France - français - ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé)
17-03-2016
17-03-2016
NOTICE
ANSM - Mis à jour le : 17/03/2016
Dénomination du médicament
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé
Amlodipine/Valsartan
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour
vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif,
même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Sommaire notice
Que contient cette notice :
1. Qu'est-ce qu’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé
pelliculé?
3. Comment prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé?
6. Informations supplémentaires.
1. QU’EST-CE QUE AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL
UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
Sans objet.
Indications thérapeutiques
Ce médicament est utilisé pour traiter la pression artérielle élevée (hypertension).
Les patients qui prennent déjà séparément des comprimés d’amlodipine 10 mg et de valsartan 320 mg peuvent à la place
recevoir un comprimé d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg qui contient les deux substances actives aux
mêmes doses.
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA, comprimé est une association de deux substances appelées amlodipine et valsartan qui
contribuent au contrôle de la tension artérielle lorsque celle-ci est trop élevée.
L'amlodipine appartient à un groupe de substances appelées « inhibiteurs calciques ».
L'amlodipine empêche le calcium de traverser la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui empêche les vaisseaux sanguins
de se rétrécir.
Le valsartan appartient à un groupe de substances appelées « antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ».
L'angiotensine II est produite par le corps et elle provoque le rétrécissement des vaisseaux sanguins, avec pour
conséquence une augmentation de la tension artérielle. Le valsartan agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II.
Cela signifie que ces deux substances contribuent à empêcher le rétrécissement des vaisseaux sanguins. De ce fait, les
vaisseaux sanguins se relâchent et la tension artérielle diminue.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10
mg/320 mg, comprimé pelliculé ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
Contre-indications
Ne prenez jamais AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
si vous êtes allergique à l’amlodipine ou à tout autre inhibiteur calcique. Ceci peut entraîner des démangeaisons, une
rougeur de la peau ou des difficultés à respirer.
si vous êtes allergique au valsartan ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la
rubrique
vous
pensez
vous
êtes
peut-être
allergique,
parlez-en
votre
médecin
avant
prendre
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA.
si vous avez de graves problèmes hépatiques ou des problèmes biliaires tels que cirrhose biliaire ou cholestase.
si vous êtes enceinte de plus de 3 mois. (Il est également préférable d’éviter AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA en début
de grossesse, voir rubrique Grossesse).
si vous présentez une baisse sévère de la pression artérielle (hypotension).
si vous présentez un rétrécissement de la valve aortique (sténose aortique) ou un choc cardiogénique (une affection dans
laquelle votre cœur est incapable d’apporter suffisamment de sang à l’organisme).
si vous souffrez d’une insuffisance cardiaque après une crise cardiaque.
si vous avez un taux élevé de sucre dans le sang ou que vous souffrez de diabète de type 2 (aussi appelé diabète non-
insulinodépendant) et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer la pression
artérielle.
Si vous êtes dans l’une des situations ci-dessus, ne prenez pas AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA et parlez-en à votre
médecin.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Mises en garde et précautions d’emploi
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
si vous êtes malade (vomissements ou diarrhée).
si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux.
si vous avez eu une greffe de rein ou si vous êtes informés que vous avez un rétrécissement des artères rénales.
si vous avez une affection touchant les glandes rénales qui s'appelle « hyperaldostéronisme primaire ».
si vous avez eu une insuffisance cardiaque ou si vous avez présenté une crise cardiaque. Suivez attentivement les
instructions de votre médecin pour la dose initiale. Votre médecin peut aussi vérifier votre fonction rénale.
si votre médecin vous a informé que vous avez un rétrécissement des valves du cœur (appelé « sténose aortique ou mitrale
») ou que l'épaisseur de votre muscle cardiaque est augmentée de manière anormale (ce que l'on appelle une «
cardiomyopathie hypertrophique obstructive »).
si vous avez présenté des gonflements, en particulier du visage et de la gorge, lors de la prise d’autres médicaments (y
compris les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine). Si ces symptômes surviennent, arrêtez de prendre
AMLODIPINE/VALSARTAN
KRKA
contactez
votre
médecin
immédiatement.
Vous
devez
jamais
reprendre
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA.
si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
un « inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) » (par exemple énalapril, lisinopril, ramipril), en particulier si vous avez des
problèmes rénaux dus à un diabète.
aliskiren.
Votre médecin pourra surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle, et le taux des
électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA ».
Si vous êtes dans l'une des situations ci-dessus, veuillez-en parler à votre médecin avant de prendre
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA.
Enfants et adolescents
L'utilisation d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA n'est pas recommandée chez l'enfant et chez l'adolescent (âgés de moins
de 18 ans).
Interactions avec d'autres médicaments
Autres médicaments et AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d'autres précautions. Il se peut,
dans certains cas, que vous deviez arrêter l'un de ces médicaments. Cela concerne particulièrement les médicaments
énumérés ci-dessous :
inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) ou aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA » et « Avertissements et précautions ») ;
diurétiques (un type de médicament qui augmente la quantité d’urine que vous produisez) ;
lithium (un médicament utilisé pour traiter certains types de dépression) ;
diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres
substances susceptibles d'augmenter les taux de potassium ;
certains
types
d’antidouleurs
appelés
anti-inflammatoires
stéroïdiens
(AINS)
inhibiteurs
sélectifs
cyclooxygénase-2 (inhibiteurs de la COX-2). Votre médecin peut également vérifier votre fonction rénale ;
médicaments anticonvulsivants (ex. carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone) ;
extrait de millepertuis ;
trinitrine/nitroglycérine et autres nitrates ou autres substances appelées « vasodilatateurs » ;
médicaments utilisés dans le HIV/SIDA (ex. ritonavir, indinavir, nelfinavir) ;
médicaments utilisés pour traiter des mycoses (ex. kétoconazole, itraconazole) ;
médicaments
utilisés
pour
traiter
infections
bactériennes
(tels
rifampicine,
érythromycine,
clarithromycine,
talithromycine) ;
vérapamil, diltiazem (médicaments à visée cardiologique) ;
simvastatine (médicament utilisé pour contrôler des taux élevés de cholestérol) ;
dantrolène (perfusion pour traiter des anomalies graves de température corporelle) ;
médicaments utilisés en prévention du rejet de greffe (ciclosporine).
Interactions avec les aliments et les boissons
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA avec des aliments et boissons
Le pamplemousse et le jus de pamplemousse ne doivent pas être consommés par les personnes recevant
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA. Ceci est dû au fait que le pamplemousse et le jus de pamplemousse peuvent conduire à
une augmentation des taux sanguins de la substance active amlodipine, pouvant induire une augmentation imprévue de
l’effet hypotenseur d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse et allaitement
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou prévoyez d’être) enceinte. Votre médecin vous recommandera
normalement d’arrêter de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA avant de débuter une grossesse ou dès que vous
savez que vous êtes enceinte et vous recommandera de prendre un autre médicament à la place
d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA. AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA est déconseillé en début de grossesse (3
premiers mois), et il ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il peut entraîner de graves problèmes
de santé chez l’enfant à naître s’il est pris après le troisième mois de grossesse.
Allaitement
Prévenez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de débuter l’allaitement. AMLODIPINE/VALSARTAN
KRKA n’est pas recommandé pour les mères qui allaitent, et votre médecin peut choisir un autre traitement pour vous si vous
souhaitez allaiter, en particulier si votre enfant est un nouveau-né, ou s’il est né prématurément.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament peut provoquer des étourdissements. Cela peut affecter votre concentration. Ainsi, si vous n’êtes pas sûr de
la manière dont vous réagirez au traitement par ce médicament, ne conduisez pas, n’utilisez pas de machines ou n’exercez
pas toute autre activité qui nécessite une concentration.
