),
et la ticlopidine (utilisée pour réduire le
risque d'attaque cérébrale). Ceux-ci peuvent entraîner une augmentation des concentrations sanguines en
ESCITALOPRAM RANBAXY.
Le millepertuis (Hypericum perforatum - une préparation à base de plantes utilisée dans la dépression.
L'acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (médicaments utilisés pour soulager
la douleur ou pour fluidifier le sang, appelés anticoagulants). Ces médicaments peuvent augmenter le
risque de saignement.
La warfarine, le dipyridamole et la phenprocoumone (médicaments utilisés pour fluidifier le sang,
appelés anticoagulants). Votre médecin contrôlera probablement votre temps de coagulation sanguine au
début et à la fin de votre traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY afin de vérifier si votre posologie
d'anticoagulants est toujours adaptée.
La méfloquine (utilisée dans le traitement du paludisme), le bupropion (utilisé dans le traitement de la
dépression) et le tramadol (utilisé dans le traitement des douleurs sévères) en raison d'un risque possible
d'augmentation du risque de convulsions.
Les neuroleptiques (médicaments utilisés dans le traitement de la schizophrénie et des psychoses) en
raison d'un risque possible d'augmentation du risque de convulsions, et les antidépresseurs.
Le flécaïnide, la propafénone, le métoprolol (utilisés dans les maladies cardio-vasculaires), la
clomipramine, la nortriptyline (antidépresseurs), la rispéridone, la thioridazine et l'halopéridol
(antipsychotiques). Les doses d’ESCITALOPRAM RANBAXY pourront être adaptées si nécessaire.
Des médicaments qui diminuent le taux de sodium ou de magnésium, car cela augmente le risque de
survenue de troubles du rythme cardiaque pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Ne prenez pas ESCITALOPRAM RANBAXY si vous prenez des médicaments utilisés dans le traitement
des troubles du rythme cardiaque ou pouvant perturber le rythme cardiaque comme par exemple des
médicaments antiarythmiques des classes IA et III, des antipsychotiques (par exemple : dérivés de
phénothiazine, le pimozide, l’halopéridol), des antidépresseurs tricycliques, certains agents
antimicrobiens (comme la sparfloxacine, la moxifloxacine, l’érythromycine IV, la pentamidine, les
traitements antipaludiques, en particulier l’halofantrine), certains antihistaminiques (astémizole,
mizolastine).
Contactez votre médecin si vous avez des questions à ce sujet.
ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
ESCITALOPRAM RANBAXY peut être pris pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 3. «
Comment prendre ESCITALOPRAM RANBAXY »).
Comme avec de nombreux médicaments, la consommation d'alcool avec ESCITALOPRAM RANBAXY
n'est pas recommandée, bien qu'une interaction entre ESCITALOPRAM RANBAXY et l'alcool ne soit
pas attendue.
Grossesse et allaitement
Dites à votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous envisagez de l’être. Si vous êtes enceinte ou si vous
allaitez, ne prenez pas ESCITALOPRAM RANBAXY, à moins d'avoir au préalable discuté avec votre
médecin des risques et des bénéfices possibles du traitement.
Si vous prenez ESCITALOPRAM RANBAXY pendant les trois derniers mois de votre grossesse, vous
devez savoir que les effets suivants peuvent survenir chez votre nouveau-né: troubles de la respiration,
coloration bleue de la peau, convulsions, variations de la température corporelle, difficultés
d'alimentation, vomissements, hypoglycémie, contraction ou relâchement musculaire, réflexes vifs,
tremblements, trémulations, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Si
votre nouveau-né présente l'un de ces symptômes, veuillez contacter votre médecin immédiatement.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sachent que vous prenez ESCITALOPRAM
RANBAXY. En cas de prise pendant la grossesse, en particulier au cours des 3 derniers mois de
grossesse, les médicaments tels que ESCITALOPRAM RANBAXY peuvent augmenter le risque d'une
maladie grave chez le bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-
né, qui se manifeste par une respiration plus rapide de votre bébé et l'apparition d'une coloration bleuâtre
de la peau. Ces symptômes apparaissent généralement au cours des 24 premières heures après la
naissance. Si cela survient chez votre bébé, contactez immédiatement votre sage-femme et/ou votre
médecin.
En cas d'utilisation pendant la grossesse, ESCITALOPRAM RANBAXY ne devra jamais être arrêté
brutalement.
Des études chez l’animal ont montré que le citalopram, un médicament proche de l’escitalopram,
réduisait la qualité du sperme. Théoriquement, la fécondité pourrait être affectée, mais l’impact sur la
fécondité humaine n’a pas été observé à ce jour.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est déconseillé de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine tant que vous ne connaissez pas les
effets d’ESCITALOPRAM RANBAXY sur vous.
ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose.
3. COMMENT PRENDRE ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ?
Veillez à toujours prendre ESCITALOPRAM RANBAXY en suivant exactement les consignes de votre
médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Adultes
Dépression
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Trouble panique
La posologie initiale au cours de la première semaine de traitement est de 5 mg par jour en une prise, puis
une augmentation à 10 mg par jour est effectuée. La posologie pourra être encore augmentée par votre
médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Trouble anxiété sociale
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. Votre médecin pourra
diminuer la posologie à 5 mg par jour ou l’augmenter jusqu’à un maximum de 20 mg par jour, selon votre
réponse au traitement.
Trouble anxiété généralisée
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Troubles obsessionnels compulsifs
La posologie habituellement recommandée est de 10 mg par jour en une prise. La posologie pourra être
augmentée par votre médecin jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Personnes âgées (de plus de 65 ans)
La posologie initiale recommandée est de 5 mg par jour en une prise. La dose peut être augmentée par
votre médecin jusqu’à 10 mg par jour.
Enfants et adolescents de moins de 18 ans
ESCITALOPRAM RANBAXY ne doit habituellement pas être administré aux enfants et adolescents.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant
de prendre ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ? »
Vous pouvez prendre ESCITALOPRAM RANBAXY pendant ou en dehors des repas. Avalez les
comprimés avec un peu d’eau. Ne les croquez pas, le goût est amer.
Durée du traitement
Environ deux semaines peuvent être nécessaires avant que vous ne commenciez à vous sentir mieux.
Continuez à prendre ESCITALOPRAM RANBAXY même si vous tardez à ressentir une amélioration.
Ne changez pas la posologie de votre médicament sans en avoir d’abord parlé avec votre médecin.
Continuez à prendre ESCITALOPRAM RANBAXY aussi longtemps que votre médecin le recommande.
Si vous arrêtez votre traitement trop tôt, vos symptômes peuvent réapparaître. Il est recommandé de
poursuivre le traitement pendant au moins six mois à partir du moment où vous vous sentez à nouveau
bien.
Si vous avez pris plus de ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris une dose plus importante de ESCITALOPRAM RANBAXY que la dose prescrite,
contactez immédiatement votre médecin ou le service des urgences de l'hôpital le plus proche. Faites-le
même en l'absence d'effets gênants. Certains des signes de surdosage peuvent être des sensations
vertigineuses, des tremblements, une agitation, des convulsions, un coma, des nausées, des vomissements,
une perturbation du rythme cardiaque, une diminution de la tension artérielle et une perturbation de la
composition des liquides organiques. Prenez la boîte/plaquette de ESCITALOPRAM RANBAXY avec
vous si vous allez chez le médecin ou à l'hôpital.
Si vous oubliez de prendre ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez
oublié de prendre une dose et si vous vous en apercevez avant d'aller vous coucher, prenez-la
immédiatement. Poursuivez comme d'habitude le jour suivant. Si vous vous le rappelez seulement durant
la nuit ou le jour suivant, ne prenez pas la dose oubliée et continuez comme d'habitude.
Si vous arrêtez de prendre ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
N'arrêtez pas votre traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY sans l'avis de votre médecin. A la fin
de votre traitement, il est généralement recommandé de diminuer progressivement les doses
d’ESCITALOPRAM RANBAXY sur plusieurs semaines.
Quand vous arrêtez de prendre ESCITALOPRAM RANBAXY, en particulier en cas d'arrêt brutal, vous
pouvez ressentir des symptômes liés à l'arrêt du traitement. Ces symptômes sont fréquents à l'arrêt du
traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY. Le risque est plus élevé lorsque ESCITALOPRAM
RANBAXY a été utilisé pendant longtemps, ou à doses élevées, ou lorsque les doses sont diminuées trop
rapidement. Chez la plupart des patients ces symptômes sont modérés et disparaissent spontanément en
moins de 2 semaines. Toutefois, chez certains patients, ils peuvent être sévères en intensité ou se
prolonger (2 à 3 mois ou plus). Si vous ressentez des symptômes sévères apparaissant à l'arrêt du
traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY, veuillez contacter votre médecin. Il ou elle pourra alors
vous demander de reprendre votre traitement et de diminuer les doses plus progressivement.
