France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
17-10-2014
17-10-2014
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 17/10/2014
Dénomination du médicament
BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual
Chlorhydrate de buprénorphine
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. QU'EST-CE QUE BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ET DANS QUELS CAS EST-
IL UTILISE ?
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE BUPRENORPHINE ARROW
GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
3. COMMENT UTILISER BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
5. COMMENT CONSERVER BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
1. QU'EST-CE QUE BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ET DANS QUELS CAS EST-
IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
MEDICAMENT UTILISE DANS LA DEPENDANCE AUX OPIACES.
Indications thérapeutiques
Ce médicament est exclusivement réservé au traitement de substitution des pharmacodépendances majeures aux opiacés,
dans le cadre d'un suivi médical et psycho-social, fondé sur un accord entre le patient et son médecin.
Ce traitement est réservé aux adultes et enfants de plus de 15 ans volontaires pour recevoir un traitement de substitution.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE BUPRENORPHINE ARROW
GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Contre-indications
Ne prenez jamais BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual:
si vous êtes allergique (hypersensible) à la buprénorphine ou à l'un des autres composants contenus dans
BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES,
si vous avez moins de 15 ans,
si vous avez une insuffisance respiratoire grave,
si vous avez une maladie grave du foie,
si vous avez une intoxication alcoolique aiguë ou un syndrome de sevrage alcoolique (delirium tremens),
si vous prenez de la méthadone,
si vous prenez des analgésiques morphiniques de palier III.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Prendre des précautions particulières avec BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual:
Mises en garde
Ce médicament peut être à l'origine de défaillance respiratoire mortelle, notamment en cas de prise associée avec des
benzodiazépines (médicaments indiqués dans l'anxiété ou l'insomnie) et d'utilisation non conforme à la prescription.
Des cas d'hépatite aiguë grave (atteinte grave du foie) ont été rapportés lors de l'usage détourné de BUPRENORPHINE
ARROW GENERIQUES, notamment par voie intraveineuse et à forte dose. Ces atteintes peuvent être favorisées par
certaines conditions telles que des infections virales (hépatite C chronique), alcoolisme, anorexie, ou par certains
médicaments associés (par exemple: antirétroviraux, aspirine, amiodarone, isoniazide, acide valproïque). En cas
d'apparition d'une fatigue importante, de démangeaisons ou d'une jaunisse, consultez votre médecin pour qu'il en détermine
l'origine et décide de poursuivre le traitement sous surveillance ou organise son arrêt.
Ce médicament peut entraîner un syndrome de sevrage s'il est administré moins de 4 heures après la prise d'un stupéfiant
(morphine, héroïne ou produits apparentés).
Ce médicament peut entraîner une somnolence qui peut être augmentée par des produits tels que les boissons alcoolisées,
les tranquillisants, les médicaments sédatifs, les somnifères.
Prévenez votre médecin en cas de:
traumatisme crânien récent,
baisse de la pression artérielle,
chez l'homme: troubles urinaires (en particulier liés à une hypertrophie de la prostate).
Ce médicament peut masquer la douleur signalant certaines maladies. N'oubliez pas d'avertir votre médecin de la prise de
ce médicament.
Ce médicament peut provoquer une baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à la position
debout.
Ce médicament peut entraîner une pharmacodépendance.
Une prescription et une délivrance pour une courte durée sont recommandées notamment en début de traitement.
Ce médicament contient un colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au
galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies
héréditaires rares).
Précautions d'emploi
Prévenez votre médecin en cas de:
asthme ou maladie avec insuffisance respiratoire,
maladie des reins,
maladie du foie.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise ou utilisation d'autres médicaments
L'association à des médicaments sédatifs, anxiolytiques, antidépresseurs et à certains anti-hypertenseurs peut majorer les
effets centraux de la buprénorphine et nécessite une surveillance médicale adaptée.
L'association de ce médicament avec des benzodiazépines (médicaments indiqués dans l'anxiété ou l'insomnie) peut être
responsable de mort par défaillance respiratoire.
Si votre médecin vous prescrit des benzodiazépines, ne dépassez pas la dose prescrite.
L'association de ce médicament avec de la naltrexone peut provoquer l'apparition d'un syndrome de sevrage.