Liste des excipients à effet notoire
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé ?
Instructions pour un bon usage
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre
médecin en cas de doute. Cela vous aidera à obtenir de meilleurs résultats et diminuer le risque d’effets secondaires.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
La dose usuelle d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA est d'un comprimé par jour.
Il est préférable de prendre votre médicament tous les jours à la même heure.
Avaler les comprimés avec un verre d’eau.
Vous
pouvez
prendre
AMLODIPINE/VALSARTAN
KRKA
cours
dehors
repas.
prenez
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse.
Selon la manière dont vous allez réagir au traitement, votre médecin pourra vous proposer une dose plus forte ou plus faible.
Ne pas dépasser la dose prescrite.
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA et les patients âgés (âgés de 65 ans et plus)
Votre médecin doit prendre des précautions lorsqu’il augmente votre dose.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris trop de comprimés d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA, ou si quelqu’un d’autre que vous a pris vos
comprimés, consultez un médecin immédiatement.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
Si vous oubliez de prendre ce médicament, prenez-le dès que vous vous en rendez compte. Puis prenez la dose suivante au
moment habituel. Toutefois, s'il est presque l’heure de prendre la dose suivante, sautez la dose que vous avez oubliée. Ne
prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
L’arrêt de votre traitement avec AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA peut induire une aggravation de votre maladie. N’arrêtez
pas de prendre votre médicament sauf si votre médecin vous le demande.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas
systématiquement chez tout le monde.
Certains effets indésirables peuvent être graves et demandent une attention médicale immédiate :
Quelques patients ont présenté les effets indésirables graves suivants (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000). Si
vous présentez l'un de ces effets, prévenez immédiatement votre médecin :
Réaction allergique avec des symptômes tels qu’éruption, démangeaisons, gonflement du visage ou des lèvres ou de la
langue, difficulté à respirer, tension artérielle basse (impression de s'évanouir, sensation de tête vide).
Autres effets indésirables possibles d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) : grippe ; nez bouché, mal de gorge et gêne pour avaler ; maux de tête
; gonflement des bras, des mains, des jambes, des chevilles ou des pieds ; fatigue ; asthénie (faiblesse) ; rougeur et
sensation de chaleur du visage et/ou du cou.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) : sensations vertigineuses ; nausées et douleur abdominale ;
sécheresse de la bouche ; somnolence, picotements ou engourdissement des mains ou des pieds ; vertige ; accélération
des battements du cœur, y compris palpitations ; sensations vertigineuses au passage en position debout ; toux ; diarrhée ;
constipation ; éruption cutanée, rougeur de la peau ; gonflement des articulations, mal de dos ; douleurs articulaires.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : sensation d'anxiété ; bourdonnements dans les oreilles (acouphènes)
; évanouissement ; envies d'uriner plus fréquentes que la normale ou impression de plus grande urgence à uriner ;
impossibilité d'avoir ou de maintenir une érection ; sensation de lourdeur ; tension artérielle basse avec des symptômes tels
que sensations vertigineuses, sensation de tête vide ; transpiration excessive ; éruption cutanée sur tout le corps ;
démangeaisons ; spasmes musculaires.
Si vous présentez un de ces effets sous une forme sévère, veuillez-en informer votre médecin.
Effets indésirables rapportés avec l'amlodipine seule ou le valsartan seul et qui sont soit non-observés avec
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA soit observés plus fréquemment qu’avec AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA :
Amlodipine
Consultez votre médecin immédiatement si vous présentez l’un des effets indésirables suivants, sévères et très rares après
la prise de ce médicament :
Respiration sifflante soudaine, douleur thoracique, essoufflement ou difficultés respiratoires.
Gonflement des paupières, du visage ou des lèvres.
Gonflement de la langue et de la gorge entraînant de grandes difficultés respiratoires.
Réactions cutanées sévères, notamment éruption cutanée intense, urticaire, rougeur de la peau sur l’ensemble du corps,
démangeaisons sévères, apparition de vésicules, desquamation et gonflement de la peau, inflammation des muqueuses
(syndrome de Stevens-Johnson) ou autres réactions allergiques.
Crise cardiaque, battements cardiaques anormaux.
Inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d’un très grand
malaise.
Les effets indésirables suivants ont été observés. Si l’un de ces effets devient gênant ou s’il dure plus d’une semaine, vous
devez contacter votre médecin.
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) : Sensations vertigineuses, somnolence ; palpitations (conscience de
vos battements cardiaques) ; bouffées vasomotrices, gonflement des chevilles (œdème) ; douleur abdominale, mal au cœur
(nausées).
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) : Changement de l’humeur, anxiété, dépression, insomnie,
tremblements, anomalies du goût, évanouissements, perte de la sensation de douleur ; troubles visuels, baisse de la vision,
tintements dans les oreilles ; diminution de la pression artérielle ; éternuements et écoulement nasal provoqués par une
inflammation de la muqueuse du nez (rhinite) ; indigestion, vomissements (nausées) ; chute des cheveux, augmentation de
la transpiration, démangeaisons cutanées, changement de coloration de la peau ; difficultés pour uriner, augmentation des
envies d’uriner la nuit, augmentation du nombre de mictions ; incapacité à obtenir une érection, gêne ou augmentation des
seins chez l’homme, douleur, malaise, douleurs musculaires, crampes musculaires ; augmentation ou diminution du poids.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : Confusion.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) : Diminution du nombre des globules blancs, diminution des
plaquettes sanguines pouvant entraîner une formation anormale d’hématomes ou des saignements fréquents (lésions des
globules rouges) ; augmentation du sucre dans le sang (hyperglycémie) ; gonflement des gencives, ballonnement abdominal
(gastrite) ; anomalies de la fonction hépatique, inflammation du foie (hépatite), jaunissement de la peau (ictère), élévation
des enzymes hépatiques pouvant avoir un effet sur certaines analyses médicales ; augmentation de la tension musculaire ;
inflammation des vaisseaux sanguins, souvent accompagnée d’une éruption cutanée, sensibilité à la lumière ; troubles
associant une rigidité, des tremblements et/ou troubles du mouvement.
Valsartan
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : Diminution des globules rouges,
fièvre, angine ou lésions dans la bouche dues à des infections ; apparition spontanée de saignements ou de bleus ; taux
élevé de potassium dans le sang ; résultats anormaux des tests hépatiques ; diminution de la fonction rénale et fonction
rénale fortement diminuée ; gonflement principalement du visage et de la gorge ; douleurs musculaires ; éruptions cutanées,
boutons rouge-violacés ; fièvre ; démangeaisons ; réaction allergique, apparition de cloques sur la peau (signe de dermatite
bulleuse).
Si vous présentez l'un de ces effets, parlez-en immédiatement à votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables
directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Date de péremption
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conditions de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout <ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les
médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Ce que contient AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA
Les substances actives sont : amlodipine et valsartan.
Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’amlodipine (sous forme de bésilate d’amlodipine) et 320 mg de valsartan.
Les autres composants sont :
Noyau : cellulose microcristalline, mannitol, stéarate de magnésium, croscarmellose sodique, povidone K25, silice colloïdal
anhydre, laurilsulfate de sodium
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3000, talc, oxyde de fer jaune (E172).