Les symptômes pouvant apparaître à l'arrêt du traitement comprennent: sensations vertigineuses
(instabilité ou déséquilibre), sensations de fourmillements ou de picotements, sensations de brûlure et
(moins fréquemment) sensations de choc électrique, y compris au niveau de la tête, troubles du sommeil
(rêves agités, cauchemars, incapacité à dormir), sensation d'anxiété, maux de tête, mal au cœur (nausées),
transpiration (incluant sueurs nocturnes), sensation d'agitation, tremblements (trémulations), sentiment de
confusion ou de désorientation, sensation d'émotivité ou d'irritabilité, diarrhée (selles molles), troubles
visuels, perception exagérée des battements cardiaques (palpitations).
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé peut entrainer
des effets indésirables, bien qu’ils ne surviennent pas chez tout le monde.
Ces effets indésirables s’estompent habituellement après quelques semaines de traitement. Sachez que
certains de ces effets peuvent aussi être des symptômes liés à votre maladie qui s’amélioreront ainsi
quand vous commencerez à vous sentir mieux.
Consultez votre médecin si vous ressentez un des effets indésirables suivants durant votre
traitement :
Peu fréquemment : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100
Saignements anormaux, incluant saignements gastro-intestinaux.
Rarement : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000
Si vous ressentez un gonflement sous la peau, de la langue, des lèvres ou du visage ou si vous avez
des difficultés à respirer ou à avaler (réaction allergique), contactez votre médecin ou allez
immédiatement à l’hôpital.
Si vous avez une forte fièvre, une agitation, confusion, des tremblements et des contractions
soudaines des muscles, ce peut être le signe d’un état rare, appelé syndrome sérotoninergique. Si
vous ressentez cela, contactez votre médecin.
Si vous ressentez les effets indésirables suivants, vous devez contacter votre médecin ou aller
immédiatement à l’hôpital :
Difficultés à uriner.
Convulsions (crises convulsives), voir également rubrique "Faites attention avec ESCITALOPRAM
RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé".
Un jaunissement de la peau et du blanc de l’œil sont les signes d’un mauvais fonctionnement du
foie/d’une hépatite.
Rythme cardiaque rapide ou irrégulier, des évanouissements qui pourraient être des signes de
torsade de pointes (événement qui peut engager le pronostic vital)
Pensées de blessure volontaire ou idées suicidaires, voir également rubrique 2 “ Faites attention
avec ESCITALOPRAM RANBAXY ".
De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés :
Très fréquemment : peuvent toucher plus d’une personne sur 10) :
Mal au cœur (nausées).
Céphalées.
Fréquemment : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10) :
Nez bouché ou écoulement nasal (sinusite).
Perte ou augmentation de l’appétit.
Anxiété, agitation, rêves anormaux, difficultés à s’endormir, somnolence, sensations vertigineuses,
bâillements, tremblements, picotements de la peau.
Diarrhée, constipation, vomissements, bouche sèche.
Transpiration excessive.
Douleurs musculaires et articulaires (arthralgies et myalgies).
Troubles sexuels (éjaculation retardée, troubles de l’érection, baisse de la libido, troubles de
l’orgasme chez la femme).
Fatigue, fièvre.
Prise de poids.
Peu fréquemment : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100
Eruption urticarienne (urticaire), éruption cutanée, démangeaisons (prurit).
Grincement de dents, agitation, nervosité, attaques de panique, état confusionnel.
Troubles du sommeil, troubles du goût, malaise (syncope).
Pupille agrandie (mydriase), troubles visuels, bourdonnements d’oreilles (acouphènes).
Perte de cheveux.
Saignements vaginaux.
Perte de poids.
Accélération du rythme cardiaque.
Gonflement des bras ou des jambes.
Saignements de nez.
Rarement : peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1000
Agressivité, dépersonnalisation, hallucinations.
Ralentissement du rythme cardiaque.
Certains patients ont rapporté les effets indésirables suivants (fréquence ne pouvant pas être estimée à
partir des données disponibles) :
Diminution de la quantité de sodium dans le sang (les symptômes sont un « mal de cœur » - nausées
- et sensation de malaise avec faiblesse musculaire ou confusion).
Sensations vertigineuses lors du passage à la position debout, dues à une chute de la pression
artérielle (hypotension orthostatique).
Perturbation des tests hépatiques (augmentation des concentrations sanguines des enzymes
hépatiques).
Mouvements anormaux (mouvements involontaires).
Erections douloureuses (priapisme).
Saignements anormaux notamment de la peau et des muqueuses (ecchymoses) et diminution du
taux de plaquettes sanguines (thrombocytopénie).
Gonflement soudain de la peau ou des muqueuses (angioedèmes).
Augmentation du taux d’excrétion urinaire (sécrétion inappropriée d’ADH).
Ecoulement de lait en dehors de l’allaitement (chez la femme).