Pour les patients qui utilisent de la codéine, de l'éthylmorphine et certains analgésiques, la prise de ce médicament peut
provoquer une diminution de l'effet de la codéine, de l'éthylmorphine et certains analgésiques, avec un risque d'apparition
d'un syndrome de sevrage.
L'utilisation en association de certains médicaments (ritonavir, nelfinavir, indinavir, kétoconazole, voriconazole,
posaconazole ou itraconazole) peut entraîner une augmentation des concentrations de buprénorphine dans le sang. Ceci
nécessite une surveillance médicale étroite et parfois une adaptation des doses de BUPRENORPHINE ARROW
GENERIQUES par votre médecin.
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en
à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les aliments et les boissons
Aliments et boissons
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool alors que vous êtes traité par BUPRENORPHINE
ARROW GENERIQUES est formellement déconseillée.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse - Allaitement
La buprénorphine peut être utilisée pendant la grossesse et l'allaitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sportifs
Attention ce médicament contient de la buprénorphine qui est inscrite sur la liste des substances dopantes.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur le risque de
somnolence attaché à l'utilisation de ce médicament.
Liste des excipients à effet notoire
Informations importantes concernant certains composants de BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg,
comprime sublingual:
Ce médicament contient du lactose et du jaune orangé S (E110).
3. COMMENT UTILISER BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Posologie
Administration en une seule prise par jour.
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas d'incertitude, consultez votre médecin ou votre
pharmacien.
Les doses sont individuelles. Elles sont adaptées progressivement sous surveillance médicale, en fonction des besoins de
chaque patient.
Si vous avez l'impression que l'effet de BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual est trop fort
ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode et voie d'administration
La voie sublinguale constitue la seule voie efficace et bien tolérée pour la prise de ce médicament.
Laisser les comprimés fondre sous la langue.
Les comprimés ne doivent pas être avalés.
Durée du traitement
La durée de traitement doit être déterminée individuellement pour chaque patient.
Un arrêt de traitement, par diminution progressive de la posologie, peut être envisagé, avec votre accord, après une
stabilisation suffisante de votre état. Les doses doivent être diminuées par paliers successifs sous surveillance de votre
médecin.
Ne pas modifier ou arrêter le traitement sans l'accord de votre médecin traitant.
L'efficacité du traitement dépend:
de la posologie,
des mesures médico-psychologiques et socio-éducatives associées.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual que vous n'auriez
dû:
Un surdosage en buprénorphine nécessite la mise sous surveillance médicale du patient et éventuellement un traitement en
urgence à l'hôpital. Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual:
Demandez son avis au médecin prescripteur.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual :
Un arrêt brutal de traitement expose à l’apparition d’un syndrome de sevrage.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual est susceptible
d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
Lors d'une première administration, la survenue d'un syndrome de sevrage est possible.
Les effets indésirables suivants ont pu être observés:
Effets indésirables fréquents (1 %-10 %): constipation, nausées, vomissements, insomnie, maux de tête, malaise et
sensations de vertige, fatigue, somnolence, baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée ou
assise à la position debout, sueurs.
Effets indésirables rares (0,01 %-0,1 %) (voir rubrique 2 «QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT
DE PRENDRE BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual»): défaillance respiratoire,
hallucinations, hépatite (atteinte du foie) avec ou sans jaunisse.
L'usage détourné par voie intraveineuse expose aux risques d'infection et autres réactions cutanées, d'inflammation de la
paroi interne du cœur et d'hépatite aiguë grave (voir rubrique 2 «QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE
AVANT DE PRENDRE BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual»).
Effets indésirables très rares (<0.01 %): réactions d'hypersensibilité (allergie), telles que éruption cutanée, prurit
(démangeaisons), bronchospasme (spasme des bronches), œdème de Quincke (gonflement du visage et/ou du cou
pouvant entraîner une gêne respiratoire) et choc anaphylactique (grave réaction allergique généralisée).
Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent
graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
5. COMMENT CONSERVER BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual après la date après de péremption
figurant sur la boîte, la plaquette thermoformée ou le flacon. La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C pour les plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) et
(PVC/PVDC/Aluminium).