Forme pharmaceutique et contenu
Aspect d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous la forme d’un comprimé pelliculé en forme de gélule, biconvexe, brun-jaune avec de
possibles taches plus foncées (dimensions du comprimé : 16 mm x 8,5 mm, épaisseur : 5,8 mm – 7,8 mm).
Boîte de 28, 30,56, 90 et 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable
de la libération des lots, si différent
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire
KRKA D.D., NOVO MESTO
ŠMARJESKA CESTA 6
8501 NOVO MESTO
SLOVENIE
Exploitant
KRKA FRANCE
249 RUE SAINT-MARTIN
75003 PARIS
FRANCE
Fabricant
KRKA D.D., NOVO MESTO
ŠMARJESKA CESTA 6
8501 NOVO MESTO
SLOVENIE
KRKA FARMA D.O.O.
v. HOLJEVCA 20/E
10450 JASTREBARSKO
CROATIE
TAD PHARMA GMBH
HEINZ-LOHMANN-STRASSE 5
27472 CUXHAVEN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Autres
Sans objet.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/03/2016
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’amlodipine (sous forme de bésilate d’amlodipine) et 320 mg de valsartan.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé en forme de gélule, biconvexe, brun-jaune avec de possibles taches plus foncées (dimensions du
comprimé : 16 mm x 8,5 mm, épaisseur : 5,8 mm – 7,8 mm).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA 10 mg/320 mg, comprimé pelliculé est indiqué dans le traitement de l’hypertension
artérielle essentielle, en substitution, chez les patients déjà contrôlés avec amlodipine et valsartan pris simultanément à la
même posologie.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose recommandée d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA est d'un comprimé par jour.
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA peut être pris au cours ou en dehors des repas.
L’association à doses fixe n’est pas adéquate pour initier le traitement. L'adaptation individuelle de la dose de chacun des
composants (amlodipine et valsartan) est recommandée avant de passer à l'association à dose fixe.
Pour des raisons de commodité, les patients qui prennent du valsartan et de l'amlodipine séparément sous forme de
comprimés ou de gélules, peuvent prendre à la place le dosage d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA correspondant aux
mêmes doses de ces deux composants.
Altération de la fonction rénale
On ne dispose pas de données cliniques chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale. Aucun
ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale légère à modérée.
En cas d’altération modérée de la fonction rénale, il est conseillé de surveiller les taux de potassium et de créatinine.
Altération de la fonction hépatique
AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA est contre-indiqué chez les patients présentant une altération sévère de la fonction
hépatique (voir rubrique 4.3).
Les patients présentant une altération de la fonction hépatique ou des troubles dus à l'obstruction des voies biliaires devront
faire l’objet d’une attention particulière en cas d’administration d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA (voir rubrique 4.4). Chez
les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale
recommandée de valsartan est de 80 mg. Les recommandations de posologie de l’amlodipine n’ont pas été établies chez les
patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Une attention est requise lors de l’augmentation des doses chez les sujets âgés.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été
établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
Il est recommandé de prendre AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA avec de l’eau.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Altération sévère de la fonction hépatique, cirrhose biliaire ou cholestase.
L’association d’AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant
un diabète ou une insuffisance rénale (DFG <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
2ème et 3ème trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Hypotension sévère.
Choc (y compris choc cardiogénique).
Obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche (par exemple, cardiomyopathie hypertrophique obstructive et sténose
aortique de degré élevé).
Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’amlodipine au cours d’une crise hypertensive n’ont pas été établies.
Grossesse
Les Antagonistes des Récepteurs de l’Angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. Les
patientes qui envisagent une grossesse doivent passer à des traitements antihypertenseurs alternatifs ayant un profil de
sécurité établi pour une utilisation pendant la grossesse, à moins que la poursuite du traitement par un ARA II soit
considérée comme essentielle. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par un ARA II doit être arrêté
immédiatement, et, si nécessaire, un traitement alternatif doit être démarré (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Déplétion sodée et/ou volémique
Une hypotension excessive a été observée chez 0,4 % des patients traités par AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA pour une
hypertension artérielle non compliquée dans des études contrôlées contre placebo. Une hypotension symptomatique peut
survenir chez des patients avec un système rénine-angiotensine activé (tels que les patients présentant une déplétion
volémique et/ou sodée recevant des doses élevées de diurétiques) qui reçoivent un traitement par antagonistes des
récepteurs de l'angiotensine. Il est recommandé de corriger cette hypotension avant l'administration
d'AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA ou d'instaurer une surveillance médicale étroite au début du traitement.
En cas de survenue d’une hypotension avec AMLODIPINE/VALSARTAN KRKA, placer le patient en position couchée et
perfuser au besoin du sérum physiologique en intraveineux. Le traitement peut être repris, une fois la pression artérielle
stabilisée.
Hyperkaliémie
La prise concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs du potassium, de substituts du sel contenant
du potassium ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter les taux sériques de potassium (héparine, etc.) doit être
faite avec précaution et s'accompagner d'un contrôle fréquent de la kaliémie.
Sténose de l’artère rénale
Amlodipine/valsartan doit être utilisé avec précaution pour traiter l’hypertension chez des patients présentant une sténose de
l’artère rénale unilatérale ou bilatérale ou une sténose artérielle sur rein unique, étant donné l’augmentation possible de
l’urée sanguine et de la créatinine sérique chez de tels patients.
Transplantation rénale
Il n'existe à ce jour aucune expérience de la sécurité d'emploi d'amlodipine/valsartan chez des patients ayant récemment
subit une transplantation rénale.
Altération de la fonction hépatique
Le valsartan est essentiellement éliminé sous forme inchangée par voie biliaire. La demi-vie de l’amlodipine est augmentée
et son ASC (Aire Sous la Courbe) est plus grande chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ; les recommandations
posologiques n’ont pas été établies. En cas d’administration d’amlodipine/valsartan, une surveillance particulière devra être
instaurée chez les patients qui présentent une altération de la fonction hépatique légère à modérée ou des troubles dus à
l'obstruction des voies biliaires.
Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale
recommandée de valsartan est de 80 mg.
Altération de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique d'amlodipine/valsartan n'est nécessaire lors d'une altération faible à modérée de la fonction
rénale (DFG > 30 ml/min/1,73 m²). En cas d’altération modérée de la fonction rénale, il est conseillé de surveiller les taux de
potassium et de créatinine.
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par le valsartan (antagoniste de
l'angiotensine II) ; leur système rénine-angiotensine est altéré par cette maladie.
Angiœdèmes
Des angiœdèmes, y compris un gonflement du larynx et de la glotte, entrainant une obstruction des voies aériennes et/ou un
gonflement du visage, des lèvres, du pharynx et/ou de la langue ont été rapportés chez des patients traités par le valsartan.
Certains de ces patients ont eu des antécédents d’angiœdèmes avec d’autres médicaments, y compris les IEC.
Amlodipine/valsartan doit être immédiatement interrompu chez les patients qui développent des angiœdèmes et ne doit pas
être ré-administré.
Insuffisance cardiaque/post infarctus du myocarde
Du fait de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, des modifications de la fonction rénale sont à prévoir
chez les individus à risque. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère dont la fonction rénale peut
dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par des IEC ou par des antagonistes des
récepteurs de l'angiotensine a été associé à une oligurie et/ou une augmentation progressive de l’urée sanguine et (dans de
rares cas) à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. Des résultats similaires ont été rapportés avec le valsartan.
L’évaluation des patients présentant une insuffisance cardiaque ou en post infarctus du myocarde doit toujours comprendre
une évaluation de la fonction rénale.