Manie.
Une augmentation du risque de fractures osseuses a été observée chez les patients prenant ce type
de médicaments.
Trouble du rythme cardiaque (appelé “allongement de l’intervalle QT”, observé à l’ECG, un
examen qui mesure l’activité électrique du cœur).
De plus, un certain nombre d’effets indésirables sont connus pour survenir avec des médicaments agissant
de la même façon que l’escitalopram (la substance active d’ESCITALOPRAM RANBAXY). Il s’agit de :
Agitation motrice (akathisie).
Anorexie.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5. COMMENT CONSERVER ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, la plaquette ou le flacon,
après {EXP}. La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à
votre pharmacien ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger
l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
La substance active est :
Escitalopram ............................................................................................................... 5,00 mg
Sous forme d'oxalate d'escitalopram
Pour un comprimé pelliculé.
Les autres composants sont :
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 27/02/2020
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ESCITALOPRAM RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg d’escitalopram, sous forme d’oxalate d’escitalopram (6,385
mg).
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 25 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé blanc à blanc cassé, rond, biconvexe, pelliculé, marqué «5» sur une face et sans inscription sur
l’autre face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des épisodes dépressifs majeurs.
Traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie.
Traitement du trouble « anxiété sociale » (phobie sociale).
Traitement du trouble anxiété généralisée.
Traitement des troubles obsessionnels compulsifs.
4.2. Posologie et mode d'administration
La sécurité à des posologies supérieures à 20 mg par jour n’a pas été démontrée.
ESCITALOPRAM RANBAXY est administré en une seule prise journalière pendant les repas ou à
distance de ceux-ci.
Episodes dépressifs majeurs
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la
posologie pourra être augmentée jusqu'à 20 mg par jour, posologie maximale.
Généralement, l’effet antidépresseur est obtenu après 2 à 4 semaines de traitement. Après la disparition
des symptômes, la poursuite du traitement pendant au moins 6 mois est nécessaire à la consolidation de
l’effet thérapeutique.
Trouble panique avec ou sans agoraphobie
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée au cours de la première semaine de traitement,
avant une augmentation à 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la
posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
L’efficacité maximale est atteinte après environ 3 mois de traitement. Le traitement devra être poursuivi
plusieurs mois.
Trouble anxiété sociale
La posologie usuelle est de 10 mg par jour. Deux à quatre semaines sont généralement nécessaires pour
obtenir un soulagement des symptômes. Par la suite, en fonction de la réponse thérapeutique individuelle,
la dose pourra être réduite à 5 mg par jour ou augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Le trouble anxiété sociale est une pathologie d’évolution chronique, et la poursuite du traitement pendant
douze semaines est recommandée pour renforcer la réponse thérapeutique. Un traitement prolongé de
patients répondeurs a été étudié sur 6 mois et peut être envisagé au cas par cas pour prévenir les rechutes ;
le bénéfice du traitement devra être ré-évalué à intervalles réguliers.
La terminologie "trouble anxiété sociale" est bien définie et correspond à une pathologie précise, qui doit
être distinguée d’une simple timidité excessive. Le traitement médicamenteux n’est indiqué que si ce
trouble perturbe de façon importante les activités sociales ou professionnelles.
La place relative de ce traitement par rapport à la thérapie cognitive et comportementale n’a pas été
évaluée. Le traitement médicamenteux fait partie de la stratégie thérapeutique générale.
Anxiété généralisée
La posologie initiale est de 10 mg en une prise par jour. En fonction de la réponse thérapeutique
individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Le traitement au long cours des patients répondeurs à la posologie de 20 mg par jour a été étudié pendant
au moins 6 mois. Le bénéfice du traitement et la posologie doivent être ré-évalués à intervalles réguliers
(voir rubrique 5.1).
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
La posologie initiale est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la
posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour.
Les TOC constituant une pathologie d’évolution chronique, les patients doivent être traités pendant une
période suffisante pour assurer la disparition des symptômes.
Le bénéfice du traitement et la posologie devront être ré-évalués à intervalles réguliers (voir rubrique 5.1).
Personnes âgées (> 65 ans)
La posologie initiale est de 5 mg par jour. Cette posologie peut être augmentée à 10 mg par jour en
fonction de la réponse individuelle du patient (voir rubrique 5.2).
L’efficacité de l’escitalopram dans le trouble anxiété sociale n’a pas été étudiée chez les sujets âgés.
