France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
02-10-2012
02-10-2012
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 02/10/2012
Dénomination du médicament
ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé
Atorvastatine
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes
identiques, cela pourrait lui être nocif.
Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice,
parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. Qu'est-ce que ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé et dans quel cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
6. Informations supplémentaires.
1. QU’EST-CE QUE ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé appartient à un groupe de médicaments appelé statines. Il s’agit de médicaments qui
interviennent dans la régulation des lipides (graisses).
Indications thérapeutiques
ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé est utilisé pour diminuer le taux des lipides (cholestérol, triglycérides) dans le sang
lorsqu’un régime pauvre en graisses associé à des modifications des habitudes de vie ne sont pas suffisantes.
Si vous présentez des facteurs de risque de survenue de maladies cardiovasculaires, ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé
peut également être utilisé pour réduire ce risque, même si votre taux de cholestérol est normal.
Un régime alimentaire pauvre en cholestérol doit être poursuivi tout au long du traitement.
Le cholestérol est une substance naturelle de l’organisme nécessaire pour un développement normal.
Cependant, l’excès de cholestérol sanguin peut se déposer sur la paroi des vaisseaux sanguins les obstruer.
C’est une des causes les plus fréquentes de maladie cardiaque ; des taux élevés de cholestérol pouvant majorer ce risque.
Ce risque de maladie cardiaque peut être majoré par d’autres facteurs notamment par : une pression artérielle élevée, un
diabète, une prise de poids, une activité physique insuffisante, la consommation de tabac ou un antécédent familial de
maladie cardiaque.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
Ne prenez jamais ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants :
Si vous êtes allergique (hypersensible) à l’atorvastatine, à un médicament similaire (statine) utilisé pour diminuer les lipides
dans le sang ou à l’un des autres composants contenus dans le médicament – (pour plus d’informations, voir rubrique 6).
Si vous avez ou avez déjà eu une maladie du foie
Si vous avez eu des résultats d’analyses anormaux et inexpliqués des tests de la fonction hépatique (foie).
Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants et que vous n’utilisez pas de moyen de contraception fiable
Si vous êtes enceinte, prévoyez de le devenir ou si vous allaitez
Si vous présentez une myopathie (affection des muscles), se manifestant par des douleurs ou des courbatures répétées ou
inexpliquées au niveau des muscles.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé :
Si vous présentez l’une des situations suivantes, ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé peut ne pas être adapté pour vous :
Si vous avez des problèmes aux reins.
Si vous avez un dysfonctionnement de la glande thyroïde (hypothyroïdie).
Si vous avez présenté des courbatures ou des douleurs musculaires répétées ou inexpliquées, ou si vous avez un
antécédent personnel ou familial de problèmes musculaires.
Si vous avez eu des problèmes musculaires pendant un traitement avec d’autres médicaments hypolipémiants (par
exemple d’autres « statines » ou des « fibrates »).
Si vous consommez régulièrement de grandes quantités d’alcool.
Si vous avez un antécédent de maladie du foie.
Si vous êtes âgé de plus de 70 ans.
Si vous présentez une insuffisance respiratoire grave, consultez votre médecin ou pharmacien avant de prendre ATOLINKA
20 mg, comprimé pelliculé.
Si vous présentez l’une des situations ci-dessus, un bilan sanguin sera effectué par votre médecin avant tout traitement par
ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé, afin d’évaluer votre risque de survenue d’effets indésirables musculaires. Ce bilan
pourra être renouvelé ensuite pendant la durée du traitement. Le risque d’effets indésirables musculaires peut être majoré en
cas de prise simultanée de certains médicaments avec l’atorvastatine (voir rubrique « Prise d’autre médicaments »).
Interactions avec d'autres médicaments
Prise d'autres médicaments :
Certains médicaments peuvent modifier l’effet de l’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ; l’effet de ces médicaments
pouvant être également modifié en cas d’association avec l’atorvastatine. Ces interactions peuvent diminuer l’efficacité de
l’un ou des deux médicaments. Elles peuvent également augmenter le risque de survenue ou la gravité d’effets indésirables,
y compris le risque de rhabdomyolyse (détérioration des muscles - voir rubrique 4).
Médicaments utilisés pour modifier le fonctionnement de votre système immunitaire, telle que la ciclosporine ;
Certains antibiotiques ou antifongiques, tels que : érythromycine, clarithromycine, kétoconazole, itraconazole, rifampicine.
D’autres médicaments utilisés pour réguler les taux de lipides, tels que le gemfibrozil ou d’autres fibrates, l’acide
nicotinique et ses dérivés, le colestipol.
Certains inhibiteurs calciques utilisés en cas d'angine de poitrine ou de pression sanguine élevée (tels que la nifédipine),
ou des médicaments utilisés pour contrôler le rythme cardiaque (tel que la digoxine).
Certaines benzodiazépines utilisées dans l'anxiété et d'autres maladies, comme la néfazodone.
Les inhibiteurs de protéase utilisés dans le traitement du VIH, comme le nelfinavir.
D’autres médicaments connus pour interagir avec l’atorvastatine, tels que la warfarine (qui diminue la coagulation du sang),
les contraceptifs oraux, la phénytoïne (anticonvulsivant utilisé dans l’épilepsie), et les antiacides (produits contenant de
l’aluminium ou du magnésium utilisés dans les troubles digestifs)
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en
à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les aliments et les boissons
Aliments et boissons
Voir également la rubrique 3 relative aux instructions sur « Comment prendre
ATOLINKA 20
mg, comprimé pelliculé». Vous devez prendre en
compte les informations suivantes :
Jus de pamplemousse
Ne prenez pas plus d'un ou deux petits verres de jus de pamplemousse par jour car de grandes quantités de jus de
pamplemousse peuvent modifier les effets de l'atorvastatine.
Alcool
Evitez de boire trop d’alcool pendant que vous prenez ce médicament. Pour plus de détails, voir également la rubrique 2 «
Faites attention avec ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ».
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse et allaitement
Ne prenez pas ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé si vous êtes enceinte ou si vous prévoyez de l’être. Les femmes en
âge d’avoir des enfants doivent prendre des mesures de contraception adéquates.
Ne prenez pas ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé si vous allaitez.
La sécurité d’emploi de l’atorvastatine pendant la grossesse et l’allaitement n’a pas été établie.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines :
Ne conduisez pas si ce médicament affecte votre capacité à conduire un véhicule. N’utilisez pas d’appareils ou de machines
si votre capacité à les utiliser est affectée par ce médicament.
Liste des excipients à effet notoire
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
La dose initiale habituelle d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé est de 10 mg en une prise par jour. Si nécessaire, la
posologie peut être augmentée par votre médecin jusqu’à la posologie dont vous avez besoin. La posologie sera adaptée
par votre médecin à intervalles d’au moins 4 semaines. La posologie maximale d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé est
de 80 mg en une prise par jour.
Les comprimés d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé doivent être avalés en entier avec de l’eau. Ils peuvent être pris à
tout moment de la journée, avec ou sans nourriture. Essayez cependant de prendre toujours votre traitement tous les jours à
la même heure.
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre
pharmacien.
Avant de commencer le traitement, votre médecin vous prescrira un régime pauvre en cholestérol. Vous devrez suivre ce
régime pendant toute la durée de votre traitement par ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé.
La durée du traitement par ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé est déterminée par votre médecin.