Dans une étude à long terme de l'amlodipine, contrôlée contre placebo (PRAISE-2), réalisée chez des patients présentant
une insuffisance cardiaque d'origine non ischémique de grade III ou IV de la classe NYHA (New York Heart Association
Classification), l'amlodipine a été associée à une augmentation des cas rapportés d'œdème pulmonaire ; l'incidence de
l'aggravation de l'insuffisance cardiaque versus placebo n’était cependant pas significative.
Les inhibiteurs calciques dont l’amlodipine doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque congestive parce qu’ils peuvent augmenter le risque d’évènements cardiovasculaires et de mortalité.
Rétrécissement aortique et mitral
Comme avec tous les autres vasodilatateurs, les patients présentant un rétrécissement mitral ou un rétrécissement aortique
important qui n’est pas très serré devront faire l’objet d’une attention particulière.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’IEC, d’ARAII ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie, et d’altération
de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par
l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la
surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la
pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie
diabétique.
Amlodipine/valsartan n'a été étudié que dans la population des patients hypertendus.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions communes à l'association
Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée avec amlodipine/valsartan et d’autres médicaments.
Associations à prendre en compte
Autres antihypertenseurs
Les antihypertenseurs couramment utilisés (ex. alpha-bloquants, diurétiques) et les autres médicaments qui peuvent
provoquer une hypotension comme effet indésirable (ex. antidépresseurs tricycliques, alpha-bloquants pour le traitement de
l’hyperplasie bénigne de la prostate) peuvent augmenter l’effet antihypertenseur de l’association.
Interactions liées à l'amlodipine
Associations déconseillées
Pamplemousse ou jus de pamplemousse
L’administration concomitante d’amlodipine avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse n’est pas recommandée
car la biodisponibilité peut être augmentée chez certains patients, ce qui peut entraîner une augmentation des effets
hypotenseurs.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Inhibiteurs du CYP3A4
L’utilisation concomitante d’amlodipine avec des inhibiteurs forts ou modérés du CYP3A4 (inhibiteurs de la protéase,
antifongiques azolés, macrolides tels que l’érythromycine ou la clarithromycine, le vérapamil ou le diltiazem) peut donner
lieu à une augmentation significative de la concentration plasmatique d’amlodipine. La traduction clinique de ces variations
pharmacocinétiques peut être plus prononcée chez le sujet âgé. Par conséquent, une surveillance clinique et un ajustement
de la dose pourront être nécessaires.
Inducteurs du CYP3A4 (anticonvulsivants [ex. carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone],
rifampicine, extrait de millepertuis)
Aucune donnée n’est disponible sur l’effet des inducteurs du CYP3A4 sur l’amlodipine. L’utilisation concomitante
d’inducteurs du CYP3A4 (ex. rifampicine, extrait de millepertuis [Hypericum perforatum]) peut entraîner une diminution de la
concentration plasmatique d’amlodipine. L’amlodipine doit être utilisée avec précaution avec les inducteurs de l’isoenzyme
CYP3A4.
Simvastatine
L’administration concomitante de doses multiples de 10 mg d’amlodipine avec 80 mg de simvastatine a entraîné une
augmentation de l’exposition à la simvastatine de 77 % par rapport à la simvastatine seule. Il est recommandé de limiter la
dose de simvastatine à 20 mg par jour chez les patients recevant de l’amlodipine.
Dantrolène (perfusion)
Chez l’animal, une fibrillation ventriculaire et un collapsus cardio-vasculaire létaux ont été observés en association avec une
hyperkaliémie après l’administration de vérapamil et de dantrolène intraveineux. Compte tenu du risque d’hyperkaliémie, il
est recommandé d’éviter l’administration concomitante d’inhibiteurs calciques comme l’amlodipine chez les patients
susceptibles de présenter une hyperthermie maligne et dans la prise en charge de l’hyperthermie maligne.
Associations à prendre en compte
Autres
Dans les études d’interactions cliniques, l’amlodipine n’a pas affecté les propriétés pharmacocinétiques de l’atorvastatine, la
digoxine, la warfarine ou la ciclosporine.
Interactions liées au valsartan
Associations déconseillées
Lithium
Des augmentations réversibles de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques ont été rapportées en cas
d'administration concomitante de lithium avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ou des
antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, dont le valsartan. Par conséquent, une surveillance stricte de la lithémie est
recommandée en cas d’administration concomitante. Si un diurétique est également administré, le risque de toxicité liée au
lithium pourrait être d’autant plus important avec amlodipine/valsartan.
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres
substances susceptibles d'augmenter les taux de potassium
Une surveillance de la kaliémie est conseillée en cas d’association concomitante d’un médicament modifiant les taux de
potassium avec le valsartan.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris inhibiteurs sélectifs de COX-2, acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et
AINS non sélectifs
Une diminution de l’effet antihypertenseur est possible en cas d'administration concomitante d'antagonistes de
l'angiotensine II et d'AINS. De ce fait, l'utilisation concomitante d'antagonistes de l'angiotensine II et d'AINS peut conduire à
un risque accru d'aggravation de la fonction rénale et à une augmentation de la kaliémie. Par conséquent, une surveillance
de la fonction rénale en début de traitement et une hydratation du patient est recommandée.
Inhibiteurs du transporteur d’influx (rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d’efflux (ritonavir)
Les résultats d’une étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain ont montré que le valsartan est un substrat du
transporteur hépatique d’influx OATP1B1 et du transporteur hépatique d’efflux MRP2. L’administration concomitante
d’inhibiteurs du transporteur d’influx (rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d’efflux (ritonavir) peut augmenter
l’exposition systémique du valsartan.
Double blocage du SRAA avec les ARAII, les IEC ou l’aliskiren
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du SRAA par l’utilisation concomitante d’IEC,
d’ARA II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension,
l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un
seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Autres
Aucune interaction cliniquement significative n'a été mise en évidence entre le valsartan administré en monothérapie et les
substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine,
glibenclamide.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Amlodipine
Chez la femme, la sécurité d’emploi de l’amlodipine au cours de la grossesse n’a pas été établie. Dans les études chez
l’animal, une reprotoxicité a été observée à doses élevées (voir rubrique 5.3). L’utilisation au cours de la grossesse n’est
recommandée que si aucune alternative plus sûre n’est disponible et lorsque la maladie elle-même présente des risques
plus importants pour la mère et le fœtus.
Valsartan
L’utilisation d’Antagonistes des Récepteurs de l’Angiotensine II (ARA II) est déconseillée pendant le 1
trimestre de
grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des ARA II est contre-indiquée pendant les 2
ème
et 3
ème
trimestres de grossesse
(voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de tératogénicité après exposition aux IEC au 1
trimestre
de la grossesse ne permettent pas de conclure ; cependant une petite augmentation du risque ne peut être exclue. Bien qu’il
n’existe aucune donnée épidémiologique contrôlée sur le risque avec les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
(ARA II), des risques similaires peuvent exister pour cette classe de médicaments. Les patientes qui envisagent une
grossesse doivent passer à des traitements antihypertenseurs alternatifs ayant un profil de sécurité établi pour une utilisation
pendant la grossesse, à moins que la poursuite du traitement par un ARA II soit considérée comme essentielle. En cas de
diagnostic de grossesse, le traitement par un ARA II doit être arrêté immédiatement, et, si nécessaire, un traitement alternatif
doit être démarré.
Chez l’homme, une exposition à un traitement par ARA II au cours des 2
ème
et 3
ème
trimestres de la grossesse est connue
pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et
une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).
En cas d’exposition aux ARA II à partir du 2
ème
trimestre de la grossesse il est recommandé de faire une échographie afin de
vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.