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C pour les flacons PEHD.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
N'utilisez pas ce médicament si vous constatez des signes visibles de détérioration.
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual ?
La substance active est:
Chlorhydrate de buprénorphine ......................................................................................................... 2,16 mg
Quantité correspondant à buprénorphine base .................................................................................... 2,00 mg
Pour un comprimé.
Les autres composants sont:
Lactose monohydraté, mannitol, amidon de maïs prégélatinisé, crospovidone, acide citrique anhydre, citrate de sodium,
stéarate de magnésium, povidone, jaune orangé S (E110).
Forme pharmaceutique et contenu
Qu'est-ce que BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual et contenu de l'emballage
extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de comprimé sublingual orange clair, ovale, biconvexe avec la gravure « B » sur
une face.
Boîte de 1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
Boîte de 1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
Boîte de 1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous flacon PEHD.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Fabricant
ACTAVIS HF
REYKAVIKURVEGUR 78
220 HAFNARFJORDUR
ISLANDE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants:
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Ansm (France) www.ansm.sante.fr.
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/10/2014
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de buprénorphine ......................................................................................................... 2,16 mg
Quantité correspondant à buprénorphine base .................................................................................... 2,00 mg
Pour un comprimé sublingual.
Excipient : chaque comprimé contient 43,90 mg de lactose monohydraté et 0,19 mg de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sublingual.
Comprimé orange clair, ovale, biconvexe avec la gravure « B » sur une face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés, dans le cadre d'une thérapeutique globale de prise
en charge médicale, sociale et psychologique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement est réservé aux adultes et adolescents de plus de 15 ans, volontaires pour recevoir un traitement de
substitution.
Lors de l'instauration d'un traitement par la buprénorphine, le médecin doit prendre en compte le profil agoniste partiel de la
molécule aux récepteurs des opiacés, susceptible d'induire un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux
opiacés.
Le résultat du traitement dépend, d'une part, de la posologie prescrite et d'autre part, des mesures médico-psychologiques et
socio-éducatives associées pour le suivi des patients.
Administration par voie sublinguale: prévenir les patients que la voie sublinguale constitue la seule voie efficace et bien
tolérée pour l'administration de ce produit.
Le comprimé doit être maintenu sous la langue jusqu'à dissolution, ce qui intervient habituellement en 5 à 10 minutes.
Mise en place du traitement:
La dose initiale est de 0,8 à 4 mg/jour en une prise.
Chez les toxicomanes aux opiacés non sevrés: lors de l'induction du traitement la prise de buprénorphine doit intervenir au
moins 4 heures après la dernière prise de stupéfiant ou lors de l'apparition des premiers signes de manque.
Chez les patients recevant de la méthadone: réduire au préalable la dose de méthadone à un maximum de 30 mg/jour;
néanmoins un syndrome de sevrage précipité par la buprénorphine peut survenir.
Adaptation posologique jusqu'à une dose d'entretien:
La posologie doit être adaptée individuellement à chaque patient. La posologie d'entretien est variable selon les individus et
doit être ajustée en augmentant progressivement les doses jusqu'à la dose minimale efficace. La posologie moyenne
d'entretien est de 8 mg/j, mais chez certains patients une augmentation jusqu'à 16 mg/j sera nécessaire. La posologie
maximum est de 16 mg/jour. Les modifications de posologie sont ensuite déterminées après réévaluation de l'état clinique et
des mesures d'accompagnement associées.
Une délivrance quotidienne de la buprénorphine est recommandée, notamment pendant la période d'instauration du
traitement. Par la suite et après stabilisation de son état, des quantités de médicament pour plusieurs jours de traitement
pourront être remises au patient. Il est recommandé, cependant, de limiter la quantité du médicament délivré en une fois à 7
jours au maximum.
Réduction des doses et arrêt de traitement:
Après une période de stabilisation jugée satisfaisante, le médecin pourra proposer au patient de réduire progressivement sa
dose de buprénorphine, jusqu'à un arrêt total du traitement de substitution dans les cas favorables. La mise à disposition de
comprimés sublinguaux dosés respectivement à 0,4 mg, 2 mg et 8 mg permet une réduction progressive de la posologie.