Enfants et adolescents (< 18 ans)
L’escitalopram est déconseillé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère ou modérée. La
prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCR inférieure à
30 ml/min) (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de
traitement chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. En fonction de la
réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. La vigilance est
de mise chez les patients présentant une fonction hépatique sévèrement réduite et l’augmentation
posologique sera particulièrement prudente (voir rubrique 5.2).
Métaboliseurs lents du CYP2C19
Chez les patients connus comme étant des métaboliseurs lents de l’isoenzyme CYP2C19, une posologie
initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement. En
fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour
(voir rubrique 5.2).
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
L’arrêt brutal doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par ESCITALOPRAM RANBAXY, la
posologie sera réduite progressivement sur une période d’au moins une à deux semaines afin de diminuer
le risque de symptômes liés à l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes
intolérables apparaissent après une diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement, le retour à la
posologie précédemment prescrite pourra être envisagé. Le médecin pourra ultérieurement reprendre la
décroissance posologique, mais de façon plus progressive.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à l’escitalopram ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L’association à un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible est contre-
indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec agitation, tremblements, hyperthermie,
etc… (voir rubrique 4.5).
L’association de l’escitalopram à des inhibiteurs de la MAO-A réversibles (ex. : moclobémide) ou à un
inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible, le linézolide, est contre-indiquée du fait du risque de
survenue d’un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.5).
L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de
l’intervalle QT.
L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres médicaments connus pour induire un
allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ces mises en garde et précautions d’emploi s’appliquent à la classe thérapeutique des ISRS (Inhibiteurs
Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine).
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction
sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés
malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Population pédiatrique Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
L’utilisation d’escitalopram est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des
comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au
cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux
traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient
devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De
plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la
croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Anxiété paradoxale
Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter une exacerbation des symptômes anxieux
en début de traitement par antidépresseur. Cette réaction paradoxale s’estompe généralement au cours des
2 premières semaines de traitement. Il est donc conseillé de débuter le traitement à faible dose afin de
réduire le risque de survenue de cet effet anxiogène (voir rubrique 4.2).
Convulsions
L’escitalopram doit être interrompu si le patient présente des convulsions pour la première fois ou si la
fréquence des convulsions augmente (pour les patients chez qui une épilepsie a été diagnostiquée
précédemment). Les ISRS doivent être évités chez les patients présentant une épilepsie instable. En cas
d’épilepsie contrôlée, une surveillance étroite des patients est recommandée.
Episodes maniaques
Les ISRS doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant des antécédents d’épisodes
maniaques ou d’hypomanie. Les ISRS doivent être interrompus en cas d’accès maniaque.
Diabète
Un traitement par ISRS chez les patients diabétiques peut perturber l’équilibre glycémique (hypoglycémie
ou hyperglycémie). Un ajustement posologique de l’insuline ou des antidiabétiques oraux peut s’avérer
nécessaire.
Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d’auto-agressivité et de suicide
(événements liés au suicide). Ce risque persiste jusqu’à l’apparition d’une rémission significative.
Comme l’amélioration peut ne pas apparaître au cours des toutes premières semaines ou plus de
traitement, les patients doivent être surveillés étroitement jusqu’à ce qu’une telle amélioration apparaisse.
L’expérience clinique générale laisse penser que le risque de suicide peut augmenter au cours des
premières périodes du rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques pour lesquels ESCITALOPRAM RANBAXY est prescrit peuvent aussi
être associés à un risque accru d’événements liés au suicide. De plus, ces troubles peuvent coexister avec
un épisode dépressif majeur. Les précautions observées pendant le traitement des patients présentant un
épisode dépressif majeur doivent donc également être appliquées aux patients traités pour d’autres
troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées
suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue
d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur
l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une
augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités
par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le
traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les
patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation
clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et
de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Akathisie/impatience psychomotrice
L’utilisation des ISRS/IRSNa a été associée au développement d’une akathisie, caractérisée par des
impatiences ressenties comme désagréables ou pénibles et un besoin de bouger souvent, ainsi que par une
impossibilité à rester assis ou debout tranquillement. Ces troubles surviennent le plus souvent au cours
des toutes premières semaines de traitement. Une augmentation de posologie peut être préjudiciable aux
patients ayant développé ces symptômes.
Hyponatrémie
De rares cas d’hyponatrémie, probablement dus à une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique
(SIADH) ont été décrits avec les ISRS. Cette hyponatrémie disparaît généralement à l’arrêt du traitement.
La prudence est recommandée chez les patients à risque tels que les personnes âgées, les patients
présentant une cirrhose ou en cas d’association avec d’autres médicaments hyponatrémiants.