Veuillez consultez votre médecin si vous pensez que les effets d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé sont trop forts ou
trop faibles.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris accidentellement trop de comprimés d’ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé (plus que votre dose
quotidienne habituelle), contactez votre médecin ou l’hôpital le plus proche.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé :
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez simplement votre prochaine dose à l'heure normale.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de prendre.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé :
Si vous souhaitez arrêter de prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien
que tout le monde n’y soit pas sujet.
Très fréquent : Affecte plus d’un patient sur 10
Fréquent : Affecte 1 à 10 patients sur 100
Peu fréquent : Affecte 1 à 10 patients sur 1000
Rare : Affecte 1 à 10 patients sur 10000
Très rare : Affecte moins d’un patient sur 10000
Fréquence indéterminée :Ne peut être estimée sur la base des données disponibles
Les effets indésirables suivants sont graves et imposent de consulter immédiatement votre médecin :
Effets indésirables rares :
rarement détérioration ou inflammation des muscles appelée « rhabdomyolyse », pouvant évoluer très rarement vers un état
grave potentiellement mortel. Si vous ressentez des douleurs musculaires, ou une faiblesse musculaire associées à une
sensation de malaise ou une forte fièvre, arrêtez de prendre ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé et contactez
immédiatement votre médecin.
Effets indésirables très rares :
angioedème (un gonflement du visage, de la langue et de la trachée pouvant entraîner une difficulté respiratoire
importante). Cet effet est très rare mais peut être grave. Dans ce cas, arrêtez immédiatement de prendre ATOLINKA 20 mg,
comprimé pelliculé et prévenez votre médecin.
La présence inattendue ou inhabituelle de saignements ou d’hématomes, peut être le signe d’anomalies du fonctionnement
hépatique. Dans ce cas, consultez votre médecin dès que possible.
Autres effets indésirables pouvant survenir avec ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé :
Effets indésirables fréquents :
Nausées, douleurs abdominales, constipation, flatulence, indigestion, maux de tête, douleur musculaire, faiblesse, diarrhée,
insomnie, étourdissements, douleur au thorax, réactions allergiques, engourdissements ou picotements des doigts et des
orteils, diminution de la sensibilité cutanée à une pression modérée et à la douleur, douleur des articulations et du dos,
gonflement en particulier des chevilles (œdème), fatigue, éruption cutanée, démangeaisons.
D’autres effets indésirables moins fréquents ont été observés chez certains patients prenant ATOLINKA 20 mg, comprimé
pelliculé ou d’autres médicaments similaires. Tous ces effets ne sont pas été nécessairement liés à l’utilisation de ce
médicament.
Effets indésirables peu fréquents :
Anorexie (perte d’appétit), perte de la sensibilité du toucher léger et à la douleur, vomissements, éruption cutanée,
saignements ou hématomes inattendus, bourdonnements d’oreilles et/ou la tête, prise de poids, sensation de malaise,
impuissance, perte de cheveux, pancréatite (inflammation du pancréas entraînant des douleurs au niveau de l’estomac),
augmentation ou diminution du taux de sucre dans le sang (si vous êtes diabétique, vous devez surveillez de près votre
glycémie).
Effets indésirables rares
Sensibilité des muscles, crampes musculaires, hépatite (inflammation du foie), jaunisse (jaunissement de la peau et du
blanc de l’oeil), érythème multiforme (éruption de tâches rouges).
Effets indésirables très rares :
syndrome de Stevens-Johnson (réactions cutanées sévères pouvant être graves, se manifestant par un décollement au
niveau de la peau, dans la bouche, sur les yeux et les organes génitaux), modification du goût, troubles visuels, perte
d’audition, gynécomastie (augmentation du volume des seins chez les hommes et chez les femmes), rupture de tendon
Effets indésirables possibles :
troubles du sommeil s’accompagnant de cauchemars,
perte de mémoire,
troubles sexuels,
dépression
difficultés à respirer s’accompagnant de toux persistante et/ou essoufflements ou de fièvre.
En cas de survenue d’effets indésirables, veuillez en informer votre médecin qui prendra les mesures nécessaires.
Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent
graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
5. COMMENT CONSERVER ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé après la date de péremption mentionnée sur la boîte ou le flacon après
EXP. La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé ?
La substance active est : atorvastatine
Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique).
Les autres composants sont :
Noyau : Cellulose microcristalline, carbonate de sodium anhydre, maltose, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium
Pelliculage : Hypromellose (E464), hydroxypropylcellulose, citrate de triéthyle (E1505), polysorbate 80, dioxyde de titane
(E171).
Forme pharmaceutique et contenu
Qu’est ce que ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé blanc à blanchâtre, ovale et biconvexe.
Boîte de 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 50x1, 56, 60, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés pelliculés sous plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire
OLINKA UK Limited
38/40 Chamberlayne Road
London UK NW10 3JE
ROYAUME-UNI
Exploitant
OLINKA UK Limited
38/40 Chamberlayne Road
London UK NW10 3JE
ROYAUME-UNI
Fabricant
LABORATORIOS BELMAC S.A.
C/C, N. 4, POLIGONO INDUSTRIAL MALPICA
50016 ZARAGOZA
Espagne
teva pharmaceutical works private ltd company
pallagi ut 13
4042 debrecen
hongrie
teva pharmaceutical works private ltd company
tancsics mihaly ut 82
2100 godollo
hongrie
teva uk ltd
brampton road, hampden park
eAStbourne
east sussex bn22 9ag
royaume uni
pharmachemie b.v.
swensweg 5
2031 ga haarlem
pays-bas
teva sante sa
rue bellocier
89107 sens
France
TEVA CZECH INDUSTRIES S.R.O.
ostravska 29, c.p. 305
74770 opava-komarov
république tchèque
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Ansm (France) www.ansm.sante.fr.
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 02/10/2012
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ATOLINKA 20 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé blanc à blanchâtre, ovale et biconvexe.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Hypercholestérolémie
L’atorvastatine est indiquée en complément d’un régime alimentaire adapté pour diminuer les taux élevés de cholestérol
total, de cholestérol LDL, d’apolipoprotéine B et de triglycérides, chez des patients présentant une hypercholestérolémie
primaire familiale hétérozygote ou mixte, une hyperlipidémie (de type IIA, IIb selon la classification de Fredrickson), lorsque
la réponse au régime alimentaire seul ou à d’autres mesures non-pharmacologiques est inadéquate.
L’atorvastatine est également indiquée pour diminuer les taux de LDL et de cholestérol total chez les patients présentant une
hypercholestérolémie familliale homozygote, en association ou non aux autres traitements.
Prévention des maladies cardiovasculaires
Prévention des évènements cardiovasculaires chez les patients considérés à risque élevé de survenue d’un premier
événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en association aux traitements correctifs des autres facteurs à risque.
4.2. Posologie et mode d'administration
Avant de commencer un traitement par atorvastatine, le patient devra suivre un régime alimentaire hypocholestérolémiant
standard ; ce régime sera ensuite continué pendant la durée du traitement par atorvastatine.
La posologie devra être adaptée en fonction des taux initiaux de LDL cholestérol, de l’objectif et de la réponse au traitement
de chaque patient.
La posologie initiale est de 10 mg une fois par jour. L’adaptation posologique devra se faire en respectant un intervalle
minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg par jour une fois par jour.
La prise d’atorvastatine se fera en une seule prise quotidienne, quel que soit le moment de la journée, pendant ou en dehors
des repas.
Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte)
Une dose de 10 mg d’atorvastatine en prise unique est suffisante chez la majorité des patients. Un effet thérapeutique est
observé après deux semaines de traitement, l’effet maximum étant atteint après 4 semaines de traitement. L’effet se
maintient en cas de traitement prolongé.
Hypercholestérolémie familiale hétérozygote
Le traitement sera débuté par une prise quotidienne de 10 mg d’atorvastatine. La posologie sera ensuite adaptée de manière
individuelle toutes les 4 semaines jusqu’à 40 mg par jour. La posologie peut être augmentée jusqu’à 80 mg par jour ou un
chélateur des acides biliaires peut être également prescrit en association à une posologie de 40 mg d’atorvastatine par jour.
Hypercholestérolémie familiale homozygote
Dans une étude d’utilisation compassionnelle réalisée chez 64 patients, des données relatives aux récepteurs du LDL
cholestérol ont été mesurées chez 46 patients. Chez ces 46 patients recevant jusqu’à 80 mg d’atorvastatine par jour, la
diminution moyenne du LDL-cholestérol était de 21%.
Chez les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la posologie d’atorvastatine est comprise
entre 10 et 80 mg par jour. Chez ces patients, l’atorvastatine devra être utilisée en association ou non aux autres traitements
hypolipémiants tel que l’aphérèse du LDL cholestérol (en cas d’indisponibilité de ce type de traitement).
Prévention des maladies cardiovasculaires
Dans les études de prévention primaire, une posologie de 10 mg par jour a été utilisée. Des posologies plus élevées
peuvent s’avérer nécessaires afin d’atteindre les objectifs de LDL cholestérol fixés par les recommandations en vigueur.
Dosage chez les patients insuffisants rénaux
Les anomalies de la fonction rénale n’ont pas d’influence sur les concentrations plasmatiques de l’atorvastatine. Il en est de
même pour les effets des lipides sur l’atorvastatine. De ce fait, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Utilisation chez les patients âgés
Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l’efficacité et la sécurité d’emploi sont identiques
à celles observées dans la population générale.
Enfants
L’utilisation en pédiatrie doit être réservée aux spécialistes.
L’expérience chez l’enfant est limitée à un faible nombre de patients (âgés de 4-17 ans) atteints de dyslipidémies sévères,
telles que l’hypercholestérolémie familiale homozygote. La dose initiale recommandée dans cette population est de 10 mg
d’atorvastatine par jour. Selon la réponse et la tolérance du patient au traitement, la posologie peut être augmentée jusqu’à
80 mg par jour. L’impact du traitement sur le développement (données de sécurité) n’a pas été étudié dans cette population.
4.3. Contre-indications
L’atorvastatine est contre-indiquée chez les patients présentant les caractéristiques suivantes :
Une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients,
Une affection hépatique évolutive ou des élévations persistantes inexpliquées des transaminases sériques supérieures à 3
fois la limite supérieure de la normale (LSN),
Une myopathie,
Les femmes enceintes, allaitantes ou en âge de procréer et ne prenant pas de mesures contraceptives fiables (voir rubrique
4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Effets hépatiques
Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement, lors de l’adaptation posologique
puis ensuite régulièrement (par exemple tous les 6 mois), ainsi qu’en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs
d’une altération hépatique. En cas d’élévation du taux sérique des transaminases, une surveillance s’impose jusqu’à
normalisation. En cas d’augmentation persistante des transaminases dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale,
l’atorvastatine devra être arrêtée (voir rubrique 4.8).
L’atorvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d’alcool et/ou
présentant des antécédents d’affection hépatique.
Comme avec les traitements hypolopidémiants, des augmentations modérées (< 3 x LSN) des transaminases, ne dépassant
pas 3 fois la limite supérieure de la normale ont été observées sous atorvastatine. Ces modifications survenues rapidement
après le début du traitement, étaient souvent passagères, non accompagnées de symptômes, ne nécessitant pas l’arrêt du
traitement.
Préventions des AVC par diminution agressive des taux de cholestérol (Etude SPARCL)
Dans une analyse à posteriori réalisée dans des sous groupes de patients ayant fait un AVC ou un accident ischémique
transitoire (AIT) récent mais ne présentant pas d’insuffisance coronarienne, une fréquence plus élevée d’AVC hémorragique
a été observée chez les patients traités par 80 mg d’atorvastatine par rapport aux patients sous placebo. Ce risque élevé est
particulièrement observé chez des patients ayant fait un AVC hémorragique ou un infarctus lacunaire au début de l’étude.
Chez les patients ayant un antécédent d’AVC hémorragique et d’infarctus lacunaire, la balance bénéfice/risque de
l’atorvastatine 80 mg est incertaine. En conséquence, le risque potentiel de survenue d’AVC hémorragique devra être
soigneusement évalué avant toute initiation de traitement (voir rubrique 5.1).
Effets musculaires
L’atorvastatine, comme les autres inhibiteurs de l’HMG-Co reductase, peut affecter les muscles squelettiques et entraîner
des myalgies, des myosites et des myopathies. Ces atteintes musculaires peuvent rarement évoluer vers une
rhabdomyolyse potentiellement mortelle caractérisée par des taux élevés de CPK (> 10 fois la LSN), une myoglobinémie et
une myoglobinurie pouvant évoluer vers une insuffisance rénale.
Avant initiation du traitement
L’atorvastatine doit être prescrite avec prudence chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une
rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de créatine phosphokinase (CPK) doit être mesuré
dans les situations suivantes :
Insuffisance rénale ;
Hypothyroïdie ;
Antécédent personnel ou familial de maladies musculaires génétiques ;
Antécédents de toxicité musculaire lors d’un traitement par une statine ou un fibrate ;
Abus d'alcool
Antécédents d’affections hépatiques et/ou en cas de consommation excessives d’alcool ;
Chez le patient âgé (>70 ans), d'autant plus qu'il existe d'autres facteurs de risque musculaire.
Dans ces situations une évaluation régulière du bénéfice/risque du traitement ainsi qu’une surveillance clinique régulière
sont recommandées.
Si le taux initial de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement ne sera pas instauré.
Mesure de la créatine phosphokinase
La mesure de la créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être effectuée après un exercice physique important ni en
présence de facteurs susceptibles d’en augmenter le taux, l'interprétation des résultats étant difficiles dans ces cas. En cas
d’élévation significative de la CPK (> 5 fois la LSN) avant le traitement, un contrôle sera effectué systématiquement 5 à 7
jours plus tard pour confirmer les résultats.
Pendant le traitement
Il est demandé aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire,
en particulier si elles s’accompagnent de malaise ou de fièvre ;
Si ces symptômes apparaissent alors qu'un patient est sous traitement, un dosage de la CPK doit être effectué. Si le taux de
CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement doit être interrompu.
Si ces symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, l’arrêt du traitement doit être envisagé
même si le taux de CPK est < 5 fois la LSN.
Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal, la réintroduction de l’atorvastatine ou d’une autre
statine à la dose la plus faible peut être envisagée sous étroite surveillance.
Le traitement par atorvastatine doit être interrompu en cas d’élévation cliniquement significative du taux de CPK (> 10 fois la
LSN), ou de diagnostic ou de suspicion de rhabdomyolyse.