Durant la période d'arrêt du traitement, une attention particulière sera portée aux risques de rechute.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la buprénorphine ou à tout autre constituant du produit.
Enfants de moins de 15 ans.
Insuffisance respiratoire sévère.
Insuffisance hépatique sévère.
Intoxication alcoolique aiguë ou delirium tremens.
Association à de la méthadone, ou à des analgésiques morphiniques de palier III.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Ce médicament est exclusivement réservé au traitement de la pharmacodépendance majeure aux opiacés.
Il est recommandé que ce traitement soit prescrit par des médecins assurant une prise en charge thérapeutique globale de la
toxicomanie (voir rubrique «Conditions de Prescription et de Délivrance»).
Les risques d'utilisation détournée, notamment par voie intraveineuse, et l'adaptation posologique nécessitent, notamment
en début de traitement, une prescription de courte durée et si possible une délivrance fractionnée ou contrôlée de nature
également à favoriser l'observance du traitement.
L'arrêt du traitement peut s'accompagner d'un syndrome de sevrage, parfois retardé.
Dépression respiratoire: des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, notamment en cas d'association
avec des benzodiazépines (voir rubrique 4.5) et en cas d'utilisation détournée de la buprénorphine.
Hépatite, atteinte hépatique: des cas d'hépatite aiguë grave ont été rapportés lors de mésusage, notamment par voie
intraveineuse (voir rubrique 4.8). Ces atteintes hépatiques ont surtout été observées à fortes doses, et pourraient être dues à
une toxicité mitochondriale. Une altération mitochondriale préexistante ou acquise (maladie génétique, infection virale en
particulier hépatite C chronique, éthylisme, anorexie, certains médicaments associés toxiques pour la mitochondrie, p. ex.
aspirine, isoniazide, acide valproïque, amiodarone, antirétroviraux analogues nucléosidiques…) peut favoriser la survenue
de telles atteintes hépatiques. Ces co facteurs doivent être recherchés avant toute prescription de BUPRENORPHINE
ARROW GENERIQUES et lors de la surveillance du traitement. Il est nécessaire de pratiquer un bilan biologique et
étiologique en cas de suspicion d'atteinte hépatique.
Selon les cas, le médecin pourra, soit interrompre le traitement dans des conditions adéquates, visant à prévenir un
syndrome de sevrage et la reprise de la toxicomanie, soit instituer une surveillance étroite de la fonction hépatique.
Ce produit peut provoquer un syndrome de sevrage opiacé s'il est administré à un toxicomane moins de 4 heures après la
dernière prise de stupéfiant (voir rubrique 4.2).
Comme avec les autres opiacés, la prudence est de mise chez les patients sous buprénorphine en cas de:
traumatisme crânien et d'hypertension intracrânienne,
hypotension,
hypertrophie prostatique et sténose urétrale.
La buprénorphine, en tant qu'opiacé, peut atténuer les symptômes douloureux de certaines pathologies.
Ce produit peut entraîner une certaine somnolence, susceptible d'être potentialisée par d'autres agents d'action centrale tels
que: alcool, tranquillisants, sédatifs, hypnotiques (voir rubriques 4.5 et 4.7).
Ce produit peut provoquer une hypotension orthostatique.
Les études chez l'animal et l'expérience clinique ont montré que la buprénorphine expose, en elle même, à une
pharmacodépendance mais moins que la morphine. En conséquence, il est important de respecter les critères de mise sous
traitement, de suivi et de respect des paliers posologiques (voir rubrique 4.2).
L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la buprénorphine et que ce principe actif est
inscrit sur la liste des substances dopantes.
BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual contient du lactose monohydraté. Son utilisation
est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de
malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sublingual contient un agent colorant azoïque (E110) et peut
provoquer des réactions allergiques.
Précautions d'emploi
Ce produit est à utiliser avec précaution chez les malades:
asthmatiques ou insuffisants respiratoires (quelques cas de dépression respiratoire ont été décrits avec la buprénorphine),
insuffisants rénaux (l'élimination de la buprénorphine se fait à 20 % par voie rénale et peut être prolongée dans cette
pathologie),
insuffisants hépatiques (le métabolisme hépatique de la buprénorphine risque d'être altéré).