Les nouveau-nés de mères traitées par ARA II doivent être étroitement surveillés sur le plan tensionnel (hypotension) (voir
rubriques 4.3 et 4.4).
Allaitement
Aucune information n’étant disponible concernant l’utilisation d’amlodipine/valsartan durant l’allaitement, par conséquent,
amlodipine/valsartan n’est pas recommandé et des traitements alternatifs avec des profils de sécurité durant l’allaitement
mieux établis sont préférables, en particulier lors de l’allaitement d’un nouveau-né ou d’un prématuré.
Fertilité
Il n’y a pas d’études cliniques de fécondité avec amlodipine/valsartan.
Valsartan
Le valsartan n’a pas d’effet sur la capacité de reproduction du rat mâle ou femelle à des doses orales allant jusqu’à 200
mg/kg/jour. Cette dose correspond à 6 fois la dose recommandée chez l’homme exprimée en mg/m
(les calculs prennent
comme hypothèse une dose orale de 320 mg/jour et un poids du patient de 60 kg).
Amlodipine
Des modifications biochimiques réversibles au niveau de la tête des spermatozoïdes ont été rapportées chez certains
patients traités par des inhibiteurs calciques. Les données cliniques sont insuffisantes concernant l’effet potentiel de
l’amlodipine sur la fécondité. Dans une étude menée chez le rat, des effets indésirables ont été détectés sur la fertilité des
mâles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients recevant amlodipine/valsartan qui conduisent des véhicules automobiles ou utilisent des machines doivent être
informés qu'ils peuvent être occasionnellement sujets à des sensations vertigineuses ou une fatigue.
L’amlodipine peut avoir une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Si les patients traités par l’amlodipine présentent des sensations vertigineuses, des maux de tête, une fatigue ou
des nausées, leur aptitude à réagir peut être altérée.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
La sécurité d’emploi d'amlodipine/valsartan a été évaluée dans cinq études cliniques contrôlées chez 5 175 patients, parmi
lesquels 2 613 ont reçu du valsartan en association avec de l'amlodipine. Les effets indésirables suivants sont survenus le
plus fréquemment ou sont les plus importants ou les plus sévères : rhinopharyngite, grippe, hypersensibilité, céphalées,
syncope, hypotension orthostatique, œdèmes, œdèmes avec signe positif du godet, œdème facial, œdèmes périphériques,
fatigue, bouffées vasomotrices, asthénie et bouffées de chaleur.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables sont classés par fréquence, comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu
fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles).
Classes de
systèmes
d’organes
MedDRA
Effets
indésirables
Fréquence
amlodipine/
valsartan
Amlodipine
Valsartan
Infections et
infestations
Rhinopharyngite
Fréquent
Grippe
Fréquent
Affections
hématologiques
et du système
lymphatique
Hémoglobine et
hématocrite
diminués
Fréquence
indéterminée
Leucopénie
Très rare
Neutropénie
Fréquence
indéterminée
Thrombopénie,
parfois avec
purpura
Très rare
Fréquence
indéterminée
Affections du
système
immunitaire
Hypersensibilité
Rare
Très rare
Fréquence
indéterminée
Troubles du
métabolisme et
de la nutrition
Anorexie
Peu fréquent
Hypercalcémie
Peu fréquent
Hyperglycémie
Très rare
Hyperlipidémie
Peu fréquent
Hyperuricémie
Peu fréquent
Hypokaliémie
Fréquent
Hyponatrémie
Peu fréquent
Affections
psychiatriques
Dépression
Peu fréquent
Anxiété
Rare
Insomnie/troubles
du sommeil
Peu fréquent
Troubles de
l’humeur
Peu fréquent
Confusion
Rare
Affections du
système
nerveux
Troubles de la
coordination
Peu fréquent
Sensations
vertigineuses
Peu fréquent
Fréquent
Sensations
vertigineuses
orthostatiques
Peu fréquent
Dysgueusie
Peu fréquent
Syndrome
extrapyramidal
Fréquence
indéterminée
Maux de tête
Fréquent
Fréquent
Hypertonie
Très rare
Paresthésies
Peu fréquent
Peu fréquent
Neuropathie
périphérique,
neuropathie
Très rare
Somnolence
Peu fréquent
Fréquent
Syncope
Peu fréquent
Tremblements
Peu fréquent
Hypoesthésie
Peu fréquent
Affections
oculaires
Troubles visuels
Rare
Peu fréquent
Baisse de la
vision
Peu fréquent
Peu fréquent
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Acouphènes
Rare
Peu fréquent
Vertiges
Peu fréquent
Peu fréquent
Affections
cardiaques
Palpitations
Peu fréquent
Fréquent
Syncope
Rare
Tachycardie
Peu fréquent
Arythmies
Très rare
(notamment
bradycardie,
tachycardie
ventriculaire et
fibrillation
auriculaire)
Infarctus du
myocarde
Très rare
Affections
vasculaires
Bouffées
vasomotrices
Fréquent
Hypotension
Rare
Peu fréquent
Hypotension
orthostatique
Peu fréquent
Vascularite
Très rare
Fréquence
indéterminée
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux
Peu fréquent
Très rare
Peu fréquent
Dyspnée
Peu fréquent
Douleur
pharyngolaryngée
Peu fréquent
Rhinite
Peu fréquent
Affections
gastro-
intestinales
Gêne
abdominale,
douleurs
abdominales
hautes
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Modifications du
transit intestinal
Peu fréquent
Constipation
Peu fréquent
Diarrhées
Peu fréquent
Peu fréquent
Sécheresse
buccale
Peu fréquent
Peu fréquent
Dyspepsie
Peu fréquent
Gastrite
Très rare
Hyperplasie
gingivale
Très rare
Nausées
Peu fréquent
Fréquent
Pancréatite
Très rare
Vomissements
Peu fréquent
Affections
hépatobiliaires
Test de la
fonction
hépatique
anormal, incluant
une augmentation
du taux sanguin
de bilirubine
Très rare*
Fréquence
indéterminée
Hépatite
Très rare
Cholestase
Très rare
intrahépatique,
ictère
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Alopécie
Peu fréquent
Angiœdème
Très rare
Fréquence
indéterminée
Dermatose
bulleuse
Fréquence
indéterminée
Erythème
Peu fréquent
Erythème
polymorphe
Très rare
Exanthème
Rare
Peu fréquent
Hyperhidrose
Rare
Peu fréquent
Réactions de
photosensibilité
Peu fréquent
Prurit
Rare
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Purpura
Peu fréquent
Rash cutané
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Décoloration de
la peau
Peu fréquent
Urticaire et autres
formes d’éruption
Très rare
Dermatite
exfoliatrice
Très rare
Syndrome de
Stevens-Johnson
Très rare
Œdème de
Quincke
Très rare
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
Arthralgie
Peu fréquent
Peu fréquent
Douleur dorsale
Peu fréquent
Peu fréquent
Gonflement
articulaire
Peu fréquent
Spasmes
musculaires
Rare
Peu fréquent
Myalgie
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Gonflement des
chevilles
Fréquent
Sensation de
lourdeur
Rare
Affections du
rein et des
voies urinaires
Augmentation du
taux sanguin de
créatinine
Fréquence
indéterminée
Troubles de la
miction
Peu fréquent
Nycturie
Peu fréquent
Pollakiurie
Rare
Peu fréquent
Polyurie
Rare
Insuffisance
rénale et
altération de la
fonction rénale
Fréquence
indéterminée
Affections des
organes de
reproduction et
du sein
Impuissance
Peu fréquent
Dysfonction
érectile
Rare
Gynécomastie
Peu fréquent
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administration
Asthénie
Fréquent
Peu fréquent
Gêne, malaise
Peu fréquent
Fatigue
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Œdème facial
Fréquent
Bouffées
vasomotrices,
bouffées de
chaleur
Fréquent
Douleur
thoracique non
cardiaque
Peu fréquent
Œdème
Fréquent
Fréquent
Œdème
périphérique
Fréquent
Douleur
Peu fréquent
Œdème avec
signes positif du
godet
Fréquent
Investigations
Augmentation du
taux sanguin de
potassium
Fréquence
indéterminée
Prise de poids
Peu fréquent
Perte de poids
Peu fréquent
* Évoquant généralement une cholestase
Informations supplémentaires sur l'association
L’œdème périphérique, un effet indésirable connu de l’amlodipine, a été généralement observé à une incidence plus faible
chez les patients qui ont reçu l’association amlodipine/valsartan que ceux qui ont reçu l’amlodipine seule. Dans des essais
cliniques en double aveugle, contrôlés, l’incidence des œdèmes périphériques en fonction de la dose était la suivante :
% des patients qui ont
présenté des œdèmes
périphériques
Valsartan (mg)
Amlodipine
(mg)
10,3
L’incidence moyenne des œdèmes périphériques, calculée à partir des données obtenues avec chaque dose, était de 5,1%
avec l’association amlodipine/valsartan.