Le risque de rhabdomyolyse est majoré lors de l’association d’atorvastatine et de médicaments pouvant augmenter sa
concentration plasmatique tels que la ciclosporine, l’érythromycine, la clarithromycine, l’itraconazole, le kétoconazole, la
nefazodone, l’acide nicotinique, le gemfibrozil, les autres fibrates ou les inhibiteurs de la protéase du VIH. Le risque de
myopathie peut également être augmenté en association avec l’ézétimibe. Des alternatives thérapeutiques ne présentant
pas ces interactions devront être envisagées dans la mesure du possible . Si l’association s’avère nécessaire, le
bénéfice/risque des traitements concomitants devra être soigneusement évalué. Une dose initiale plus faible est
recommandée chez les patients recevant des médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques
d’atorvastatine. En cas d’association avec la ciclosporine, la clarithromycine et l’itraconazole, la posologie maximale la plus
faible d’atorvastatine doit être utilisée. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite doit être mise en place (voir
rubrique 4.5).
Pneumopathies interstitielles
Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés lors de la prise de certaines statines, en particulier
en cas de traitement à long terme (voir rubrique 4.8). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux non
productive, et une altération de l’état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de
pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le risque de myopathie lors d’un traitement par inhibiteur de la HMG-CoA réductase augmente en cas d’association avec la
ciclosporine, les fibrates, les antibiotiques de type macrolides y compris l’érythromycine, les antifongiques azolés, les
inhibiteurs de la protéase du VIH ou l’acide nicotinique. Dans de rares cas, cette association a entraîné une rhabdomyolyse
s’accompagnant d’une insuffisance rénale secondaire liés à une myoglobinurie. Lorsque l’association de l’atorvastatine à
ces médicaments s’avère nécessaire, le bénéfice/risque d’une telle association devra être soigneusement évalué. Une dose
initiale plus faible est recommandée chez les patients recevant des médicaments pouvant augmenter les concentrations
plasmatiques d’atorvastatine. En cas d’association avec la ciclosporine, la clarithromycine et l’itraconazole, la dose
maximale la plus faible d’atorvastatine doit être utilisée. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite doit être mise en
place (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du cytochrome CYP 3A4
L’atorvastatine est métabolisée par le CYP 3A4 (une des isoenzymes prépondérante du CYP450).
Des interactions peuvent survenir lorsque l’atorvastatine est administrée avec d’autres inhibiteurs du CYP 3A4 (tels que la
ciclosporine, les antibiotiques macrolides dont l’érythromycine et la clarithromycine, le néfazodone, les antifongiques azolés
dont l’itraconazole et les inhibiteurs de la protéase du VIH). L’administration concomitante de ces médicaments peut
entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques d’atorvastatine. Par conséquent, des précautions particulières
d’emploi doivent s’appliquer en cas d’association de l’atorvastatine à ces médicaments (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs des transporteurs
L’exposition à l’atorvastatine a été multipliée par 7,7 lors de l’association de 10 mg d’atorvastatine à 5,2 mg/kg/jour de
ciclosporine. Lorsque l’association de l’atorvastatine et de la ciclosporine s’avère nécessaire, la dose d’atorvastatine ne doit
pas dépasser 10 mg.
Erythromycine, clarithromycine
L’érythromycine et la clarithromycine sont des inhibiteurs connus du cytochrome P450 3A4.
Une augmentation de 33 % de l’exposition totale à l’atorvastatine a été observée lors de l’administration concomitante de 80
mg d’atorvastatine par jour et de 500 mg d’érythromycine quatre fois par jour.
L’exposition à l’atorvastatine a été multipliée par 3,4 lors de l’administration concomitante de 10 mg d’atorvastatine une fois
par jour et de 500 mg d’érythromycine deux fois par jour.
Si l’association de clarithromycine et d’atorvastatine s’avère nécessaire, une dose d’entretien plus faible d’atorvastatine est
recommandée. Les patients nécessitant des doses supérieures à 40 mg doivent être surveillés cliniquement.
Itraconazole
Lors de l’administration concomitante de 20 à 40 mg d’atorvastatine et de 200 mg d’itraconazonle par jour, l’exposition à
l’atorvastatine a été augmentée de 1,5 à 2,3 fois
Lorsque l’association s’avère nécessaire, une dose d’entretien plus faible d’atorvastatine est recommandée. Les patients
nécessitant des doses supérieures à 40 mg doivent être surveillés cliniquement.
Inhibiteurs de protéases
L’association d’atorvastatine et d’inhibiteurs de protéases, inhibiteurs connus du cytochrome P450 3A4, entraîne une
augmentation des concentrations plasmatiques d’atorvastatine.
Diltiazem
L’administration concomitante de 40 mg d’atorvastatine et de 240 mg de diltiazem entraîne une augmentation de l’exposition
d’atorvastatine de 51 %.
Chez ces patients, une surveillance clinique doit être mise en place après le début du traitement par diltiazem ou en cas de
modification de la posologie.
Ezétimibe
L’utilisation d’ézétimibe seul peut entraîner une myopathie.
Le risque de myopathie est donc augmenté en cas d’utilisation concomitante d’ézétimibe et d’atorvastatine.
Jus de pamplemousse
Le jus de pamplemousse contient un ou plusieurs composants inhibant le CYP 3A4 et peut par conséquent augmenter les
concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP 3A4. De grandes quantités de jus de pamplemousse
(plus de 1,2 l par jour pendant 5 jours) multiplient l’ASC de l’atorvastatine par 2,5 et celle des inhibiteurs actifs de l’HMG-
CoA réductase (atorvastatine et ses métabolites) par 1,3. La consommation de quantités importantes de jus de
pamplemousse lors d’un traitement par atorvastatine est déconseillée.
Inducteurs du cytochrome CYP 3A4
L’association d’atorvastatine et d’inducteurs du CYP 3A4 (tels que l’efavirenz, la rifabutine, la rifampicine, la carbamazépine,
la phénytoïne, le phénobarbital, le millepertuis) peut entraîner des diminutions variables de la concentration plasmatique de
l’atorvastatine. Cette diminution peut atteindre 80% avec la rifampicine. Le taux de cholestérol doit être surveillé afin de
vérifier l’efficacité du traitement. En raison du double mécanisme d’interaction de la rifampicine (induction du cytochrome
P450 3A4 et inhibition du transporteur hépatique, OATP1B1), il est recommandé d’administrer simultanément l’atorvastatine
et la rifampicine, une administration séparée dans le temps d’atorvastatine avec la rifampicine a été associée à une
diminution significative des concentrations plasmatiques d’atorvastatine.
Verapamil et amiodarone
Aucune étude d’interaction entre l’atorvastatine et le verapamil ou l’amiodarone n’a été réalisée. Le vérapamil et
l’amodiarone sont des inhibiteurs connus du CYP 3A4 et l’association avec l’atorvastatine peut entrainer une augmentation
de l’exposition à l’atorvastatine. Les taux de lipides doivent être surveillés pour permettre l’utilisation de la plus faible dose
nécessaire.
Autres associations
Gemfibrozil/Fibrates
L’utilisation de fibrates seuls a parfois été associée à une myopathie. Le risque de myopathie induite par l’atorvastatine peut
être augmenté en cas d’association avec les fibrates (voir rubrique 4.4). Une augmentation de 24% de l’exposition à
l’atorvastatine a été observée lors de l’administration concomitante de 600 mg de gemfibrozil deux fois par jour.
Digoxine
A l’état d’équilibre, les concentrations plasmatiques de digoxine ne sont pas modifiées en cas d’administration concomitante
de doses répétées de digoxine et de 10 mg d’atorvastatine.
Cependant, les concentrations plasmatiques de digoxine augmentent d’environ 20% après administration concomitante de
digoxine et de 80 mg d’atorvastatine par jour.