Chez les patients traités par des inhibiteurs du CYP3A4, l'adaptation posologique de BUPRENORPHINE ARROW
GENERIQUES doit être prudente, car une posologie moindre peut suffire, en raison d'une possible augmentation des
concentrations de buprénorphine par les inhibiteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ Méthadone:
Diminution de l'effet de la méthadone par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de
sevrage.
+ Analgésiques morphiniques de palier III:
Chez les patients utilisant des analgésiques de palier III, une diminution de l'effet antalgique du morphinique peut être
observée, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations déconseillées
+ Naltrexone:
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Analgésiques de palier II:
Chez les patients utilisant des analgésiques de palier II, une diminution de l'effet analgésique du morphinique peut être
observée, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Codéine, éthylmorphine:
Chez les patients utilisant de la codéine ou de l'éthylmorphine, une diminution de l'effet analgésique du morphinique peut
être observée, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Autres associations déconseillées
Alcool:
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la buprénorphine. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite
de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ L'association avec des benzodiazépines expose au risque de décès par dépression respiratoire d'origine centrale. Il
convient de limiter les posologies et d'éviter cette association en cas de risque de mésusage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Une
évaluation médicale appropriée du rapport bénéfice / risque doit être initiée avant la prescription de cette association.
+ Autres dépresseurs du système nerveux central: autres dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), certains
antidépresseurs, antihistaminiques H1 sédatifs, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines,
neuroleptiques, clonidine et apparentés:
Majoration de la dépression du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de
véhicules et l'utilisation de machines.
+ Barbituriques
Majoration du risque de dépression respiratoire.
+ Inhibiteurs du CYP3A4
Une étude d'interaction entre buprénorphine et kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation
des C
et AUC de buprénorphine (approximativement de 70 % et 50 % respectivement) et, dans une moindre mesure, de
norbuprénorphine.
En conséquence, les patients traités par BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES doivent être étroitement surveillés en
cas de co administration d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole,
voriconazole ou posaconazole), et une diminution de la posologie de BUPRENORPHINE ARROW GENERIQUES peut
s'avérer nécessaire (voir rubrique 4.4).
+ Inhibiteurs de la protéase
Il existe un risque de majoration ou de diminution des effets de la buprénorphine, tant en raison de l'inhibition que de
l'induction de son métabolisme par les inhibiteurs de la protéase (par exemple ritonavir, nelfinavir ou indinavir). L'effet qui en
résulte peut être soit des signes de sevrage soit de surdosage. Les patients recevant du BUPRENORPHINE ARROW
GENERIQUES en association avec des inhibiteurs de protéase doivent être étroitement surveillés et, si nécessaire, une
adaptation de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.4).
+ Inducteurs du CYP3A4
Les interactions entre buprénorphine et inducteurs du CYP3A4 n'ont pas été étudiées. Par conséquent, une surveillance
étroite est recommandée chez les patients auxquels sont co-administrés des inducteurs du CYP3A4 (tels que phénobarbital,
carbamazépine, phénytoïne et rifampicine).
A ce jour, aucune interaction notable de la buprénorphine n'a été relevée avec la cocaïne, stupéfiant le plus fréquemment
associé aux opiacés dans les polytoxicomanies.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu des données disponibles et du bénéfice materno/fœtal, la buprénorphine peut être utilisée pendant la
grossesse. Cependant, une adaptation de posologie peut être nécessaire afin de maintenir l'efficacité thérapeutique du
traitement.
La prise chronique de buprénorphine par la mère, quelle que soit la dose, à la fin de la grossesse, peut-être à l'origine d'un
syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Ce syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à quelques jours après la naissance.
Allaitement
De très petites quantités de buprénorphine et de ses métabolites passent dans le lait maternel. Ces quantités ne sont pas
suffisantes pour éviter le syndrome de sevrage qui peut être retardé chez les nourrissons allaités. Après une évaluation des
facteurs de risque individuels, l'allaitement peut être envisagé chez les patientes traitées par la buprénorphine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de
somnolence attachés à l'utilisation de ce médicament, en particulier s'il est associé à l'alcool ou à un médicament
dépresseur du système nerveux central (voir rubrique 4.5).
4.8. Effets indésirables
La survenue des effets indésirables dépend du seuil de tolérance, plus élevé chez les toxicomanes que dans la population
générale.