Informations supplémentaires sur les composants individuels
Les effets indésirables précédemment rapportés avec l'un des composants individuels (amlodipine ou valsartan) peuvent
également être des effets indésirables potentiels avec amlodipine/valsartan, même s'ils n'ont pas été observés dans les
essais cliniques ou au cours de la commercialisation.
Amlodipine
Fréquent
Somnolence, sensation vertigineuse, palpitations, douleur abdominale,
nausée, œdèmes des chevilles.
Peu fréquent
Insomnie, changement de l’humeur (y compris anxiété), dépression,
tremblement, dysgueusie, syncope, hypoesthésie, trouble visuel (y
compris diplopie), acouphène, hypotension, dyspnée, rhinite,
vomissement, dyspepsie, alopécie, purpura, changement de coloration
cutanée, hyperhidrose, prurit, exanthème, myalgie, crampes
musculaires, douleur, trouble de la miction, augmentation de la
fréquence urinaire, impuissance, gynécomastie, douleur thoracique,
malaise, augmentation du poids, diminution du poids.
Rare
Confusion.
Très rare
Leucocytopénie, thrombocytopénie, réactions allergiques,
hyperglycémie, hypertonie, neuropathie périphérique, infarctus du
myocarde, arythmie (y compris bradycardie, tachycardie ventriculaire et
fibrillation auriculaire), vascularite, pancréatite, gastrite, hyperplasie
gingivale, hépatite, ictère, élévation des enzymes hépatiques*,
angiœdème, érythème polymorphe, urticaire, dermatite exfoliatrice,
syndrome de Stevens-Johnson, œdème de Quincke, photosensibilité.
* évoquant généralement une cholestase
Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.
Valsartan
Indéterminé
Diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, neutropénie,
thrombopénie, augmentation de la kaliémie, augmentation des valeurs
de la fonction hépatique y compris une augmentation de la
bilirubinémie, insuffisance rénale et altération de la fonction rénale,
augmentation de la créatininémie, angiœdèmes, myalgie, vascularite,
hypersensibilité y compris maladie sérique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une
surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable
suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Symptômes
Il n'y a pas de données concernant le surdosage avec amlodipine/valsartan. Le tableau clinique du surdosage avec le
valsartan serait probablement dominé par une hypotension prononcée avec des sensations vertigineuses. Le surdosage
avec l'amlodipine pourrait provoquer une importante vasodilatation périphérique et, peut-être, une tachycardie réflexe. Une
hypotension systémique prononcée et probablement prolongée pouvant aller jusqu'à un choc fatal a été rapportée.
Traitement
En cas d’ingestion récente, l’éventualité de provoquer un vomissement et d’effectuer un lavage gastrique devra être
considérée. L'administration de charbon activé à des volontaires sains immédiatement après l'ingestion d'amlodipine ou
dans les deux heures qui ont suivi a diminué de manière significative l'absorption de l'amlodipine. En cas d'hypotension
cliniquement significative due à un surdosage avec amlodipine/valsartan, il faut instituer un traitement de soutien
cardiovasculaire actif, avec une surveillance fréquente de la fonction cardiaque et respiratoire, surélever les extrémités et
contrôler la volémie et la diurèse. Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression
artérielle, à condition qu'il n'y ait pas de contre-indication à son utilisation. Le gluconate de calcium administré par voie
intraveineuse peut être utile pour inverser les effets du blocage des canaux calciques.
Il est peu probable que le valsartan et l'amlodipine puissent être éliminés par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents agissant sur le système rénine-angiotensine ; antagonistes de l'angiotensine II et
inhibiteurs calciques, code ATC : C09DB01
Amlodipine
L'amlodipine contenue dans amlodipine/valsartan inhibe l'entrée transmembranaire des ions calcium dans le muscle
cardiaque et le muscle lisse vasculaire. Le mécanisme de l'action antihypertensive de l'amlodipine est lié à un effet relaxant
direct au niveau du muscle lisse vasculaire, entraînant une diminution des résistances vasculaires périphériques et de la
pression artérielle.
Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne permet des diminutions cliniquement significatives de la pression
artérielle en position allongée et debout tout au long de l’intervalle de 24 heures. En raison de l’apparition lente de l’effet,
une hypotension aiguë n’est pas une conséquence de l’administration d’amlodipine.
Après l'administration de doses thérapeutiques à des patients hypertendus, l'amlodipine entraîne une vasodilatation qui se
traduit par une réduction des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout. Ces baisses de la pression artérielle ne
s'accompagnent pas d'une modification significative de la fréquence cardiaque ou des taux plasmatiques de catécholamines
en cas d'administration au long cours.
Les concentrations plasmatiques sont corrélées à l'effet chez les patients jeunes comme chez les patients âgés.
Chez les patients hypertendus avec une fonction rénale normale, des doses thérapeutiques d'amlodipine ont entraîné une
diminution des résistances vasculaires rénales et une augmentation du taux de filtration glomérulaire et du flux plasmatique
rénal efficace, sans modification de la fraction de filtration ou de la protéinurie.
Chez les patients avec une fonction ventriculaire normale traités par l'amlodipine, les mesures hémodynamiques de la
fonction cardiaque au repos et au cours de l'effort (ou de la stimulation) ont généralement montré une légère augmentation
de l'index cardiaque, sans influence significative sur le dP/dt ou sur la pression ou le volume diastolique du ventricule
gauche, comme avec les autres inhibiteurs calciques. Dans les études hémodynamiques, l'amlodipine n'a pas été associée
à un effet inotrope négatif lorsqu'elle a été administrée à doses thérapeutiques à des animaux et à des volontaires sains,
même en cas de co-administration avec des bêtabloquants chez l’homme.
L'amlodipine ne modifie pas la fonction du nœud sinusal ou la conduction auriculoventriculaire chez les animaux ou
volontaires sains. Dans les études cliniques dans lesquelles l'amlodipine a été administrée en association avec des
bêtabloquants à des patients soit hypertendus soit angoreux, aucun effet indésirable n'a été observé sur les paramètres
électrocardiographiques.