Cette interaction peut s’expliquer par l’inhibition de la protéine de transport transmembranaire ou glycoprotéine-P.
Les patients traités par digoxine doivent être surveillés de manière adéquate.
Contraceptifs oraux
L’administration concomitante d’atorvastatine et d’un contraceptif oral a entraîné une augmentation des concentrations
plasmatiques de noréthindrone et d’éthinyl estradiol. Cet effet devra être pris en compte lors du choix des doses de
contraceptifs oraux.
Colestipol
L’association d’atorvastatine et de colestipol entraîne une diminution d’environ 25% des concentrations plasmatiques de
l’atorvastatine et de ses métabolites actifs.
Les effets hypolipémiants sont cependant plus importants lorsque l’atorvastatine et le colestipol sont administrés
simultanément par rapport à une administration séparée.
Antiacide
L’administration concomitante d’atorvastatine et d’une suspension orale d’anti-acide contenant de l’hydroxyde de
magnésium et d’aluminium diminue les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites actifs d’environ
35%. La diminution du taux de LDL-C n’est cependant pas modifiée.
Warfarine
L’association d’atorvastatine et de warfarine entraîne pendant les premiers jours du traitement une légère diminution du
temps de prothrombine, ce temps revenant à la normale dans les 15 premiers jours de traitement par atorvastatine.
Cependant, en cas d’association de warfarine et d’atorvastatine, les patients devront être étroitement surveillés.
Phénazone
Peu ou pas d’effet sur la clairance de la phénazone ont été montrés lors de l’administration concomitante de doses répétées
d’atorvastatine et de phénazone.
Cimétidine
Lors d’une étude d’interaction entre la cimétidine et l’atorvastatine, aucune interaction n’a été montrée.
Amlodipine
Dans une étude d’interaction chez des sujets sains, une augmentation de 18% de l’exposition à l’atorvastatine a été
observée lors de l’administration concomitante de 80 mg d’atorvastatine et 10 mg d’amlodipine.
Autres
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée dans les études cliniques où l’atorvastatine était associée à
des médicaments antihypertenseurs ou hypoglycémiants.
4.6. Grossesse et allaitement
L’atorvastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et l’allaitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des
mesures de contraception adéquates (voir rubrique 4.3). La sécurité d’emploi de l’atorvastatine pendant la grossesse et
l’allaitement n’a pas encore été établie.
Des études chez l’animal ont montré que les inhibiteurs de l‘HMG-CoA réductase pouvaient modifier le développement
embryonnaire et foetal. Chez le rat, après exposition des femelles à des doses d’atorvastatine supérieures à 20 mg/kg/jour
(correspondant à une exposition clinique systémique), le développement de la progéniture a été retardé et la survie
postnatale a été diminuée.
Chez les rats, les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont identiques à celles
retrouvées dans le lait. L’excrétion de ce médicament ou de ses métabolites dans le lait humain n’est pas établie.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’atorvastatine a un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l’atorvastatine sont issus d’études cliniques et de l’importante
expérience acquise depuis le début de la commercialisation de la molécule.
Les fréquences estimées de ces évènements sont classées de la façon suivante : fréquents (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquents
(≥ 1/1 000, < 1/100); rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000); très rares (≤ 1/10 000).
Les effets indésirables les plus fréquents sont essentiellement gastro-intestinaux, notamment constipation, flatulence,
dyspepsie, douleur abdominale, ces effets s’améliorent généralement avec la poursuite du traitement.
Moins de 2% des patients ont été exclus des essais cliniques en raison d’effets indésirables liés à l’atorvastatine.
Fréquence
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Classes de
système
d’organes
(>1/100 à <1/10)
(>1/1000 à
<1/100)
(>1/10000 à
<1/1000)
(<1/10000)
Affections
hématologiques et
du système
lymphatique
thrombocytopénie
Affections du
système
immunitaire
réactions
allergiques
anaphylaxie
Troubles du
métabolisme et de
la nutrition
hyperglycémie,
hypoglycémie,
anorexie
Affections
psychiatriques
insomnie
Affections du
système nerveux
céphalées,
vertiges,
paresthésie,
hypoesthésie
neuropathie
périphérique,
amnésie
dysgueusie
Affections
oculaires
Troubles visuels
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
acouphènes
perte d’audition
Affections gastro-
intestinales
constipation,
flatulence,
dyspepsie,
nausées,
diarrhée
vomissements,
pancréatite
Affections
hépatobiliaires
hépatite,
itcère
cholestatique
insuffisance
hépatique
Affections de la
peau et des tissus
sous-cutané
éruption cutanée,
prurit
urticaire,
alopécie
érythème bulleux
(dont érythème
polymorphe)
oedème
angioneurotique,
éruption bulleuse
(dont syndrome de
Stevens-Johnson)
et nécrose
épidermique
toxique
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
myalgie,
arthralgie
myopathie
myosite,
rhabdomyolyse,
crampes
musculaires
tendinopathie
parfois
compliquées de
rupture
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
impuissance
gynécomastie
Troubles
généraux et
anomalies au site
d’administration
asthénie, douleur
thoracique,
douleur dorsale,
œdème
périphérique,
fatigue
malaise,
prise de poids
Investigations
Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA reductase, des augmentations des taux de transaminases sériques ont
été rapportées chez des patients traités par l’atorvastatine. Ces augmentations étaient généralement légères et transitoires,
et ne nécessitent pas l’interruption du traitement. Des augmentations des transaminases sériques cliniquement significatives
(> 3 fois la limite supérieure de la normale) ont été observées chez 0,8 % des patients traités par atorvastatine. Ces
augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients.
Comme avec les inhibiteurs de la HMG CoA reductase, des taux sériques élevés de créatine phosphokinase (CPK)
supérieur à 3 fois la limite supérieure de la normale ont été observés dans les études cliniques, chez 2,5% des patients
traités par l’atorvastatine. Des taux 10 fois supérieurs à la limite ont été rapportés chez 0,4% des patients traités par
atorvastatine (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec des statines :
troubles du sommeil s’accompagnant de cauchemars,
perte de mémoire,
dysfonctionnement sexuel,
dépression,
des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles, en particulier lors de traitement à long terme (voir rubrique 4.4).
4.9. Surdosage
Il n’existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage à l’atorvastatine. En cas de surdosage, le traitement doit être
symptomatique ; des mesures d’accompagnement adaptées aux besoins doivent être mises en œuvre.
La fonction hépatique et les taux de CPK doivent être contrôlés. En raison de l'importante liaison de l’atorvastatine aux
protéines plasmatiques, l'hémodialyse ne devrait pas significativement augmenter la clairance de l'atorvastatine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la HMG
‑
CoA réductase
Code ATC : C10A A05
L’atorvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de la HMG
‑
CoA réductase, l’enzyme responsable du contrôle du taux
de biotransformation de la 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-coenzyme A en mévalonate, un précurseur des stérols et en
particulier du cholestérol.
Les triglycérides et le cholestérol synthétisés dans le foie sont incorporés aux lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et
sont libérés dans le plasma pour atteindre les tissus périphériques. Les lipoprotéines de basse densité (LDL) se forment à
partir des VLDL et sont essentiellement catabolisées au niveau des récepteurs présentant une affinité importante pour les
LDL (récepteur LDL).