Le tableau suivant comprend les effets indésirables rapportés lors des études cliniques.
Effets indésirables liés au traitement rapportés par système d'organes
Très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10);
peu fréquent (≥ 1/1.000 à < 1/100); rare (≥ 1/10.000 à < 1/1.000);
très rare (< 1/10.000)
(CIOMS III)
Affections psychiatriques
Rare:
Hallucination.
Affections du système nerveux
Fréquent:
Insomnie, céphalée, évanouissement, vertige.
Affections vasculaires
Fréquent:
Hypotension orthostatique.
Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales
Rare:
Dépression respiratoire (voir rubriques 4.4 et
4.5).
Affections gastro-intestinales
Fréquent:
Constipation, nausée, vomissement.
Troubles généraux et anomalies au site
d'administration
Fréquent:
Asthénie, somnolence, sueur.
Autres effets indésirables rapportés depuis la commercialisation:
Affections du système immunitaire:
Réactions d'hypersensibilité telles que rash, urticaire, prurit, bronchospasme, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
Affections hépatobiliaires (cf. rubrique 4.4):
Dans les conditions normales d'utilisation: rares élévations des transaminases et hépatites avec ictère d'évolution
généralement favorable.
En cas d'usage détourné par voie intraveineuse, des réactions locales, parfois septiques, des hépatites aiguës
potentiellement graves et des endocardites dues à des pratiques d'injection dangereuses ont été rapportées (voir rubrique
4.4).
Chez les patients présentant une opiodépendance marquée, une première administration de buprénorphine peut produire un
effet de sevrage du même type que celui de la naloxone.
4.9. Surdosage
Les propriétés d'agoniste partiel morphinique de la buprénorphine lui confèrent un index thérapeutique élevé.
En cas de surdosage accidentel, une prise en charge globale doit être instituée, comprenant une surveillance étroite de l'état
respiratoire et cardiaque du patient. Le myosis est un signe fréquent de surdosage accidentel.
Le principal symptôme à traiter est la dépression respiratoire, qui peut conduire à un arrêt respiratoire et à la mort. Si le
patient vomit, des précautions doivent être prises afin d'éviter l'inhalation bronchique du contenu digestif.
Traitement: un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures de soins intensifs doivent être mis en
place. La liberté des voies aériennes supérieures doit être assurée ainsi qu'une ventilation contrôlée, ou assistée si
nécessaire. Le patient doit être transféré dans une unité de soins intensifs.
L'utilisation d'un antagoniste opiacé (naloxone) est recommandée, malgré son effet modeste sur les symptômes respiratoires
dus à la buprénorphine, cette dernière étant fortement liée aux récepteurs morphiniques.
En cas d'administration d'antagoniste opiacé (naloxone), il sera tenu compte de la longue durée d'action du produit.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: médicament utilisé dans la dépendance aux opiacés, code ATC: N07BC01.
La buprénorphine est un agoniste-antagoniste morphinique et se fixe au niveau des récepteurs cérébraux µ et
. Son activité
dans le traitement de substitution des opioïdes est attribuée à sa liaison lentement réversible aux récepteurs µ qui
minimiserait de façon prolongée le besoin des toxicomanes en stupéfiants.
L'activité agoniste partielle de la buprénorphine confère au produit un index thérapeutique élevé en limitant ses effets
dépresseurs, notamment sur les fonctions cardio-respiratoires. La marge thérapeutique de la buprénorphine peut être
amoindrie en cas d'association à des benzodiazépines ou dans des situations de mésusage de la buprénorphine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Par voie orale, la buprénorphine subit une N-désalkylation et une glycuroconjugaison dans l'intestin grêle et dans le foie par
un important effet de premier passage. L'administration du médicament par voie orale est donc inappropriée.
Par voie sublinguale, la biodisponibilité absolue de la buprénorphine est mal connue, mais a été estimée entre 15 et 30 %.
Le pic de concentration plasmatique est obtenu 90 minutes après administration sublinguale, et la relation dose
concentration maximale est linéaire entre 2 et 16 mg.
Distribution
L'absorption de la buprénorphine est suivie d'une phase de distribution rapide. La demi-vie est de 2 à 5 heures.