Utilisation chez les patients hypertendus
Une étude de morbi-mortalité randomisée en double aveugle intitulée Antihypertensive and Lipid-Lowering treatment to
prevent Heart Attack Trial (ALLHAT) a été menée pour comparer des traitements récents : amlodipine 2,5-10 mg/jour
(inhibiteur calcique) ou lisinopril 10-40 mg/jour (IEC) en traitements de première intention, à un diurétique thiazidique, la
chlorthalidone 12,5-25 mg/jour dans l’hypertension légère à modérée.
Au total, 33 357 patients hypertendus âgés de 55 ans ou plus ont été randomisés et suivis pendant une durée moyenne de
4,9 ans. Les patients présentaient au moins un autre facteur de risque de maladie cardiaque coronarienne, incluant :
antécédents d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral (plus de 6 mois avant l’inclusion) ou autre maladie
cardiovasculaire athéroscléreuse confirmée (total 51,5 %), diabète de type 2 (36,1 %), HDL-cholestérol < 35 mg/dl ou < 0,906
mmol/l (11,6 %), hypertrophie ventriculaire gauche diagnostiquée par électrocardiographie ou échocardiographie (20,9 %),
tabagisme (21,9 %).
Le critère d’évaluation principal était un critère composite de maladie coronarienne fatale ou d’infarctus du myocarde non
fatal. Il n’a pas été observé de différence significative sur le critère principal entre les traitements à base d’amlodipine et les
traitements à base de chlorthalidone : rapport de risque (RR) 0,98, IC à 95 % (0,90-1,07), p = 0,65. Parmi les critères
secondaires, l’incidence d’insuffisance cardiaque (élément d’un critère composite d’événements cardiovasculaires
combinés) a été significativement plus élevée dans le groupe amlodipine que dans le groupe chlorthalidone (10,2 % contre
7,7 %, RR 1,38, IC à 95 % [1,25-1,52], p < 0,001). Cependant, il n’y a pas eu de différence significative dans la mortalité toute
cause entre les traitements à base d’amlodipine et les traitements à base de chlorthalidone : RR 0,96, IC à 95 % [0,89-1,02],
p = 0,20.
Valsartan
Le valsartan est un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II actif par voie orale, puissant et spécifique. Il agit de
manière sélective sur le récepteur AT
responsable des effets connus de l'angiotensine II. L'augmentation des taux
plasmatiques d'angiotensine II après le blocage du récepteur AT
par le valsartan peut stimuler le récepteur AT
non bloqué
qui semble contrebalancer l'effet du récepteur AT
. Le valsartan n'a pas d'activité agoniste partielle au niveau du récepteur
et a une affinité beaucoup plus importante (environ 20 000 fois) pour le récepteur AT
que pour le récepteur AT
Le valsartan n'inhibe pas l'enzyme de conversion, également connue sous le nom de kininase II, qui transforme
l'angiotensine I en angiotensine II et dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l'angiotensine II ne devraient pas
provoquer de toux dans la mesure où ils n'agissent pas sur l'enzyme de conversion et ne potentialisent pas l'action de la
bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l'incidence d'une
toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement). Au
cours d'une étude clinique incluant des patients avec des antécédents de toux sèche sous IEC, 19,5 % des sujets sous
valsartan et 19,0 % des sujets sous diurétique thiazidique ont présentés une toux contre 68,5 % des sujets sous IEC (p <
0,05). Le valsartan ne se lie à aucun autre récepteur hormonal et ne bloque aucun canal ionique dont l'importance pour la
régulation cardiovasculaire soit connue.
L'administration de valsartan à des patients hypertendus permet d'obtenir une baisse tensionnelle sans modification de la
fréquence cardiaque.
L'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures chez la plupart des patients après une dose orale unique, la
réduction tensionnelle maximale étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant les 24
heures qui suivent la prise. Lors d'administration répétée, une baisse tensionnelle maximale est généralement obtenue en 2
à 4 semaines, quelle que soit la dose choisie, et elle se maintient pendant le traitement au long cours. L'interruption subite
du traitement par le valsartan n'a pas été associée à un effet rebond ou à d'autres événements indésirables.
Autre : double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
L’utilisation de l’association d’un IEC avec un ARA II a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés
(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D
(The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie
vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été
réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des
atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque
d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC
et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique (voir rubrique
4.4).
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée
dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients
atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude
a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine
cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe
placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie,
l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe
placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de l'amlodipine et celle du valsartan sont linéaires.
Amlodipine/valsartan
Après administration orale d'amlodipine/valsartan, les concentrations plasmatiques maximales du valsartan et de
l'amlodipine sont atteintes en 3 et 6 à 8 heures respectivement. La vitesse et le taux d'absorption d'amlodipine/valsartan sont
équivalents à la biodisponibilité du valsartan et de l'amlodipine lorsqu'ils sont administrés sous forme de comprimés
séparés.
Amlodipine
Absorption
Après administration orale de doses thérapeutiques d'amlodipine seule, les concentrations plasmatiques maximales
d'amlodipine sont atteintes en 6 à 12 heures. La biodisponibilité absolue varie de 64 à 80 %. La biodisponibilité de
l'amlodipine n'est pas modifiée par la prise de nourriture.
Distribution
Le volume de distribution est d'environ 21 l/kg. Les études in vitro ont montré que l'amlodipine circulante est liée à environ
97,5 % aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
L'amlodipine est presque entièrement (à environ 90 %) métabolisée dans le foie en métabolites inactifs.
Élimination
L'élimination plasmatique de l'amlodipine est biphasique, avec une demi-vie d'élimination terminale d'environ 30 à 50
heures. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 8 jours d'administration continue. Dix
pour cent de la molécule mère et 60 % des métabolites sont excrétés dans les urines.
Valsartan
Absorption
Après administration orale de valsartan seul, les concentrations plasmatiques maximales de valsartan sont atteintes en 2 à 4
heures. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 %. La nourriture diminue l'exposition (mesurée par l'ASC) au
valsartan d'environ 40 % et la concentration plasmatique maximale (C
) d'environ 50 %, même si 8 h environ après
l'administration, les taux plasmatiques de valsartan sont similaires, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette
réduction de l'ASC ne s'accompagne pas d'une réduction cliniquement significative de l'effet thérapeutique et le valsartan
peut donc être administré au cours ou en dehors des repas.
Distribution
Le volume de distribution à l'état d'équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d'environ 17 litres, ce qui
indique que le valsartan ne diffuse pas de manière importante dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques
est forte (94 à 97 %) ; il se lie principalement à l'albumine.
Biotransformation
Le valsartan ne subit pas de transformation importante puisqu’environ 20 % seulement de la dose sont récupérés sous forme
de métabolites. Un métabolite hydroxy a été identifié dans le plasma à faibles concentrations (moins de 10 % de l'ASC du
valsartan). Ce métabolite est pharmacologiquement inactif.
Elimination
Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t
< 1 h et t
½ß
environ 9 h). Le valsartan est
principalement éliminé dans les fèces (environ 83 % de la dose) et dans les urines (environ 13 % de la dose),
essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est
d'environ 2 l/h et sa clairance rénale est de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6
heures.
Groupes de populations spécifiques
Population pédiatrique (moins de 18 ans)
Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez l'enfant.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Le temps d'obtention de la concentration plasmatique maximale d'amlodipine est similaire chez les patients jeunes et chez
les patients âgés. Chez les patients âgés, la clairance de l'amlodipine a tendance à diminuer, entraînant des augmentations
de l'aire sous la courbe (ASC) et de la demi-vie d'élimination. L’exposition systémique moyenne (ASC) du valsartan est
supérieure de 70% chez le sujet âgé par rapport au sujet jeune ; dès lors, la prudence est requise lors de l’augmentation de
la posologie.