L’atorvastatine diminue le cholestérol plasmatique et les taux plasmatiques de lipoprotéines en inhibant l‘HMG
‑
réductase et la synthèse hépatique du cholestérol. L’atorvastatine augmente également le nombre des récepteurs des LDL à
la surface des hépatocytes, amplifiant ainsi le captage et le catabolisme des LDL.
L’atorvastatine diminue la synthèse des LDL et le nombre de particules de LDL. Elle entraîne une augmentation importante
et prolongée de l’activité des récepteurs des LDL ainsi qu’une amélioration qualitative des particules de LDL circulantes.
L’efficacité de l’atorvastatine à diminuer le taux de LDL-C chez les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale
homozygote, une population habituellement résistante aux autres traitements hypolipémiants, a été démontrée.
Une étude de dose-réponse a montré que l’atorvastatine diminuait les concentrations de cholestérol total (30%
‑
46%), de
LDL-C (41%
‑
61%), d’apolipoprotéine B (34%
‑
50%), et de triglycérides (14%
‑
33%) et augmentait celles de HDL-C et de
apolipoprotéine A1. Ces résultats sont également observés en cas d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote,
d’hypercholestérolémie non familiale, ou d’hyperlipidémie mixte, ainsi que chez les patients présentant un diabète non
insulinodépendant.
Il a été démontré que des diminutions de cholestérol total, du LDL-C et de l’apolipoprotéine B diminuaient le risque
d’accidents et de mortalité cardiovasculaire.
Athérosclérose
Dans l’étude REVESAL (Reversing Atherosclérosis with Aggressive Lipid-lowering Study), chez des patients atteints de
maladie coronarienne, les effets hypolipémiants d’un traitement intensif par 80 mg d’atorvastatine et les effets
hypolipémiants modérés par 40 mg de pravastatine sur l’athérosclérose coronarienne a été évalué par échographie intra-
vasculaire lors d’une angiographie. Dans cette étude clinique contrôlée, multicentrique, en double-aveugle, randomisée,
l’échographie a été réalisé avant traitement et 18 mois après traitement chez 502 patients. Dans le groupe atorvastatine
(n=253), il n’y a pas eu de progression de l’athérosclérose.
La modification du pourcentage moyen du volume total de l’athérome (critère principal de l’étude) depuis le début de l’étude
était de -0,4% (p=0.98) dans le groupe atorvastatine et de +2,7% (p=0.001) dans le groupe pravastatine (n=249). Par
comparaison à la pravastatine, les effets de l’atorvastatine étaient statistiquement significatifs (p=0,02). Cette étude n’avait
pas pour objectif d’étudier l’effet d’un traitement hypolipémiant intensif sur les critères cardiovasculaire (tels que le recours à
la revascularisation, infarctus du myocarde non fatal, décès d’origine coronaire).
Dans le groupe atorvastatine, les taux de LDL-C ont été réduit à un taux moyen de 2,04 mmol/L ± 0,8 (78,9 mg/dL ± 30) avec
des taux initiaux de 3,89 mmol/L ± 0,7 (150 mg/dL ± 28) et dans le groupe pravastatine, les LDL-C ont été réduit à un taux
moyen de 2,85 mmol/L ± 0,7 (110mg/dL ± 26) avec des taux initiaux de 3,89 ± 0,7 (150 mg/dL ± 26) (p<0,0001).
L’atorvastatine a également diminué le taux de cholestérol total de 34,1% (pravastatine : -18,4%, p<0,0001), le taux moyen
de triglycérides de 20% (pravastatine : -6,8%, p<0.0009) et le taux moyen d’apolipoprotéine B de 39,1% (pravastatine : -22%,
p<0,0001).
L’atorvastatine a augmenté le taux moyen des HDL-C de 2,9% (pravastatine : +5,6%, p=NS). Une diminution moyenne de la
CRP (Protéine C réactive) de 36,4% dans le groupe atorvastatine comparé à 5,2% de diminution dans le groupe
pravastatine (p<0,0001) a été observée.
Ces résultats d’études ont été obtenus avec une dose de 80 mg et ne peuvent donc pas être extrapolés aux doses
inférieures.
Le profil de sécurité d’emploi et de tolérance était comparable dans les 2 groupes.
Dans cette étude l’effet hypolipémiant intensif de l’atorvastatine n’a pas été étudié sur la morbidité et la mortalité
cardiovasculaire. En conséquence, la signification clinique de ces résultats sur de la prévention primaire et secondaire des
événements cardiovasculaires est inconnue.
Hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez les enfants
Dans une étude contre placebo, en double aveugle suivi d’une phase ouverte, 187 garçons et filles pubères, âgés de 10 à
17 ans (âge moyen = 14,1 ans) ayant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote (HF) ou une hypercholestérolémie
sévère ont été randomisés soit dans le groupe atorvastatine (n=140) soit dans le groupe placebo (n=47) pendant 26
semaines. Ils ont ensuite tous reçu de l’atorvastatine pendant 26 semaines.
Les critères d’inclusion dans l’étude étaient : 1) un taux initial de LDL-C ³ 4,91 mmol/l ou 2) un taux initial de LDL-C ³ 4,14
mmol/l et un antécédent familial de HF ou une maladie cardiovasculaire documentée à la 1
ère
ou 2
ème
génération.
Le taux initial moyen de LDL-C était de 5,65 mmol/l (3,58 à 9,96 mmol/L) dans le groupe atorvastatine comparé à 5,95 mmol/l
(4,14 à 8,39 mmol/l) dans le groupe placebo. La dose d’atorvastatine était de 10 mg (une fois par jour) pendant les quatre
premières semaines de traitement et a été augmentée à 20 mg si le taux de LDL-C était > 3,36 mmol/l. Après 4 semaines en
phase double aveugle, 80 (57,1%) patients traités par atorvastatine ont nécessité un ajustement posologique à 20 mg.
L’atorvastatine a diminué significativement les taux plasmatiques de cholestérol total, LDL-C, triglycérides et apolipoprotéine
B pendant les 26 semaines de la phase en double aveugle (voir tableau ci-dessous).
Effet hypolipidémiant de l’atorvastatine chez les adolescents ayant une hypercholestérolémie familiale ou
une hypercholestérolémie sévère (variation du pourcentage moyen entre le début et la fin de l’étude -
population en intention de traiter).
Dose
LDL-C
HDL-C
Apo B
Placebo
-1,5
-1,9
Atorvastatine
-31,4
-39,6
-12,0
Le taux moyen de LDL-C était de 3,38 mmol/l (1,81-6,26 mmol/l) dans le groupe atorvastatine comparé à 5,91 mmol/l (3,93 à
9,96 mmol/l) dans le groupe placebo pendant les 26 semaines de la phase en double aveugle.
Dans cette étude contrôlée limitée, aucun effet sur la croissance et la maturation sexuelle chez les garçons ni sur la durée
des règles chez les filles n’a été observé. L’atorvastatine n’a pas été étudiée dans des essais cliniques contrôlés chez des
filles pré-pubères ou chez des patients de moins de 10 ans. La sécurité et l’efficacité d’emploi de doses supérieures à 20 mg
n’ont pas été étudiées lors d’essais cliniques contrôlés chez des enfants. L’efficacité au long cours d’un traitement par
atorvastatine durant l’enfance pour diminuer la morbidité et la mortalité à l’âge adulte n’a pas été établi.