Hémorragie
Des troubles hémorragiques cutanés, tels qu’ecchymoses et purpura, ont été décrits avec les ISRS. La
prudence est recommandée en particulier chez les patients traités par des anticoagulants oraux ou des
médicaments connus pour altérer la fonction plaquettaire (par exemple, parmi les antipsychotiques : les
atypiques ou les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique, les
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), la ticlopidine, le dipyridamole) et chez les patients dont la
tendance aux hémorragies est connue.
E.C.T (électroconvulsivothérapie)
En raison du peu de données cliniques disponibles sur l’administration d’un ISRS simultanément à une
électroconvulsivothérapie, la prudence est recommandée.
Syndrome sérotoninergique
La prudence est recommandée si l’escitalopram est associé à des médicaments sérotoninergiques tels que
le sumatriptan ou autres triptans, le tramadol et le tryptophane.
De rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des patients associant un traitement avec
des ISRS et des médicaments sérotoninergiques. Des symptômes tels qu’une agitation, des tremblements,
des myoclonies et une hyperthermie peuvent indiquer la survenue d’un tel syndrome. Dans ce cas, cette
association doit être immédiatement interrompue et un traitement symptomatique instauré.
Millepertuis
La prise concomitante d’ISRS et de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum) peut entraîner une augmentation de la fréquence des effets indésirables (voir rubrique 4.5).
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
L’apparition de symptômes de sevrage lors de l’arrêt du traitement est fréquente, particulièrement si
l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dans les études cliniques, les effets indésirables rencontrés lors de
l’arrêt du traitement surviennent chez environ 25 % des patients traités par escitalopram et 15 % des
patients sous placebo.
Le risque de survenue de symptômes liés à l’arrêt du traitement peut dépendre de plusieurs facteurs, dont
la durée du traitement, la posologie et l’importance relative de la diminution de dose. Les réactions les
plus souvent rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, perturbations sensorielles (incluant
paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses),
agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées,
diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces
symptômes sont d’intensité légère à modérée, cependant, ils peuvent être d’intensité sévère chez certains
patients.
Ils surviennent généralement durant les tous premiers jours d’arrêt de traitement, mais de très rares cas
ont été rapportés chez des patients qui avaient par inadvertance oublié une prise.
Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et s’estompent habituellement en moins de 2
semaines, bien qu’ils puissent se prolonger dans certains cas (2 ou 3 mois, voire plus). Il est par
conséquent recommandé de diminuer progressivement les doses d’escitalopram sur une période de
plusieurs semaines ou mois, selon les impératifs du patient (voir "Symptômes observés lors de l’arrêt du
traitement", rubrique 4.2).
Coronaropathie
En raison d’une expérience clinique limitée, la prudence est recommandée chez les patients présentant
une coronaropathie (voir rubrique 5.3).
Allongement de l’intervalle QT
Il a été montré que l’escitalopram induit un allongement dose-dépendant de l’intervalle QT. Des cas
d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été
rapportés depuis la commercialisation, en particulier chez les femmes et les patients présentant une
hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT préexistant ou d’autres pathologies cardiaques (voir
rubriques 4.3, 4.5, 4.8, 4.9 et 5.1).
La prudence est recommandée chez les patients présentant une bradycardie significative, un infarctus aigu
du myocarde récent ou souffrant d’insuffisance cardiaque non équilibrée.
Des anomalies électrolytiques telles qu’une hypokaliémie ou une hypomagnésémie augmentent le risque
d’arythmie et doivent être corrigées avant de débuter tout traitement par l’escitalopram.
Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traité, un contrôle de
l’électrocardiogramme (ECG) doit être envisagé avant de débuter le traitement.
Si des signes d’arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement par l’escitalopram, celui-ci doit être
arrêté et un ECG doit être effectué.
Glaucome aigu à angle fermé
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, comme l’escitalopram peuvent avoir un effet sur
le diamètre de la pupille, résultant en une mydriase. Cet effet mydriatique peut conduire à une réduction
de l'angle de l'œil et à une augmentation de la pression intraoculaire et aboutir à un glaucome à angle
fermé, en particulier chez les patients prédisposés. L'escitalopram doit donc être utilisé avec prudence
chez les patients atteints de glaucome à angle fermé ou présentant des antécédents de glaucome.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du
galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectifs et irréversibles
Des cas de réactions sévères ont été rapportés chez des patients traités par un ISRS en association avec un
inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible ou chez des patients ayant
récemment interrompu un traitement par ISRS et ayant débuté un traitement par un tel IMAO (voir
rubrique 4.3). Dans quelques cas, les patients ont présenté un syndrome sérotoninergique (voir rubrique
4.8).