Altération de la fonction rénale
La pharmacocinétique de l'amlodipine n'est pas influencée de manière significative par l'altération de la fonction rénale.
Aucune corrélation n'a été constatée entre la fonction rénale et l'exposition systémique au valsartan, ce qui était attendu
avec une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale.
Altération de la fonction hépatique
Des données cliniques très limitées sont disponibles concernant l’administration d’amlodipine chez les patients présentant
une insuffisance hépatique. Les patients insuffisants hépatiques présentent une diminution de la clairance de l'amlodipine
avec pour conséquence une augmentation d'environ 40 à 60 % de l'ASC. Chez les patients atteints de maladie hépatique
chronique légère à modérée, l'exposition (mesurée par les valeurs de l'ASC) au valsartan est en moyenne deux fois plus
importante que celle retrouvée chez les volontaires sains (appariés pour l'âge, le sexe et le poids). Il convient d'administrer le
produit avec précaution chez les patients atteints de maladie hépatique (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Amlodipine/Valsartan
Les événements indésirables observés dans les études animales et qui sont susceptibles d'avoir une pertinence clinique
sont les suivants :
Des signes histopathologiques d'inflammation de l'estomac glandulaire ont été observés chez des rats mâles à une
exposition correspondant à environ 1,9 (valsartan) et 2,6 (amlodipine) fois les doses cliniques de 160 mg de valsartan et de
10 mg d'amlodipine. A des niveaux d'exposition plus élevés, on a observé une ulcération et une érosion de la muqueuse
gastrique à la fois chez les femelles et chez les mâles. Des modifications similaires ont également été observées dans le
groupe valsartan seul (exposition 8,5 à 11,0 fois la dose clinique de 160 mg de valsartan).
Une augmentation de l'incidence et de la sévérité de la basophilie tubulaire rénale/hyalinisation, de la dilatation et des
cylindres ainsi qu'une inflammation interstitielle lymphocytaire et une hypertrophie artériolaire médiale ont été retrouvées à
une exposition de 8 à 13 (valsartan) et de 7 à 8 (amlodipine) fois les doses cliniques de 160 mg de valsartan et de 10 mg
d'amlodipine. Des modifications similaires ont été retrouvées dans le groupe valsartan seul (exposition 8,5 à 11,0 fois la
dose clinique de 160 mg de valsartan).
Dans une étude du développement embryo-fœtal chez le rat, une augmentation de l'incidence de dilatation des uretères, de
malformation des sternèbres et de non ossification des phalanges des pattes avant a été observée à des expositions
d'environ 12 (valsartan) et 10 (amlodipine) fois les doses cliniques de 160 mg de valsartan et de 10 mg d'amlodipine. Une
dilatation des uretères a également été retrouvée dans le groupe valsartan seul (exposition 12 fois la dose clinique de 160
mg de valsartan). Seuls des signes modestes de toxicité maternelle (réduction modérée du poids corporel) ont été obtenus
dans cette étude. La dose sans effet observé sur le développement a été constatée à 3 (valsartan) et 4 (amlodipine) fois
l'exposition clinique (sur la base de l'ASC).
En ce qui concerne les composants individuels, aucun potentiel mutagène, clastogène ou carcinogène n'a été mis en
évidence.
Amlodipine
Reprotoxicité
Les études de reprotoxicité chez le rat et la souris ont montré un retard de la mise bas, une durée prolongée du travail et une
diminution de la survie de la descendance à des doses environ 50 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez
l’homme sur une base en mg/kg.
Altération de la fécondité
Il n’a été observé aucun effet sur la fécondité chez des rats traités par l’amlodipine (mâles pendant 64 jours et femelles
pendant 14 jours avant l’accouplement) à des doses ayant atteint 10 mg/kg/jour (huit fois* la dose maximale recommandée
chez l’homme de 10 mg sur une base en mg/m
). Dans une autre étude menée chez le rat dans laquelle les rats mâles ont
été traités par du bésilate d’amlodipine pendant 30 jours à une dose comparable à la dose administrée chez l’homme basée
en mg/kg, on a trouvé une diminution des taux plasmatiques de l’hormone folliculo-stimulante et de la testostérone et ainsi
qu’une diminution de la densité du sperme et du nombre de spermatides matures et de cellules de Sertoli.
Pouvoirs cancérigène et mutagène
Des rats et des souris traités par l’amlodipine dans l’alimentation pendant deux ans, à des concentrations calculées pour
délivrer des posologies quotidiennes de 0,5 ; 1,25 et 2,5 mg/kg/jour, n’ont montré aucun signes de cancérogénicité. La dose
maximale (pour la souris similaire et pour les rats deux fois* la dose clinique maximale recommandée de 10 mg sur une
base en mg/m²) a été proche de la dose maximale tolérée pour la souris mais non pour le rat.
Des études de mutagénicité n’ont révélé aucun effet lié au médicament que ce soit au niveau génique ou chromosomique.
* Sur la base d’un patient pesant 50 kg
Valsartan
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration
répétée, génotoxicité, cancérogenèse, toxicité de la reproduction et du développement n’ont pas révélé de risque particulier
pour l’homme.
Chez le rat, des doses toxiques maternelles (600 mg/kg/jour) dans les derniers jours de la gestation et de la lactation, ont
entraîné une survie et un gain pondéral inférieurs ainsi qu’un retard de croissance (décollement de l’auricule, ouverture du
conduit auditif) chez la progéniture (voir rubrique 4.6). Ces doses chez le rat (600 mg/kg/jour) représentent environ 18 fois la
dose maximale recommandée chez l’humain sur la base de mg/m² (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et
un patient de 60 kg).
Lors des études non cliniques de sécurité, l’administration chez le rat de fortes doses de valsartan (200 à 600 mg/kg de
poids corporel) a entraîné une diminution des paramètres relatifs aux globules rouges (érythrocytes, hémoglobine,
hématocrite) et l’apparition de signes probants d’altération de l’hémodynamique rénale (urée sanguine légèrement
augmentée, hyperplasie tubulaire rénale et basophilie chez les mâles). Ces doses chez le rat (200 à 600 mg/kg/jour)
représentent environ 6 à 18 fois la dose maximale recommandée chez l’humain sur la base de mg/m² (les calculs supposent
une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).
Des doses comparables chez le ouistiti ont entraîné des altérations similaires mais plus sévères, en particulier au niveau
rénal, où les altérations ont évolué vers une néphropathie incluant une augmentation de l’urée sanguine et de la créatinine.
On a également observé une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales dans les deux espèces. On a jugé que
toutes ces altérations résultaient de l’activité pharmacologique du valsartan, qui produit une hypotension prolongée,
particulièrement chez le ouistiti. L’hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales ne semble pas être pertinente aux
doses thérapeutiques de valsartan chez l’humain.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, mannitol, stéarate de magnésium, croscarmellose sodique, povidone K25,
silice colloïdal anhydre, laurilsulfate de sodium.
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3000, talc, oxyde de fer jaune (E172).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 28, 30,56, 90 et 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
KRKA D.D., NOVO MESTO
ŠMARJESKA CESTA 6
8501 NOVO MESTO
SLOVENIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34009 300 496 9 3 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
34009 300 497 0 9 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
34009 300 497 1 6 : 56 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
34009 300 497 2 3 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
34009 550 180 3 2 : 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I