Syndrome coronarien aigu
Dans l’étude MIRACL, un traitement par 80 mg d’atorvastatine a été évalué chez 3086 patients (atorvastatine n=1538 ;
placebo n=1548) ayant un syndrome coronarien aigu (infarctus du myocarde sans onde Q ou angine de poitrine instable). Le
traitement a été initié pendant la phase aiguë après l’admission à l’hôpital et poursuivi pendant 16 semaines.
Le traitement par 80 mg d’atorvastatine par jour a augmenté le délai d’apparition du critère d’évaluation principal combiné
défini par : décès toutes causes, infarctus du myocarde non fatal, arrêt cardiaque réanimé, angine de poitrine avec ischémie
myocardique nécessitant une hospitalisation ; indiquant une diminution du risque de 16% (p=0,048). Cela est
essentiellement du a une réduction de 26% de la ré-hospitalisation pour angine de poitrine avec ischémie myocardique
(p=0,018). Les résultats obtenus sur les critères d’évaluation secondaires n’étaient pas statistiquement significatifs (total,
placebo : 22,2%, atorvastatine : 22,4%).
Le profil de sécurité de l’atorvastatine dans l’étude MIRACL est similaire avec ce qui est décrit en rubrique 4.8.
Prévention des maladies cardiovasculaires
L’effet de l’atorvastatine sur les évènements coronaires mortels ou non mortels a été évalué dans le bras hypolipémiant de
l’étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, Anglo
‑
Scandinavian Cardiac Outcomes Trial Lipid
Lowering Arm (ASCOT
‑
LLA).
Les patients étaient hypertendus, âgés de 40 à 79 ans, sans antécédents d’infarctus du myocarde ni d’angor traité, et
présentaient des taux de cholestérol total (CT) £ 6,5 mmol/l (251 mg/dl).
Tous les patients présentaient au moins 3 des facteurs de risque cardiovasculaire prédéfinis suivants : sexe masculin, âge ³
55 ans, tabagisme, diabète, antécédents de coronaropathie chez un parent du premier degré, CT/HDL > 6, artériopathie
périphérique, hypertrophie ventriculaire gauche, antécédent d’accident vasculaire cérébral, anomalie électrocardiographique
spécifique, protéinurie/albuminurie.
Tous les patients n’étaient pas considérés comme ayant un risque élevé de premier évènement cardiovasculaire.
Les patients recevaient un traitement antihypertenseurs (amlodipine ou aténolol), associé soit à 10 mg/jour d’atorvastatine
(n=5 168), soit à un placebo (n=5 137).
L’effet de l’atorvastatine sur la réduction du risque relatif et absolu a été :
Évènement
Réduction
du risque
relatif
Nombre
évènements
(atorvastatine
vs placebo)
Réduction du
risque
absolu
Décès d’origine
coronaire et IDM non
fatal
100 vs 154
1,1%
0,0005
Evènements
cardiovasculaires
totaux et procédures de
revascularisation
389 vs 483
1,9%
0,0008
Evènements
coronaires de tous type
178 vs 247
1,4%
0,0006
sur la base de la différence des taux d’évènements survenus après une durée moyenne de suivi 3,3 ans.
MC : Maladie coronarienne : IDM = infarctus du myocarde.
La diminution de la mortalité totale et de la mortalité cardiovasculaire n’était pas significative (185 vs 212 évènements,
p=0,17 et 74 versus 82 évènements, p=0,51).
Les analyses en sous-groupes en fonction du sexe (81% d'hommes, 19% de femmes) ont montré un bénéfice de
l'atorvastatine chez les hommes qui n’a pu être établi chez les femmes, peut être en raison du faible nombre d'évènements
dans ce sous groupe.
La mortalité totale et la mortalité cardiovasculaire étaient numériquement plus élevées dans le groupe des femmes (38
versus 30 et 17 versus 12), mais sans significativité statistique.
Une interaction significative en fonction du traitement antihypertenseurs initial a été observée. L’atorvastatine diminue le
nombre de « décès d’origine coronaire et IDM non fatal » (critère principal) chez les patients traités par amlodipine (HR 0,47
(0,32
‑
0,69), p=0,00008), contrairement à ceux traités par aténolol (HR 0,83 (0,59
‑
1,17), p=0,287).
L’effet de l’atorvastatine a également été évalué sur les évènements cardiovasculaires mortels et non mortels dans l’étude
Collaborative Atorvastatin Diabètes Study (CARDS). Il s’agit d’une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique,
contrôlée versus placebo réalisée chez des patients atteints de diabète de type 2, âgés de 40 à 75 ans, sans antécédents de
maladies cardiovasculaires, présentant un taux de LDL-C ≤ 4,14 mmol/l (160 mg/dl) et un taux de TG ≤ 6,78 mmol/l (600
mg/dl).
Tous les patients avaient au moins 1 des facteurs de risque cardiovasculaire suivants : hypertension, tabagisme,
rétinopathie, microalbuminurie ou macroalbuminurie.
Les patients recevaient soit 10 mg d’atorvastatine par jour (n=1 428) soit un placebo (n=1 410) pendant une période
moyenne de 3,9 ans.
L’effet de l’atorvastatine sur la réduction du risque relatif et absolu a été :
Évènement
Réduction du
risque
relatif
Nombre
évènements
(atorvastatine
vs placebo)
Réduction du
risque
absolue
Evènements
cardiovasculaires
majeurs (IDM aigu fatal
et non fatal, IDM
asymptomatique, mort
d’origine coronaire
aiguë, angor instable,
pontage coronarien par
greffe, angioplastie
transluminale
percutanée,
revascularisation, AVC
83 vs 127
3,2%
0,0010
IDM (aigus fatals et non
fatals,
asymptomatique)
38 vs 64
1,9%
0,0070
AVC (aigus fatals et
non fatals)
21 vs 39
1,3%
0,0163
sur la base de la différence des taux d’évènements survenu après une durée moyenne de 3,9 ans.
IDM = infarctus du myocarde ; AVC = accident vasculaire cérébral
Aucune différence de l’effet du traitement n’a été observée en fonction du sexe, de l'âge ou du taux de LDL-C initial du
patient.
Une tendance favorable a été observée sur le taux de mortalité (82 décès versus 61 dans les groupes placebo et
atorvastatine respectivement, p=0,0592).
Récidives des AVC
Dans l’étude SPARCL (Stroke Prevention by Aggressive Reduction in Cholesterol Levels), l’effet de 80 mg d’atorvastatine
ou d’un placebo sur la récidive des AVC a été évalué chez 4 731 patients ayant présenté un AVC ou un accident
ischémique transitoire (AIT) au cours de 6 mois précédents et sans antécédents de cardiopathie coronarienne. 60% des
patients était des hommes, âgés de 21 à 92 ans (âge moyen : 63 ans) ayant des taux initiaux de LDL cholestérol de 133
mg/dl (3,4 mmol/l). Le taux moyen de LDL-C était de 73 mg/dl (1,9 mmol/l) sous atorvastatine et 129 mg/dl (3,3 mmol/l) sous
placebo. La durée moyenne du suivi était de 4,9 ans.
En comparaison à un placebo, 80 mg d’atorvastatine a diminué de 15% le risque de survenue d'AVC mortel ou non mortel
(critère principal), soit un risque relatif de 0,85 (Intervalle de confiance à 95% : 0,72-1,00; p=0,05) ou de 0,84 (IC à 95% :
0,71-0,99; p=0,03) après ajustement en fonction des valeurs initiales.
Le taux de mortalité (toutes causes confondues) était de 9,1% (216/2 365) chez les patients traités par atorvastatine versus
8,9% (211/2 366) chez les patients traités par placebo.