L’escitalopram est contre-indiqué en association avec un IMAO non sélectif et irréversible. Un traitement
par escitalopram doit commencer au moins 14 jours après l’arrêt d’un IMAO irréversible. Au moins 7
jours doivent s’écouler entre la fin d’un traitement par escitalopram et le début d’un traitement par IMAO
non sélectif et irréversible.
+ Inhibiteur de la MAO-A sélectif et réversible (moclobémide)
L’association de l’escitalopram avec un inhibiteur de la MAO-A tel que le moclobémide est contre-
indiquée du fait du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3). En cas de
nécessité absolue, le traitement peut être initié à la posologie minimale recommandée, et la surveillance
clinique doit être renforcée.
+ Inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible (linézolide)
L’antibiotique linézolide est un inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible et ne doit pas être
administré aux patients traités par escitalopram. En cas de nécessité absolue, il doit être administré à la
posologie minimale et sous surveillance clinique étroite (voir rubrique 4.3).
+ Inhibiteur de la MAO-B sélectif et irréversible (sélégiline)
En cas d’association avec la sélégiline (inhibiteur de la MAO-B irréversible), la prudence est
recommandée du fait d’un risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique. Des doses de sélégiline
allant jusqu’à 10 mg par jour ont été administrées en toute sécurité en association avec le citalopram
racémique.
+ Allongement de l’intervalle QT
Aucune étude pharmacocinétique et pharmacodynamique de l’escitalopram associé à des traitements
allongeant l’intervalle QT n’a été réalisée. Un effet cumulatif de l’escitalopram et de ces traitements ne
peut pas être exclu. Par conséquent, l’administration concomitante d’escitalopram et de traitements
allongeant l’intervalle QT, tels que les anti-arythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques
(exemple : dérivés de phénotiazine, pimozide, halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains
agents anti-microbiens (exemple : sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV, pentamidine,
traitements anti-paludiques en particulier l’halofantrine), certains anti-histaminiques (astémizole,
mizolastine), est contre-indiquée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Médicaments sérotoninergiques
L’association avec des médicaments sérotoninergiques (ex : tramadol, sumatriptan et autres triptans) peut
conduire à un syndrome sérotoninergique.
+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène
Les ISRS peuvent abaisser le seuil épileptogène. La prudence est recommandée lors de l’association à
d’autres médicaments pouvant abaisser le seuil épileptogène [ex : antidépresseurs (tricycliques, ISRS),
neuroleptiques (phénothiazines, thioxanthènes et butyrophénones), méfloquine, bupropion et tramadol)].
+ Lithium, tryptophane
Une potentialisation des effets a été rapportée lors de l’administration concomitante d’ISRS et de lithium
ou tryptophane, justifiant des précautions d’emploi lors de telles associations.
+ Millepertuis
La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum) peut entraîner une augmentation de l’incidence des effets indésirables (voir rubrique 4.4).
+ Hémorragie
Les effets des anticoagulants oraux peuvent être altérés lors d’une association avec l’escitalopram. Les
tests de la coagulation chez les patients traités avec des anticoagulants oraux doivent être soigneusement
contrôlés, en particulier lors du début et de l’arrêt du traitement par escitalopram (voir rubrique 4.4).
L’utilisation concomitante d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) peut augmenter le risque de
saignements (voir rubrique 4.4).
+ Alcool
Aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n’est attendue entre l’escitalopram et
l’alcool. Néanmoins, comme avec les autres psychotropes, l’association avec l’alcool est déconseillée.
+ Médicaments induisant une hypokaliémie/hypomagnésémie
La prudence est recommandée en cas d’utilisation concomitante de médicaments qui induisent une
hypokaliémie/hypomagnésémie, car ces anomalies augmentent le risque d’arythmies malignes (voir
rubrique 4.4).
Interactions Pharmacocinétiques
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l’escitalopram
Le métabolisme de l’escitalopram implique essentiellement la voie de l’isoenzyme CYP2C19. Dans une
moindre mesure, les isoenzymes CYP3A4 et CYP2D6 peuvent également y contribuer. Le S-DCT
(escitalopram déméthylé), métabolite majeur, semble être partiellement catabolisé par l’isoenzyme
CYP2D6.
L’administration concomitante d’escitalopram et d’oméprazole (inhibiteur de l’isoenzyme CYP2C19) à la
posologie de 30 mg une fois par jour, a entraîné une augmentation modérée (d’environ 50 %) des
concentrations plasmatiques de l’escitalopram.