Métabolisme et élimination
La buprénorphine est métabolisée par 14-N-désalkylation, et glycuroconjugaison de la molécule-mère et du métabolite
désalkylé. Des données cliniques confirment que le CYP3A4 est responsable de la N-désalkylation de la buprénorphine.
La N-désalkylbuprénorphine est un agoniste µ de faible activité intrinsèque.
L'élimination de la buprénorphine est bi ou tri-exponentielle, avec une longue phase d'élimination terminale de 20 à 25
heures, due pour partie à une réabsorption de la buprénorphine après hydrolyse intestinale du dérivé conjugué, et pour
partie au caractère hautement lipophile de la molécule.
La buprénorphine est essentiellement éliminée dans les fèces par excrétion biliaire des métabolites glycuroconjugués (80
%), le reste étant éliminé par les urines.
5.3. Données de sécurité préclinique
La toxicité chronique étudiée chez quatre espèces animales (rongeurs et non rongeurs) avec quatre voies d'administration
différentes n'a pas montré d'élément cliniquement pertinent. Dans une étude de un an par voie orale chez le chien, une
toxicité hépatique a été observée à très forte dose (75 mg/kg).
Les études de tératogénèse réalisées chez le rat et le lapin permettent de conclure que la buprénorphine n'est ni
embryotoxique ni fœtotoxique.
Aucun effet secondaire sur la fertilité n'a été rapporté chez le rat, cependant, une mortalité péri et post-natale élevée a été
observée dans cette espèce après administration orale et IM, liée à une difficulté à mettre bas et à une lactation insuffisante.
Aucune preuve d'un potentiel génotoxique n'a été mise en évidence sur une batterie standard de tests.
Les études de cancérogénèse chez la souris et le rat ne montrent pas de différence d'incidence de différents types de
tumeurs entre les animaux traités par la buprénorphine et le groupe témoin. Cependant, dans une étude conduite avec des
doses pharmacologiques chez la souris, une atrophie testiculaire avec calcification tubulaire a été mise en évidence chez
des animaux traités.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, mannitol, amidon de maïs prégélatinisé, crospovidone, acide citrique anhydre, citrate de sodium,
stéarate de magnésium, povidone, jaune orangé S (E110).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Plaquettes (Aluminium/Aluminium) : 2 ans.
Plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) : 1 an.
Flacons (PEHD) : 2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C pour les plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) et
(PVC/PVDC/Aluminium).
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C pour les flacons PEHD.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
1, 7, 20, 24, 28, 48, 50 comprimés sous flacon PEHD.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
222 493-3 ou 34009 222 493 3 9 : 1 comprimé sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 495-6 ou 34009 222 495 6 8 : 7 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 496-2 ou 34009 222 496 2 9 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 497-9 ou 34009 222 497 9 7 : 24 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 498-5 ou 34009 222 498 5 8 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 499-1 ou 34009 222 499 1 9 : 48 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 501-6 ou 34009 222 501 6 8 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
222 502-2 ou 34009 222 502 2 9 : 1 comprimé sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 503-9 ou 34009 222 503 9 7 : 7 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 504-5 ou 34009 222 504 5 8 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 505-1 ou 34009 222 505 1 9 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 506-8 ou 34009 222 506 8 7 : 48 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 507-4 ou 34009 222 507 4 8 : 24 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 508-0 ou 34009 222 508 0 9 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
222 509-7 ou 34009 222 509 7 7 : 1 comprimé sous flacon (PEHD).
222 510-5 ou 34009 222 510 5 9 : 7 comprimés sous flacon (PEHD).
222 511-1 ou 34009 222 511 1 0 : 20 comprimés sous flacon (PEHD).
222 512-8 ou 34009 222 512 8 8 : 24 comprimés sous flacon (PEHD).
222 513-4 ou 34009 222 513 4 9 : 28 comprimés sous flacon (PEHD).
222 514-0 ou 34009 222 514 0 0 : 48 comprimés sous flacon (PEHD).
222 515-7 ou 34009 222 515 7 8 : 50 comprimés sous flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.
Conditions de Prescription et de Délivrance: prescription limitée à 28 jours.
Délivrance fractionnée de 7 jours.