Une analyse réalisée a posteriori a montré que 80 mg d’atorvastatine diminuait (p=0,01) la fréquence des accidents
ischémiques, 9% (218/2 365) versus 11,6% (274/2 366) sous placebo, et augmentait (p=0,02) la fréquence des AVC
hémorragiques de 2,3% (55/2 365) versus 1,4% (33/2 366) sous placebo.
Le risque d’AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus ayant des antécédents d’AVC hémorragiques (7/45
sous atorvastatine versus 2/48 sous placebo), soit un risque relatif de 4,06; (intervalle de confiance à 95% ou IC 95% : 0,84-
19,57). Le risque d’AVC ischémique était similaire dans les deux groupes (3/45 sous atorvastatine versus 2/48 sous
placebo), soit un risque relatif de 1,64 (IC 95% 0,27-9,82).
Le risque d’AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus ayant des antécédents d’infarctus lacunaire (20/708
sous atorvastatine versus 4/701 sous placebo) soit un risque relatif de 4,99 (IC 95% : 1,71-14,61).
Le risque d’AVC ischémique était plus faible pour ces patients (79/708 sous atorvastatine versus 102/701 sous placebo) ;
soit un risque relatif de 0,76 (IC 95% : 0,57-1,02).
Il est possible que le risque absolu d’AVC soit plus élevé chez les patients traités par 80 mg d’atorvastatine par jour ayant un
antécédent d’infarctus lacunaire.
Le taux de mortalité (toutes causes confondues) était de 15,6% (7/45) sous atorvastatine versus 10,4% (5/48) dans le sous-
groupe de patients ayant un antécédent d’AVC hémorragique ; ce taux était de 10,9% (77/708) sous atorvastatine versus
9,1% (64/701) sous placebo dans le sous-groupe de patients un antécédent d’infarctus lacunaire.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration orale, l’atorvastatine est rapidement absorbée, les concentrations plasmatiques maximales (Cmax)
étant atteintes en 1 à 2 heures.
L’importance de l’absorption de l’atorvastatine est dose-dépendante.
Après administration orale, la biodisponibilité des comprimés pelliculés d’atorvastatine est de 95% à 99% en comparaison à
une solution orale.
La biodisponibilité absolue de l’atorvastatine est d’environ 12% ; la biodisponibilité systémique de l’activité inhibitrice de
l‘HMG
‑
CoA réductase est d’environ 30%.
La faible biodisponibilité systémique est due à la clairance dans la muqueuse gastro-intestinale précédant le passage
systémique et à l’effet de premier passage hépatique.
Distribution
Le volume de distribution moyen de l’atorvastatine est d’environ 381 litres. La liaison de l’atorvastatine aux protéines
plasmatiques est ³ 98%.
Métabolisme
L’atorvastatine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4 en dérivés ortho- et parahydroxylés et en divers produits de
bêta-oxydation.
A l’exception d’autres voies métaboliques, ces produits sont ultérieurement métabolisés par glucuronidation. L’inhibition in
vitro de l‘HMG
‑
CoA réductase par les métabolites ortho- et parahydroxylés est identique à celle de l’atorvastatine.
Environ 70% de l’activité inhibitrice circulante de l‘HMG
‑
CoA réductase est attribuée aux métabolites actifs.
Elimination
L’atorvastatine est principalement éliminée par voie biliaire, après métabolisme hépatique et/ou extrahépatique. Cependant,
le produit ne semble par subir un cycle entéro-hépatique important.
La demi-vie moyenne d’élimination plasmatique de l’atorvastatine est d’environ 14 heures chez l’homme.
La demi-vie de l’activité inhibitrice de l‘HMG
‑
CoA réductase est d’environ 20 à 30 heures, en raison de la contribution des
métabolites actifs.
Populations spéciales
Sujet âgé : les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont plus élevées chez le sujet âgé
sain que chez l’adulte jeune sain ; les effets sur les paramètres lipidiques étant cependant comparables à ceux observés
chez des patients plus jeunes.
Enfant : aucune donnée de pharmacocinétique n’est disponible chez l‘enfant.
Sexe : les concentrations d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont différentes entre les femmes et les hommes (chez
les femmes : C
environ 20% plus élevée et ASC environ 10% plus basse). Ces différences n’ont pas de significativité
clinique, aucune différence significative d’effet sur les paramètres lipidiques étant observée entre les hommes et les femmes.
Insuffisance rénale : l’insuffisance rénale n’a pas d’influence sur les concentrations plasmatiques ou sur l‘effet de
l’atorvastatine et de ses métabolites actifs sur les paramètres lipidiques.
Insuffisance hépatique : les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont très augmentées
(environ 16 fois pour la C
et environ 11 fois pour l’ASC) chez les patients présentant une insuffisance hépatique
chronique liée à l’alcool (Childs-Pugh).
5.3. Données de sécurité préclinique
L’atorvastatine n’était pas carcinogène chez le rat. La dose maximale utilisée était 63 fois supérieure à la dose maximale
utilisée chez l’homme (soit 80 mg/jour) calculée en mg/kg et 8 à 16 fois supérieure sur la base des valeurs de l'ASC
0 – 24
déterminées par l’activité inhibitrice totale.
Au cours d’une étude de deux ans réalisée chez la souris, les incidences d’adénome hépatocellulaire chez le mâle et de
carcinome hépatocellulaire chez la femelle étaient augmentées à la dose maximale utilisée, celle-ci étant 250 fois
supérieure à la dose maximale utilisée chez l’homme, calculée en mg/kg. L’exposition systémique était 6 à 11 fois
supérieure sur la base des valeurs de l’ASC
0 – 24
Aucun effet mutagène ou clastogène potentiel n’a été observé avec l’atorvastatine dans 4 études réalisées in vitro avec ou
sans activation métabolique et dans un test in vivo.
Des études chez l’animal n’ont pas montré d’effet sur la fertilité des mâles ou des femelles à des doses respectives
d’atorvastatine de 175 et 225 mg/kg/jour. Aucun effet tératogène n’a été observé.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau : Cellulose microcristalline, carbonate de sodium anhydre, maltose, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium
Pelliculage : Hypromellose (E464), hydroxypropylcellulose, citrate de triéthyle (E1505), polysorbate 80, dioxyde de titane
(E171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 50 x 1, 56, 60, 84, 90, 98, 100 et 200 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/
Polyamide/Aluminium/PVC).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
OLINKA UK Limited
38/40 Chamberlayne Road
London UK NW10 3JE
ROYAUME-UNI
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
267 320-0 ou 34009 267 320 0 4 : 7 comprimés sous plaquette (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 321-7 ou 34009 267 321 7 2 : 10 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 322-3 ou 34009 267 322 3 3 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 324-6 ou 34009 267 324 6 2 : 15 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 325-2 ou 34009 267 325 2 3 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 326-9 ou 34009 267 326 9 1 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 327-5 ou 34009 267 327 5 2 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 328-1 ou 34009 267 328 1 3 : 50 (x1) comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires
(Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 329-8 ou 34009 267 329 8 1 : 56 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 330-6 ou 34009 267 330 6 3 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 331-2 ou 34009 267 331 2 4 : 84 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 332-9 ou 34009 267 332 9 2 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 333-5 ou 34009 267 333 5 3 : 98 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 334-1 ou 34009 267 334 1 4 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
267 335-8 ou 34009 267 335 8 2 : 200 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.