L’administration concomitante d’escitalopram avec de la cimétidine (inhibiteur enzymatique non
spécifique moyennement puissant) à la posologie de 400 mg deux fois par jour, a montré une
augmentation modérée (d’environ 70 %) des concentrations plasmatiques de l’escitalopram. La prudence
est recommandée lorsque l’escitalopram est administré en association avec la cimétidine. Une adaptation
posologique peut être nécessaire.
La prudence est donc recommandée en cas d’association avec des inhibiteurs de l’isoenzyme CYP2C19
(ex : oméprazole, esoméprazole, fluconazole, fluvoxamine, lansoprazole, ticlopidine) ou la cimétidine.
Une diminution de la posologie de l’escitalopram peut s’avérer nécessaire en fonction du suivi des effets
indésirables au cours du traitement concomitant.
Effets de l’escitalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments
L’escitalopram est un inhibiteur de l’isoenzyme CYP2D6. La prudence est recommandée lors de
l’association avec des médicaments principalement métabolisés par cette isoenzyme et dont la marge
thérapeutique est étroite comme le flécaïnide, la propafénone et le métoprolol (quand il est utilisé dans les
infarctus du myocarde), ou certains médicaments du SNC principalement métabolisés par le CYP2D6
comme les antidépresseurs tels que la désipramine, la clomipramine et la nortriptyline ou les
antipsychotiques comme la rispéridone, la thioridazine et l’halopéridol. Une adaptation de la posologie
peut être justifiée.
L’association avec la désipramine ou le métoprolol multiplie par deux la concentration plasmatique de ces
2 substrats du CYP2D6.
Des études in vitro ont montré que l’escitalopram pouvait également entraîner une faible inhibition du
CYP2C19. La prudence est recommandée lors de l’association avec des médicaments métabolisés par le
CYP2C19.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques relatives au traitement par escitalopram durant la grossesse sont limitées.
Lors des études de toxicité sur la reproduction chez le rat, des effets embryo- et fœtotoxiques ont été
observés avec l'escitalopram mais aucune augmentation de l'incidence des malformations n'a été constatée
(voir rubrique 5.3).ESCITALOPRAM RANBAXY ne devra donc être prescrit au cours de la grossesse
qu'en cas de nécessité clairement établie et seulement après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/
risque.
Le nouveau-né doit être surveillé si la mère a poursuivi l’escitalopram en fin de grossesse,
particulièrement pendant le troisième trimestre. Un arrêt brutal du traitement doit être évité pendant la
grossesse.
Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après prise maternelle d'ISRS/IRSNa en fin
de grossesse: détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, température instable, difficultés à
s'alimenter, vomissements, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements,
trémulations, irritabilité, léthargie, pleurs persistants, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes
peuvent être dus à des effets sérotoninergiques ou être liés à l'arrêt du traitement. Dans la majorité des
situations, les complications débutent immédiatement ou très rapidement (<24 heures) après la naissance.
Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en
fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du
nouveau-né. Le risque observé a été d'environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le
risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.
Allaitement
Il est probable que l'escitalopram soit excrété dans le lait maternel.
Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
Fertilité
Les données chez l’animal ont démontré que le citalopram peut affecter la qualité du sperme (voir
rubrique 5.3).
Des cas rapportés chez l’être humain avec certains ISRS ont montré que l'effet sur la qualité du sperme
est réversible. Aucune conséquence sur la fécondité humaine n’a été observée à ce jour.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien que l'escitalopram n'ait pas montré d'altération des fonctions cognitives et psychomotrices, il peut,
comme tout produit psychotrope, altérer le jugement ou les capacités. Le patient doit donc être mis en
garde contre le risque potentiel d'altération de son aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont surtout notés durant la première ou la seconde semaine du traitement et
s'estompent habituellement par la suite en intensité et en fréquence.
Liste tabulée des effets indésirables.
Les effets indésirables connus pour la classe des ISRS et également rapportés pour l’escitalopram dans
des études contrôlées versus placebo ou rapportés spontanément depuis la commercialisation, sont listés
ci-dessous par classe système-organe et selon leur fréquence.
Les fréquences sont issues des études cliniques ; elles n’ont pas été corrigées comparativement au
placebo.
Les fréquences sont ainsi définies : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1
000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut
être estimée sur la base des données disponibles).
Classe système-organe
Fréquence
Effet indésirable
Affections hématologiques et
du système lymphatique
Fréquence indéterminée
Thrombocytopénie.
Affections du système
immunitaire
Rare
Réaction anaphylactique.
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée
Sécrétion inappropriée d’ADH.
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Fréquent
Perte d’appétit ou augmentation
de l’appétit, prise de poids.
Peu fréquent
Perte de poids.
Fréquence indéterminée
Hyponatrémie, anorexie².